Les émissions

15 mai 2026

1 Jean 2.26-28

Chapitre 2

Versets 26-27

Quiconque élève des enfants se rend vite compte qu’une majeure partie de leur éducation consiste à les mettre en garde contre divers dangers. Par exemple, il faut leur dire de ne pas toucher un four qui est chaud, bien regarder des deux côtés de la route avant de la traverser et ne pas monter dans la voiture d’un étranger, quelqu’un qu’ils ne connaissent pas. Dans le domaine spirituel aussi, les dangers abondent et le souci de tout pasteur est de protéger ses brebis. C’est l’un des objectifs de l’apôtre Jean quand il écrit sa première épître.

Je continue de lire dans le chapitre deux.

Je vous ai écrit ceci au sujet de ceux qui vous séduisent. Pour vous, l’onction que vous avez reçue de lui (Dieu) demeure en vous, et vous n’avez pas besoin qu’on vous enseigne ; mais comme son onction vous enseigne toutes choses, qu’elle est véritable et qu’elle n’est pas un mensonge, demeurez en lui comme elle vous l’a enseigné (1Jean 2.26-27 ; SER).

Jean dit à ses lecteurs : « l’onction que vous avez reçue de Dieu demeure en vous ». Cette onction est le Saint-Esprit qui les enseigne. Or, précédemment, Jean les a exhortés en disant : « si ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous » (1Jean 2.24). Or, ce qu’ils ont entendu est la Parole de Dieu. Jean établit donc un parallélisme qui montre le lien fondamental qui existe entre la Parole de Dieu et l’Esprit de Dieu, les deux vecteurs par lesquels Dieu enseigne ses enfants.

Jean rappelle donc à ses lecteurs que la vérité à laquelle ils ont cru ainsi que le Saint-Esprit demeure en eux (Jean 14.16, 17 ; Romains 8.9 ; Éphésiens 1.13). Or, comme ils n’ont besoin que de la vérité de Dieu et qu’elle est incompatible avec l’erreur, ils ne doivent pas prêter attention aux discours des hérétiques qui s’appuient sur une sagesse et une philosophie toutes humaines.

Comme je l’ai déjà dit, le mot pour « onction » (krisma) signifie « pommade ou huile ». Sous l’Ancienne Alliance, seuls les descendants d’Aaron, frère de Moïse, peuvent exercer la fonction de prêtre, et au moment de leur investiture, ils reçoivent une onction avec une huile spécialement fabriquée à cet effet. Suite à cette cérémonie officielle, ils sont déclarés « saints », c’est-à-dire mis à part pour le service du culte de l’Éternel.

Quand une personne place sa confiance en Jésus comme étant le Christ et le Fils de Dieu venu sur terre pour faire l’expiation des péchés, elle reçoit l’onction de Dieu qui est le Saint-Esprit, et elle est ainsi mise à part pour appartenir à Dieu et le servir. Dans sa première épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul écrit :

Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? (1Corinthiens 3.16). Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? (1Corinthiens 6.19).

C’est le Saint-Esprit qui rend le croyant capable de comprendre la Parole de Dieu, et de distinguer la vérité de l’erreur. Jean rapporte que Jésus a dit à ses disciples :

Le Conseiller, le Saint-Esprit que le Père enverra en mon nom, c’est lui qui vous enseignera toutes choses et vous rappellera tout ce que moi je vous ai dit (Jean 14.26 ; auteur).

De nombreux érudits non croyants, qu’ils soient ecclésiastiques ou autres, consacrent beaucoup d’énergie à étudier les Saintes Écritures, mais comme ils ne possèdent pas une foi personnelle dans le Fils de Dieu, ils ne font pas partie de son troupeau. Il s’ensuit que les conclusions de leurs recherches sont erronées mais ne sauraient tromper les véritables croyants. Toujours dans l’évangile selon Jean, on lit que Jésus a dit :

Celui qui entre par la porte est, lui, le berger des brebis. Le gardien de l’enclos lui ouvre, les brebis écoutent sa voix. Il appelle par leur nom celles qui lui appartiennent, et il les fait sortir de l’enclos. Quand il a conduit au-dehors toutes celles qui sont à lui, il marche à leur tête et les brebis le suivent, parce que sa voix leur est familière. Jamais, elles ne suivront un étranger ; au contraire, elles fuiront loin de lui, car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. – Moi, je suis le bon berger ; je connais mes brebis et mes brebis me connaissent. – Mes brebis écoutent ma voix, je les connais et elles me suivent (Jean 10.2-5, 14, 27).

Et dans sa première épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul écrit :

Nul ne peut connaître ce qui est en Dieu si ce n’est l’Esprit de Dieu. Or nous, nous avons reçu, non l’esprit du monde, mais l’Esprit même qui vient de Dieu pour que nous comprenions tous les bienfaits que Dieu nous a accordés par grâce. Et nous en parlons, non avec les termes qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’Esprit. Ainsi nous exposons les réalités spirituelles dans des termes inspirés par l’Esprit. Mais l’homme livré à lui-même ne reçoit pas ce qui vient de l’Esprit de Dieu ; à ses yeux, c’est “ pure folie ” et il est incapable de le comprendre, car seul l’Esprit de Dieu permet d’en juger (1Corinthiens 2.11-14).

En Israël, sous l’Ancienne Alliance, la connaissance de Dieu est transmise par l’intermédiaire des prêtres, des lévites, des prophètes ou des rois. Sous la Nouvelle Alliance, tous les croyants reçoivent l’onction de l’Esprit qui les enseigne. C’est cette illumination qui donne aux croyants la connaissance de Dieu. Les antichrists prétendent connaître Dieu alors qu’en réalité ils propagent des hérésies. L’illumination de l’Esprit a été annoncée par les prophètes. Jérémie écrit :

Mais des jours vont venir, déclare l’Éternel, où moi, je conclurai avec le peuple d’Israël et celui de Juda une alliance nouvelle […], je placerai ma Loi au plus profond d’eux-mêmes, je la graverai dans leur cœur ; moi, je serai leur Dieu, eux, ils seront mon peuple. Ils n’auront plus besoin de s’enseigner l’un l’autre, en répétant chacun à son compagnon ou son frère : “ Il faut que tu connaisses l’Éternel ! ” Car tous me connaîtront, des plus petits jusqu’aux plus grands, l’Éternel le déclare, car je pardonnerai leurs fautes, je ne tiendrai plus compte de leur péché (Jérémie 31.31-34).

Sous l’Ancienne Alliance, l’échec cinglant et répété des Israélites à observer la loi de Moïse rend la situation mûre pour que l’Éternel promette un nouveau commencement, un nouveau régime, une Nouvelle Alliance, dans laquelle les causes de l’échec de l’Ancienne Alliance seront éliminées. Un simple raccommodage ne peut suffire parce qu’il ne changera rien au fond du problème de l’homme qui est son incapacité totale d’obéir à Dieu. Il faut donc que Dieu crée du neuf sur terre (Jérémie 31.22).

Bien que le jugement occupe la plus grande place dans la prédication de Jérémie, c’est lui, plus que tout autre prophète, qui développe le thème de la Nouvelle Alliance et qui montre que l’objectif ultime de Dieu est la restauration du peuple choisi, et avec lui de toute l’humanité, du moins ceux qui font personnellement confiance à Jésus-Christ. Ce passage de Jérémie est le seul de l’Ancien Testament qui parle d’une alliance nouvelle. Ce nouveau contrat entre Dieu et les hommes met au rebut parmi les choses périmées l’alliance de la loi qui a été conclue entre l’Éternel et Israël au mont Sinaï.

Jésus aussi a parlé de la Nouvelle Alliance lorsqu’il a institué la Cène. Dans l’évangile selon Luc, on lit :

Il prit du pain, remercia Dieu, le partagea en morceaux qu’il leur donna (à ses disciples) en disant : Ceci est mon corps qui est donné pour vous. Faites cela en souvenir de moi. Après le repas, il fit de même pour la coupe, en disant : Ceci est la coupe de la Nouvelle Alliance conclue par mon sang qui va être versé pour vous (Luc 22.19-20 ; comparez 2Corinthiens 3.6-18).

Cependant il faut souligner de deux gros traits que la Nouvelle Alliance n’abroge en rien la partie morale de la loi de Dieu (Matthieu 5.17-19 ; Luc 16.17). La grande différence réside dans le fait que sous l’ancien régime, la Loi est imposée par des forces extérieures, alors que sous le régime de la grâce, elle est gravée dans le cœur de chaque personne qui place sa confiance en Jésus. Dès cet instant, le croyant est doté d’une nouvelle nature et donc d’une nouvelle volonté qui crée en lui le désir d’obéir à Dieu.

La Nouvelle Alliance est déjà opérationnelle dans l’Église du Christ et sera appliquée au peuple d’Israël à la fin des temps quand les Juifs reviendront de la diaspora dans leur pays. Les alliances que l’Éternel a établies avec Abraham et David ainsi que la Nouvelle Alliance en Jésus-Christ convergent dans le millénium sous la houlette du Messie.

L’établissement de la Nouvelle Alliance et l’affirmation de Jean : « Pour vous, l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n’avez pas besoin qu’on vous enseigne », ne signifie évidemment pas que le croyant reçoit instantanément une connaissance totale, ni que le ministère d’enseignement est désormais inutile. Jean ne prône pas un mysticisme anti-intellectuel, preuve en est cette épître dans laquelle, il avertit, corrige, exhorte et encourage ses lecteurs. Et puis de très nombreux textes de la Parole de Dieu valorisent toutes les formes d’enseignement. Par exemple dans sa première épître aux Corinthiens et aux Éphésiens, l’apôtre Paul écrit :

C’est ainsi que Dieu a établi dans l’Église, premièrement des apôtres, deuxièmement des prophètes, troisièmement des enseignants (1Corinthiens 12.28). C’est lui qui a fait don de certains comme apôtres, d’autres comme prophètes, d’autres comme évangélistes, et d’autres encore comme pasteurs et enseignants (Éphésiens 4.11).

Pour ma part, je peux penser à plusieurs hommes, dont un moniteur d’école du dimanche et deux ou trois professeurs de faculté de théologie qui m’ont marqué à cause de la grande connaissance qu’ils possèdent de la Parole de Dieu et du très grand respect qu’ils lui témoignent. À cette époque, j’étais jeune dans la foi et je buvais goulûment les Écritures et pourtant j’en voulais encore parce que j’avais toujours soif. C’est ce qui m’a décidé de consacrer ma vie à étudier et enseigner les vérités que Dieu nous a communiquées dans les saintes Écritures. Ça s’est fait un peu tout seul sans révélation particulière. Comme Dieu m’a donné une passion pour sa Parole, généralement, quand je prépare un module de « Chemins de vie », je ne vois pas le temps passer.

Verset 28

Je continue le texte de 1Jean.

Et maintenant mes enfants, demeurez attachés au Christ pour qu’au moment où il paraîtra, nous soyons remplis d’assurance et que nous ne nous trouvions pas tout honteux loin de lui au moment de sa venue (1Jean 2.28 ; auteur).

Comme précédemment (1Jean 2.12), Jean exprime sa tendresse paternelle envers ses lecteurs en les appelant « mes enfants » (teknia). Le mot pour « enfants » décrit ceux qui sont nés dans une famille, une référence à la descendance indépendamment de l’âge. Ce mot est fréquent dans le Nouveau Testament pour désigner les croyants en tant qu’enfants de Dieu (Jean 13.33 ; 1Jean 2.1, 28 ; 3.7, 18 ; 4.4 ; 5.21 ; Galates 4.19, 28). L’apôtre s’adresse donc ici à tous ceux qui font partie de la famille de Dieu quelle que soit leur degré de maturité spirituelle.

Jusqu’à présent, Jean a écrit pour rassurer ses lecteurs concernant la validité de leurs expériences spirituelles et pour les mettre en garde contre les enseignements des hérétiques.

En accord avec le thème de la communion (1Jean 1.3) qui lui est cher, Jean encourage à nouveau ses lecteurs à rester attachés à Jésus. C’est déjà la dixième fois que sous une forme ou sous une autre on rencontre le verbe « attaché » (infinitif menô) dans le chapitre deux (1Jean 2.6-27). En fait, sur les 112 utilisations de ce verbe dans le Nouveau Testament, il apparaît soixante-six fois sous la plume de l’apôtre Jean dont 23 fois dans cette épître (40 fois dans Jean dont 15 fois dans Jean 15 et 3 fois dans 1Jean), ce qui montre combien ce mot est important pour lui.

L’expression « Et maintenant » indique le début d’un nouveau paragraphe. L’apôtre introduit une nouvelle pensée, celle d’être « rempli d’assurance » quand le Christ paraîtra. Le mot pour « assurance » (parrésian) signifie « hardiesse, audace, franc-parler, liberté de parole » (1Jean 3.21 ; 4.17 ; 5.14). Il est employé pour décrire l’audace avec laquelle les croyants peuvent s’approcher de Dieu (Hébreux 4.16 ; 10.19 ; 1Jean 3.21 ; 5.14).

Si les lecteurs de Jean maintiennent leur communion avec le Seigneur, ils auront de l’assurance quand ils seront face à face avec lui, tout comme deux des trois serviteurs de la parabole qu’on trouve dans l’évangile selon Matthieu (25.14-30), dans laquelle, on lit que leur maître leur confie une somme d’argent qu’ils doivent faire fructifier. Les deux premiers se présentent plein d’assurance devant leur maître parce qu’ils ont été fidèles à la tâche qui leur a été confiée. Le troisième par contre, est tout penaud, honteux même, parce qu’il n’a rien accompli pour son maître.

Tout croyant véritable possède la vie éternelle et il ne peut en aucun cas la perdre. Cependant, son devoir est de rester attaché au Christ en persévérant dans sa foi au-delà de toutes les difficultés et tentations auxquelles il peut être confronté (1Corinthiens 10.13 ; Jacques 1.12). C’est ce que Paul dit quand il écrit aux Philippiens (2.12) : « faites fructifier votre salut, avec crainte et respect » (Comparez Colossiens 1.29).

Dans sa souveraineté, Dieu sauve les pécheurs mais ils doivent placer leur confiance en Jésus ; Dieu les rend semblables à son Fils mais à condition qu’ils lui soient soumis. Au premier abord ces vérités peuvent paraître contradictoires, mais en réalité elles interagissent harmonieusement entre elles.

Nous savons qu’un jour le Seigneur reviendra pour rassembler tous les membres de son Église, tous ceux qui croient en lui, et il les emmènera dans les cieux. Dans ses premières épîtres aux Corinthiens et aux Thessaloniciens, l’apôtre Paul écrit :

Voici, je vais vous révéler un mystère : nous ne passerons pas tous par la mort, mais nous serons tous transformés, en un instant, en un clin d’œil, au son de la trompette dernière. Car, lorsque cette trompette retentira, les morts ressusciteront pour être désormais incorruptibles, tandis que nous, nous serons changés. En effet, ce corps corruptible doit se revêtir d’incorruptibilité et ce corps mortel doit se revêtir d’immortalité. Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l’incorruptibilité et que ce corps mortel aura revêtu l’immortalité, alors se trouvera réalisée cette parole de l’Écriture : La victoire totale sur la mort a été remportée (1Corinthiens 15.51-54).

Car voici ce que nous vous déclarons d’après une parole du Seigneur : nous qui serons restés en vie au moment où le Seigneur viendra, nous ne précéderons pas ceux qui sont morts. En effet, au signal donné, sitôt que la voix de l’archange et le son de la trompette divine retentiront, le Seigneur lui-même descendra du ciel, et ceux qui sont morts unis au Christ ressusciteront les premiers. Ensuite, nous qui serons restés en vie à ce moment-là, nous serons enlevés ensemble avec eux, dans les nuées, pour rencontrer le Seigneur dans les airs. Ainsi nous serons pour toujours avec le Seigneur (1Thessaloniciens 4.15-17).

Cependant, nous ne connaissons pas le moment du retour du Seigneur ni d’ailleurs celui de notre mort. Par contre, je sais que dès que je franchirai le seuil de l’éternité, pour moi tous les dés seront jetés à tout jamais. Tôt ou tard, je devrais me présenter devant un tribunal où le Christ siégera pour évaluer ma fidélité et décider si je recevrai ou pas des récompenses, ainsi que lesquelles. Or celles-ci sont immensément plus précieuses que tout ce que renferme la terre car elles conserveront leur valeur pour l’éternité. En parlant de ce grand règlement de compte où vous et moi sommes conviés, aux Corinthiens, l’apôtre Paul écrit :

Celui qui plante et celui qui arrose sont égaux et chacun recevra son propre salaire en fonction du travail accompli. […] Seulement, que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit. Pour ce qui est du fondement, nul ne peut en poser un autre que celui qui est déjà en place, c’est-à-dire Jésus-Christ. Or on peut bâtir sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses ou du bois, du chaume ou du torchis de paille. Mais le jour du jugement montrera clairement la qualité de l’œuvre de chacun et la rendra évidente. En effet, ce jour sera comme un feu qui éprouvera l’œuvre de chacun pour en révéler la nature. Si la construction édifiée sur le fondement résiste à l’épreuve, son auteur recevra son salaire ; mais si elle est consumée, il en subira les conséquences. Lui, personnellement, sera sauvé, mais tout juste, comme un homme qui réussit à échapper au feu. – Ne jugez donc pas avant le temps. Attendez que le Seigneur revienne. Il mettra en lumière tout ce qui est caché dans les ténèbres et il dévoilera les intentions véritables qui animent les cœurs. Alors chacun recevra de Dieu la louange qui lui revient (1Corinthiens 3.8-15 ; 4.5). Car nous aurons tous à comparaître devant le tribunal du Christ, et chacun recevra ce qui lui revient selon les actes, bons ou mauvais, qu’il aura accomplis par son corps (2Corinthiens 5.10 ; comparez Romains 14.10).

« Nous aurons tous à comparaître ». « comparaître » signifie « rendre manifeste, mettre en évidence, mettre à nu, être dépouillé de toute façade extérieure de respectabilité, être pleinement révélé dans toute la réalité de son caractère » ; rien que ça ! Au moment de ce rendez-vous à ne pas manquer, la pleine vérité pleine et entière sera faite sur ma vie, mes attitudes, ma fidélité et mes œuvres. Alors sera prononcé le verdict ultime sur mon service. Toute hypocrisie et tout faux-semblant seront balayés ; tout accomplissement temporel sans valeur éternelle disparaîtra comme le bois, la paille et le chaume sous le crissement des flammes. Je ne sais pas vous, mais moi je ne suis pas trop pressé de me rendre à ce tribunal ; oui, sauf qu’il est incontournable.

Ne connaissant ni l’heure de ma mort, ni le jour du retour du Seigneur, j’ai intérêt à me tenir à carreau, à marcher droit et à vivre comme si l’heure du grand rendez-vous céleste était sur le point de sonner parce que je n’aime pas les mauvaises surprises et je ne veux pas me retrouver tout penaud et tout honteux devant le Seigneur. Dans le livre de l’Apocalypse, on lit :

Oui, dit Jésus, je viens bientôt. J’apporte avec moi mes récompenses pour rendre à chacun selon ce qu’il aura fait (Apocalypse 22.12).

Qu’on se le dise !

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

avril 19 2024

Émission du jour | Esther 8.1-17

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