Les émissions

11 nov. 2022

Lévitique 21.16 – 22.25

Chapitre 21

Versets 16-24

Etre prêtre aujourd’hui dans une société sécularisée n’est pas vraiment une position bien en vue ou une situation qui fait des jaloux. Par contre, en Israël, les prêtres étaient la crème de la crème et à ce titre, jouissaient d’une grande considération de la part du peuple. Ne dit-on pas : « A tout Seigneur tout honneur ! » Oui, sans doute, mais il faudrait ajouter à cette affirmation qu’avec la grandeur, le haut rang et la notoriété, vient aussi une plus grande responsabilité et surtout, on exige davantage du prêtre, car il doit adhérer, obéir et se conformer à des règles plus strictes que le simple « homme du rang » israélite. C’est bel et bien ce que dit la loi de Moïse. Je continue à lire jusqu’à la fin du chapitre 21 du livre du Lévitique.

Puis l’Éternel s’adressa à Moïse en ces termes : — Parle à Aaron et dis-lui : Aucun homme parmi tes descendants, dans toutes les générations, qui serait atteint d’une malformation corporelle ne s’approchera pour offrir l’aliment de son Dieu. En effet, sont exclus du service tous ceux qui ont une infirmité : quelqu’un qui est aveugle ou boiteux, qui est défiguré ou qui a des membres disproportionnés, qui est estropié de la jambe ou du bras, bossu ou nain, affligé d’une tache blanche sur l’œil, qui a la gale, des plaies purulentes ou les testicules écrasés. Aucun descendant du prêtre Aaron ayant une malformation n’offrira à l’Éternel les sacrifices consumés par le feu ; du moment qu’il a une malformation en lui, il ne s’approchera pas pour offrir les aliments de son Dieu. Il pourra consommer l’aliment de son Dieu, les offrandes saintes et très saintes, mais il ne s’avancera pas jusqu’au voile et ne s’approchera pas de l’autel, à cause de sa malformation ; ainsi il ne profanera pas mes lieux saints, car moi, l’Éternel, je les rends saints. Moïse transmit ces paroles à Aaron, à ses fils et à tous les Israélites (Lévitique 21.16-24).

Ici nous est donc donné une liste partielle des difformités corporelles qui excluent un descendant de la famille d’Aaron du sacerdoce. À notre époque, un tel énoncé ne serait pas de bonne mise. Mais le thème du Lévitique qui est la sainteté, ne se plie pas aux points de vue humains; Dieu et Moïse ne cherchent pas à se faire élire à un poste de haut fonctionnaire. Les ministres du culte israélite devaient être sans défaut corporel visible ou connu, tout comme les animaux offerts en sacrifice à l’Éternel. Il y a plusieurs raisons à cela. La première est que Dieu est saint ce qui veut dire qu’il n’accepte pas le tordu, le biscornu ou l’a-peu-près. La seconde est que Dieu est parfait tout comme Jésus-Christ qui s’est présenté à la fois en tant que grand-prêtre parfait et sacrifice parfait. Les anomalies petites, moyennes et grandes, tout comme la maladie, renvoient au péché, car elles en sont la conséquence, et entraînent de ce fait une disqualification rituelle. Tout, dans la fonction sacerdotale, même dans les formes extérieures, doit être digne du Dieu trois fois saint donc parfait du moins en apparence, et donc éveiller dans l’esprit des adorateurs le sentiment de la perfection. Cependant, Dieu ne laisse pas pour compte les descendants d’Aaron qui sont affligés d’une infirmité ou d’un défaut physique; ces hommes et leur famille, sont expressément autorisés à vivre de ce sacerdoce qu’ils ne peuvent exercer. Des exclusions analogues à l’exercice du culte existaient aussi chez les Grecs et les Romains. Ces ordonnances sont toutes prononcées devant le peuple, représenté par ses chefs, car elles concernent toute la nation. Tout homme de la famille sacerdotale qui n’est pas en parfaite santé ou qui ne jouit pas de toutes ses facultés naturelles ou qui a une tache quelconque visible ne peut s’approcher du sanctuaire. Les infirmités et les anomalies données ici ne sont pas exhaustives; ce ne sont que quelques exemples. D’ailleurs les rabbins ont étendu cette liste et énuméré jusqu’à cent quarante tares qui disqualifient quelqu’un de la prêtrise. Ici, la loi de Moïse fait une nouvelle fois une distinction entre les différents degrés de sainteté dont sont dotés le peuple, les ministres du culte et le grand-prêtre. Ces règles qui établissent une discrimination bien nette entre divers groupes de gens, sert à marquer la distance qui sépare l’Éternel des Israélites, pourtant le peuple choisi.

Dans le cadre de l’Ancienne Alliance, les règles de pureté rituelle étaient une image de la sainteté morale. Seule cette dernière subsiste sous la Nouvelle Alliance tandis que tout ce qui relève du rituel a disparu avec la venue de Jésus. Aujourd’hui, les véritables croyants sont tous considérés comme prêtres, ce qui veut dire que dans tous les domaines de la vie, dans leurs relations et leur discipline personnelle, il doivent se comporter de manière à être dignes de leur Seigneur. Comme pour les Israélites sous le régime de l’Ancienne Alliance, les croyants doivent respecter des normes de conduite.

Chapitre 22

Versets 1-2

Nous voici maintenant au chapitre 22 du Lévitique qui est la suite logique du précédent et qui concerne la pureté personnelle des prêtres qui font le service du sanctuaire de l’Eternel. Je commence à le lire.

L’Éternel s’adressa à Moïse en ces termes : — Instruis Aaron et ses fils des cas où ils doivent se tenir à l’écart des offrandes saintes des Israélites, afin de ne pas profaner ma sainteté au travers des choses qu’ils me consacrent. Je suis l’Éternel (Lévitique 22.1-2).

Dans le domaine du culte, les prêtres doivent être sur leurs gardes et prendre un certain nombre de précautions en ce qui concerne la consommation des aliments rituellement saints, à savoir la part des victimes et des offrandes végétales qui leur revient de droit, ce qui a été détaillé précédemment. Il faut commencer par bien séparer ce qui est sacré de ce qui est profane. Aaron ne doit jamais emmener chez lui sous sa tente ce qui appartient au sanctuaire. Ensuite, il faut faire une distinction supplémentaire entre ce qui est seulement saint et les choses très saintes, qui elles doivent être mangées à l’intérieur du parvis du tabernacle. Ici, il n’est question que des aliments saints, c’est à dire, la part prélevée sur les offrandes des Israélites que les prêtres peuvent manger en famille chez eux, en dehors de leur service sacerdotal. Tous ces détails sont des années-lumière de nos préoccupations quotidiennes, j’en conviens, mais c’est pour dire combien le système de Moïse était incommodant et pesant. Ce sont prescriptions sur prescriptions, règles sur règles sans arrêt, tout le temps. Le but de toutes ces loi, je le rappelle, est d’enseigner au peuple choisi que son Dieu est trois fois saint et qu’il doit lui-même apprendre ce que signifie « être saint ». Ce concept est à priori abstrait, mais il devient très concret quand on l’applique aux comportements de la vie quotidienne, que ce soit dans les domaines de la pureté rituelle ou morale. Il s’en suit que moi, aujourd’hui, je dois honorer tout ce qui a trait à la sainteté de l’Eternel ; en l’occurrence ne pas prendre son nom en vain, non seulement pour jurer ce qui va de soi, mais aussi dans la conversation de tous les jours, ne pas faire usage des actes typiquement chrétiens à torts et à travers. J’ai entendu des gens utiliser la prière pour essayer de forcer la main de Dieu, pour répandre des ragots et même comme menace. Je trouve cette légèreté cavalière et déshonorante à l’égard de Dieu.

Aimer mon prochain c’est aussi respecter sa religion même si je la désapprouve. Cela dit, une bonne compréhension de la Loi de Moïse me permet d’apprécier la liberté que le Christ nous a acquise. Il n’est donc pas surprenant que le Nouveau Testament insiste si fortement sur la supériorité de la Nouvelle Alliance sur l’Ancienne.

Versets 3-9

Je continue le texte.

Dis-leur : À l’avenir et pour toutes les générations futures, si l’un de vos descendants s’approche en état d’impureté rituelle des offrandes saintes que les Israélites m’ont consacrées, il sera exclu de ma présence. Je suis l’Éternel. Aucun descendant d’Aaron atteint d’une maladie de la peau à caractère évolutif ou d’une gonorrhée ne mangera sa part des offrandes saintes jusqu’à ce qu’il soit en état de pureté. La même règle s’appliquera à celui qui aura touché ce qui a été rendu impur par le contact d’un cadavre, à celui qui aura des pertes séminales, qui aura touché quelque bestiole qui se meut à ras de terre et de nature à le rendre impur, ou une personne dont le contact rend impur, quelle que soit l’impureté. Celui qui aura eu de tels contacts restera en état d’impureté jusqu’au soir et il ne mangera pas d’offrandes saintes sans s’être lavé à l’eau. Après le coucher du soleil, il sera pur, et alors seulement il pourra manger des offrandes saintes, car c’est sa nourriture. Il ne doit pas manger de bête crevée ou déchirée par une bête sauvage, cela le rendrait impur. Je suis l’Éternel. Tous les prêtres devront observer mes prescriptions pour ne pas se charger d’une faute et mourir pour avoir commis en cela une profanation. Moi, l’Éternel, je les rends saints (Lévitique 22.3-9).

L’occupation des prêtres était le service du sanctuaire et du Dieu d’Israël. En conséquence, ils devaient donner l’exemple par leur conduite, par leur consécration à l’Éternel, par leur respect des règles rituelles et morales de la Loi et des prescriptions qui leur étaient spécifiques. Ce passage donne les diverses raisons qui empêchaient momentanément un prêtre de consommer des aliments consacrés. Sous la loi de Moïse, tout un chacun, simple Israélite ou prêtre en état d’impureté rituelle, le demeurait tant qu’il ne s’était pas soumis aux règles établies pour ôter la souillure. Le texte adresse ici trois sources d’impureté :

  • celle qui est interne comme la maladie, une anomalie physique passagère, ou un contact avec un mort ;
  • en second lieu, on a l’impureté qui provient d’un contact avec une personne elle-même rituellement souillée. Alors là, les possibilités sont vastes et déjà traitées.
  • La troisième cause d’impureté est la consommation de viande d’un animal qui n’a pas été abattu et vidé de son sang selon les règles établies par Dieu.

Versets 10-13

Je continue le texte.

Aucun profane ne mangera d’une offrande sainte ; même pas l’hôte d’un prêtre ou son serviteur salarié. Par contre, si une personne a été acquise à prix d’argent par un prêtre, ou si elle est née dans sa maison, elle pourra partager sa nourriture. Une fille de prêtre mariée à un homme d’une autre tribu ne pourra plus manger de ce qui a été prélevé sur les offrandes saintes. Mais si elle est devenue veuve ou si elle est divorcée et sans enfants, et qu’elle soit retournée dans la maison de son père comme au temps de sa jeunesse, elle partagera la nourriture de son père ; mais aucun profane n’en mangera (Lévitique 22.10-13).

Ici, la loi désigne ceux qui font partie de l’entourage du prêtre sacrificateur et qui peuvent manger comme lui des choses saintes, et d’autre part, les personnes qui n’en ont pas le droit. C’est ainsi que sont exclus l’étranger, ceux qui ne sont pas descendants du grand-prêtre Aaron, quelqu’un de passage qui demeure chez lui sans faire partie de sa famille, ainsi que l’ouvrier salarié qui travaille pour lui. Par contre, l’esclave né dans sa maison est considéré comme membre de la famille, et donc admis aux repas où sont consommés des aliments saints. En fait, ce dernier jouissait de presque tous les droits d’un Israélite de pure race. Comme je l’ai déjà dit auparavant, la fille d’un prêtre est considérée comme faisant ou pas partie de la famille sacerdotale selon qu’elle est ou pas sous l’autorité d’un mari. Par contre si elle a épousé un prêtre, elle a le droit de manger des choses saintes du fait de la fonction de son mari.

Versets 14-16

Je continue le texte.

Si quelqu’un a mangé par inadvertance une offrande sainte, il en rendra l’équivalent au prêtre en y ajoutant un cinquième. Les prêtres ne profaneront pas les offrandes saintes des Israélites que ceux-ci prélèvent pour l’Éternel. En consommant leurs offrandes saintes, ils se chargeraient d’une faute exigeant réparation, car moi, l’Éternel, je les rends saintes (Lévitique 22.14-16).

Nul n’est censé ignorer la loi et la méconnaître n’est pas non plus une excuse. En conséquence, si un Israélite qui sans s’en rendre compte vient à consommer un aliment sacré que seuls les prêtres et leur famille ont le droit de manger, il devra le rembourser et payer une amende. Mais c’est la responsabilité des ministres du culte de veiller à ce que les offrandes saintes ne tombent pas en de mauvaises bouches, pour ainsi dire. Elles en seraient profanées. C’est donc à eux de veiller à ce que les Israélites ne se rendent pas coupables devant Dieu en mangeant des choses saintes prélevées pour l’Éternel, et qui ne peuvent être consommées que par les familles sacerdotales. Cette négligence attirerait une malédiction sur tous ceux qui sont concernés, aussi bien le simple Israélite que le prêtre responsable. Il pourrait peut-être être frappée par une affection bénigne de la peau ou même par la lèpre, une maladie qui à cette époque était terrible parce que, comme nous l’avons vu, elle met immédiatement fin à toute relation sociale puis détruit le corps à petit feu. Le livre du Lévitique donne constamment le même enseignement; c’est toujours le même concept que l’Éternel veut communiquer à son peuple; en l’occurrence que sa sainteté est à prendre avec le plus grand sérieux car en violant ses préceptes, on profane son nom qui est trois fois saint.

Versets 17-20

Je continue.

L’Éternel s’adressa à Moïse en ces termes : — Parle à Aaron, à ses fils et à tous les Israélites, et dis-leur ce qui suit : Tout homme Israélite ou immigré, qui offre un holocauste à l’Éternel, soit pour l’accomplissement de quelque vœu, soit comme don volontaire, devra apporter, pour être agréé, une bête mâle sans défaut, un bœuf, un mouton ou un chevreau. Vous n’offrirez pas un animal présentant une malformation, car votre sacrifice ne serait pas agréé (Lévitique 22.17-20).

Maintenant sont données des prescriptions relatives à la qualité des animaux immolés. L’idée fondamentale est que pour pouvoir servir d’offrandes à l’Éternel, les victimes doivent être parfaites, c’est-à-dire sans défaut apparent, et sans blessure. Je sais bien que tout cela a déjà été dit à l’occasion des explications des rites concernant divers sacrifices, mais ici, cette ordonnance est généralisée. Israël doit avoir une idée suffisamment élevée de la majesté de son Dieu pour comprendre que tout ce qui est imparfait est indigne de Lui. Même chez les païens, en Égypte, en Grèce, ou à Rome, les animaux offerts en sacrifices aux fausses divinités, devaient être visuellement irréprochables. Cette règle est donnée à nouveau parce que même si elle semble aller de soi pour les sacrifices obligatoires, c’est moins évident pour les offrandes spontanées comme les holocaustes par exemple, quand ce sont des actes, soit de reconnaissance ou d’adoration, soit suite à  l’accomplissement d’un vœu que Dieu a exaucé.

Versets 21-23

Je continue le texte.

De même, si un homme offre à l’Éternel un sacrifice de communion sous forme de gros ou de menu bétail pour accomplir un vœu, ou comme don volontaire, il devra présenter, s’il veut être agréé, une victime sans défaut ne présentant aucune malformation. Vous n’offrirez pas à l’Éternel une bête aveugle, estropiée, mutilée ou affectée d’un ulcère, de la gale ou d’une dartre, vous ne la ferez pas brûler sur l’autel comme sacrifice consumé pour l’Éternel. Si un bœuf ou un agneau a un membre trop long ou trop court, tu pourras l’offrir comme don volontaire, mais un tel animal ne serait pas agréé pour l’accomplissement d’un vœu (Lévitique 22.21-23).

Les mêmes règles sont appliquées aux sacrifices d’actions de grâces aussi appelés sacrifices de communion, et qui sont suivis d’un repas : la bête doit être absolument parfaite en apparence. Il y a cependant une exception. Quand le sacrifice est offert en don volontaire et non pas suite à l’accomplissement d’un vœu, alors, malgré une difformité naturelle, l’animal est acceptable et le sacrifice agréé.

Au début, tout de suite après avoir reçu la Loi, les Israélites ont suivi toutes ces prescriptions tant qu’ils étaient dirigé par Moïse puis par son aide de camp, Josué, qui l’a succédé. Mais ensuite ça été la dégringolade; très vite ils ont désobéi et commencé à utiliser les sacrifices pour se débarrasser des bêtes chétives, malades, qui avaient un défaut soit de naissance soit suite à un accident, et qui leur étaient inutiles. Le pire dans cette affaire est que ce sont les prêtres qui ont mené la danse, qui ont encouragé ces entorses à la Loi, faisant sur le dos de Dieu, pour ainsi dire, un arrangement « business avant tout » où chacun y trouve son compte. Le livre historique des Juges raconte à quel point le peuple d’Israël était dégénéré. En fait, on y découvre que même le petit-fils de Moïse a mal tourné. En effet, alors qu’il ne fait pas partie de la famille sacerdotale d’Aaron, il s’est fait prêtre, sans doute parce que ça rapportait gros. Ce poste lui fut offert par une des tribus qui cherchait un endroit où s’établir. Je lis le passage :

            Ils (les Danites) érigèrent pour eux la statue sculptée et établirent Jonathan, fils de           Guershom et petit-fils de Moïse, comme prêtre de la tribu des Danites. Ses          descendants remplirent cet office jusqu’au temps où les gens de la région furent             emmenés en captivité (Juges 18.30).

Environ mille ans plus tard, au retour de l’exode babylonien, c’est toujours le même esprit mercenaire qui règne en Israël. Un prophète reprend ses concitoyens et leur dit :

Le Seigneur des armées célestes s’adresse à vous les prêtres : — Un fils honore un père, un serviteur son maître. Si je suis votre père, où donc sont les honneurs qui me sont dus ? Si je suis votre maître, pourquoi ne me révérez-vous pas ? Et puis vous demandez : “ En quoi t’avons-nous méprisé ? ” Quand, pour le sacrifice, vous venez présenter un animal aveugle, n’y a-t-il rien de mal ? Et quand vous présentez une bête éclopée ou un agneau malade, n’y a-t-il rien de mal ? Offrez-le donc à votre gouverneur ! Sera-t-il content de vous ? Ou vous fera-t-il bon accueil ? dit l’Éternel, le Seigneur des armées célestes (Malachie 1.6, 8).

Versets 24-25

Je continue le texte.

On ne pratiquera pas chez vous de telles opérations par lesquelles un animal aura les organes génitaux écrasés ou broyés, arrachés ou coupés ; vous ne ferez pas cela quand vous serez dans votre pays. Vous n’accepterez même pas de tels animaux de la part d’un étranger pour les offrir comme aliment à votre Dieu ; du moment qu’ils sont mutilés et qu’ils ont des défauts, ils ne seront pas agréés de votre part (Lévitique 22.24-25).

Les animaux qui avaient été mutilés ainsi ne pouvaient pas être offerts en sacrifice. Ils ne peuvent pas non plus servir de nourriture puisqu’il faut qu’ils soient immolés sur l’autel de bronze. Or, l’Éternel interdit d’offrir de telles bêtes sur son autel et même de les acheter. On suppose que pris comme butin de guerre, les Israélites pouvaient quand même utiliser de tels animaux comme bête de somme, pour les travaux des champs ou pour le lait. De toute façon et comme je l’ai dit, les Israélites ont très peu obéi à la Loi. Cependant, avant que je ne leur jette la pierre, il faudrait peut-être que je fasse mon propre mea-culpa.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

avril 26 2024

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