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04 nov. 2022

Lévitique 16.35 – 17.14

Chapitre 16

Conclusion

Une fois qu’on s’est habitué à une idée, elle fait partie de notre environnement, de notre espace de vie, et il devient difficile de s’en détacher. Or, il existe d’innombrables idées reçues qui sont fausses mais qui persistent parce qu’on leur a donné leur propre réalité. Par exemple, il bien connu que selon les Textes Sacrés, les chrétiens doivent jeûner périodiquement parce que c’est un acte d’humiliation. Eh bien pas du tout ! En réalité, cette ordonnance n’apparaît nulle part dans la loi de Moïse. On peut tout au plus la déduire de l’expression « vous humilierez vos âmes » qui se trouve plusieurs fois dans les Ecritures mais uniquement en relation avec le Jour du Grand Pardon ou « Iom Kippour ». Je rappelle le passage dans le chapitre 16 du Lévitique :

Le dixième jour du septième mois vous humilierez vos âmes et vous ne ferez aucun travail ce jour-là, aussi bien les autochtones que les étrangers résidant au milieu de vous. Car en ce jour-là, on accomplira le rite d’expiation pour vous afin de vous purifier de toutes vos fautes ; ainsi vous serez purs devant l’Éternel (Lévitique 16.29-30).

Le septième mois du calendrier juif était celui de la clôture à la fois des récoltes et des fêtes de toute l’année religieuse. C’était également le premier mois de l’année politique. L’ordre très solennel « vous humilierez vos âmes » est un appel à la contrition et il semble aussi que c’était le seul moment de l’année où les Hébreux sortis d’Egypte jeûnaient. Plus tard, une fois que les Israélites furent installés en Palestine, le jeûne devint une pratique courante mais toujours en temps de grande détresse et en signe d’humiliation personnelle ou nationale. Mais pour que cette pratique revête une quelconque valeur aux yeux de Dieu, il faut bien qu’elle soit  associée à une disposition intérieure de profonde repentance. Le Jour du Grand Pardon est donc la seule circonstance dans l’Ancien Testament ou l’ordre de jeûner est implicite. Par contre les commandements de s’humilier et de respecter le Sabbat était eux très explicites, et un châtiment sévère, mentionné plus loin, menaçait ceux qui violeraient cet ordre. Je les cite :

Toute personne qui ne s’humilierait pas en ce jour-là sera exclue de son peuple. Et j’en ferai moi-même disparaître celui qui fera un travail quelconque ce jour-là. (Lévitique 23.29-30).

L’Israélite qui choisirait de ne pas se soumettre à ces ordonnances, montrerait par là qu’il témoigne un profond mépris pour le Jour du Grand Pardon et envers l’Eternel ce qui serait un crime de lèse majesté et une faute « à main levée » punissable de mort. En ce Jour solennel, Dieu pardonnait toutes les fautes à son peuple suite à l’obéissance du grand-prêtre souverain sacrificateur qui accomplissait les rites prescrits par la Loi. Ceux-ci incluaient bien sûr des sacrifices d’animaux qui devaient mourir afin que les Israélites puissent vivre.

Le chapitre 16 qui décrit le Jour du Grand Pardon est le point d’orgue du livre du Lévitique. Les cérémonies cultuelles de ce jour solennel avaient non seulement un objectif purificateur mais elles enseignaient également la sainteté de l’Eternel, la gravité des fautes du peuple et la nécessité de rompre avec toute forme du mal. Le « Iom Kippour » ne manquait pas de produire chez les Israélites fidèles un profond sentiment de crainte respectueuse à l’égard de Dieu. Le système lévitique était un moyen de grâce donné par l’Eternel, mais ses imperfections sont si évidentes qu’elles devaient être douloureusement ressenties déjà à cette époque par le peuple et par Moïse lui-même. Le sang des victimes animales avait beau être porteur de vie, celle-ci ne peut pas être envisagée comme équivalente à une vie humaine. Il est manifeste que cette façon de couvrir les péchés et d’épargner la vie des Israélites ne pouvait être acceptable que pendant un temps limité. L’éloignement du péché hors du camp par l’intermédiaire du bouc émissaire était purement symbolique et non une réalité comme sous la Nouvelle Alliance. Toutefois et malgré ses imperfections, la loi de Moïse avait son utilité pratique car elle permettait à l’Eternel qui l’avait instituée et agréée, d’accorder sa miséricorde à un peuple entaché de péché. Ce système lourd et contraignant fait pressentir et désirer un autre moyen de salut plus simple et surtout parfait, et qui atteindra les racines du mal pour les détruire. Cette nouvelle médiation ne sera pas une institution, un rite, un symbole, mais un acte divin unique qui n’aura jamais besoin d’être répété année après année comme le Grand Jour du pardon et qui sera efficace pour l’éternité. Zacharie, l’un des derniers prophètes de l’Ancien Testament, avait déjà entrevu le nouveau moyen de salut de Dieu, lorsqu’il annonça au grand-prêtre Josué qu’il était le précurseur du serviteur de l’Éternel qui devait paraître et dont l’œuvre sera : « en un jour j’ôterai l’iniquité du pays »(Zacharie 3.8,9).

Le contraste entre le « Yom Kippour » et l’œuvre de Jésus-Christ est admirablement décrit et développé dans l’Épître aux Hébreux du Nouveau Testament. Son auteur montre que le grand-prêtre de l’Ancienne Alliance doit offrir du sang d’abord pour lui-même, qu’il a un accès très limité à l’Eternel, que les actes qu’il accomplit sont purement rituels et doivent être répétés chaque année (Hébreux 9.7,8. 25). Il n’en est pas du tout ainsi de Jésus; l’auteur de l’épître aux Hébreux écrit : Il a pénétré une fois pour toutes dans le sanctuaire ; il y a offert, non le sang de boucs ou de veaux, mais son propre sang. Il nous a ainsi acquis un salut éternel. Ce n’est pas dans un sanctuaire construit par des hommes, simple image du véritable, que le Christ est entré : c’est dans le ciel même, afin de se présenter maintenant devant Dieu pour nous (Hébreux 9.12,24). Le Seigneur est entré dans la sainte présence de Dieu; il a ouvert la porte pour ainsi dire, parce qu’il a accompli la purification complète des péchés pour toujours. L’auteur de l’épître aux Hébreux écrit : Il est devenu, pour tous ceux qui lui obéissent, l’auteur d’un salut éternel (Hébreux 5.9). Quiconque lui fait confiance obtient le salut éternel. Jésus est à la fois la victime qui expie le péché, et le grand-prêtre qui offre le sacrifice et entre dans le Lieu très saint. Jésus est aussi le bouc émissaire qui emporte les péchés des croyants, dans le désert où ils disparaissent à tout jamais. Mais pour bénéficier du salut offert par Dieu, il est nécessaire de s’humilier devant Lui, non pas rituellement, mais de cœur.

Chapitre 17

Introduction

Nous arrivons maintenant au chapitre 17 du Lévitique qui précise le lieu où les animaux doivent être immolés et l’importance du sang qui est synonyme de vie. L’interdiction de consommer du sang sous quelque forme que ce soit est à la fois pour des raisons d’ordre hygiénique, religieuse et éthique. La vie est sacrée et aucun être vivant ne doit être mis à mort seulement par plaisir. De plus, le sang a spécifiquement été donné aux Hébreux pour faire l’expiation de leurs fautes, et bien sûr il préfigure celui que le Christ, en tant qu’agneau de Dieu, a versé sur la croix pour ôter le péché du monde.

L’un des grands intérêts du livre du Lévitique est de donner une assise et le cadre de bien des vérités qui sont développées et appliquées à la vie chrétienne dans le Nouveau Testament. Pourquoi l’Eternel donne-t-il toutes ces instructions à son peuple ? Parce qu’il vient tout juste de quitter l’Égypte où il n’était que trop familier avec ses idoles qu’il vénérait lui-même.

Dans ce chapitre, il est question d’un dieu-bouc que les Égyptiens adoraient et appelaient Mendès. Il était également révéré par les Grecs qui le nommaient Pan. Fils d’Hermès et d’une nymphe, il était mi-homme mi-bouc. Ce faux-dieu est arrivé jusqu’à nous par le biais de l’art et de la littérature médiévale. Divinité de la fécondité, il est représenté cornu, barbu et avec une queue; le christianisme du Moyen-Âge l’a utilisé pour personnifier le diable. Le mot panique, dérivé de Pan décrit d’ailleurs la terreur qu’il inspire.

Ce chapitre 17 donne les actes de la Loi qui interdisent aux Israélites de tuer un animal dans un lieu autre que le parvis du tabernacle afin qu’ils ne soient pas tentés d’offrir un sacrifice à une idole égyptienne et, semble-t-il, en particulier, au dieu-bouc Pan.

Versets 1-2

Je commence à lire le chapitre 17.

L’Éternel s’adressa à Moïse en ces termes : — Parle à Aaron, à ses fils et à tous les Israélites et dis-leur : Voici ce que l’Éternel a commandé (Lévitique 17.1-2).

Les ordonnances qui vont suivre s’adressent à tous les Israélites. La formule « Parle [..] et à tous les Israélites » n’apparaît que trois fois dans les textes de la Loi et uniquement dans le livre du Lévitique (Lévitique 21.24; 22.18). Ce qui va être dit est donc très important pour chaque individu. L’Éternel va donner des ordres précis sur la façon d’abattre le bétail, parce qu’il veut que son peuple se distingue des autres par sa sainteté et sa consécration à son Dieu.

Versets 3-5

Je continue le texte.

À tout homme d’Israël qui abattra un bœuf, un agneau ou une chèvre dans le camp ou à l’extérieur du camp sans l’avoir amené à l’entrée de la tente de la Rencontre pour le présenter en offrande à l’Éternel devant son tabernacle, il sera demandé compte du sang : puisqu’il a versé le sang, il sera retranché de son peuple. Ainsi, au lieu de faire leurs sacrifices en pleine campagne, les Israélites amèneront les victimes de leurs sacrifices au prêtre, à l’entrée de la tente de la Rencontre, pour l’Éternel, et ils les offriront en sacrifice de communion à l’Éternel (Lévitique 17.3-5).

Ici, le verbe pour « abattre » signifie simplement égorger, tuer et non pas « rituellement sacrifier » parce que ce n’est pas un sacrifice obligatoire. Les animaux dont il est question sont d’abord destinés à l’alimentation, mais il doivent aussi être offerts à l’Eternel en sacrifices d’actions de grâces. Plus loin, la loi indiquera le processus à suivre pour tuer les animaux  « impurs » ou qui ont un défaut, et qui ne peuvent donc pas être offerts à l’Eternel.

Pour les Israélites donc, il n’y aura qu’un seul abattoir : l’entrée du tabernacle ; tel est l’ordre incontournable de Dieu. Égorger un animal ailleurs, que ce soit dans le camp ou en dehors, même s’il est destiné à ne fournir que de la viande de boucherie, est une offense à Dieu punissable de la peine capitale. Aussi longtemps que les Hébreux étaient dans le désert, ils durent obéir à cette loi. Mais comme elle n’aurait pas pu être mise en pratique une fois le peuple installé en Palestine, elle fut modifiée dès son entré dans le pays promis. Cependant, tant que ce fut possible, les Israélites ont mis à mort les animaux qu’ils mangeaient dans le parvis. De cette façon, les graisses étaient brûlées sur l’autel des holocaustes et le sang versé à ses pieds, ce qui évitait les actes d’idolâtrie.

Verset 6

Je continue le texte.

Le prêtre aspergera du sang de ce sacrifice sur l’autel de l’Éternel, à l’entrée de la tente de la Rencontre, et il brûlera la graisse dont l’odeur apaisera l’Éternel (Lévitique 17.6).

En transformant la mise à mort des animaux en sacrifices de communion, Dieu enseigne à son peuple que la viande comme toute nourriture est un don qui vient de lui. Comme je l’ai déjà dit, cette prescription a aussi pour but de lutter contre l’idolâtrie ce qui est précisé maintenant. Je continue le texte.

Verset 7

Le peuple d’Israël n’offrira plus des sacrifices aux idoles à forme de bouc avec lesquelles on se prostitue. C’est une loi en vigueur à perpétuité et pour toutes les générations (Lévitique 17.7).

Ce passage montre qu’en tuant les animaux pour leur alimentation, les Israélites se livraient aussi à des pratiques idolâtres. L’Eternel ordonne donc une bonne fois pour toutes et à tout jamais un arrêt total des pratiques superstitieuses importées d’Egypte. A cette époque, les idoles à forme de bouc sont des êtres velus qui tiennent à la fois du bouc et de l’homme et qu’on appelle « Satyres ». Ils étaient vénérés en Basse-Égypte, dans le canton voisin du pays de Goshen, le lieu où le peuple d’Israël habitait au temps où il était en esclavage. Les Satyres sont des apparitions de démons qui font hérisser les cheveux sur la tête quand on en voit un.

Les Israélites avaient apporté ce culte idolâtre avec eux et ne l’ont jamais abandonné. Au contraire, cette pratique se transmettait d’une génération à l’autre et ne s’arrêta qu’après leur retour de l’exil babylonien, environ 1 000 ans après l’époque de Moïse. Six siècles après la Loi, et alors qu’Israël est solidement implanté en Palestine, la nation est déjà scindée en deux royaumes rivaux. Celui du Nord est appelé « Israël » et son roi comme tous ceux qui le suivront, est idolâtre jusqu’au bout des ongles. L’auteur du livre des Chroniques écrit :

Jéroboam, roi d’Israël avait établi pour lui des prêtres pour les sanctuaires des hauts-lieux où l’on adorait des idoles en forme de boucs et de veaux que le roi avait fait fabriquer (2Chroniques 11.15).

L’utilisation de l’autel de bronze comme abattoir aida Israël à marcher droit et ne pas tomber dans l’idolâtrie. En effet, tant que la mise à mort des bêtes se fait sous la direction des prêtres, il est quasi impossible que des pratiques idolâtres aient lieu dans le parvis du sanctuaire. Avant qu’un agneau ne passe à la broche, il doit d’abord être égorgé sur l’autel des holocaustes devant le Tabernacle, et son sang est versé aux pieds de l’autel et pas ailleurs, et la graisse est brûlée en offrande qui apaise l’Éternel. La viande est ensuite rendue au propriétaire qui peut alors en disposé à son gré. En exigeant que tous les animaux soient mis à mort dans le parvis, d’une certaine manière, Dieu s’invite à dîner. Sa présence garantie qu’il n’y aura pas d’actes idolâtres comme chez les peuples païens. Aujourd’hui encore, le paganisme est fort prospère. En de nombreux endroits du globe, on associe le sacrifice des animaux à une pratique religieuse soit publique soit secrète. Ici, donc, l’Éternel fait véritablement tout ce qu’il peut pour sortir Israël des griffes du diable et le traîner derrière lui sur la voie droite. Il veut que son peuple soit saint et entièrement consacré. Par contre, chez les païens, l’idolâtrie était monnaie courante. Je lis un passage :

Voici donc ce que je propose, continua Jacques : ne créons pas de difficultés aux païens qui se convertissent à Dieu. Écrivons-leur simplement de ne pas manger de viande provenant des sacrifices offerts aux idoles, de se garder de toute inconduite sexuelle, et de ne consommer ni viande d’animaux étouffés ni sang (Actes 15.19-20).

Versets 8-9

Je continue le texte du Lévitique.

Tu leur diras encore : Si un Israélite ou un étranger résidant au milieu d’eux offre un holocauste ou un autre sacrifice sans amener la victime à l’entrée de la tente de la Rencontre pour l’offrir à l’Éternel, il sera retranché du peuple (Lévitique 17.8-9).

Cette ordonnance complète la précédente et sera répétée plus tard dans un autre livre de Moïse (Deutéronome 12.5-7) sans pour autant être obéie d’ailleurs. Les étrangers qui habitent avec les Hébreux, ne sont pas tenus d’offrir le sang et la graisse à l’Eternel, mais s’ils désirent le faire, ils sont soumis aux mêmes règles que les Israélites, toujours afin d’éviter l’idolâtrie. C’était donc le prêtre de service qui égorgeait l’animal sur l’autel des holocaustes et pas ailleurs. Comme les tribus avaient un fort sentiment d’indépendance, le sanctuaire commun était un élément de cohésion très important pour la nation.

Versets 10-12

Je continue.

Je me retournerai contre tout Israélite ou étranger résidant au milieu d’eux qui consommera du sang, et je le retrancherai de son peuple. Car le sang, c’est l’âme de toute créature. Et moi, je vous l’ai donné afin qu’il serve à accomplir sur l’autel le rite d’expiation pour votre vie. En effet c’est à la place de la vie de l’adorateur que le sang sert d’expiation. C’est pourquoi j’ai dit aux Israélites : Aucun de vous ne doit manger du sang et l’étranger qui réside au milieu de vous n’en mangera pas non plus (Lévitique 17.10-12).

Quelque sang que ce soit, il doit être répandu sur l’autel parce qu’il a une valeur expiatoire pour les fautes de l’homme. La vie animale est substituée à celle de l’adorateur; l’animal paie de sa vie à la place du coupable. Il est strictement interdit de consommer du sang parce que l’âme, c’est-à-dire le principe vital de tout être, réside dans le sang. Ce n’est pas qu’il contient la vie, mais il la représente. L’Éternel a réservé le sang à un but beaucoup plus noble que celui de l’alimentation; il l’a choisi comme symbole de la vie ôtée pour faire l’expiation des péchés. Le sang n’est donc pas pour la table mais pour l’autel où il sert de « couverture » aux péchés des hommes. Cette utilisation voue au sang un caractère sacré. Sous l’Ancienne Alliance, les animaux et leur sang possédaient une très grande valeur rituelle; c’est ce qui explique les paroles étranges que Jésus a prononcées la veille de sa mise à mort. Je les cite :

Alors Jésus leur dit : — Oui, vraiment, je vous l’assure : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n’aurez point la vie en vous. Celui qui se nourrit de ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle, et moi je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture et mon sang est vraiment un breuvage (Jean 6.53-55).

Ici, le Seigneur établit un parallèle entre, d’une part, les animaux immolés et leur sang, et d’autre part Lui-même en tant que sacrifice parfait qui allait être offert sur la croix.

Versets 13-14

Je continue le texte.

Lorsqu’un Israélite ou un étranger installé parmi vous aura pris à la chasse un animal ou un oiseau qu’on a le droit de manger, il en fera couler le sang sur le sol et le recouvrira de terre ; car la vie de toute créature, tant qu’elle est vivante, c’est son sang. C’est pourquoi j’ai dit aux Israélites : Vous ne mangerez le sang d’aucune créature, car son sang, c’est sa vie. Quiconque en mangera sera exclu du peuple (Lévitique 17.13-14).

Le sang des animaux purs tués à la chasse et qui sont autorisés à être mangés ne doivent pas être exposés à la corruption. Avant que l’animal ne soit consommé, il doit être complètement vidé de son sang qui est alors enterré. Dans un sens, ce sang est rendu au Créateur qui a tiré de la terre les éléments de cette substance qui contribuent au souffle de vie. En effet, le sang est l’âme de toute chair et le symbole de la vie de toute créature. Le sang a un rôle noble parce que Dieu lui a donné un principe vital dont il est devenu le dépositaire.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

déc. 06 2024

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