Lévitique 16.1-34
Chapitre 16
Introduction
Parce que l’homme a une nature foncièrement rebelle, il a besoin de règles strictes qui le tiennent en laisse sinon il rue dans les brancards. D’ailleurs aucune civilisation ne peut prospérer sans un code de lois. Voilà pourquoi l’Eternel a dicté à Moïse des ordonnances à n’en plus finir; c’est afin de serrer les boulons à son peuple. Comme les précédents, le chapitre 15 du Lévitique est rempli à ras bords de lois sur l’impureté rituelle. Ces règles contraignantes sont un rappel solennel aux Hébreux et à moi-même, que l’Eternel est le Dieu trois fois saint, que l’homme est dans un état quasi permanent d’impureté et qu’il a donc constamment besoin de se purifier s’il veut s’approcher de Dieu. La Loi de Moïse me renvoie constamment à ma culpabilité intrinsèque, c’est à dire à mon péché. Les règles pesantes du système lévitique de l’Ancien Testament montrent bien la nécessité d’un nouveau régime, une nouvelle réglementation qui libérera l’homme réellement et définitivement de toute souillure.
Comme je l’ai déjà noté une fois, Jésus n’a pas bronché quand une femme affligée d’une hémorragie permanente, donc impure, a saisi le pan de sa robe de rabbin. Au contraire, il l’a guérie de sa maladie. Pourtant, selon la Loi, en touchant son vêtement, cette femme souillait rituellement Jésus. C’est aussi ce qui explique pourquoi elle a hésité à avouer ce qu’elle avait fait quand il a demandé : Qui a touché mes vêtements ? (Marc 5.25-34). Il va de soi que le Seigneur ne pouvait pas être rendu impur par quoique ce soit, pas plus que ne le sont les rayons du soleil qui balaient un dépôt d’ordures. Par contre, et comme je l’ai déjà fait remarquer, on peut réellement dire que le Christ a pris sur lui les impuretés de ceux qui ont placé leur confiance en Lui et les a expiées par sa mort sacrificielle. Les rites de purification de l’Ancienne Alliance sont donc un type, une préfiguration de l’expiation que Jésus a faite sur la croix quand il est devenu lui-même le sacrifice pour les péchés du monde.
Verset 1
Nous arrivons maintenant au chapitre 16 du Lévitique où il est question de la fête annuelle du « Yom Kippour », le Jour des expiations encore appelé « Jour du Grand pardon ». Jusqu’ici, nous avons vu les différents types de sacrifices, la vocation des prêtres et les impuretés rituelles. Ici, c’est le problème fondamental de l’homme, sa culpabilité envers Dieu, son péché, qui est le centre du « Iom Kippour », jour qui est sans conteste, le plus important et le plus distinctif de la législation divine telle qu’elle fut donnée au peuple d’Israël par Moïse. Le milieu du chapitre donne le ton et la signification de ce grand jour solennel; je le lis :
Le grand-prêtre accomplira le rite d’expiation pour le sanctuaire pour l’impureté et pour les désobéissances des Israélites, pour toutes leurs fautes quelle qu’en soit la nature (Lévitique 16.16).
Cette célébration annuelle avait lieu le dixième jour du septième mois de l’année juive.
Je commence à lire le chapitre 15 du Lévitique.
L’Éternel parla à Moïse après la mort des deux fils d’Aaron qui périrent lorsqu’ils se présentèrent devant l’Éternel (Lévitique 16.1).
À l’occasion de la faute et de la punition des deux fils d’Aaron, l’Éternel le met en garde contre une imprudence semblable à celle qui a coûté la vie à ses garçons. Il choisit une fois pour toutes quand le grand-prêtre pourra sans danger entrer dans le Lieu très saint, ainsi que la manière dont il devra le faire. Malgré les divers types de sacrifices et les divers moyens de purification indiqués jusqu’ici, il reste dans la vie du peuple et des individus et dans celle des prêtres eux-mêmes, de nombreuses souillures qui ne sont pas couvertes et qui donc demeurent devant le regard du Dieu trois fois saint. Comme toutes ces fautes doivent être couvertes, il faut instituer une cérémonie annuelle de purification pour le peuple, les prêtres, le tabernacle et tous les objets du culte. Ce jour solennel, tous les péchés de l’année écoulée qui n’ont pas été commis à main levée, c’est-à-dire par un acte déclaré de rébellion contre l’Éternel, mais qui n’ont pas encore été expiés vont l’être. Cette grande fête annuelle du Iom Kippour dont il est question dans le chapitre 15 n’est pas un phénomène isolé dans l’antiquité. D’autres peuples, malgré les sacrifices ordinaires, avaient senti le besoin d’un sacrifice périodique extraordinaire destiné à les purifier et à faire disparaître toute séparation entre eux et leurs dieux. C’est un peu comme si tous les êtres humains percevaient intuitivement le péché originel dans le plus profond de leur âme. C’est aussi ce qui explique les rites complexes qu’on trouve dans bon nombre de religions. Le Jour des Expiations est le couronnement de tous les sacrifices et de tous les rites de purification qui l’ont précédé. Ce grand jour très spécial répond à la fois au besoin d’expiation pour certaines transgressions de la loi, et à la nécessité de purifier les diverses souillures de la vie. Cette fête clôt la première partie du Lévitique.
Verset 2
Je continue le texte.
L’Éternel dit à Moïse : — Dis à ton frère Aaron de ne pas entrer à tout moment dans le sanctuaire au-delà du voile, devant le propitiatoire qui repose sur le coffre sacré afin qu’il n’encoure pas la mort ; car j’apparais dans la nuée au-dessus du propitiatoire (Lévitique 16.2).
En Orient, on ne se présente pas devant un souverain sans avoir été appelé sous peine de mort. La nuée dans laquelle Dieu apparaît est celle qui guidait les Israélites pendant leur marche dans le désert. Cette mise en garde de l’Eternel est à prendre très au sérieux, au vu de l’événement dramatique qui a causé la mort de Nadab et Abihu, les fils aînés d’Aaron. L’Éternel est un feu consumant, même pour le grand-prêtre, car en dehors des fonctions de son sacerdoce, il parait devant l’Éternel comme un simple homme et comme tel, il est lui aussi coupable de nombreuses fautes, et alors malheur à lui !
Cela dit, Dieu nous encourage pourtant à nous approcher de Lui, cependant, il faut obéir aux règles qu’il nous impose. Sous la Nouvelle Alliance et donc en ce qui nous concerne, ces conditions sont précisées dans le Nouveau Testament. L’auteur de l’épître aux Hébreux écrit :
Ainsi donc, mes frères, nous avons une pleine liberté pour entrer dans le lieu très-saint, grâce au sang du sacrifice de Jésus. Il nous en a ouvert le chemin, un chemin nouveau et vivant à travers le rideau du sanctuaire, c’est-à-dire à travers son propre corps. Ainsi, nous avons un grand-prêtre éminent placé à la tête de la maison de Dieu. Approchons-nous donc de Dieu avec un cœur droit, avec la pleine assurance que donne la foi, le cœur purifié de toute mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure (Hébreux 10.19-22).
Versets 3-4
Je continue le texte du Lévitique.
Voici de quelle manière Aaron pourra pénétrer dans le sanctuaire : il prendra un jeune taureau pour le sacrifice pour le péché et un bélier pour l’holocauste. Il se revêtira d’une tunique sainte en lin, il mettra des caleçons de lin, se ceindra d’une écharpe de lin et se coiffera d’un turban de lin. Il mettra ces vêtements sacrés après s’être lavé le corps dans l’eau (Lévitique 16.3-4).
Le fin lin était l’emblème de la pureté. Aaron se revêt de blanc de la tête aux pieds. Comme ses habits sont sacrés, il doit se laver avant de s’en vêtir. Dans l’exercice de cette fonction solennelle, les habits du grand-prêtre contrastent avec son costume d’apparat. Ils sont simples car ils soulignent l’humilité nécessaire pour se présenter devant l’Éternel et recevoir le pardon au nom du peuple. Ces vêtements simples annoncent également que le Christ délaisserait toute sa gloire pour s’humilier et devenir un simple homme.
Sous le régime de l’Ancien Testament, l’ange de l’Éternel, qui est une une incarnation de Jésus-Christ, paraît vêtu de lin blanc à plusieurs reprises. C’est à ce médiateur parfait entre Dieu et les hommes, que ressemble le grand-prêtre et souverain sacrificateur, quand il entre un jour par an dans le Lieu très saint du tabernacle ou sanctuaire.
Versets 5-9
Je continue le texte en le compressant.
L’assemblée des Israélites lui fournira deux boucs pour le sacrifice pour le péché et un bélier pour l’holocauste. Aaron prendra les deux boucs et les placera devant l’Éternel à l’entrée de la tente de la Rencontre. Il tirera au sort pour savoir lequel des deux sera destiné à être sacrifié à l’Éternel et lequel sera destiné à être un bouc émissaire. Il fera approcher le bouc que le sort aura attribué à l’Éternel, et l’offrira en sacrifice pour le péché (Lévitique 16.5-9).
L’expression « bouc émissaire » vient de ce passage du Lévitique. D’après la tradition juive, les deux boucs étaient devant le grand-prêtre; de ses deux mains, il tirait deux bulletins d’une corne où ils avaient été déposés et plaçait celui de sa main droite sur le bouc qui était à sa droite, et celui de sa main gauche sur le bouc qui était à sa gauche.
Versets 10-11
Je continue.
Quant au bouc désigné par le sort comme bouc émissaire, on le présentera vivant devant l’Éternel, pour servir à l’expiation et pour être chassé comme bouc émissaire dans le désert. Aaron offrira ensuite pour lui-même le taureau du sacrifice pour le péché afin de faire l’expiation pour lui-même et pour sa famille. Il immolera le taureau de son sacrifice pour le péché (Lévitique 16.10-11).
Étant lui-même pécheur, Aaron avait besoin d’être purifié de ses fautes avant de s’approcher de Dieu pour le peuple. Une fois que tout est prêt pour la cérémonie solennelle, son premier acte est d’immoler le taureau pour couvrir ses propres fautes ainsi que celles de sa famille. Dans le Nouveau Testament, l’Épître aux Hébreux rappelle cette réalité tout en contrastant les grands-prêtres avec la personne de Jésus-Christ. Je cite le passage :
Jésus est donc bien le grand-prêtre qu’il nous fallait : il est saint, pleinement innocent, indemne de tout péché, séparé des pécheurs et il a été élevé plus haut que les cieux. Les autres grands-prêtres sont obligés d’offrir chaque jour des sacrifices, d’abord pour leurs propres péchés, ensuite pour ceux du peuple. Lui n’en a pas besoin, car il a tout accompli une fois pour toutes, en s’offrant lui-même (Hébreux 5.1, 3).
Versets 12-13
Je continue le texte du Lévitique.
Après cela, il (Aaron) prendra un plein encensoir de charbons ardents de l’autel, de devant l’Éternel, et deux pleines poignées de parfum à brûler réduit en poudre, et il emportera le tout au-delà du voile. Là, il répandra le parfum sur le feu devant l’Éternel, de sorte que le nuage de fumée couvre le propitiatoire qui se trouve au-dessus de l’acte de l’alliance. Ainsi il ne mourra pas (Lévitique 16.12-13).
Aaron entre dans le Lieu très-saint tenant dans une main l’encensoir plein de braises prises sur l’autel de bronze des holocaustes, et dans l’autre un vase renfermant deux poignées de poudre aromatique. Dans le Lieu très saint se trouve l’arche de l’alliance, une sorte de coffre en bois, avec un couvercle plaqué or qui s’appelle le propitiatoire ou « siège de miséricorde ». Aaron place la poudre aromatique sur les braises qui en brûlant, produit un nuage d’encens qui remplit le sanctuaire. Ce voile de fumée fait écran entre le grand-prêtre et le propitiatoire et les chérubins sculptés symboles de la majesté de l’Éternel. Ce nuage de fumée marque ainsi la distance qui subsiste encore entre Israël et son Dieu au moment même où le représentant du peuple se trouve pourtant au plus près de l’Éternel. Ceci suggère que même ce Jour des expiations très spécial ne règle pas véritablement le problème du péché, ce que confirme bien l’auteur de l’épître aux Hébreux qui dit qu’ »il est impossible que du sang de taureaux et de boucs ôte les péchés » (Hébreux 10.4).
Après avoir accompli ce rite, le grand-prêtre ressort du Lieu très saint et du tabernacle et retourne à l’autel de bronze où il prend du sang du taureau qu’il a égorgé et revient pour en faire l’aspersion avec le doigt, une fois sur le devant du couvercle du propitiatoire, du côté de l’orient, puis sept fois sur le sol devant le couvercle du coffre sacré, appelé « arche de l’alliance ». Le grand-prêtre doit tout faire parfaitement, méticuleusement et dans le bon ordre s’il veut rester en vie. Autant que nous sachions, aucun d’entre eux n’est jamais mort dans l’exercice de ses fonctions sacerdotales. Maintenant que les fautes du grand-prêtre sont expiées, ou plutôt couvertes, il peut s’occuper de celles du peuple.
Versets 15-16
Je continue le texte.
Il immolera le bouc du sacrifice pour le péché du peuple et en portera le sang au-delà du voile ; il procédera avec ce sang comme avec celui du taureau : il en fera des aspersions sur le propitiatoire et devant lui. C’est ainsi qu’il accomplira le rite d’expiation pour le sanctuaire pour l’impureté et pour les désobéissances des Israélites, pour toutes leurs fautes quelle qu’en soit la nature. Il procédera de même pour la tente de la Rencontre, parce qu’elle est dressée au milieu d’eux et de leur impureté (Lévitique 16.15-16).
Selon la tradition, le grand-prêtre et souverain sacrificateur sort du Lieu très saint et du tabernacle et va égorger le bouc consacré à l’Éternel pour le péché du peuple. Il apporte alors de son sang dans le Lieu très saint et comme la première fois pour lui-même, en fait l’aspersion pour couvrir les péchés du peuple et du sanctuaire. En effet, la demeure de l’Éternel a été souillée toute l’année écoulée par la présence des prêtres qui y sont entrés pour exercer leur sacerdoce. L’auteur de l’épître aux Hébreux écrit :
Selon la Loi, presque tout est purifié avec du sang, et il n’y a pas de pardon des péchés sans que du sang soit versé (Hébreux 9.22).
Verset 17
Je continue.
Personne ne devra se trouver dans la tente de la Rencontre depuis le moment où il (le grand-prêtre) y entrera pour accomplir le rite d’expiation dans le sanctuaire jusqu’à ce qu’il en ressorte. Il accomplira ces rites d’expiation pour lui-même, pour sa famille et pour toute l’assemblée d’Israël (Lévitique 16.17).
Le grand-prêtre et souverain sacrificateur, le personnage le plus saint d’Israël, doit être absolument seul à l’intérieur de la tente du tabernacle aussi appelée « sanctuaire ». Le sang avec lequel il induit le propitiatoire, c’est à dire le couvercle du coffre sacré, purifie le tabernacle et tout ce qui se trouve à l’intérieur. Ce rite qui était pratiqué pour le « Yom Kippour » pointe vers Celui qui accomplira seul l’œuvre d’expiation pour toute l’humanité comme l’atteste le Nouveau Testament. Je lis un passage :
Or, le Christ est venu en tant que grand-prêtre. Il a pénétré une fois pour toutes dans le sanctuaire céleste ; il y a offert, non le sang de boucs ou de veaux, mais son propre sang. Il nous a ainsi acquis un salut éternel (Hébreux 9.12).
Le grand-prêtre a d’abord offert du sang d’un taureau pour couvrir ses propres fautes, ensuite du sang d’un bouc pour celles des Israélites. Il a aussi fait la purification rituelle du tabernacle et du mobilier cultuel. Maintenant, Il doit assainir l’autel des holocaustes qui est à l’extérieur du sanctuaire dans le parvis et qui sert à tous les sacrifices d’animaux. En effet, comme cet autel de bronze entre en contact avec les Israélites et surtout les prêtres, il est impur et doit donc être purifié des souillures de l’année passée puis sanctifié en étant consacré à nouveau pour l’année à venir. Décidément, pour Dieu, nous sommes tous des pestiférés car atteints de la lèpre spirituelle, c’est à dire du péché, ce qui fait que partout où nous allons et quoi que nous fassions, nous répandons notre impureté partout. Voilà une constatation fort désagréable.
Versets 20-22
Je continue le texte.
Quand il (le grand-prêtre) aura achevé le rite d’expiation pour le sanctuaire, pour la tente de la Rencontre et pour l’autel, il fera amener le bouc vivant. Il posera ses deux mains sur la tête du bouc et confessera sur lui toutes les désobéissances, tous les péchés et toutes les fautes des Israélites ; ainsi il les fera passer sur la tête du bouc, puis il le fera chasser au désert par un homme désigné pour cela. Le bouc emportera sur lui tous leurs péchés dans une contrée déserte quand l’homme le chassera au désert (Lévitique 16.20-22).
Ici a lieu la cérémonie du bouc émissaire. Les péchés pardonnés, ou plutôt couverts, suite au sacrifice du premier bouc, sont maintenant renvoyés à Satan qui est figurativement censé habiter le désert. On peut dire que symboliquement, Israël renvoie le mal à la case départ, procède à un retour à l’envoyeur, rend à l’Esprit impur ce qu’il tient de lui, car c’est le diable qui est responsable d’avoir tenté nos premiers parents de désobéir à Dieu. Voilà pourquoi les péchés sont confessés par le grand-prêtre et rituellement déposés sur la tête du bouc, qui est alors chassé dans le désert pour y périr. Il faut en effet que le péché périsse et disparaisse à tout jamais. Le Psalmiste écrit :
Autant l’Orient est loin de l’Occident, autant l’Éternel éloigne de nous nos mauvaises actions (Psaumes 103.12).
Le bouc vivant chargé du péché du peuple et chassé dans le désert a le sens inverse de l’oiseau rendu à la liberté dans la cérémonie de la guérison du lépreux et qui signifiait le début d’une nouvelle vie. Maintenant que les rites du « Iom Kippour » sont terminés, Aaron retourne dans le tabernacle pour y déposer ses vêtements de lin blanc qu’il ne reprendra que dans un an. Puis, après s’être baigné, il reprend son riche costume sacerdotal et offre deux béliers en holocaustes, un pour lui et un pour le peuple. Un homme a chassé le bouc dans le désert et un autre a emporté hors du camp et brûlé le taureau et le bouc dont le sang a respectivement été versé pour les fautes d’Aaron et du peuple. Mais ces deux hommes s’étant rituellement souillés, ils ne pourront rentrer au camp qu’après s’être baignés et avoir lavé leurs vêtements.
Versets 29-34
Je lis la suite du texte en la résumant jusqu’à la fin du chapitre 16.
Ceci sera pour vous une règle en vigueur à perpétuité. Le dixième jour du septième mois vous humilierez vos âmes et vous ne ferez aucun travail ce jour-là, aussi bien les autochtones que les étrangers résidant au milieu de vous. Car en ce jour-là, on accomplira le rite d’expiation pour vous afin de vous purifier de toutes vos fautes ; ainsi vous serez purs devant l’Éternel. Ce sera pour vous un sabbat, un jour de repos, pendant lequel vous humilierez vos âmes ; c’est là une institution pour toujours, une fois par an, il faut accomplir le rite d’expiation pour toutes les fautes des Israélites. Aaron fit tout ce que l’Éternel avait ordonné à Moïse (Lévitique 16.29-31, 34).
Il est intéressant de noter que l’expression « vous humilierez vos âmes » apparaît deux fois dans ce court passage, et c’est bien là que le bât blesse et la véritable raison pour laquelle tant de personnes refusent de croire en Jésus-Christ; ils ne veulent pas courber l’échine devant Lui qui est pourtant leur Créateur.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.