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11 mai 2023

Juges 2.1 – 4.7

Chapitre 2

Versets 1-3

Dans les meurtres et les sombres histoires de mœurs, si l’affaire passe au tribunal, on au moins une personne dans le box des accusés, mais en général, il est le symptôme, l’expression d’un problème de société qui est généralement l’abandon des valeurs morales. Depuis sa sortie d’Égypte, Israël est une théocratie, ce qui veut dire que cette nation devrait échapper à ces problèmes de société. Mais c’est loin d’être le cas car Israël est spirituellement en chute libre et copie les mœurs des peuplades païennes qui l’entourent. Alors, par l’intermédiaire de son Ange, l’Éternel exprime son mécontentement à son peuple. Les « saintes n’y touche » ne sont pas concernées par les histoires racontées dans le livre des Juges, mais comme je ne fais pas partie de cette honorable congrégation, j’ai intérêt à prêter attention au contre exemple des Israélites. Je commence à lire le chapitre 2 du livre des Juges.

L’ange de l’Éternel monta de Guilgal à Bokim et déclara au peuple d’Israël : Je vous ai fait sortir d’Égypte et je vous ai amenés dans le pays que j’ai solennellement promis à vos ancêtres. J’ai déclaré que je ne romprais jamais mon alliance avec vous. Et vous de même, vous ne conclurez pas d’alliance avec les habitants de ce pays et vous démolirez leurs autels. Or, vous ne m’avez pas obéi. Pourquoi avez-vous fait cela ? Aussi ai-je résolu de ne pas déposséder les habitants du pays en votre faveur. Ils resteront pour vous des adversaires et leurs dieux seront un piège pour vous (Juges 2.1-3).

L’Ange de l’Éternel s’exprime exactement comme Dieu lui-même en demandant des comptes à Israël. Il ne peut donc s’agir que de l’une des 3 personnes de la Trinité. Il est plus que probable que cette apparition est celle du Fils de Dieu. Plus loin dans le livre, c’est un prophète, puis un inconnu parlant au nom de l’Éternel, qui eux aussi font de sévères reproches à Israël. L’alliance que doit respecter le peuple élu exclue tout accord avec des peuples idolâtres, mais les Israélites ont désobéi. La sanction tombe; c’est l’arrêt de la conquête pendant tout le temps de l’apostasie et le maintien des Cananéens au milieu du peuple infidèle, ce qui sera pour eux un piège qui entraînera leur déchéance complète. Maintenant commence la spirale descendante d’Israël. Mais avant cela, le texte passe en revue les hauts faits de Josué.

Versets 10-23

Je continue plus loin en compressant et jusqu’à la fin du chapitre 2.

Tous ceux de la génération de Josué disparurent à leur tour. Une nouvelle génération se leva, qui ne connaissait pas l’Éternel, et n’avait pas vu les œuvres qu’il avait accomplies en faveur d’Israël. Alors les Israélites firent ce que l’Éternel considère comme mal, et ils se mirent à rendre un culte aux dieux Baals. Chaque fois qu’ils entreprenaient une campagne, l’Éternel intervenait contre eux pour leur malheur, comme il le leur avait déclaré, et même annoncé par serment. Ainsi ils furent réduits à la plus grande détresse. Alors l’Éternel leur suscita des chefs qui les délivrèrent des pillards. Il aidait cet homme, et il délivrait les Israélites de leurs ennemis pendant toute la vie de ce chef. En effet, lorsque l’Éternel entendait son peuple gémir sous le joug de ses oppresseurs et de ceux qui le maltraitaient, il avait pitié d’eux. Mais après la mort du chef, le peuple recommençait à se corrompre encore plus que les générations précédentes. L’Éternel laissa donc subsister, sans se presser de les déposséder, ces nations qu’il n’avait pas livrées au pouvoir de Josué (Juges 2.10-23).

Voilà la situation déplorable dans laquelle se trouve le peuple de Dieu pendant les 3 siècles que couvre le livre des Juges. La disparition de la génération qui avait vécu les prodiges extraordinaires de l’Éternel, entraîna un changement radical du climat spirituel en Israël. Les jeunes loups trouvent que leurs aînés sont ringards et les Cananéens de gentils voisins et non des ennemis à éliminer au plus vite. Au contraire, ils adoptent leurs pratiques idolâtres, ce que le texte appelle de la prostitution, une métaphore pour l’apostasie.

Baal est un nom familier pour désigner Hadad, dieu de la tempête et fils d’El, selon la mythologie cananéenne. Il personnifie la pluie et les forces fertilisantes de la nature. Son culte, dont le but est d’assurer la fécondation de la terre par des pluies régulières, est marqué par des orgies et la prostitution sacrée, auxquelles on attribue un pouvoir magique. Astarté ou Ashtoreth est liée à la planète Vénus et en Palestine l’épouse de Baal. Quand les choses ronronnent, Israël rejette le culte vivifiant de l’Éternel et s’adonne au culte avilissant de Baal afin de garantir de bonnes récoltes. Dieu les punit. Alors, les Israélites se souviennent du Dieu de leurs pères et l’invoquent.

Chapitre 3

Versets 1-4

Nous arrivons au chapitre 3 où débutent les apostasies. Je commence à le lire.

Voici quelles nations l’Éternel laissa subsister pour mettre à l’épreuve les Israélites qui n’avaient pas participé aux guerres pour la conquête de Canaan. Il voulait que les nouvelles générations d’Israélites, qui n’avaient pas connu la guerre, apprennent ce qu’est la guerre. L’Éternel laissa donc dans le pays les cinq principautés philistines, tous les Cananéens et les Sidoniens, les Héviens qui habitaient la chaîne du Liban. Ces nations servirent à éprouver les Israélites pour savoir s’ils obéiraient aux commandements que l’Éternel avait donnés à leurs ancêtres par Moïse (Juges 3.1-4).

L’Éternel veut que les Israélites apprennent la guerre afin de comprendre et participer au combat que livre l’Éternel contre les idoles et les peuples dégénérés qui leur vouent un culte. Chaque génération aura l’occasion soit de se rebeller contre l’Éternel, soit de lui obéir et de garder sa Loi en prenant position pour lui et contre l’idolâtrie. Les Héviens ou Horriens vivaient dans ce qui est aujourd’hui la plaine de la Bekaa au Liban. Les Sidoniens sont un autre nom pour les Phéniciens; ils étaient le long de la côte méditerranéenne au sud de Beyrouth aujourd’hui. Les Philistins sont originaires d’Anatolie. Ils ont envahi la Crète puis se sont installés en bord de mer dans le sud de la Palestine au début du XII ème siècle avant Jésus-Christ (en 1190). Les monuments les représentent coiffés de casques couronnés de plumes. Leur armure, décrit dans le premier livre de Samuel (17:5-7) rappelle celle des guerriers d’Homère. Tous ces peuples sont souvent mentionnés dans l’Ancien Testament.

Versets 5-7

Je continue en compressant.

Ainsi les Israélites habitèrent au milieu des Cananéens, des Hittites, des Amoréens, etc. Ils épousèrent leurs filles, donnèrent leurs propres filles à leurs fils et adorèrent leurs dieux. Les Israélites firent ce que l’Éternel considère comme mal (Juges 3.5-7).

Ici commence le cycle type du livre des Juges. Les Israélites vivent parmi les Cananéens qu’ils auraient dû chasser, s’entremarient avec eux ce qui est une violation de l’alliance (Exode 34:10-16; Deutéronome 7:1-5).) et deviennent idolâtres.

Versets 8-11

Je continue en compressant.

L’Éternel se mit en colère contre Israël et il les livra au pouvoir de Kouchân-la double méchanceté, roi de Mésopotamie. Les Israélites lui furent assujettis pendant huit ans. Ils implorèrent l’Éternel et celui-ci leur suscita un libérateur en la personne d’Otniel, fils de Qenaz, qui était le frère cadet de Caleb. L’Esprit de l’Éternel vint sur lui et il prit la direction d’Israël. Il partit en guerre contre Kouchân-la double méchanceté, roi de Mésopotamie, et l’Éternel lui donna la victoire sur lui. Après cela, la région fut en paix pendant quarante ans ; puis Otniel mourut (Juges 3.8-11).

L’Éternel punit son peuple. Ne voulant pas de sa seigneurie, les Israélites doivent subir le joug de leurs ennemis. Ils croquent à pleines dents les fruits amers de leur désobéissance, et subissent les conséquences de leur rébellion. Ce roi très méchant, car c’est là son nom, vient du nord de la Syrie pour envahir les territoires d’Israël. Il peut se le permettre car à cette époque, l’Égypte est affaiblie, or c’est elle qui exerçait un certain contrôle sur le pays de Canaan qui s’étend jusque devant sa porte. Dans sa détresse, le peuple de Dieu se souvient de l’Éternel et l’invoque. Dieu leur suscite alors un libérateur et la première boucle est fermée. Ce juge-chef n’a pas l’envergure d’un Moïse ou d’un Josué, mais il est particulièrement courageux car malgré son âge avancé, il ose affronter un envahisseur malveillant. Ce qui distingue Othniel de la foule est sa foi en l’Éternel, et c’est ce qui permet à Dieu de l’utiliser pour le bien de son peuple. L’expression « L’Esprit de l’Éternel vint sur lui » est utilisée aussi pour Gédéon, Jephté, Samson (Juges 6:34; 11:29; 13:25; 14:6,19; 15:14) ainsi que pour Saül et David (1Samuel 10:10; 11:6; 16:13). Sous la direction d’Othniel, un guerrier qui a déjà fait ses preuves, le roi méchant est vaincu. Après cet exploit, le juge-chef tient le peuple en bride et administre ses affaires jusqu’à sa mort.

Versets 12-15

Je continue le texte avec plus de la même chose car Israël ne se lasse pas de mal faire.

Les Israélites recommencèrent à faire ce que l’Éternel considère comme mal. À cause de cela, l’Éternel fortifia Églôn, roi de Moab, et le dressa contre Israël. Églôn s’allia aux Ammonites et aux Amalécites, et ils attaquèrent les Israélites, les battirent et s’emparèrent de la ville des palmiers. Pendant dix-huit ans, les Israélites furent assujettis à Églôn, roi de Moab. Alors ils implorèrent l’Éternel, et celui-ci leur suscita un libérateur en la personne d’Éhoud, fils de Guéra, de la tribu de Benjamin, un homme qui était gaucher. Les Israélites le chargèrent de porter le tribut à Églôn, roi de Moab (Juges 3.12-15).

Les Moabites et les Ammonites sont cousins et de la parenté des Israélites. Ils sont installés à l’est du Jourdain et cherchent à élargir leur territoire aux dépens d’Israël. Ils ont asservi la tribu d’Éphraïm et de Benjamin à qui appartient Jéricho détruite, et ils occupent la ville des palmiers, c’est à dire l’oasis Ain-es-Sultan. Éhoud est probablement un des chefs de sa tribu. Il va payer les impôts au despote qui les opprime. Ce tribut se compose de troupeaux, d’argent et d’or.

Versets 16-30

Je continue le récit qui curieusement donne beaucoup de détails.

Éhoud se fabriqua une épée à deux tranchants d’environ cinquante centimètres de long et il la ceignit sous ses vêtements, le long de la cuisse droite. Il alla remettre le tribut à Églôn, roi de Moab qui était très gros. Lorsqu’il eut fini de présenter le tribut, il renvoya les hommes qui l’avaient apporté. Il dit au roi : “ Majesté, j’ai un message secret à te communiquer. ” Le roi ordonna à tous ceux qui se tenaient autour de lui de le laisser, et tous ses familiers se retirèrent. Alors Éhoud s’approcha du roi qui était assis dans la chambre haute qu’il s’était réservée sur la terrasse, au frais. Éhoud lui dit : J’ai pour toi un message de Dieu. Le roi se leva de son siège. De sa main gauche, Éhoud saisit l’épée qu’il portait sur sa cuisse droite et l’enfonça dans le ventre du roi. La poignée elle-même pénétra après la lame, et la graisse se referma sur la lame, car Éhoud laissa l’arme dans le ventre du roi, puis il sortit par le vestibule, après avoir fermé les portes de la chambre haute à clé derrière lui. Quand il fut sorti, les serviteurs du roi revinrent et ils constatèrent que les portes de la chambre haute étaient fermées à clé. Ils attendirent, se disant que le roi était en train de faire ses besoins dans la chambre d’été. Ils attendirent un bon moment. Enfin, ne sachant plus que penser, et comme il n’ouvrait toujours pas les portes, ils prirent la clé et ouvrirent eux-mêmes et voici que leur maître était étendu à terre, mort. Pendant qu’ils s’étaient ainsi attardés, Éhoud s’était échappé. Il dépassa les idoles de pierre et s’enfuit. Il sonna du cor dans les montagnes d’Éphraïm. Les Israélites descendirent des collines et il se mit à leur tête. Suivez-moi, leur dit-il, car l’Éternel vous donne la victoire sur vos ennemis les Moabites. Ils le suivirent donc et ils occupèrent les gués du Jourdain pour couper le passage aux Moabites, ne laissant personne traverser la rivière. Ils tuèrent ce jour-là environ dix-mille hommes de Moab, tous robustes et aguerris et ils ne laissèrent aucun rescapé. Moab fut affaibli à partir de là par les Israélites et la région connut la paix pendant quatre-vingts ans (Juges 3.16-30).

Ce n’étaient pas des tendres à cette époque. Le deuxième chef juge suscité par l’Éternel expose sa vie et emploie la ruse pour mettre à mort le roi moabite oppresseur et jeter ainsi la confusion parmi les ennemis d’Israël. Éhoud a certainement été fouillé par les gardes du roi, mais très mal, et du mauvais côté. De plus, il avait très bien préparé son coup : l’assassinat, sa fuite, ainsi que la tactique qu’il allait suivre pour vaincre les Moabites. Il rallie ses compatriotes passifs sous sa bannière au son du cor, un instrument qui était utilisé pour appeler Israël au combat dans les guerres de l’Éternel.

En occupant les gués du Jourdain, le seul endroit où on peut traverser le fleuve, Éhoud contrôle les allées et venues de ses ennemis. C’est de cette façon que les Israélites empêchent les renforts d’arriver et coupent la retraite à ceux qui sont en territoire benjaminite. C’est une grande victoire suivie de 80 années de paix, la plus longue période rapportée par ce livre.

Verset 31

Je finis le chapitre 3.

Après Éhoud, vint Chamgar, fils d’Anath. Il tua six cents Philistins avec un aiguillon à bœufs. Lui aussi fut un libérateur d’Israël (Juges 3.31).

Les Philistins font des razzias en territoire israélite pour leur voler du bétail et tout ce qu’ils peuvent trouver. Le nom de ce troisième chef-juge n’est pas israélite, mais d’après le cantique de Déborah, c’était un homme de renom (Juges 5.6). Ce qui est extraordinaire ici, est que quand quelqu’un est consacré à Dieu, n’importe quoi entre ses mains fait l’affaire.

Chapitre 4

Versets 1-3

Nous arrivons au chapitre 4 et cette fois-ci, nous avons une magistrature féminine, la seule du livre des Juges. Il y a eu des femmes de très haute stature dans l’histoire, comme Jeanne d’Arc, par exemple. C’est aussi le cas de Débora, le 4e juge dont le nom signifie « abeille ». Elle exerça dans les tribus du nord, alors que les trois premiers juges-chefs étaient plutôt dans le sud. Je commence à lire.

Après la mort d’Éhoud, les Israélites recommencèrent à faire ce que l’Éternel considère comme mal. Alors l’Éternel les livra au pouvoir de Yabîn, un roi cananéen qui régnait sur la ville de Hatsor. Le chef de son armée s’appelait Sisera et demeurait à Harocheth-Goïm. Yabîn possédait neuf cents chars bardés de fer et il opprima durement les Israélites pendant vingt ans. Alors ceux-ci implorèrent l’Éternel (Juges 4.1-3).

Un nouveau cycle commence. L’attitude des Israélites est fatigante et pathétique. Dès que le juge Éhoud disparaît, ils retournent aux pratiques idolâtres. Cela fait maintenant 2 siècles que l’Éternel a délivré Israël de l’esclavage égyptien. Ici, il fait le contraire et les asservit aux Cananéens. La ville de Hatsor date du 17 ème siècle avant Jésus-Christ, du temps des pharaons Hyksos. Son site a été identifié en 1927. A l’époque du juge Débora, la ville occupe une position clé; elle est bien protégée et une route la relie à la ville de Sidon en Phénicie. Complètement détruite par Josué, la partie haute de Hatsor avait été reconstruite par les Cananéens et était devenue la plus importante ville de la Galilée, la région où Jésus exerça la plus grande partie de son ministère. Au vu du nombre de chars de combat, la coalition de Cananéens qui tient Israël en esclavage depuis 20 ans est importante et redoutable. Sans intervention divine, il n’y a pas d’issue possible. En plaine ces véhicules blindés rendent Yabîn invincible jusqu’au moment bien sûr, où l’Éternel intervient. Alors, au lieu d’être une source de puissance, ces chars deviennent inutiles voire même un handicap. En effet, un char bardé de fer c’est lourd et donc ça s’enlise ou ça se fait engloutir si par le plus grand hasard de Dieu, au bon moment, il y a tout d’un coup une tornade d’eau qui s’abat sur eux et transforme un lit de rivière en torrent impétueux.

Versets 4-7

Je continue.

À cette époque, Débora, une prophétesse femme de Lappidoth, administrait la justice en Israël. Elle siégeait sous le palmier qui, depuis lors, porte son nom, entre Rama et Béthel, dans la région montagneuse d’Éphraïm. Les Israélites se rendaient auprès d’elle pour régler leurs litiges. Un jour, elle envoya chercher Baraq, fils d’Abinoam, de Qédech en Nephtali, et lui dit : Voici ce que t’ordonne l’Éternel, le Dieu d’Israël : “ Va recruter dix mille hommes dans les tribus de Nephtali et de Zabulon et conduis-les sur le mont Thabor. Je mènerai au torrent de Qichôn, Sisera, le chef de l’armée de Yabîn, avec ses chars et ses troupes, et je te donnerai la victoire sur lui ” (Juges 4.4-7).

Débora habite dans le centre du pays. Cette femme est à la fois juge et prophétesse, deux activités qui présentent quelques affinités. En effet, par sa parole elle exhorte ses compatriotes à revenir au respect des termes de l’alliance, et par ses verdicts judiciaires, elle applique les normes de la Loi de Moïse. Elle reçoit donc un message de Dieu qu’elle transmet à ce dénommé Baraq, dont le nom signifie « foudre » et qui habite tout au nord dans ce qui est aujourd’hui Tel Qedech à la frontière israélienne avec le Liban. Cette convocation d’un chef habitant si loin atteste le rayonnement et l’autorité de la prophétesse.

Le mont Thabor mentionné ici fait 400 mètres de haut et se trouve à la jonction des trois tribus d’Issacar, Nephtali et Zabulon. À cet endroit escarpé, les chars de guerre cananéens sont inefficaces, ce qui permet le rassemblement des troupes en toute sécurité et qui représente en même temps un défi lancé à l’ennemi. Bien entendu, ce Baraq connaît bien Débora et croit que ses paroles prophétiques viennent de l’Éternel, sinon elle ne se serait pas adressée à lui. Quant à Baraq, il veut bien aller au combat, mais à une condition; il veut s’assurer du concours de l’Éternel, de sa présence à ses côtés et je le comprends tout à fait. Moi, dans ses sandales, j’aurais fait pareil.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

avril 19 2024

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