Jude 1.14-16
Chapitre 1
Introduction
Quand nos enfants étaient petits, nous leur avons appris des chansonnettes toujours un peu drôles comme celle du fakir Ananarousta dont les paroles sont: « dans du marc de café, j’vous dirai la vérité ». Aujourd’hui, ce ne sont pas les prophètes et les prophéties qui manquent, sans compter les diseuses de bonne aventure et les gitans qui lisent dans les lignes de la main ou qui tirent les cartes. Mais comment savoir qui dit vrai et est-ce que toutes les prophéties d’origine divine se trouvent uniquement dans les Textes Sacrés? Oui et non est peut-être une réponse évasive mais c’est aussi la bonne. En effet, Jude mentionne une prophétie qui remonte à l’époque antédiluvienne mais qui n’apparaît nulle part noir sur blanc dans l’Ancien Testament. Je continue de lire la lettre de Jude.
A eux (aux apostats) aussi s’applique la prophétie d’Hénoc, le septième patriarche depuis Adam, qui dit_: Voici, le Seigneur va venir avec ses milliers d’anges
Verset 14
Ces paroles sont similaires à ce qu’on peut lire dans un texte apocryphe qui s’appelle « le livre d’Hénoc », un ouvrage dont Jude a déjà tiré l’étrange histoire qui raconte que « l’archange Michel lui–même, lorsqu’il contestait avec le diable et lui disputait le corps de Moïse, se garda bien de proférer contre lui un jugement insultant. Il se contenta de dire_: Que le Seigneur te punisse_! » (1.9). De là à penser que « le livre d’Hénoc » a sa place sur la table de chevet de Jude, il n’y a qu’un pas. Mais pas du tout car Jude connaît ces histoires parce qu’elles font partie de la tradition juive. Comme je l’ai dit, il n’existe aucune référence à la prophétie d’Hénoc ans l’Ancien Testament. Dans le livre de la Genèse, « Hénoc » figure dans la généalogie des premiers hommes et on peut y lire son histoire qui est un bol d’air frais dans une atmosphère étouffante où règne la mort. Le chapitre cinq du livre de la Genèse est en fait une longue rubrique nécrologique qui souligne au crayon rouge le sort final de chaque personnage: « Adam mourut; Seth mourut; Enosh mourut; Qénân mourut; Mahalaléel mourut; Yéred mourut » (Genèse 5.1-20). Ces affirmations montrent bien que l’Éternel ne plaisantait pas quand il a dit à notre ancêtre Adam : « Mange librement des fruits de tous les arbres du jardin, sauf du fruit de l’arbre du choix entre le bien et le mal. De celui–là, n’en mange pas, car le jour où tu en mangeras, tu mourras » (Genèse 2.16-17). Cependant, et alors que les noms des morts sont égrainés un à un, nous sortons soudainement du convoi funèbre car le texte dit: « Quand Hénoc fut âgé de 65 ans, il eut pour fils Mathusalem. Après cela, Hénoc conduisit sa vie sous le regard de Dieu durant 300 ans et il eut d’autres enfants. La durée totale de sa vie fut de 365 ans. Hénoc vécut en communion avec Dieu puis il disparut, car Dieu le prit auprès de lui » (Genèse 5.21-24). Au lieu de mourir comme tout le monde, Hénoc est enlevé dans les cieux. La fin extraordinaire de ce patriarche sur lequel nous avons très peu d’informations est une image ou plutôt un court métrage de l’enlèvement de l’Église, ce que l’apôtre Paul explique dans ses premières épîtres aux Thessaloniciens (4.15-18) et aux Corinthiens (15.51-57). En effet, tout comme Hénoc est enlevé dans les cieux avant le jugement du déluge, l’Église de Jésus-Christ qui comprend l’ensemble des croyants authentiques, ceux qui font confiance à Jésus Christ pour leur salut, seront enlevés dans les cieux, échappant ainsi à la première phase du Jour de l’Éternel qui s’appelle « la Tribulation » et qui durera sept ans. Durant cette période, Dieu déchaîne sa colère en phases successives contre ce monde. Le livre de l’Apocalypse décrit le jugement des sceaux (Apocalypse 6:1-8:5), celui des trompettes (Apocalypse 8:6-11:19) et le jugement des coupes (Apocalypse 15:5-16:21).
La deuxième moitié des sept ans de tribulation sera particulièrement terrible parce que aux châtiments que Dieu infligera à notre planète, s’ajoutera un règne de terreur mis en place par l’Antichrist qui persécutera à mort les Juifs et ceux qui auront placé leur foi en Jésus, une fois l’Église enlevée dans les cieux.
Les sept ans de tribulation se termineront en apothéose avec la bataille d’Armageddon (Apocalypse 19:11-21), puis le Seigneur Jésus reviendra sur terre afin d’exécuter un jugement final sur les nations, jugement qui verra la fin de tous les ennemis de Dieu. Dans le livre des Actes, on lit que l’apôtre Paul dit: « Dieu a fixé un jour où il jugera le monde entier en toute justice, par un homme qu’il a désigné pour cela, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant d’entre les morts » (Actes 17:31; comparez Matthieu 24:29, 30). Nous aimerions bien connaître la date ou tout au moins l’année quand tous ces événements se déclencheront mais c’est impossible comme Jésus l’a lui-même dit dans l’évangile selon Matthieu (24:36).
Après son retour sur terre, Satan sera lié et le Seigneur établira son règne terrestre à Jérusalem pendant mille ans (Apocalypse 20:1-6). A la fin de cette période et assez curieusement, Satan est relâché. Dieu ne nous donne pas plus la raison de cette remise en liberté qu’il nous a donné la raison pour laquelle il a permis au diable de prendre l’apparence du serpent pour tenter nos premiers parents. Quoiqu’il en soit, à peine Satan a-t-il retrouvé sa liberté, qu’il prend aussitôt la tête d’une rébellion composée de foules innombrables contre le Messie. Cette prophétie me laisse perplexe car comment se fait-il qu’après un règne de justice et d’équité de mille ans, le diable puisse rassembler des multitudes prêtes à se dresser contre Dieu? En tout cas, ce soulèvement mondial est écrasé dans l’œuf et cette fois-ci c’est vraiment la fin de Satan et de ses émissaires car ils sont jetés dans l’étang de feu pour l’éternité (Apocalypse 20:7-15). Cette sentence finale est prononcée au moment du jugement du « Grand trône blanc », communément appelé « jugement dernier », et c’est aussi à ce moment là que Dieu fixe le châtiment de tous les mécréants de tous les temps. En résumé donc, la première phase du jugement de Dieu est terrestre et a lieu pendant la Tribulation, et la seconde se déroule au pied du trône de Dieu.
Bien que Hénoc ne soit pas l’auteur du livre qui porte son nom, son message a été transmis par la tradition orale jusqu’à ce qu’il soit mis par écrit vers la fin du second siècle avant Jésus-Christ (avant l’an 110). Ce livre, à l’instar d’autres ouvrages comme « le livre des Jubilés, le testament des Douze Patriarches ou l’assomption de Moïse », que Jude a déjà citée (verset 9), n’est pas inspiré, ce qui explique pourquoi il ne fait pas partie du canon de l’Ancien Testament. Cependant, le fait que Jude cite cette prophétie signifie qu’elle est vraie.
« Le livre d’Hénoc » se compose d’une suite de révélations qui ont soi-disant été données par l’Éternel à Hénoc et Noé. Son objectif est de montrer que c’est Dieu qui dirige les affaires des hommes et que tous les pécheurs seront punis. Ce livre apocryphe est connu des Juifs et donc des premiers chrétiens juifs ainsi que des Pères de l’Église du second siècle de notre ère. Il disparaît de la circulation pendant des siècles, à l’exception de quelques fragments, puis au 18e siècle (en 1773) on en trouve une copie complète dans une bible éthiopienne.
Les paroles de Jude concernant la prophétie d’Hénoc ne sont pas introduites par la formule technique « comme dit l’Écriture » ou « il est écrit » qui signifierait qu’elles sont inspirées de Dieu (ex: Matthieu 2.5,15; 4.4,6,7). Comme je l’ai dit, Jude, en tant que juif, connaît cette histoire traditionnelle d’Hénoc et comme il l’intègre à sa lettre inspirée de Dieu, c’est donc qu’elle est vraie. Cependant, cela ne veut pas dire qu’il a simplement recopié ce qui se trouve dans le texte apocryphe. En effet, il existe des différences entre ce que dit Jude et ce qui est raconté dans le livre d’Hénoc, ce qui pourrait vouloir dire que les deux auteurs ont puisé à une même source extra-biblique, ou encore que sous l’inspiration divine, Jude authentifie la tradition orale concernant Hénoc. Il faut bien comprendre que Jude mentionne ce passage du livre d’Hénoc dans le même esprit que l’apôtre Paul, qui, dans son discours sur la place d’Athènes (Actes 17.28), cite des auteurs païens connus de ses auditeurs pour étayer ses arguments. Si Jude cite la prophétie du livre d’Hénoc, il affirme qu’elle est vraie mais sans pour autant approuver tout le livre. Dans sa lettre à Tite, l’apôtre Paul cite un poète crétois (Epiménide; Tite 1.12) ce qui ne veut pas dire qu’il accepte comme parole d’évangile tout ce que cet auteur a écrit.
Bien qu’elle ne soit pas incluse dans le canon biblique de l’Ancien Testament, la prophétie d’Hénoc est la première faite par un homme (la prophétie de Genèse 3:15 vient de Dieu). En fait, elle précède de plusieurs siècles les paroles de Moïse, du juge Samuel et des prophètes de l’Éternel. Je continue la lettre de Jude.
Voici, le Seigneur va venir avec ses milliers d’anges pour exercer son jugement sur tous, et pour faire rendre compte, à tous ceux qui ne le respectent pas, de tous les actes qu’ils ont commis dans leur révolte et de toutes les insultes que ces pécheurs sacrilèges ont proférées contre lui.
Verset 15
La prophétie d’Hénoc est dirigée en premier lieu contre les apostats qui contestent le retour du Christ car elle enseigne au contraire que le Seigneur reviendra, une certitude sur laquelle l’apôtre Pierre insiste également dans sa seconde épître (3:1-10).
Deuxièmement, cette prophétie d’Hénoc dit que Jésus ne reviendra pas seul mais qu’il sera accompagné de « ses milliers d’anges », littéralement « saintes myriades ». Il pourrait s’agir des croyants qui ont participé à l’Enlèvement de l’Église, toutefois, dans le Nouveau Testament, quand il est question de jugement, ce sont des anges qui accompagnent le Seigneur et qui lui servent de bourreaux en quelque sorte (Matthieu 13:39-41, 49, 50; 24:29-31; 25:31).
Troisièmement, le retour du Seigneur aura pour but précis de juger les impies, ceux qui n’ont fait aucun cas de la loi de Dieu. Le verbe traduit par « faire rendre compte » (exelegxai ; inf: elegchô) signifie « dévoiler, réprimander, prouver la culpabilité de quelqu’un ». Quand le Seigneur reviendra, les péchés des impies seront mis en lumière puis la sentence suivra. Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, la prophétie d’Hénoc mentionne quatre fois le mot « impie ». On pourrait rendre le contenu de cette prophétie de la façon suivante: « Voici, le Seigneur va venir avec ses milliers d’anges pour exercer son jugement sur tous, et pour faire rendre compte, à tous ceux qui sont impies envers lui à cause de tous les actes impies qu’ils ont commis dans leur façon impie de se conduire et de toutes les insultes que ces pécheurs impies ont proférées contre lui ». Cette insistance sur le mot « impie » montre que l’attitude de l’homme en révolte contre Dieu est fondamentalement inique; ce n’est pas pour rien que le prophète Jérémie écrit : « le cœur est tortueux plus que toute autre chose, et il est incurable » (Jérémie 17.9).
Bien que la prophétie d’Hénoc concerne tous les mécréants, elle cible davantage les apostats puisque c’est le sujet de la lettre de Jude et aussi parce que ce sont eux qui répandent des mensonges concernant Jésus-Christ ce qui augmente d’autant plus leur culpabilité. Je continue le texte.
Ce sont des gens qui murmurent, qui se plaignent de leur sort, qui marchent en fonction de leurs mauvais désirs. Ils tiennent des discours hautains et flattent les gens pour en tirer profit (Auteur).
Verset 16
Ces gens sont évidemment les renégats qui menacent l’Église. Ici, Jude met l’accent sur les fautes commises avec la langue. En grec, l’expression « gens qui murmurent » (goggustai) est un adjectif qui n’apparaît que dans cette lettre. Ces gens murmurent contre la providence de Dieu et se plaignent de ses règles morales. Ce sont des « murmureurs » sauf que ce mot n’existe pas. Son équivalent grec (dans l’ancienne version grecque : la Septante) décrit l’attitude du peuple d’Israël sortie d’Égypte qui murmura contre Dieu. Je résume ce passage tiré du livre de l’Exode: « Moïse et Aaron dirent à tous les enfants d’Israël_: [..]. Au matin, vous verrez la gloire de l’Éternel, parce qu’il a entendu vos murmures contre l’Éternel_; car que sommes–nous, pour que vous murmuriez contre nous_? [..]. Ce n’est pas contre nous que sont vos murmures, c’est contre l’Éternel. Jusqu’à quand laisserai–je cette méchante assemblée murmurer contre moi_? J’ai entendu les murmures des enfants d’Israël qui murmuraient contre moi » (Exode 16:6-8; Nombres 14.27; LSG). Parler contre l’Éternel n’est pas un petit péché car il a coûté la vie aux Hébreux. Le texte du livre des Nombres ajoute: « Aussi vrai que je suis vivant, parole de l’Éternel, je vous traiterai selon les plaintes que vous m’avez exprimées_: vos cadavres tomberont dans ce désert_! Vous tous qui avez été recensés, vous qui avez donc vingt ans et plus, puisque vous vous êtes plaints contre moi, en aussi grand nombre que vous êtes » (Nombres 14.28,29). Non seulement les apostats murmurent contre Dieu mais ils « se plaignent » (mempsimoiroi), un verbe qui signifie « celui qui blâme », un blâmeur donc sauf que ce mot n’existe pas. Ces deux verbes côte à côte dans le texte grec mettent l’accent sur le comportement outrancier et hautement condamnable des enseignants de mensonge. Le drame est qu’une mauvaise attitude, un mauvais esprit est facilement contagieux. Dans l’épître aux Hébreux, l’auteur écrit: « Veillez à ce que personne ne passe à côté de la grâce de Dieu, qu’aucune racine d’amertume ne pousse et ne cause du trouble en empoisonnant plusieurs d’entre vous » (Hébreux 12.15).
Deuxièmement, Jude reproche aux apostats de marcher « en fonction de leurs mauvais désirs », c’est à dire selon leurs convoitises et pulsions du moment. Les voies divines de la vérité et de la justice leur déplaisent car ils veulent satisfaire leurs propres désirs. Dans sa seconde épître, l’apôtre Pierre utilise la même expression pour décrire les non-croyants (2Pierre 3:3).
En troisième lieu dit Jude : « ces gens tiennent des discours hautains ». Ce mot (hyperonka) n’est utilisé qu’ici et par l’apôtre Pierre (2Pierre 2.18). Il signifie « enflé, gonflé, arrogant ». Les apostats ont un langage pompeux dont la spiritualité n’est qu’un vernis sans substance parce que ils sont étrangers à la vie de Dieu.
Quatrièmement, ils « flattent les gens pour en tirer profit. » Littéralement : « ils admirent l’apparence des hommes. »
La fable de La Fontaine: « Le corbeau et le renard » est sans aucun doute l’une des plus connues tout comme sa morale qui est: « Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute ». Pour les apostats, les croyants ne sont rien d’autre que des vaches à lait à traire et des moutons à tondre. Jacques, frère de Jude écrit: « Mes frères, gardez–vous de toutes formes de favoritisme_: c’est incompatible avec la foi en notre glorieux Seigneur Jésus–Christ. Supposez, en effet, qu’un homme vêtu d’habits somptueux, portant une bague en or entre dans votre assemblée, et qu’entre aussi un pauvre en haillons. Si, voyant l’homme somptueusement vêtu, vous vous empressez autour de lui et vous lui dites_: “_Veuillez vous asseoir ici, c’est une bonne place_!_” tandis que vous dites au pauvre_: “_Tenez–vous là, debout, ou asseyez–vous par terre, à mes pieds_”, ne faites–vous pas des différences parmi vous, et ne portez–vous pas des jugements fondés sur de mauvaises raisons_? » (Jacques 2.1-4). Les faussaires religieux de l’époque de Jude, comme ceux d’aujourd’hui d’ailleurs, sont par nature des manipulateurs hors pairs qui excellent dans l’art de caresser dans le sens du poil ceux qui les écoutent, dans le seul but de gagner quelque faveur et soutirer d’eux un avantage quelconque.
De toute évidence, Jude connaît bien l’épître de son frère et l’a peut-être même sous les yeux quand il rédige sa lettre parce qu’il reprend plusieurs de ses thèmes. En effet, les deux frères fustigent les flatteurs, ceux qui se plaignent de leur sort (Jacques 5.9) ou qui agitent leur langue d’une manière incontrôlée (ch. 3). A ce sujet, ils ne font que confirmer l’enseignement de Jésus qui dit: « ce qui sort de la bouche vient du cœur, et c’est cela qui rend l’homme impur » (Matthieu 15:18). Les paroles des hérétiques révèlent le fond de leur cœur: ils se plaignent de Dieu; ils sont amers, hypocrites, cupides, dépravés, égotistes et hautains.
Alors que j’étudiais la théologie, j’ai commencé à m’intéresser aux religions du monde et aux sectes d’origine chrétienne en particulier. A une certaine époque, je lisais tout ce que je pouvais trouver sur les Mormons et les Témoins de Jéhovah parce que je voulais comprendre comment ils amorçaient le chaland et faisaient des disciples. Je me suis alors rendu compte que la personne ainsi que la première génération qui furent à l’origine de chacun de ces mouvements religieux étaient des gens dans l’erreur mais sincères. Par contre, à partir de la seconde génération de dirigeants, la ligne directrice principale est la manipulation enveloppée dans beaucoup d’hypocrisie. Tout ce que dit Jude des apostats de son temps est applicable à tous les chefs de sectes. Au premier siècle, les assemblées chrétiennes sont isolées les unes des autres et leurs membres souvent harcelés par les païens ce qui rend leur situation précaire. Comme les moyens de communication de l’époque sont très rudimentaires, les églises n’ont que des contacts limités entre elles. Il n’est donc pas très difficile à un loup, quelqu’un doté d’une forte personnalité et de mauvaises intentions, de se déguiser en brebis et de s’infiltrer dans une assemblée, de s’imposer et de dévorer les brebis chétives, c’est à dire de tromper les croyants mal établis dans la foi.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.