Jonas 3.2-3
Chapitre 3
Verset 2
Dans nos sociétés occidentales, nous avons l’habitude des scandales ce qui fait qu’on n’y prête plus guère attention. Mais de temps en temps, quand un personnage important, qu’il soit politique ou religieux, commet un gros écart de conduite comme être photographié en petite tenue en compagnie d’une femme avec qui il ne devrait pas être, on est encore surpris. Mais la nature humaine étant ce qu’elle est, ce n’est ni étonnant ni nouveau. Parmi les grands qui sont tombés il y a l’apôtre Pierre qui avait la fâcheuse habitude de parler avant de réfléchir. Dans son évangile, Marc rapporte que le soir de son arrestation dans le jardin de Gethsémané, Jésus a dit à ses disciples :
Vous serez tous scandalisés ; car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis seront dispersées. Mais, après que je serai ressuscité, je vous précéderai en Galilée. Pierre lui dit : Quand tous seraient scandalisés, je ne serai pas scandalisé. Et Jésus lui dit : Je te le dis en vérité, toi, aujourd’hui, cette nuit même, avant que le coq chante deux fois, tu me renieras trois fois (Marc 14.27-30).
On connaît la suite. Pierre renie son Seigneur à trois reprises, et la troisième fois avec jurons et imprécations, c’est-à-dire en appelant la malédiction de Dieu sur lui s’il ment. Puis Marc et Luc écrivent respectivement :
Aussitôt, pour la seconde fois, le coq chanta (Marc 14.72). Le Seigneur, s’étant retourné, regarda Pierre. Et Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite : Avant que le coq chante aujourd’hui, tu me renieras trois fois. Et étant sorti, il pleura amèrement (Luc 22.61-62).
Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Après la résurrection, Jean rapporte que Jésus a un entretien particulier et musclé avec Pierre dans lequel il ne lui rappelle pas sa trahison odieuse mais lui demande simplement trois fois : « Pierre m’aimes-tu ? », puis il le rétablit dans sa fonction de chef des apôtres quand il lui dit : « Prends soin de mes agneaux ! ; Sois le berger de mes brebis ; et : Prends soin de mes brebis » (Jean 21.15-17). Pierre a encore fait d’autres chutes spirituelles (Galates 2.11-15) mais il a fini son parcours d’apôtre, solide comme un roc.
Il y a aussi Jean, surnommé Marc, qui est bien disposé puisqu’il se joint à son oncle Barnabas et à l’apôtre Paul pour le premier voyage missionnaire (Actes 12.25). Seulement à un moment donné et pour des raisons qui ne nous sont pas données, Marc tourne casaque, abandonne l’équipe et retourne à Jérusalem (Actes 13.13), un comportement qui contrarie vivement Paul. En effet, quand il propose à Barnabas de repartir et que ce dernier veut à nouveau emmener son neveu Marc avec eux, ils ont eu des mots. Dans le livre des Actes, on lit : « Leur désaccord fut si profond qu’ils se séparèrent » (Actes 15.39).
Cependant, tout comme Pierre, Marc a une chance de se racheter et apparemment il l’a saisit puisqu’à la fin de sa vie, dans sa seconde lettre à Timothée, Paul écrit : « Prends Marc et amène-le avec toi ; car il m’est très utile pour mon ministère » (2Timothée 4.11).
Pierre et Marc et bien d’autres ont failli et parfois misérablement, mais Dieu leur a donné une nouvelle chance ; il nous tend toujours la main pour nous aider à nous relever et à repartir du bon pied. C’est aussi ce que l’Éternel a fait avec Jonas. Je continue maintenant de lire dans le troisième chapitre du livre de Jonas.
(L’Éternel adressa la parole une seconde fois à Jonas en ces termes 🙂 Mets-toi en route ! Va à Ninive, la grande ville, et proclame là-bas le message que je te communique (Jonas 3.2).
L’ordre de Dieu à Jonas rappelle avec force que celui qui prêche ne parle pas de lui-même, mais annonce les « oracles de Dieu » (comparez 1Pierre 4:11). Jonas est un prophète désobéissant mais pas un faux prophète.
Il est aussi intéressant de noter que c’est Dieu qui appelle Ninive « la grande ville », et il la nomme ainsi trois fois dans le livre (Jonas 1.2 ; 3.2 ; 4.11 ; comparez Jonas 3.3). Cette ville est effectivement grande par sa taille et le nombre d’habitants mais aussi parce que ceux-ci sont ses créatures. En effet et comme l’écrit l’apôtre Paul aux Romains : « Dieu est aussi le Dieu des non-juifs » (Romains 3.29). De plus, la ville de Ninive aura un rôle à jouer dans le plan de l’Éternel.
Le second ordre de mission ne répète pas la raison pour laquelle l’Éternel envoie Jonas à Ninive, alors qu’auparavant il lui avait dit : « proclame des menaces contre ses habitants » (Jonas 1.2). Bien que Jonas se soit repenti, il va obéir en serrant les dents, alors peut-être que Dieu a simplement voulu user de tact.
Située dans le nord de la Mésopotamie, Ninive est l’une des plus anciennes villes de l’Antiquité. La Mésopotamie est un terme qui vient du grec et qui signifie : « entre les fleuves » ; il s’agit du Tigre et de l’Euphrate. La plus grande partie de la Mésopotamie se trouve en République d’Irak.
C’est dans le sud de la Mésopotamie qu’au 4e millénaire avant Jésus-Christ apparaissent les premiers documents écrits. En inventant l’écriture, ainsi que la roue, les Sumériens ont créé les prémices de notre civilisation. L’histoire de la Mésopotamie est donc à l’origine de notre monde moderne.
Ninive est située sur la rive est (gauche) du Tigre au confluent d’un petit affluent du Tigre (Khosr ou Khoser, Koussour aujourd’hui) dans les faubourgs de la ville moderne de Mossoul, en Irak qui se trouve de l’autre côté du fleuve. Mossoul a souvent fait la une des journaux à cause des attentats sanglants qui s’y sont produits et elle est tombée aux mains d’un groupe islamique fanatique.
C’est en 1820 qu’un explorateur anglais (Claudius Rich) trouve la trace de l’antique Ninive. En fait, c’est la colline qui s’appelle « beaucoup de moutons » (Tell de Kouyoundjik) qu’il examine, puis il dessine un plan de masse de ce lieu. En 1842, cette colline est la première destination du consul français à Mossoul (Paul-Émile Botta), mais ses trouvailles sont maigres et il va ailleurs (Dur-Sharrukin, aujourd’hui Khorsabad). Il est suivi en 1845 par un jeune archéologue anglais (Layard) qui dessine les plans de l’antique Ninive.
Elle a vaguement la forme d’un trapèze dont les dimensions sont en gros de 5 km à l’est et à l’ouest, un peu plus de 2 km au nord et 1 km au sud. Ninive est construite autour de deux collines (des Tells) séparées par un petit affluent du fleuve Tigre. La plus importante des deux collines, qui s’appelle « beaucoup de moutons » est au nord et fait 30 mètres de haut. L’autre moins importante se nomme « prophète Jonas » (Tell Nebi Yunus) parce que selon une vieille tradition il y aurait été enterré, mais c’est fort peu probable.
L’ensemble de ce vaste espace est aujourd’hui une superposition de ruines recouvertes à certains endroits par les nouvelles banlieues de la ville de Mossoul. Des fouilles ont révélé que la première ville bâtie sur l’emplacement de Ninive, se situe à 28 m de profondeur et date du 5e millénaire avant Jésus-Christ. Mais des sondages réalisés au début des années 30 du siècle dernier (sous la direction de Max Mallowan en 1931-32) ont déterminé que l’occupation la plus ancienne de la colline principale « beaucoup de moutons » remonte au 7e millénaire avant Jésus-Christ.
Située à un important carrefour de routes commerciales traversant le Tigre, Ninive occupe une position stratégique sur la grande route entre la mer Méditerranée et l’océan Indien, ce qui lui permet de s’enrichir, ce qui fait qu’elle devient la plus grande cité de toute la Mésopotamie. Ninive est la capitale de plusieurs souverains assyriens mais elle doit sa plus grande expansion urbaine, jusqu’à 750 hectares, au choix du roi Sennachérib d’en faire sa capitale officielle au début du 7e siècle avant Jésus-Christ.
Ninive est protégée par des murailles fabriquées avec de grands blocs calcaires provenant de carrières situées à 50 km en amont le long du Tigre ; ces murailles sont encore renforcées par des briques en argile. Cette ceinture qui entoure la ville a 30 mètres de haut et 15 de large et s’appelle en langue sumérienne : « Mur dont l’éclat submerge l’ennemi ». Qu’on se le dise !
Dans le livre de la Genèse, nous lisons que « Assour » (ou Asshur) qui est le second fils de Sem et petit-fils de Noé, « bâtit Ninive, Rehoboth, Kalah et Résen entre Ninive et Kalah ; c’est la grande ville » (Genèse 10.22). Cette dernière expression : « Ninive la grande ville » englobe toute une agglomération, comme Paris aujourd’hui. Cette agglomération a été appelée (par André Parrot) « le triangle de Ninive ». Ce triangle qui est une sorte de trapèze couvre une superficie de 1000 km2. Dans cette zone, géographes et archéologues ont découvert plusieurs villes importantes. Ce triangle est probablement le « grand Ninive » dont parle l’historien grec Diodore de Sicile en l’an 100 avant Jésus-Christ. Il écrit que le périmètre du rempart extérieur du « grand Ninive » a environ 96 km de longueur ce qui comprend Ninive proprement dite ainsi que d’autres villes et des champs cultivés.
Plusieurs palais ont été mis à jour. Les deux plus importants ont été construits, d’abord par Sennachérib (705-681), le roi assyrien qui a envahi Juda au temps d’Ézéchias roi de Juda, et ensuite par Assourbanipal (669-626), le dernier des grands rois assyriens.
Le palais de Sennachérib était d’une magnificence incomparable ; il a au moins 80 pièces spacieuses, et sur environ 3 km les murs sont ornés de bas-reliefs. On y entre par 25 portes de chaque côté desquelles se dressent des taureaux à tête d’homme, pesant chacun entre 10 et 30 tonnes. Sennachérib fait amener de l’eau jusqu’au palais par un aqueduc de 50 km de long. Tous ces détails, un peu fastidieux j’en conviens, permettent de comprendre la fierté des officiers supérieurs au service de Sennachérib quand ils viennent parler au roi Ézéchias (2Rois 18). On a d’ailleurs trouvé une inscription (sur le bas-relief de Lakich) qui donne à Sennachérib le titre de « roi de l’univers », rien que ça !
La colline du « prophète Jonas » (Tell de Nebi Yunus) qui se dresse à 33 m au-dessus du Tigre, a été très peu explorée car elle a toujours été habitée. Elle doit contenir au moins un palais, celui du fils et successeur (Esar-Haddon) de Sennachérib ainsi que l’arsenal du roi assyrien Sargon II.
Depuis le 13e siècle avant notre ère, les rois assyriens (Salmanazar Ier, 1273-1244) se mettent à construire des palais à Ninive, mais c’est Sennachérib (705-681) qui en fait la seule capitale assyrienne et aussi la dernière puisque Ninive tombe en 612 sous les coups de boutoir des Mèdes et des Babyloniens. Toute sa gloire disparaît alors à tout jamais, ce que le prophète Nahum prédit quand il écrit concernant Ninive : « Irrémédiable est ton désastre ! Ta plaie est incurable » (Nahum 3.19).
La ville de Ninive que Jonas doit menacer du jugement de Dieu est une grande agglomération mais la ville qui porte le nom de « forteresse de Sargon » (Dur-Sharrukin, aujourd’hui Khorsabad) et qui se situe à 16 km au nord de Ninive n’existe encore pas au temps de Jonas, néanmoins cette ville est importante. Dans le palais du roi Sargon (722-705 avant Jésus-Christ) construit pendant six ans mais jamais terminé, le consul français à Mossoul (en 1842) et ses successeurs trouvent un butin archéologique énorme (en 1849 et 1859, 5 volumes présentant 400 planches de ces trésors ont été publiés à Paris). Ce trésor assyrien est le premier exposé en Europe et au Musée du Louvre. On y découvre les annales militaires du roi Sargon II dans lesquelles il mentionne que 27 290 personnes furent déportées de Samarie (en 722). C’est le roi Salmanasar V (727-722) qui commence le siège de Samarie (2Rois 18.10) la capitale du royaume d’Israël Nord, mais il meurt et c’est Sargon II qui prend la ville et qui déporte les habitants du royaume israélite.
L’agglomération de Ninive comprend aussi la ville de Kalah (Nimrud aujourd’hui) qui se trouve à 40 km au sud-est, à la pointe du triangle qui forme l’agglomération appelée « Ninive, la grande ville ». D’une superficie de plus de 40 km2, Kalah compte alors environ 60 000 habitants. Quand elle fut fouillée (1845-1848) par un archéologue anglais (Layard ; plus tard par M. E. L. Mallowan, 1949-1961), on y a trouvé un grand nombre de stèles gravées et de sculptures, signes d’une richesse inouïe. Vers 880 avant Jésus-Christ, l’un des rois qui demeure à Kalah, (Assour-Nasir-Pal II, 883-859) décrit un banquet de 10 jours auquel participent 70 000 habitants de Ninive (69 574 exactement). À cette occasion, 2 200 bœufs, 16 000 moutons sont consommés, et on boit 10 000 outres de vin et 10 000 tonneaux de bière ! Comme quoi les Romains n’ont rien inventé. Le fils de ce roi (Salmanasar III, 859-824) attaque Israël Nord (en 842) et reçoit un tribut de Jéhu son roi (842-814). Plus tard, plusieurs souverains assyriens [Tiglath-Piléser III ; Pul (745-727) ; Salmanasar V (727-722) ; Sargon II (721-705)] attaquent également Israël Nord pour finalement mettre fin à son existence politique comme je l’ai déjà dit.
Au bord du Tigre et à 4,5 km au nord de Ninive, se trouve une autre ville (Tarbisu, aujourd’hui Sherif Khan). À un peu plus de 11 km au sud-est de la forteresse de Sargon (Dur-Sharrukin), il y en a une autre dont le nom est inconnu. À 5 km puis à 10 km plus au sud, encore deux autres villes (la deuxième était à 14 km au nord-est de Kalah). D’autres villes et des villages parsèment ce fameux triangle de Ninive, dont Rehoboth et Résen qui sont mentionnées dans le verset du livre de la Genèse que j’ai lu (Genèse 10.12). Tout ça est laborieux, mais c’est pour dire que Jonas n’a pas chômé et a dû accélérer le pas pour parcourir le triangle de Ninive en trois jours.
Ninive est aussi un important centre cultuel car on y trouve plusieurs temples. Tout d’abord, le temple de « Ishtar de Ninive », la déesse principale de la ville. Sa ziggourat est située sur la colline « Beaucoup de moutons » (Kouyounjik). La ville comprend d’autres temples importants dédiés à divers dieux (Nabû, Sîn, Nergal, Shamash). Par ailleurs, les Assyriens aiment bien les documents écrits et ont même un dieu de l’Écriture (Nabou). Les découvertes faites à Ninive confirment que la guerre et l’écriture sont les valeurs premières des Assyriens.
Dans les édifices de la colline « Beaucoup de moutons » (tell de Kouyoundjik) et en particulier dans le palais du roi Assourbanipal (669-626), on a découvert près de 30 000 tablettes et fragments, la plupart exhumés dès les fouilles du 19e siècle. Certaines de ces découvertes sont importantes comme le prisme de Taylor, un prisme hexagonal d’argile (38 cm x 14 cm) sur lequel sont gravées 8 campagnes militaires de Sennachérib et notamment son invasion de Juda (2Rois 18.13-37). On y trouve également la célèbre épopée de Gilgamesh (mythologie vieille de 4000 ans) qui contient un récit du déluge, ainsi que les « 7 tablettes de la création » (“ Enuma Elish ”), une transmission d’abord orale qui remonte jusqu’à Ashur, le petit fils de Noé. On appelle souvent l’ensemble de ces tablettes : « bibliothèque d’Assurbanipal » parce que ce roi est très engagé dans la constitution de cette collection. Mais en réalité, il ne s’agit pas d’une seule et même bibliothèque, et puis seul un cinquième des tablettes présente un intérêt réel car il est constitué d’archives ayant trait à l’administration de l’Empire assyrien, de lettres, d’inscriptions royales, d’ordres commerciaux, de documents juridiques et de quelques traités de paix.
Quant au reste, constitué par la majeure partie des « tablettes de Ninive », elle est de type « littéraire », c’est à dire se compose de mythes, d’épopées et de légendes. Le but de ces bibliothèques n’est pas d’être des lieux de savoir, mais d’assurer la protection spirituelle du souverain. Il faut en effet savoir que la majorité des écrits sont religieux de nature ; ce sont des rituels, des incantations, des prières et des séries divinatoires, visant à préserver le roi des puissances néfastes qui pourraient l’attaquer. De toute évidence, ces tablettes furent composées par des prêtres, devins ou exorcistes dont la fonction est très respectée parce que les Assyriens sont fascinés par la magie et l’occultisme.
Verset 3
Je continue le texte de Jonas.
Jonas se mit en route et se rendit à Ninive, comme l’Éternel le lui avait demandé. Or, Ninive était une ville grande aux yeux de Dieu. Il fallait trois jours de marche pour en faire le tour (Jonas 3.3 ; Auteur).
Jonas semble décidément revenu à de meilleurs sentiments. Il est maintenant autant prêt à obéir qu’il était auparavant décidé à fuir « loin de l’Éternel ». « Trois jours de marche » correspondent à environ 100 km.
Alors que précédemment c’est Dieu qui dit : « Va à Ninive, la grande ville », ici c’est Jonas qui déclare que « Ninive était une ville grande aux yeux de Dieu », ce qui revient au même. Le triangle de Ninive dont j’ai parlé est important pour l’Éternel, par le nombre de ses habitants et pour le rôle important que cette capitale assyrienne allait jouer dans le plan divin pour Israël et le Proche-Orient.
Jonas suit l’exemple d’Élie à qui l’Éternel avait adressé la parole en ces termes :
Mets-toi en route et va à Sarepta, dans le pays de Sidon, et installe-toi là-bas. J’ai ordonné à une veuve de là-bas de pourvoir à ta nourriture. Élie se mit donc en route et se rendit à Sarepta (1Rois 17.9-10).
Comme Élie, Jonas est envoyé en territoire païen. La différence est qu’il faut deux à trois jours à Élie pour se rendre en Phénicie tandis que Jonas doit voyager un bon mois parce qu’il a 900 km à parcourir.
Arrivé à Kalah, à la pointe du triangle de Ninive, dans l’agglomération sud, Jonas commence son travail de prophète en proclamant le message que l’Éternel lui a confié. Comme il souhaite la destruction pure et simple de Ninive, ce n’est pas de gaieté de cœur que Jonas avertit ses habitants de la menace qui pèse sur eux car il craint qu’ils se repentent. Il ne veut pas vraiment faire la volonté de l’Éternel mais il a quand même obéi, et aux yeux de Dieu c’est cela qui compte (Matthieu 21.28-31).
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.