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02 mai 2024

Job 9.1 – 10.22

Chapitre 9

Introduction

En Occident, de plus en plus de gens adhèrent à la croyance que nous sommes comme les animaux et qu’une fois dans la tombe tout est fini. En réalité, cette idée est très récente, car depuis la nuit des temps, l’homme croit qu’après la mort l’éternité commence et que la vie continue sous une autre forme. Voilà aussi pourquoi il se pose des questions sur son devenir dans l’au-delà. Jusqu’à notre époque moderne, qui a commencé avec la révolution industrielle, les gens essayaient de se préparer pour le dernier grand voyage par des prières, des rites, ou des bonnes œuvres comme en venant au secours de la veuve et de l’orphelin par exemple.

Dans les religions orientales et pour ceux qui sont d’obédience catholique romaine, ce genre de pratiques fait toujours partie de leur vie. Seulement voilà, comment être sûr que Dieu agrée ma conduite ou en d’autres mots : « Que dois-je faire pour être considéré comme juste devant l’Éternel ? » Il y a environ 4 000 ans, le patriarche Job se pose cette même question.

Versets 1-2

Je commence à lire le chapitre 9 du livre qui porte son nom.

Alors Job répondit : Oui, certes, je le sais, il en est bien ainsi : comment un homme serait-il juste devant Dieu ? (Job 9.1-2).

Bildad est le deuxième des trois amis qui vont s’adresser à Job tour à tour et trois fois de suite. Elihou, le quatrième ami, sera le dernier à parler et une seule fois. Bildad vient donc de finir son premier discours accusateur et Job va lui répondre. Mais il commence par une question qui va dans le même sens que celles posées par Éliphaz, le premier ami, qui a demandé : L’homme serait-il juste devant Dieu ? Serait-il pur devant celui qui l’a fait ? (Job 4.17). Job reconnaît aussi la validité de la question de Bildad qui est : Dieu peut-il fausser le droit ou la justice ? (Job 8.3). La réponse est évidemment non car Dieu est absolument juste. Job ne veut pas contester un tel axiome. En ce qui le concerne, il a déjà avoué qu’il est pécheur et donc qu’il n’a pas de justice propre à faire valoir devant Dieu, mais par ailleurs, il refuse d’avouer des fautes qu’il n’a pas commises. Plus loin, il reconnaîtra aussi qu’il a besoin d’un avocat pour le représenter devant la barre de la Haute Cour de Justice de l’univers et prendre sa défense. Cet arbitre auquel il aspire est bien sûr la personne du Christ, le seul médiateur entre Dieu et l’homme (1 Timothée 2.5). En attendant, Job est dans une impasse parce que selon ses amis, ses malheurs sont la preuve que Dieu le tient pour coupable, et lui ne peut pas prouver qu’il ne l’est pas.

Versets 3-4

Je continue le texte.

Qui donc s’aviserait de plaider contre Dieu ? Même une fois sur mille, Dieu ne lui répondra pas. Dieu est riche en sagesse, et puissante est sa force. Qui pourrait le braver et s’en sortir indemne ? (Job 9.3-4).

Job voit en l’Éternel un Créateur immense, qui est partout à la fois, qui connaît toute chose et dont la puissance est infinie. Mais il entretient avec lui un rapport de troc, une sorte de donnant-donnant en somme. Dieu n’est pas satisfait par ce type de relation, alors il a voulu la corriger en infligeant à Job cette douloureuse épreuve. Au début de l’histoire, on constate que Job offre des sacrifices afin d’obtenir le pardon de l’Éternel mais sa compréhension de sa grâce et de sa compassion est très limitée.

Le vocabulaire que Job emploie comprend de nombreux mots et expressions empruntés au domaine judiciaire. Il dit exactement : « Qui donc s’aviserait de faire un procès contre Dieu ? » Question de rhétorique bien sûr qui exige « personne » comme réponse. Job reconnaît qu’il ne peut plaider contre Dieu, mais comme il désire passionnément une réponse à ses questions et surtout pourquoi il a été frappé par tous ses malheurs, plus loin dans l’histoire, Job va quand même tenter de faire un procès à l’Éternel et va lui dire :

Ne me traite pas en coupable, fais-moi savoir pourquoi tu me prends à partie. Que le Dieu tout-puissant me donne sa réponse. Quant à l’acte d’accusation rédigé par mon adversaire, je m’en ceindrais le front comme d’un diadème. L’Éternel demanda alors à Job : Celui qui intente un procès au Tout-Puissant a-t-il à critiquer ? Celui qui conteste avec Dieu, a-t-il quelque chose à répondre ? (Job 10.2 ; 31.35-36 ; 40.1-2).

Suite à ces réponses de l’Éternel, Job restera bouche cousue et lui dira seulement : « J’ai parlé à la légère : que te répliquerai-je ? Je mettrai plutôt ma main sur ma bouche (Job 40.3-5) ».

Versets 5-10

Je continue le texte.

Lui qui déplace les montagnes sans qu’elles ne s’en doutent et les renverse en sa colère, il fait trembler la terre jusqu’en ses fondations : ses colonnes chancellent. Il ordonne au soleil de ne pas se lever, et met sous scellés les étoiles. Lui seul déploie le ciel et marche sur la mer, sur ses plus hautes vagues. Il a fait la Grande Ourse, Orion et les Pléïades, et les constellations australes. Il accomplit des œuvres grandioses, insondables, et des prodiges innombrables (Job 9.5-10).

Cet échantillon de la puissance de l’Éternel se termine par la reprise de ce qu’a dit Éliphaz : « Il fait de grandes choses qu’on ne saurait comprendre et des prodiges innombrables (5.9) .

Job sait fort bien que c’est Dieu qui fait trembler la terre et modifie sa topographie, qu’il déplace les astres et les nuages pour voiler le soleil et les étoiles, qu’il se manifeste dans les tempêtes et a mis en place les constellations. Comme tous les gens de son acabit, Job s’intéresse certainement à l’astronomie, et croit que Dieu gouverne la vie des hommes. Il ne pense pas être né sous une mauvaise étoile, une superstition qui remonte loin dans le temps et qui émane de l’astrologie. Au Moyen-Âge, les gens y croient dur comme fer, et Shakespeare, dans son œuvre dramatique Antoine et Cléopâtre, fait dire au général romain :

La faute, mon cher Brutus, n’est pas dans les étoiles, mais en nous-mêmes qui sommes des sous-fifres.

Versets 11-14

Je continue le texte.

Si Dieu passait près de moi, je ne le verrais pas, puis il s’éloignerait, je ne m’en apercevrais pas. Qui peut lui retirer la proie qu’il prend de force ? Qui osera lui dire : “ Que fais-tu là ? ” Dieu ne retient pas sa colère. Et devant lui s’effondrent toutes les cohortes de Rahab. Combien moins oserais-je lui donner la réplique, et quels mots choisirais-je pour plaider avec lui ? (Job 9.11-14).

Dans le livre d’Ésaïe (30.7 ; 51.9), Rahab désigne l’Égypte, mais dans les les livres poétiques, c’est un monstre marin malfaisant (Job 3.8; 26:12). On entre ici dans ce qui sera plus tard la mythologie babylonienne relative à la création. L’idée exprimée est que Dieu triomphe totalement de ses adversaires, qu’ils soient réels ou imaginaires et en particulier sur les forces du mal. Bien évidemment, face à une telle puissance, Job n’a aucun pouvoir.

Versets 15-20

Je continue.

Même si je suis juste, je ne peux rien répondre. Je ne puis qu’implorer la pitié de mon juge. Si même, à mon appel, il daignait me répondre, je ne pourrais quand même pas croire qu’il m’écoute, car il m’a fait passer sous un vent de tempête, il a multiplié mes blessures sans cause. Il ne me permet pas de reprendre mon souffle, tant il me rassasie de fiel. Recourir à la force ? Mais il est le plus fort. Ou faire appel au droit ? Qui donc l’assignera ? Si j’étais juste, c’est ma bouche elle-même qui me condamnerait. Si j’étais innocent, ma bouche me donnerait tort (Job 9.15-20).

Si Job prétendait être juste, il se condamnerait lui-même, car Dieu peut toujours lui reprocher quelque chose, ce qui fait qu’il n’est pas possible à Job de se justifier devant lui. Ceux qui pensent qu’ils ont mené une vie à peu près convenable pour être reçus au paradis n’ont pas compris que la moindre faute en ferme les portes à tout jamais. Les meilleurs d’entre nous sont au moins menteurs et voleurs, ce qui nous disqualifie pour entrer dans le royaume des cieux grâce à nos mérites. Sur la base de son intégrité, Job ne peut pas obtenir une audience avec un Dieu aussi redoutable ; sa seule planche de salut est la miséricorde divine.

Versets 21-24

Je continue.

Suis-je vraiment intègre ? Je ne saurais le dire : je méprise ma vie. Que m’importe, après tout ! C’est pourquoi j’ose dire : “ Dieu détruit aussi bien l’innocent que l’impie. ” Quand survient un fléau qui tue soudainement, Dieu se rit des épreuves qui atteignent les justes. Quand il livre un pays au pouvoir des méchants, il en aveugle tous les juges. Et si ce n’est pas lui, alors, qui est-ce donc ? (Job 9.21-24).

Job peint un terrible portrait du Seigneur. A cause de ses souffrances, il ne sait plus très bien que penser de ce Dieu implacable qui l’opprime. Comme il n’a pas commis de graves péchés, il commence à douter de la justice et de la bonté de Dieu. Accablé, il est en train de perdre pied en se laissant aller à dire des propos inconsidérés que Dieu qualifiera plus tard de « sans intelligence », et que Job regrettera.

Versets 32-35

Je continue plus loin et finis ce chapitre 9.

Car il n’est pas un homme comme moi, pour que je lui réplique ou pour que nous allions ensemble au tribunal. Au moins s’il y avait un arbitre pouvant s’interposer et trancher entre nous (Job 9.32-33).

Comme Job croit que l’Éternel est dans ses torts de l’affliger de la sorte, il désire l’intervention d’un arbitre entre eux. Sans le savoir, il prophétise l’incarnation du Fils de Dieu qui naquit à Bethléhem pour venir habiter parmi nous. L’apôtre Jean écrit : « Celui qui est la Parole est devenu homme et il a vécu parmi nous. Nous avons contemplé sa gloire, la gloire du Fils unique envoyé par son Père : plénitude de grâce et de vérité ! (Jean 1.11-14) ». Jésus est à la fois Dieu et homme parfait. Sa vie sans faute témoigne contre nous que nous sommes des pécheurs. Sa mort expiatoire sur la croix en tant qu’Agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde le désigne comme le Sauveur dont nous avons besoin. Après la résurrection et depuis son ascension dans les cieux, il est le médiateur (1 Timothée 2.5) grâce à qui nous pouvons nous approcher de Dieu. L’auteur de l’épître aux Hébreux écrit : « Ainsi donc, mes frères, nous avons une pleine liberté pour entrer dans le lieu très saint, grâce au sang du sacrifice de Jésus. Approchons-nous donc du trône du Dieu de grâce avec une pleine assurance. Là, Dieu nous accordera sa bonté et nous donnera sa grâce pour que nous soyons secourus dans nos besoins (Hébreux 10.19 ; 4.16) ».

Chapitre 10

Versets 1-2

Nous arrivons au chapitre 10 qui continue la plainte de Job. Je commence à le lire.

Je suis dégoûté de la vie, je ne retiendrai plus mes plaintes, je veux exprimer l’amertume qui remplit tout mon être. Et je veux dire à Dieu : Ne me traite pas en coupable, fais-moi savoir pourquoi tu me prends à partie (Job 10.1-2).

Comme aucun arbitre ne se présente, Job s’adresse à nouveau directement à Dieu pour assurer sa propre défense en exprimant sa profonde détresse, tout ce qu’il ressent sans réserve et sans se soucier des conséquences. Ici encore on constate que Job adopte la même vision de Dieu que ses amis ; il croit comme eux qu’il le tient pour coupable et le traite comme tel sauf que Job pense que l’Éternel fait erreur.

Verset 3

Je continue.

Prends-tu plaisir à m’accabler, à mépriser ta créature, ce que tes mains ont fait ? Est-ce bien de favoriser les desseins des méchants ? (Job 10.3).

Apparemment, Job connaît quelques crapules de la pire espèce qui prospèrent tandis que lui, qui s’efforce de mener une vie droite, est accablé par la souffrance. C’est en effet une injustice de la vie qui est malheureusement courante. À ce sujet, les Écritures sont très réalistes puisque plusieurs fois, certains auteurs sacrés soulèvent ce problème épineux sans toutefois apporter de réponses vraiment satisfaisantes.

Si Job se contentait de dire qu’il ne comprend pas pourquoi tant de calamités lui sont tombées dessus, il n’y aurait rien à redire, mais il montre un culot du diable en accusant l’Éternel de prendre plaisir à lui faire du mal. Petit à petit, Satan gagne du terrain et se rapproche de son but qui est d’entendre Job maudire Dieu.

Versets 4-6

Je continue.

As-tu des yeux de chair, et ne vois-tu qu’à la façon des hommes ? Ta vie serait-elle aussi courte que celle des humains, et tes années passeraient-elles comme celles d’un homme, pour que tu recherches ma faute et pour que tu enquêtes sur mon iniquité ? (Job 10.4-6).

Par ces questions de rhétorique, Job rappelle à Dieu que comme il n’a pas les limitations d’un être humain pressé par le temps, qu’il arrête de le persécuter. Job croit que l’Éternel fait une investigation serrée de sa vie, qu’il la passe au peigne fin, cherche la petite bête, et s’attarde sur ses moindres fautes.

Verset 7

Je continue.

Pourtant tu le sais bien, je ne suis pas coupable. Et il n’y a personne pour me délivrer de ta main ! (Job 10.7).

Une nouvelle fois, Job clame son innocence, et c’est vrai dans le sens qu’il ne s’est pas rendu coupable d’une faute cachée contrairement à ce que lui reprochent ses amis. Cependant, il est quand même un peu arrogant par son attitude de propre juste. C’est d’ailleurs, et je le répète, la raison pour laquelle Dieu a permis cette épreuve. Malgré tout, cet homme est un exemple comme le souligne Jacques dans on épître quand il écrit : « Frères, prenez comme modèles de patience persévérante dans la souffrance les prophètes qui ont parlé de la part du Seigneur. Oui, nous disons bienheureux ceux qui ont tenu bon. Vous avez entendu comment Job a supporté la souffrance. Vous savez ce que le Seigneur a finalement fait en sa faveur, parce que le Seigneur est plein de bonté et de compassion (Jacques 5.10-11) ». En fait, Dieu s’est comporté envers Job comme Jésus l’a expliqué à ses disciples quand il leur a dit : « Je suis le vrai plant de vigne et mon Père est le vigneron. Tous les sarments, en moi, qui ne portent pas de fruit, il les coupe, et tous ceux qui en portent, il les taille afin qu’ils produisent un fruit encore plus abondant (Jean 15.1-2). » Job est intègre et patient, mais Dieu veut qu’il apprenne l’humilité. Alors, il a taillé dans le bifteck, si je puis dire. Et bien sûr, quand on coupe, ça fait mal.

Versets 8-14

Je continue le texte.

C’est toi qui m’as créé, tes mains m’ont façonné ensemble, tout entier, et tu me détruirais ! Oh, souviens-toi, je t’en supplie, que tu m’as façonné comme avec de l’argile. Voudrais-tu à présent me faire retourner dans la poussière ? Tu m’as coulé comme du lait qui se caille en fromage. Ensuite tu m’as revêtu de peau, de chair, tu m’as tissé d’os et de nerfs. C’est toi qui m’as donné la vie, tu m’as accordé ta faveur, et tes soins vigilants ont préservé mon souffle. Mais voilà donc ce que tu cachais dans ton cœur et je sais maintenant ce que tu méditais : tu voulais m’observer, me surprendre à pécher avec la volonté de ne pas pardonner ma faute (Job 10.8-14).

Job dit que ce qui lui arrive n’a aucun sens et que Dieu se contredit en faisant venir au monde des êtres humains auxquels il refuse le pardon. Job en est toujours au stade accusatoire. Il attribue à l’Éternel le projet injuste de l’avoir créé dans le but express de s’acharner sur lui et de le punir pour ses moindres écarts de conduite. Il trouve incohérent que Dieu l’ait façonné avec grand soin dans le sein de sa mère, qu’il ait veillé sur lui, pour ensuite devenir son ennemi et le martyriser. La souffrance de Job et l’absurdité de ce qui lui arrive le font sombrer dans le désespoir le plus profond et le font délirer au point où il dit n’importe quoi.

Versets 15-17

Je continue.

Et si je suis coupable, malheur à moi ! Si je suis innocent, je ne puis cependant marcher la tête haute, moi qui suis rassasié de honte et de misère. Car si je me redresse, tu me pourchasses comme un lion, et tu t’acharnes contre moi avec ta force terrifiante. Tu renouvelles constamment tes assauts contre moi, ta fureur envers moi s’accroît, tes troupes se succèdent pour m’assaillir (Job 10.15-17).

Dieu est comme un lion, un adversaire implacable qui pourchasse Job inlassablement, prêt à le plaquer à terre. Il en conclut que son intégrité ne compte pas aux yeux de Dieu puisqu’il est de toute façon résolu à le détruire.

Versets 18-19

Je continue.

Pourquoi donc m’as-tu fait sortir du ventre maternel ? J’aurais péri alors et aucun œil ne m’aurait vu. Je serais comme ceux qui n’ont jamais été, j’aurais été porté du sein maternel au tombeau (Job 10.18-19).

Au vu de son état présent pathétique, Job réitère une nouvelle fois qu’il aurait mieux valu pour lui ne jamais être né. S’il avait été un avorton qu’on mette directement au tombeau, il aurait évité toutes ces misères qui se sont abattues sur lui. Il dépeint la mort comme un libérateur des malheurs de ce bas monde, un état de repos comme le sommeil. Cependant plus loin dans l’histoire, il déclare savoir qu’après avoir quitté cette terre il verra Dieu de ses yeux.

Souhaiter la mort ou de n’être jamais né ne sert à rien, car ça ne change pas la réalité. Mais pour Job qui est en train de craquer, c’est une façon d’exprimer sa profonde détresse et sa stupéfaction devant des événements incompréhensibles.

Versets 20-22

Je finis le chapitre 10.

Il me reste si peu de jours. Laisse-moi donc : que je respire, avant de partir sans retour au pays des ténèbres et de l’obscurité profonde, terre où l’aurore est une nuit opaque, où règne l’ombre de la mort, où il n’y a que confusion, où la clarté du jour est comme la nuit noire (Job 10.20-22).

Job décrit de manière poétique et pathétique le royaume des morts en adoptant la perception courante de son époque. Un texte issu de Mésopotamie décrit le séjour des morts comme « la maison des ténèbres ». Ce passage utilise 4 mots différents pour exprimer les ténèbres de la mort : « obscurité profonde, nuit opaque, ombre de la mort et nuit noire ». Ça fait frissonner. Heureusement pour nous, Jésus a dit : « Si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort ; Moi, je suis la résurrection. Qui croit en moi, même s’il meurt, vivra (Jean 8.51 ; 11.25) ».

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

déc. 05 2024

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