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03 mai 2024

Job 11.1 – 13.12

Chapitre 11

Introduction

Je suppose que nous avons tous fait cette expérience profondément satisfaisante de découvrir que les faits nous donnent raison. Il n’y a pas très longtemps et concernant un point particulier, mon entourage a été obligé de reconnaître que ma façon de voir était la bonne. Je me suis alors senti pousser des ailes et grandir de deux mètres par rapport à ceux qui avaient émis une opinion différente de la mienne. Malheureusement, cette expérience euphorique ne fait pas partie de mon quotidien et bien des fois je n’arrive pas à réconcilier ce que j’expérimente avec ce que je crois. Je suis alors confronté à un état de dissonance intérieure que je veux corriger le plus rapidement possible parce qu’il crée en moi un malaise. Or, la meilleure façon de résoudre ce problème est de changer d’optique pour qu’il adhère à la réalité.

Dans le livre de Job, ce héros malgré lui est écartelé entre deux tendances opposées. Dans le meilleur de ses mondes et tant qu’il n’y avait pas d’ombre au tableau, il croit que l’Éternel est parfaitement juste, qu’il punit les hommes vils et bénit ceux comme lui qui sont droits comme un i. Mais maintenant que tous les malheurs possibles et imaginables se sont abattus sur lui, il oscille entre la vision qu’il avait auparavant de Dieu et les faits qui semblent indiquer que l’Éternel est une sorte de tyran qui prend plaisir à lui faire du mal. Il n’arrive pas à se défaire de cette contradiction et ces doutes qui l’assiègent ajoutent à ses souffrances. Comme je l’ai dit, au fond, Job partage le point de vue des trois premiers amis qui parlent tour à tour et qui considèrent que la souffrance fait partie d’une logique cause-effet réglée comme du papier à musique. Les malheurs sont le résultat direct et incontournable d’un châtiment divin mérité pour une faute. Cette fausse croyance conduit Job à accuser Dieu d’injustice, mais en épousant cette vue, tout son monde s’écroule et le pauvre homme expérimente alors un désarroi intérieur épouvantable qui le fait chercher Dieu avec l’énergie du désespoir. Job prend Dieu à parti, le sommant de venir s’expliquer, ce qui prouve au moins qu’il ne l’a pas vraiment renié et que tel le naufragé qui s’accroche de toutes ses forces à un bout d’épave, il espère encore qu’il existe une autre explication des malheurs qui l’ont frappé. Deux de ses amis se sont déjà adressés à lui pour le sermonner sans ménagement. Éliphaz le premier, a parlé au nom de l’expérience. Bildad, le second, est un traditionaliste qui considère que le passé donne la clé du présent et de l’avenir. Tsophar, le troisième larron à entrer en scène, est un légaliste. Il met l’accent sur les lois naturelles qui gouvernent l’univers et son dogmatisme va lui servir de massue pour assommer le pauvre Job. En définitive, et à quelques nuances près, ces trois amis s’accordent pour dire que Job est un très grand pécheur devant l’Éternel, ce qui ne lui ait évidemment d’aucun secours, bien au contraire.

Versets 1-3

Je commence à lire le chapitre 11 du livre de Job.

Puis Tsophar de Naama prit la parole et dit : Ne répondra-t-on pas à ce flot de paroles ? Suffit-il de parler pour que l’on ait raison ? À cause de tes vains discours, tous devront-ils se taire ? Railleras-tu sans qu’on t’en fasse honte ? (Job 11.1-3).

Tsophar reprend Job sans ménagements pour sa prodigalité en paroles vaines et il est plus violent que ses deux compères. Avec un regard de vipère, il accuse Job de se cacher derrière un flot de paroles qui couvre ses fautes. Il est exact qu’avec des mots certains sont capables de manipuler, voire carrément tromper les autres. C’est d’ailleurs la tactique des avocats véreux qui gagnent des procès aux dépens de la justice. Mais Job a bien montré qu’un homme comme lui, plongé dans d’atroces souffrances, ne joue pas à ce jeu.

Versets 4-6

Je continue.

Or, tu as osé dire : “ Ce que je dis est vrai, je suis pur devant toi. ” Ah ! S’il plaisait à Dieu de te parler lui-même, s’il desserrait les lèvres ! Il te révélerait de la sagesse les secrets car elle est bien trop haute pour notre intelligence ; tu comprendrais alors que Dieu laisse passer une part de tes fautes (Job 11.4-6).

Puisque Dieu se tait, Tsophar parle à sa place comme s’il connaissait ses pensées. Il accuse Job de se croire parfait, ce qui est une grossière exagération. S’il est vrai que Job a déclaré être innocent de fautes cachées, il a aussi reconnu qu’il n’est pas juste devant Dieu. Mais le pire est que Tsophar affirme que Job mérite de souffrir davantage. Ce coup de poignard a dû lui faire très mal. Il n’est pas étonnant qu’à la fin de cette histoire, Dieu soit fâché contre ces trois amis.

Versets 7-9

Je continue.

Prétends-tu pénétrer les profondeurs de Dieu, saisir la perfection du Tout-Puissant ? Elle est plus haute que le ciel. Que feras-tu ? Et plus profonde que l’abîme. Qu’en sauras-tu ? Elle est plus longue que la terre, plus large que la mer (Job 11.7-9).

Ces paroles sur la grandeur de la sagesse divine seront confirmées par l’Éternel lui-même quand il répondra à Job. Cette image en quatre dimensions de la perfection de Dieu est reprise par l’apôtre Paul et appliquée à l’amour de Jésus-Christ (Éphésiens 3.18). Ici, Tsophar dit vrai ; il est impossible à l’homme de découvrir Dieu par ses propres moyens, et pour cette raison, nous avons besoin qu’il se révèle à nous, ce qu’il a fait dans les Écritures et en Jésus-Christ.

Ce n’est pas avec un microscope ou un télescope qu’on peut trouver Dieu. Ce n’est pas en explorant le fond des mers ou le cosmos qu’on peut le rencontrer, comme les astronautes russes qui ont déclaré qu’il ne l’avaient pas vu. Quelle absurdité ! Et tous ceux qui ont ri de cette boutade, se sont couverts de ridicule. Les vérités énoncées par Tsophar sont profondes, mais inutiles, car ce dont Job a besoin est de compassion et pas d’un cours de théologie.

Versets 10-12

Je continue.

Si, au passage, il emprisonne le coupable et s’il le convoque en justice, qui peut s’y opposer ? Car il connaît bien les trompeurs, il discerne une faute sans effort d’attention. Au contraire, celui qui a la tête vide est né aussi intelligent que le petit d’un âne sauvage (Job 11.10-12).

Dieu qui fait la différence entre les justes et les pécheurs, a déclaré Job coupable. Telle est l’affirmation à l’emporte-pièces de Tsophar. Non content d’écraser Job, il l’insulte et le compare à un ânon qui est considéré comme un animal particulièrement stupide.

Versets 13-19

Je continue.

Toi, si tu affermis ton cœur et si tu tends les bras vers Dieu, si tu abandonnes les fautes dont tes mains sont coupables, si tu ne permets pas à la perversité d’habiter sous ta tente, alors tu lèveras la tête sans avoir honte, tu tiendras ferme et tu ne craindras rien. Tu oublieras ta peine, son souvenir sera comme une eau écoulée. Ta vie sera plus claire que le soleil en plein midi, l’obscurité luira comme une aurore. Tu reprendras confiance car l’espoir renaîtra. Et tu regarderas autour de toi, tu vivras tout à fait tranquille, et tu te coucheras sans que nul ne te trouble. Beaucoup de gens viendront implorer ta faveur (Job 11.13-19).

Les trois amis sont d’accord pour dire que Job cache un gros squelette dans son placard, qu’il est coupable d’une faute terrible qu’il refuse d’admettre. Le message de Tsophar est donc très simple et aligné sur les précédents ; il dit à Job : Repens-toi de tes fautes et le jugement qui pèse sur toi sera levé. Son raisonnement rappelle davantage l’intelligence de l’âne que les cris déchirants de Job qui souffre.

Verset 20

Je finis ce chapitre 11.

Mais les yeux des méchants finiront par s’éteindre. Leur refuge fera défaut, leur seul espoir sera de rendre l’âme (Job 11.20).

Tsophar termine son discours ou plutôt son attaque en règle contre Job, en brandissant une menace de mort. Ces trois consolateurs de malheur ont terminé leur premier discours. En défendant bec et ongle le principe de la rétribution divine immédiate, ils ont refusé à Job le bénéfice du doute et l’ont condamné sans appel. Il n’ont apporté aucun réconfort à un homme abattu par le malheur et en grande souffrance. Si leurs affirmations concernant la bonté, la justice et la sagesse de Dieu sont vraies, leur conclusion sur la culpabilité de Job est totalement erronée.

Chapitre 12

Versets 1-2

Nous arrivons au chapitre 12 où commence la réponse très longue de Job à ses trois amis. Ce discours conclut la première passe d’armes entre eux. Il faut savoir qu’à cette époque les personnes cultivées aiment se mesurer les unes aux autres par des joutes oratoires plutôt que par le sport comme aujourd’hui. Je commence à le lire.

Job répondit alors : En vérité, à vous tout seuls, vous êtes tout le genre humain ; avec vous mourra la sagesse (Job 12.1-2).

Exaspéré par l’absence de compassion de la part de ses soi-disant amis, Job use de sarcasme pour dénoncer leur suffisance qui les empêche de l’écouter et de le soutenir dans sa détresse.

Verset 3

Je continue.

Néanmoins, comme vous, j’ai de l’intelligence, je ne vous cède en rien. Du reste, qui ignore ce que vous avez dit ? (Job 12.3).

Job reproche à ses amis de déclamer des litanies du haut de la chaire de leur confort, des litanies pieuses qui ne servent à rien car elles n’apportent ni solution à son drame ni réponses à ses questions. Ces discours tournent en rond et ne conduisent nulle part parce que Job est constamment acculé à une position défensive vis-à-vis des attaques qu’il subit et qui ont pour but de le réduire au silence. Il a dû essuyer les remontrances de ses amis qui l’ont assailli en évoquant tour à tour des arguments tirés de l’expérience, de la tradition et du dogme légaliste. Cela dit, les réponses de Job montrent qu’il est loin d’avoir l’esprit brisé et contrit de l’apôtre Paul qui écrit : Car je sais que le bien n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ce que je suis par nature (Romains 7.18).

Versets 4-5

Je continue le texte de Job.

Je suis pour mes amis un objet de risée, moi qui invoque Dieu afin qu’il me réponde, un juste, un homme intègre, voilà l’objet des railleries ! Au malheur, le mépris ! C’est la devise des heureux. Voilà ce qui attend ceux dont le pied chancelle (Job 12.4-5).

Job reproche amèrement à ses amis la facilité avec laquelle ils lui jettent des conseils à la figure parce qu’ils ne sont pas à sa place. En gros, il leur dit : « Le premier venu en sait autant que vous, mais cette sagesse dont vous tirez vanité, vous en faites un triste usage, et votre théologie vous rend durs à mon égard. »

Verset 6

Je continue.

Mais les brigands jouissent de la paix sous leurs tentes, ceux qui provoquent Dieu sont en sécurité, eux qui ne reconnaissent d’autre dieu que leur force (Job 12.6).

Job conteste la vision beaucoup trop simpliste des trois amis selon laquelle l’homme intègre connaît le bonheur et la prospérité tandis que le mécréant est atteint par le malheur. Dans la vie, comme je l’ai déjà souligné, les choses sont rarement noires ou blanches et nous sommes plutôt envahis de gris.

Versets 7-10

Je continue.

Mais interroge donc les animaux sauvages, ils t’instruiront, et les oiseaux du ciel, ils te renseigneront. Ou bien parle à la terre, et elle t’instruira, les poissons de la mer pourront t’en informer. Oui, parmi tous ceux-ci, lequel ignorerait que c’est l’Éternel qui a fait cela ? Il tient en son pouvoir la vie de tous les êtres, le souffle qui anime le corps de tout humain (Job 12.7-10 ; les versets 9,10 sont probablement une adjonction postérieure).

Job répond à Tsophar, qui l’a accusé d’avoir la tête vide d’un ânon, que les animaux ont plus de de sagesse que lui. Ils savent que les calamités et leur propre vie viennent de Dieu. Job n’ignore pas non plus que sa vie est dans la main du Seigneur, mais la question qui trouble son esprit, et que ses amis ne saisissent pas, concerne l’usage que Dieu fait de son pouvoir.

Verset 12

Je continue.

L’oreille juge bien les mots que l’on entend, et le palais discerne le goût des aliments. La sagesse appartient aux personnes âgées, et une longue vie donne l’intelligence (Job 12.11-12).

Job aussi sait dire des platitudes. En Orient, les hommes mûrs sont considérés comme les  détenteurs d’une sagesse qu’ils ont accumulée au fil des ans. Mais dans le cas des amis de Job, leurs discours sont fades, et même ce que des animaux reconnaissent comme une évidence leur échappe.

Je finis le chapitre 12.

Auprès de Dieu se trouvent la sagesse et la force. C’est à lui qu’appartiennent conseil, intelligence. Voici : ce qu’il détruit, nul ne le rebâtit. Et s’il enferme un homme, personne n’ouvrira. Il arrête les eaux, et c’est la sécheresse. Et dès qu’il les déchaîne la terre est dévastée. Auprès de lui résident la force et la prudence. Il tient en son pouvoir celui qui se fourvoie et celui qui s’égare. Il emmène en exil les conseillers d’Etat, et livre à la folie les dirigeants du peuple. Il desserre l’emprise des rois sur leurs sujets et ceint leurs reins de la corde des captifs. Il emmène en exil les prêtres. De leur trône, il renverse les pouvoirs établis. Il ôte la parole aux orateurs habiles et ravit le discernement aux personnes âgées. Il couvre de mépris les nobles, il fait aussi tomber les armes des tyrans. Il met à découvert les profonds secrets des ténèbres, et il expose au jour les ombres les plus noires. Il grandit les nations, et il les fait périr, il étend leur empire, puis les emmène au loin. Il ôte la raison aux chefs des nations de la terre et il les fait errer dans des déserts sans piste, de sorte qu’ils tâtonnent en pleine obscurité, sans trouver de lumière. Oui, Dieu les fait errer ainsi que des ivrognes (Job 12.13-25).

Job peint un Dieu souverain qui fait comme il veut dans son univers. Il est responsable de tout ce qui se passe dans les affaires des hommes ; il envoie le malheur sans qu’il y ait forcément une raison. La situation de Job fait donc partie de ces misères qu’on observe souvent sur terre, et à la question pourquoi, il n’y a pas de réponse.

Nous arrivons au chapitre 13 qui continue le discours de Job dans lequel on sent son irritation. Les trois amis n’ont pas inventé la poudre ; ils n’ont rien annoncé de nouveau et Job, qui a bien autant de connaissance qu’eux, leur dit qu’ils sont pour son âme des médecins de néant, des piètres consolateurs qui ne lui sont d’aucune aide. Leurs jugements n’ont pas plus de valeur que des sentences de cendre et des tas de boue. Loin de défendre Dieu, ils se protègent contre lui.

Chapitre 13

Versets 1-3

Je commence à lire ce chapitre 13.

Oui, certes, tout cela, mes propres yeux l’ont vu, oui, je l’ai entendu de mes propres oreilles, et je l’ai bien compris. Tout ce que vous savez, je le sais, moi aussi, je ne vous cède en rien. Mais c’est au Tout-Puissant que je veux m’adresser, c’est devant Dieu lui-même que je veux défendre ma cause (Job 13.1-3).

Job nous donne ici une nouvelle information et aborde enfin le sujet qui lui tient à cœur. Ce n’est pas avec ses faux-amis que Job veut argumenter mais devant l’Éternel. Il annonce son intention de plaider contre Dieu, ce qu’il commencera à faire dès qu’il aura vidé son sac contre les trois compères.

Verset 4

Je continue.

Quant à vous, mes amis, vous forgez des mensonges, vous êtes tous des médecins incompétents. Ah ! si vous gardiez le silence ! Alors vous seriez sages (Job 13.4).

Ne dit-on pas : « la parole est d’argent, mais le silence est d’or ! » Tout au début de l’histoire, les trois amis sont restés muets pendant toute une semaine donnant l’impression d’être des hommes d’une grande sagesse. Dans le livre des Proverbes, on lit : Le sot lui-même passe pour sage s’il sait se taire ; qui tient sa bouche close est intelligent (Proverbes 17.28). Malheureusement, dès qu’ils ont ouvert la bouche, l’un après l’autre, les 3 amis ont révélé combien leur compréhension de la situation de Job est inadéquate. Ils sont incapables d’aider Job dans le domaine médical et comme conseillers psychologiques ou spirituels, ils sont d’une incompétence magistrale.

Versets 6-12

Je continue.

Écoutez, je vous prie, ma récrimination et soyez attentifs à la plaidoirie de mes lèvres. Dieu aurait-il besoin de vos propos injustes, et est-ce pour le soutenir que vous dites des faussetés ? Allez-vous vous montrer partiaux en sa faveur ? Prétendez-vous plaider pour défendre sa cause ? Et sera-ce à votre avantage s’il sonde vos pensées ? Comptez-vous le tromper comme l’on trompe un homme ? Il ne manquera pas de vous le reprocher, si vous aviez pour lui des parti-pris secrets. Sa majesté n’a-t-elle rien pour vous effrayer ? N’êtes-vous pas saisis par la peur qu’il inspire ? Car vos paroles ne sont que maximes de cendre et vos réponses des ouvrages d’argile (Job 13.6-12).

Tout au long de sa plaidoirie, Job demande une écoute de la part de ses amis, pas des platitudes qui ont valeur de poussière. Or Job se trouve justement dans la décharge publique où on brûle les immondices de la ville, ce qui fait qu’il est entouré de cendres avec lesquelles il adoucit ses plaies. Il reproche à ses amis d’être intellectuellement malhonnêtes afin de donner raison à Dieu tel qu’ils le conçoivent. Ils refusent de regarder la réalité en face, mais la tordent afin qu’elle soit cohérente avec leur vision du monde qui est : « l’Éternel est juste et s’il envoie le malheur ce ne peut être que pour punir une faute grave ». Ils n’admettent aucune autre possibilité d’explication de l’infortune de Job. Dans un sens, on peut dire qu’ils s’en tiennent à la ligne du parti et peu leur importe s’ils trompent Dieu ou leur ami. Mais comme Job l’annonce ici, l’Éternel leur reprochera cette attitude hypocrite. Les trois amis ne révèrent pas vraiment Dieu et se moquent pas mal de Job. Par simple calcul et pour se protéger, ils défendent l’Éternel qui est fort contre Job qui est faible. C’est de la manipulation et c’est bien ce que font toutes les sectes et religions du monde alors que Dieu veut qu’on joue franc jeu et cartes sur table avec lui. Il demande à ce que celui qui l’invoque soit sincère, honnête dans son cœur ; Dieu n’est pas un homme qu’on risque de choquer. Le Psalmiste écrit : L’Éternel est plein de pitié et miséricordieux. Il est plein de patience et débordant d’amour. Il ne tient pas rigueur sans cesse et son ressentiment ne dure pas toujours (Psaumes 103.8-9).

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

déc. 03 2024

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