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30 avril 2024

Job 5.8 – 6.17

Chapitre 5

Introduction

Depuis toujours, les hommes ont cherché à comprendre le sens de la vie, et comment faire pour en profiter au maximum et surtout éviter la souffrance le plus possible ; cette dernière aspiration étant d’ailleurs l’essence du bouddhisme. Aujourd’hui, on s’oriente vers toutes les formes d’ésotérisme qui existent mais les résultats ne sont pas très concluants. Le grand roi Salomon, célèbre pour sa sagesse, a écrit de nombreux proverbes et sentences dont une partie nous est parvenue. Grâce à la connaissance et au discernement surnaturels que Dieu lui a donnés il pouvait s’exprimer intelligemment sur bien des sujets scientifiques et de la vie courante. Il a aussi parlé de l’amitié, un sujet sur lequel il a dit : Il y a des amis qui apportent le malheur, mais un véritable ami est plus attaché qu’un frère (Proverbes 18.24).

Quatre hommes qui se disent amis de Job sont venus le voir dans le but de lui remonter le moral, de le réconforter. Les trois premiers qui vont parler feraient mieux de se taire. Le premier a commencé son discours, mais plus il avance et plus on s’enfonce dans la glèbe, pour ne pas utiliser un autre mot. Les deux autres seront encore pires. Il semble donc que personne dans l’entourage de Job peut assumer le rôle de grand-frère et le soulager de sa détresse.

Versets 8-16

Je continue à lire dans le chapitre 5 du livre de Job qui continue le discours d’Éliphaz.

Pour moi, j’aurais recours à Dieu. Oui, c’est à Dieu que je présenterais ma cause. Il fait de grandes choses qu’on ne saurait comprendre et des prodiges innombrables. C’est lui qui fait tomber la pluie sur la surface de la terre et qui répand les eaux à travers les campagnes. Ceux qui sont abaissés, bien haut il les élève, ceux qui sont affligés trouvent la délivrance. Il déjoue les intrigues des plus rusés et leur main ne peut achever ce qu’elle a commencé. Il attrape les sages au piège de leur propre ruse, et les projets des plus perfides il les prend de vitesse. En plein jour, ils rencontrent de profondes ténèbres, à midi, ils tâtonnent comme à la nuit tombée. Il arrache le pauvre de l’épée de leur bouche, il sauve l’indigent de la main du puissant. Ainsi le miséreux a de quoi espérer, et la perversité a la bouche fermée (Job 5.8-16).

« Il attrape les sages au piège de leur propre ruse » est la seule citation précise du livre de Job dans le Nouveau Testament, dans la première épître de Paul aux Corinthiens (3.19).

Après avoir dit à Job ce qu’il ne doit pas faire, Éliphaz lui dit maintenant ce qu’il doit faire : « se tourner vers Dieu et accepter humblement son châtiment, car son but est sans doute de réformer quelque défaut de caractère, puis, tout ira bien de nouveau. Dieu est tout-puissant ; il fait périr impitoyablement le méchant, mais il relève celui qui s’humilie devant lui ». Voilà de sa part de très belles paroles pieuses et excellentes en toute circonstance ou presque. Ici, elles ne conviennent pas car c’est un coup de patte en direction de Job. En effet, Éliphaz assume que Job s’est détourné de Dieu. De plus, ces paroles expriment une fois encore le point de vue simpliste cause-effet mécaniste selon lequel le péché engendre automatiquement le châtiment. Éliphaz suggère le plus sérieusement du monde qu’il suffit à Job de se confier en Dieu pour qu’il soit délivré de sa détresse ; c’est de cette façon qu’on résout ses problèmes et qu’on échappe au malheur. Déjà, son conseil tombe plutôt mal, car justement, Dieu veut montrer à Satan que Job lui fait confiance malgré ses souffrances inexplicables. En second lieu, Éliphaz met l’Éternel au niveau des camelots avec qui on fait du troc, ce que Dieu lui reprochera d’ailleurs après le dénouement de cette histoire (Job 42.7,8).

Verset 17

Je continue.

Ah ! certes, bienheureux celui que Dieu corrige, qui n’a pas de mépris pour les leçons du Tout-Puissant (Job 5.17).

Cette affirmation est tout aussi vraie et excellente que la précédente, mais c’est mettre le fer dans la plaie de Job car elle ne s’applique pas à lui. Ici encore, en filigrane, Éliphaz dit à Job : « Tu souffres parce que tu as fait le mal et Dieu te châtie pour ton bien. » À cause du préambule, on sait très bien que ce n’est pas le cas et que Job est l’enjeu d’une bataille au plus haut niveau entre Satan et le Tout-Puissant.

Quand quelqu’un souffre, il a besoin de compassion, et il faut bien se garder de se présenter comme un propre juste en portant contre lui un jugement à l’emporte-pièces. Et même s’il a commis une faute qui est la cause de ses problèmes, ce n’est pas le moment de le blâmer.

Verset 18

Je continue.

Car Dieu inflige la blessure, mais il la panse aussi et même s’il meurtrit, sa main guérit ensuite (Job 5.18).

Éliphaz est un piètre ami de Job, et pourtant c’est le plus aimable des trois qui vont parler. Il a une réelle expérience de Dieu mais c’est un théologien refroidi par son credo (Strahan). Il nous donne ici une vision de Dieu correcte ; il dit en substance : « Qui aime bien, châtie bien ! ». L’auteur de l’épître aux Hébreux écrit :

Mon fils, ne prends pas à la légère la correction du Seigneur et ne te décourage pas lorsqu’il te reprend. Car le Seigneur corrige celui qu’il aime : il châtie tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils (Hébreux 12.5-6 ; comparer Proverbes 3.11).

Verset 19

Je continue le texte.

Six fois, dans la détresse, il te délivrera. Dans sept calamités, le mal t’épargnera (Job 5.19).

Cette formule conventionnelle signifie que Dieu accorde la délivrance dans les situations les plus diverses. Le chiffre 7 symbolise la plénitude et la totalité. C’est le 7e jour de la création que Dieu se reposa, ce qui est une façon de dire que son œuvre était achevée, terminée. Dans le livre des Proverbes on lit : Il y a six choses que l’Éternel déteste, et même sept qui lui sont en horreur (Proverbes 6.16). Dieu considère ces sept comportements comme particulièrement condamnables. Ce sont l’arrogance, le mensonge, le meurtre des innocents, le mal prémédité, le mal pour le plaisir, les faux témoignages et provoquer la division entre frères.

Versets 20-23

Je continue le texte.

Au temps de la famine, il te gardera de la mort au milieu du combat, il te préservera du glaive. Tu seras à l’abri du fouet de la langue et tu ne craindras pas le désastre à venir. Tu pourras te moquer de la dévastation comme de la disette, et tu n’auras pas peur des animaux sauvages. Un pacte te liera aux pierres de la terre, et quant aux animaux sauvages, ils seront en paix avec toi (Job 5.20-23).

On trouve ces promesses ailleurs dans l’Ancien Testament. Elles s’adressent à ceux qui ont une conduite droite aux yeux de Dieu et qui sont sous l’un des régimes de l’Ancien Testament, il y en a plusieurs. À l’époque des patriarches, les bénédictions de Dieu sont avant tout matérielles alors que sous le régime de la grâce où nous sommes actuellement, les promesses de Dieu sont essentiellement spirituelles. Éliphaz qui voit la vie non pas en rose, mais en noir et blanc fait de la rétribution divine une règle inflexible comme si Dieu nous devait quelque chose.

Dans la réalité d’ici-bas, les belles paroles d’Éliphaz ne s’appliquent pas systématiquement, ce qui apparaît clairement dans les Écritures. En ce qui concerne Job, c’est même exactement l’inverse qui s’est produit, et cela bien qu’il ait toujours mené une vie pieuse et intègre.

Versets 24-26

Je continue le texte.

Tu verras le bonheur régner dans ta demeure. Quand tu visiteras tes troupeaux au bercail, rien n’y fera défaut. Tu pourras constater combien ta descendance sera nombreuse et ta progéniture poussera comme l’herbe. Tu entreras dans le sépulcre dans la mûre vieillesse comme un tas de gerbes qu’on dresse à la saison voulue (Job 5.24-26).

Voici encore trois faveurs que Dieu accorde à celui qui s’humilie devant lui : la prospérité, une nombreuse postérité et une longue vie. Mais ce genre d’énumération enfonce encore le fer dans la plaie de Job. Moi, Éliphaz, il me saoule. On se demande s’il est bête ou méchant ou s’il parle sans réfléchir. Un proverbe dit : Tel, qui bavarde à la légère, blesse comme une épée ; Mais la langue des sages apporte la guérison (Proverbes 12.18). En tout cas Éliphaz manque de sagesse car au lieu d’apaiser la douleur de Job, il mentionne tout ce qu’il a perdu : le bonheur de sa demeure, ses nombreux troupeaux, toute sa progéniture, c’est-à-dire ses dix enfants. Et pour clore le tout, Éliphaz place une belle cerise empoisonnée sur le gâteau en disant que le juste meurt après une longue vieillesse heureuse. Il dit tout cela à Job qui se trouve à des années-lumière de cet idéal puisqu’il est moribond et qu’il a déjà un pied dans la tombe.

Verset 27

Je finis ce chapitre 5.

Oui, nous l’avons examiné : cela est bien ainsi. Écoute donc ces choses, et fais-en ton profit (Job 5.27).

Cette façon de terminer cette tirade me fait penser aux bandes dessinées de mon enfance dans lesquelles les Indiens finissent leurs discours en disant : Ugh ! Le grand sage Éliphaz a parlé sur la base de sa longue expérience de la vie. Que le monde entier écoute.

Ce premier discours est riche en beautés littéraires et en quelques vérités solides, mais c’est quand même un malheureux réquisitoire. Éliphaz s’est exprimé en croyant prendre des gants mais ils sont rugueux. Il manque de compassion et ne se rend pas du tout compte de l’abîme dans lequel Job est tombé et il ne cherche pas à comprendre son état d’esprit. Éliphaz a décidé que son ami a besoin qu’on lui secoue les plumes et il l’a fait. Pour lui, les choses sont très simples : Comme Dieu est juste, il ne peut pas infliger à l’une de ses créatures un châtiment immérité. La détresse de Job est donc forcément due au châtiment divin qui sanctionne une faute cachée qu’il a commise. Alors, au lieu de ruer dans les brancards, Job doit bien plutôt accepter la correction que l’Éternel lui inflige et se repentir afin d’être rétabli. Il fallait quand même y penser. Éliphaz a pris des vérités et les a collées à tort et à travers sur la figure de Job. Si dans certaines circonstances, sa démarche serait acceptable, elle ne s’applique pas à Job. Mais la possibilité de faire erreur n’effleure pas un instant sa façon de penser simpliste.

Chapitre 6

Versets 1-3

Nous arrivons au chapitre 6, où débute le second discours de Job. Je commence à lire.

Job répondit alors : Ah ! si mon affliction pouvait être pesée et s’il était possible de mettre toute ma misère sur les plateaux d’une balance, assurément mon malheur est plus pesant que le sable des mers, c’est pourquoi mes paroles vont jusqu’à la folie ! (Job 6.1-3).

Job est conscient d’être allé un peu loin dans les propos de sa première complainte, mais il ne fait qu’exprimer sa profonde détresse. Ce qu’il demande à ses amis est de le comprendre et de l’écouter avec empathie. Mais s’appuyant sur une compréhension erronée du monde, de Dieu et de la situation de Job, Éliphaz l’a accusé de fautes imaginaires et lui a fait la morale. Alors, puisqu’on ne lui adresse aucune parole amicale, Job reprend ses lamentations.

Versets 4-5

Je continue.

Car les flèches du Tout-Puissant sont plantées dans mon être et mon esprit boit leur poison, oui, je suis assailli par les terreurs que Dieu m’envoie. Un âne se met-il à braire pendant qu’il broute l’herbe tendre ? Un bœuf se met-il à mugir quand il est devant son fourrage ? (Job 6.4-5).

De manière poétique et pathétique, Job répond à Éliphaz que ses plaintes son motivées ; que ce n’est pas pour rien qu’il a prononcé la complainte qu’il lui reproche, mais parce qu’il souffre cruellement, ce que ses amis devraient comprendre. Il compare ses souffrances aux douleurs que provoquent des flèches empoisonnées. À cette époque, les archers utilisaient effectivement de telles armes. Job se sent percé de toutes parts par le châtiment que Dieu lui inflige sans qu’il sache pourquoi.

Versets 6-7

Je continue.

Un repas fade et insipide se mange-t-il sans sel ? Peut-on trouver de la saveur dans le blanc d’un œuf cru ? Ce qu’autrefois je refusais est devenu ma nourriture. C’est là mon pain, même s’il me répugne (Job 6.6-7).

Il faut ajouter du sel au blanc d’œuf pour lui donner du goût. Job a perdu le goût de la vie car elle est pour lui comme de la nourriture insipide et sans sel. En fait, ses souffrances sont dorénavant ses aliments.

Versets 8-10

Je continue.

Ah ! qui fera aboutir ma requête ! Que Dieu m’accorde ce que j’espère ! Que Dieu consente à m’écraser ! Qu’il laisse aller sa main et me détruise. J’aurai du moins un réconfort, et je tressaillirai de joie au sein de tourments implacables, car je n’aurai trahi aucun des ordres du Dieu saint (Job 6.8-10).

Job se sent incapable de continuer plus longtemps ; il demande donc le coup de grâce, il veut mourir afin d’être libéré de ses tourments. Il faut se mettre à la place de Job qui n’a devant lui que misère et souffrances, alors on ne peut pas lui reprocher de demander la mort. Dieu lui a pris toutes ses possessions, ses enfants puis la santé en l’affligeant d’ulcères purulents. S’il meurt rapidement, il n’aura pas le temps de faire le mal en désobéissant aux lois de Dieu. Il est important de noter que malgré ses souffrances et son désespoir, Job cherche encore à plaire à Dieu et il n’a pas l’intention de se suicider parce que la mort et la vie sont des prérogatives divines et nul individu n’a le droit de prendre la vie de quiconque, que ce soit celle d’autrui ou la sienne.

Soit dit en passant que selon l’enseignement des Écritures, la société a le devoir d’appliquer la peine capitale à certains crimes. La raison d’un tel châtiment n’est pas une vendetta ou pour satisfaire un besoin de vengeance, mais un acte de justice destiné à laver l’affront fait au Créateur de la vie.

Dans ce passage, Job mentionne pour la première fois son innocence ; il le fera encore souvent par la suite. On peut lui reprocher de trouver sa fierté dans son intégrité et sa bonne conscience, mais à sa décharge, il faut se rappeler qu’il est sous le régime de la conscience. A cette époque, les hommes sont responsables de se garder de toute forme du mal et d’obéir à ce que Dieu leur a été révélé comme étant sa volonté. Or, il semble que c’est exactement ce que Job a fait toute sa vie ; il n’a jamais transgressé les commandements de Dieu. Pour cette raison il ne craint ni la mort, ni Dieu.

Versets 11-13

Je continue le texte.

Pourquoi espérerais-je quand je n’ai plus de force ? À quoi bon vivre encore vu la fin qui m’attend ? Du roc ai-je la résistance ? Mon corps est-il de bronze ? Et puiserai-je encore en moi des ressources pour m’en sortir ? Toute aide m’est ôtée (Job 6.11-13).

Job rejette la suggestion pieuse d’Éliphaz d’être patient dans l’épreuve. Il dit qu’il n’est pas un surhomme ; il n’a ni la dureté des pierres ni un corps de bronze. Il a épuisé toutes ses forces et toutes ses ressources. Apparemment, il a déjà demandé à Dieu de le délivrer, mais en vain. Le ciel est resté d’airain et il n’a reçu aucune réponse. Il se voit donc au fond du trou pour de bon. Une parole d’un psaume qui parle du Messie souffrant s’applique bien à Job. Je la cite : Il a brisé ma force au milieu de ma course, et abrégé mes jours (Psaumes 102.24).

Il ne reste donc plus aucun espoir à cet homme éprouvé sinon celui de mourir et de trouver ainsi la délivrance de ses souffrances.

Verset 14

Je continue le texte.

L’homme désespéré a droit à de la compassion de la part d’un ami, oui, même s’il cessait de révérer le Tout-Puissant (Job 6.14).

Verset difficile. D’après Darby, la deuxième partie est : « sinon il abandonnera la crainte du Tout-Puissant ». La Bible de Jérusalem traduit le verset par : « refuser la pitié de son prochain, c’est rejeter la crainte du Tout-Puissant ».

Quand une personne est désespérée, et si elle a de véritables amis, alors c’est le moment ou jamais pour eux d’avoir de la pitié, de se montrer loyal envers lui par leur présence et leur soutien. Et même si à cause de ses souffrances leur ami vient à se révolter contre Dieu, ils devraient malgré tout lui montrer de la compassion. Dans le livre des Proverbes, on lit : Un ami aime en tout temps et, quand survient l’adversité, il se révèle un frère (Proverbes 17.17).

Job fait un appel touchant ; il demande de toutes ses forces la compréhension de ces trois hommes qui se disent ses amis et qui sont venus pour le consoler.

Versets 15-17

Je continue le texte.

Mes amis m’ont trahi comme un torrent, comme un de ces cours d’eau dont le lit est à sec. Lorsque la glace fond et que les neiges s’engloutissent en eux, ils charrient des eaux troubles. Mais à la saison sèche, leurs cours tarissent. Quand viennent les chaleurs, ils s’éteignent sur place (Job 6.15-17).

Job compare ses amis aux torrents de montagne. Au printemps ils charrient de la boue puis ils se dessèchent. C’est en été quand il fait très chaud qu’on a le plus besoin d’eau, mais c’est aussi à cette époque qu’ils sont à sec ; ça tombe donc très mal. Pareillement, les attentes de Job sont amèrement déçues. Juste au moment où il a le plus grand besoin du verre de l’amitié, pourrait-on presque dire, ou tout au moins d’un peu de compassion pour adoucir ses souffrances, ses amis le lâchent. Il avait espéré de leur part de l’empathie, du réconfort dans sa détresse, la reconnaissance de sa piété et de son intégrité, de l’encouragement, l’assurance que malgré les apparences Dieu ne l’a pas abandonné. Mais ils ne vont rien lui apporter sinon des accusations, des reproches et des exhortations à se repentir de son péché. Ils l’accuseront d’hypocrite, ajouteront des insultes à ses calamités et verseront du vinaigre au lieu d’huile sur ses plaies. Job va expérimenter une parole du livre des Proverbes qui dit : Se fier à un homme déloyal au jour du malheur, c’est comme se fier à une dent branlante ou à un pied chancelant (Proverbes 25.19).

 

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

avril 26 2024

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