Job 4.1 – 5.7
Chapitre 4
Introduction
L’amitié est un bien des plus précieux en particulier par les temps qui courent où dans notre société occidentale, l’individualisme règne comme valeur suprême. Voltaire fait dire à l’un de ses personnages : Toutes les grandeurs de ce monde ne valent pas un bon ami.
Job est un patriarche qui a donné son nom à l’un des livres poétiques de l’Ancien Testament, mais ce qui lui est arrivé n’a rien de poétique car il a été frappé des pires malheurs qu’on puisse imaginer. Il a tout perdu, absolument tout et il est atteint d’une maladie incurable qui le fait abominablement souffrir. Il s’est réfugié dans la décharge municipale puis s’est lancé dans une longue complainte, un gémissement qui en dit long sur ses souffrances.
Avant que ces catastrophes ne fondent sur lui, c’était un personnage très respecté et même le plus important à l’est du Jourdain, ce qui fait qu’il avait des amis. Si la plupart sont des amis des beaux jours, il en a aussi qui sont sérieux et avec qui se vérifie le dicton : « la véritable amitié se voit dans le malheur ». Le texte mentionne trois hommes qui se dérangent pour venir réconforter Job, mais en réalité il y en a un quatrième qui sera le dernier à s’exprimer. Les trois cités prennent la parole à tour de rôle et plusieurs fois, mais malheureusement pour Job, à cause de leurs idées préconçues, ces trois hommes ne lui sont d’aucune aide. D’ailleurs, ils portent chacun un nom dont la signification est leur portrait-robot en miniature. Le premier est Éliphaz, ce qui veut dire « Dieu est fort », et c’est ce qu’il va proclamer haut et fort à grands coups de massue. Pour Éliphaz, le Tout-Puissant et le père Fouettard ne font qu’un.
Le second homme à s’exprimer s’appelle Bildad, ce qui signifie « Fils de dispute ». Lui aussi est du genre brutal dans ses paroles, et le troisième est Tsophar, ce qui veut dire « moineau ». Lui, il gazouille très méchamment en portant des accusations dures et sans preuve contre Job.
La compassion n’est pas le point fort de ces trois amis. Leur motivation à venir soutenir Job est fort louable, mais au lieu de compatir à ses malheurs, ils prétendent expliquer et juger sa situation. Comme Job ne souscrit pas à leur point de vue, ils durcissent le ton et se livrent à une bataille rangée, un combat sans merci contre lui et les dialogues sont des joutes oratoires.
Alors que de nos jours des foules se pressent pour assister à des événements sportifs, à l’époque des patriarches on affectionne le maniement du verbe. Ce sont les traits d’esprit, les jeux de mots, et les répliques bien dites qui font l’admiration d’un public averti. Il est probable qu’un cercle de personnes assiste à ce tournoi pour voir et entendre ces hommes croiser le fer de la rhétorique. Les discussions vont tourner autour de la question suivante : « Est-ce que Job est sincère dans son intégrité ? » ; C’est aussi le sujet de dispute entre Dieu et Satan.
Versets 1-2
Je commence à lire le chapitre 4 du livre de Job.
Alors Éliphaz de Témân prit la parole et dit : Peut-on risquer un mot ? Tu es si abattu ! Mais qui peut garder le silence ? (Job 4.1-2).
À partir d’ici, commencent trois passes d’armes, trois cycles de discours dans lesquels trois des quatre amis de Job prennent la parole tour à tour et toujours dans le même ordre (Tsophar garde le silence la troisième fois). Éliphaz est le premier à s’exprimer parce qu’il est le plus âgé. C’est la voix de l’expérience qui parle et il appuie son argumentation sur « D’après ce que j’ai vu ». Son problème est qu’il n’a pas encore tout vu. Il parle en pédant comme du haut d’une chaire. Après avoir écouté la longue litanie de Job, il pense que son ami exagère et va beaucoup trop loin dans ses propos. Alors il se met à bouillir intérieurement et au bout d’un moment, ne pouvant plus se contenir, Éliphaz explose et entame son premier réquisitoire contre Job. Il commence avec diplomatie en cherchant à éviter de provoquer les foudres de son ami. Mais la relation est immédiatement conflictuelle. Alors qu’il tente de défendre Dieu, il est froid et prétentieux, et ses paroles sont incisives et dénuées de sensibilité à l’égard du pauvre Job.
Versets 3-5
Je continue.
Tu as instruit beaucoup de gens et tu as fortifié ceux qui baissaient les bras. Tes propos relevaient celui qui trébuchait, et tu raffermissais ceux dont les genoux fléchissaient. Maintenant qu’il s’agit de toi, tu es découragé ! Maintenant que cela te touche, te voilà tout désemparé ! (Job 4.3-5).
Éliphaz reconnaît que Job a beaucoup aidé les autres dans le malheur, mais il lui dit : « médecin, guéris-toi toi-même ». Il lui reproche d’être incapable d’appliquer ses bons conseils à son cas personnel et de s’effondrer face à son adversité qu’il minimise. Éliphaz ne tient pas compte du fait que Job est sapé par la souffrance et qu’il a justement besoin d’amis pour le soutenir dans sa détresse.
Verset 6
Je continue.
Ta foi en Dieu n’est-elle pas la source de ton assurance ? Et ton intégrité n’est-elle pas ton espérance ? (Job 4.6).
Éliphaz insinue, et c’est à peine voilée, qu’un certain doute plane sur la foi et l’intégrité de Job, qui s’est très certainement rendu coupable d’une faute cachée. Les deux autres amis seront encore moins nuancés dans leurs propos.
Versets 7-9
Je continue.
Cherche dans ta mémoire : quel est donc l’innocent qui jamais a péri ? Où sont les hommes droits qui ont été détruits ? D’après ce que j’ai vu, les artisans d’iniquité et ceux qui sèment le malheur en moissonnent les fruits : sous le souffle de Dieu, les voilà qui périssent, dans son courroux, il les consume (Job 4.7-9).
Maintenant, Éliphaz, qui s’autoproclame théologien avisé, expose sa théorie sur l’origine de la souffrance. Son autorité provient de son expérience personnelle. Sa vision de la vie est très simpliste : d’un côté, il y a les bons et de l’autre les méchants, et chacun reçoit ce qu’il mérite. Il introduit le principe fondamental sur lequel l’argumentation des trois amis va reposer. Éliphaz croit en la rétribution divine immédiate selon le principe cause-effet. Ceux qui sont innocents ne souffrent pas comme Job, tandis que les pécheurs sont irrémédiablement punis.
En réalité, on trouve beaucoup d’exemples dans les Textes Sacrés qui contredisent cette vision de Dieu. Parce que l’auteur a soulevé deux fois le voile qui nous cache l’Au-delà, nous savons que Job souffre parce qu’il est un enjeu entre Satan et l’Éternel. Par ailleurs, nous savons que dans la vie les choses sont loin d’être noires ou blanches ; il y a en fait beaucoup de gris.
Versets 10-11
Je continue.
Le lion a beau rugir et le fauve gronder, Dieu leur brise les crocs. Le lion périt faute de proie, et les lionceaux sont dispersés (Job 4.10-11).
Voilà une petite parabole qui a valeur de coup de griffes. Les lions étaient très nombreux dans le Proche-Orient ancien. Ils représentent le méchant qui est dépeint comme un adversaire redoutable, mais que Dieu peut châtier en un instant. L’allusion est à peine voilée. Job aussi était puissant, mais sa force est dorénavant brisée et ses enfants, les lionceaux, perdus.
En Hébreu, dans ce passage, le lion est désigné par 5 mots différents.
Versets 12-16
Je continue le texte.
Un oracle furtif s’est glissé jusqu’à moi, et mon oreille en a saisi le murmure léger : pendant les visions de la nuit, au milieu d’un flot de pensées, à l’heure où un profond sommeil s’empare des humains, un frisson d’épouvante a parcouru mon corps, tous mes os en tremblèrent. Un esprit effleura ma face, hérissant les poils sur ma peau. Il se tenait debout. Je ne pus reconnaître à quoi il ressemblait, mais cette apparition resta devant mes yeux. J’entendis une voix qui murmurait tout doucement (Job 4.12-16).
Éliphaz croit entendre dans les plaintes de Job une critique implicite du traitement que Dieu lui inflige. Comment un homme mortel, fragile et imparfait peut-il s’aventurer à lever des regards critiques vers son Créateur ? Il appuie sa théologie sur une révélation qu’il aurait reçue. Comme par hasard, cet esprit nocturne, au demeurant fort inquiétant, est porteur d’un message taillé sur mesure pour Job. Ses affirmations et ses visions sont à prendre avec la plus grande réserve. Salomon écrit que : « beaucoup de vaines rêveries aboutissent à beaucoup de paroles en l’air (Ecclésiaste 5.6).
Verset 17
Je continue le texte.
L’homme serait-il juste devant Dieu ? Serait-il pur devant celui qui l’a fait ? (Job 4.17).
Le contenu de la révélation de cet esprit est déconcertant. Alors qu’on s’attendait à une grande vérité, Éliphaz dit une lapalissade pieuse qui est exacte certes, mais qui ne fait rien avancer car elle n’est d’aucune aide au pauvre Job.
Verset 18
Je continue.
Si, en ses propres serviteurs Dieu ne peut se fier, et si même en ses anges il trouve des défauts (Job 4.18).
Les trois amis de Job vont tous dire des vérités qui sont intéressantes parce qu’elles nous renseignent sur les connaissances et la vision du monde des gens qui vivaient il y a environ 4 000 ans, au temps des patriarches. Éliphaz fait ici référence à Satan et aux anges qui l’ont suivi dans sa révolte contre Dieu et qui sont devenus des démons. Les prophètes Ésaïe et Ézéchiel parlent également de cette rébellion.
Versets 19-21
Je finis le chapitre 4.
À plus forte raison il ne peut se fier aux pauvres créatures habitant dans des corps d’argile, qui ne sont que poussière et qu’on peut écraser comme des vermisseaux. Entre le matin et le soir, ils sont réduits en poudre. Sans qu’on y prenne garde, les voilà qui périssent. Les cordes qui tenaient leur tente sont soudain arrachées, et c’est ainsi qu’ils meurent sans avoir acquis la sagesse (Job 4.19-21).
Voilà des affirmations boiteuses parce qu’elles sont à la fois vraies et fausses. Les discours des trois amis seront captivants par moment, mais d’aucune utilité à Job, car ils ne l’aident pas à supporter son état moribond. Il est bien sûr exact que l’homme est un être mortel. Peu importe en effet combien Monsieur Muscle et Mlle Star de cinéma sont beaux, bien proportionnés, athlétiques et attrayants, tout être humain est par nature faible et fragile puisqu’il est fait de poussière, une matière sans consistance. Le corps humain peut être réduit à un tas de chair sans vie en un rien de temps aussi vite et facilement qu’un insecte qu’on écrase sous le pied. Il n’y a qu’à penser aux hécatombes dues aux guerres et accidents de la route. Si on échappe aux mauvais coups du sort et aux maladies, c’est le temps qui inexorablement détruit le corps.
Mon père était plâtrier et d’une force herculéenne, mais quand il est arrivé à 90 ans, ce qui n’est pas peu de chose, son état n’avait évidemment plus rien de comparable à ce qu’il était quand il avait 30 ans. Si Éliphaz dit des choses vraies, il fait aussi plusieurs associations cause-effet simplistes. Il dit par exemple que c’est parce que l’homme possède un corps physique qu’il ne peut être juste alors que l’un est sans rapport avec l’autre. De plus, si tous les gens pécheurs devaient souffrir à cause de leurs fautes, Éliphaz aussi serait dans un état de douleur permanente couvert d’ulcères purulents. Ce premier discours commence bien mal ; c’est sûr qu’avec des amis pareils, Job n’a pas besoin d’ennemis car il est déjà amplement pourvu. Éliphaz aurait pu servir d’exemple à La Fontaine, quand il a écrit la fable « L’Ours et l’amateur de jardin », qui a pour moralité : « Rien n’est si dangereux qu’un ignorant ami ; mieux vaudrait un sage ennemi ».
Chapitre 5
Verset 1
Nous voici arrivés au chapitre 5 qui continue le discours d’Éliphaz qui va appliquer la révélation qu’il a reçue au cas particulier de Job. Je commence à le lire.
Maintenant donc, appelle, pour voir si quelqu’un te répond. À quel saint personnage t’adresseras-tu ? (Job 5.1).
Vers qui se tourner quand on est dans la détresse ? Un ange, un saint qui a été officiellement canonisé ? Assurément non ! Cette question d’Éliphaz pointe vers une vérité fondamentale des Écritures : l’homme sur terre a besoin d’un médiateur pour accéder au Dieu du ciel.
Versets 2-5
Je continue.
Car c’est l’emportement qui tue un insensé, c’est la colère qui fait périr le sot. Sans doute, j’ai vu l’insensé étendre ses racines, mais j’ai soudain maudit son lieu d’habitation : “ Que ses fils soient privés de tout soutien, écrasés en justice, sans personne pour les sauver. Ce qu’il a moissonné, qu’un affamé le mange et vienne l’enlever jusque dans les épines ; oui, que des gens avides engouffrent sa fortune ! ” (Job 5.2-5).
Éliphaz établit un parallèle méchant entre Job et l’insensé, c’est à dire celui qui ne tient pas compte de Dieu. Il ne montre aucune compassion envers celui dont il est soi-disant l’ami. Job a été prospère pendant un temps et soudainement son monde s’est écroulé. Donc, son cas est conforme à celui du méchant. Éliphaz est particulièrement cruel en portant ainsi le fer dans la plaie du pauvre Job. Il raisonne toujours de manière simpliste.
Dans plusieurs passages de l’Ancien Testament, on constate que le méchant prospère tout en se moquant pas mal de Dieu. Cet état de choses fut l’objet d’un psaume du roi David qui écrit : J’ai vu le méchant, dans sa violence, croître comme un cèdre vert et florissant. Mais il a passé : voici qu’il n’est plus. J’ai beau le chercher, il est introuvable (Psaumes 37.35-36).
Quand un tyran sanguinaire est à la tête d’un pays, on a du mal à comprendre pourquoi Dieu n’intervient pas pour l’éliminer. Souvent, les années passent et le despote se porte toujours comme un charme. Ce fut le cas d’Hitler, de Tito, de Mussolini, de Staline, de Pol Pot et de bien d’autres encore. Aujourd’hui c’est pareil ; les chefs d’état véreux et vicieux sont plutôt nombreux sur la planète. De toute façon, d’après l’enseignement des Écritures, la rétribution définitive est rarement dans cette vie, mais toujours dans l’éternité. C’est d’ailleurs pour cette raison que Jésus a dit de Judas : Certes, le Fils de l’homme s’en va conformément à ce que les Écritures annoncent à son sujet. Mais malheur à celui qui le trahit ! Il aurait mieux valu, pour lui, n’être jamais né (Matthieu 26.24).
Versets 6-7
Je continue le texte.
Le malheur, en effet, ne sort pas de la terre et la misère ne germe pas du sol, car l’homme naît pour la souffrance comme les fils de Récheph s’élèvent pour voler (Job 5.6-7).
Dans la mythologie cananéenne, Récheph est la divinité de la foudre et de la destruction. Il s’appelle Typhon chez les Grecs. Récheph signifie le feu, l’éclair, ou la peste. « Les fils de Récheph » sont généralement traduits par « étincelles ». En d’autres mots : « l‘homme naît pour la souffrance comme les étincelles s’élèvent pour voler ». La déclaration fataliste d’Éliphaz n’est pas conforme aux Écritures dans le sens que l’homme n’a évidemment pas été créé dans le but de souffrir, ce qu’Éliphaz semble pourtant dire. Cependant, si on modifie légèrement son équation dogmatique pour dire : « l’homme souffre comme les étincelles volent », alors il n’est pas besoin de mettre cette affirmation dans un tube à essai pour savoir que tous les êtres humains doivent faire face aux souffrances et qu’elles viendront aussi sûrement que les étincelles volent. Un des mots hébreux pour homme, est « enôsh », qui signifie faible et mortel ; c’est tout dire.
Le malheur et avec lui son lot de souffrances, n’est pas le fruit du hasard. Il est inséparable de la nature humaine qui est souillée. Les malheur de la vie sont les conséquences du péché qui habite le cœur mauvais de l’homme et ils sont tout aussi inévitables que les étincelles volent. Le nombre de catastrophes qui peut me frapper est presque infini. Je peux être confronté à l’une des centaines de maladies qui existent, me retrouver face à une calamité personnelle ou familiale dont la liste est elle aussi sans fin. Il n’y a qu’à lire le journal ou écouter la télé pour constater qu’à chaque instant un grand nombre de gens est confronté à un drame. Bien que les êtres humains soient différents les uns des autres de mille et une manières, ils appartiennent à la même race déchue. Tous auront des tribulations, des problèmes dans leur vie et mourront. Les larmes sont un langage universel. D’ailleurs, le mot « sympathie » veut dire « souffrir ensemble ». La symphonie humaine est une souffrance commune. Les raisons de nos ennuis sont multiples. Ils peuvent provenir de nos propres fautes, de nos erreurs ou de celles des autres. Souffrir peut aussi être un choix noble comme dans le cas de Moïse. L’auteur de l’épître aux Hébreux écrit : Par la foi, Moïse a choisi de prendre part aux souffrances du peuple de Dieu plutôt que de jouir momentanément d’une vie dans le péché (Hébreux 11.25).
Les malheurs et leur lot de souffrances servent à humilier l’homme, et pour celui qui accepte de courber l’échine devant Dieu, ils sont bénéfiques, ce que reconnaît Job lui-même à la fin de l’histoire. Après que l’Éternel s’est révélé à lui, Job lui dit : « Oui, j’ai parlé sans les comprendre de choses merveilleuses qui me dépassent et que je ne connaissais pas.[..]. Aussi je me condamne, je regrette mon attitude en m’humiliant sur la poussière et sur la cendre (Job 42.3,6).
On a coutume de dire qu’il n’y a que deux choses de certaines en cette vie : les impôts et la mort. Nous pourrions rajouter « les ennuis de toutes sortes » parce que c’est une loi universelle comme les étincelles qui volent en l’air. Soit dit en passant que ce n’est pas par hasard qu’elles se comportent de la sorte. Selon l’un des principes de la thermodynamique, les poussières incandescentes sont propulsées en l’air par la chaleur jusqu’à ce qu’elles se refroidissent. Ensuite, à cause de leur poids, elles sont soumises à la loi de la pesanteur et retombent.
La souffrance humaine est une conséquence de la rébellion de nos premiers parents Adam et Ève contre Dieu. Depuis toujours, l’homme recherche le bonheur ; il veut retourner dans le jardin d’Éden, mais en vain. Tous les dirigeants de ce monde de misère disent vouloir faire cesser les guerres, mais ils en sont totalement incapables ; qu’un foyer de conflit s’éteigne, un autre s’allume. Le même phénomène a lieu au niveau individuel ou familial. Des malheurs de toutes sortes frappent les êtres humains y compris les justes. Ce n’est que lors du Millénium, quand Jésus-Christ le Prince de la Paix régnera que tout rentrera dans l’ordre, que la tranquillité et la prospérité s’étendront à tous les peuples de la terre comme l’eau emplit les océans.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.