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16 mai 2024

Job 31.35 – 33.13

Chapitre 31

Introduction

Tôt ou tard dans la vie, chacun d’entre nous se trouve devant un mur, confronté à une situation qui le dépasse et où il ne sait que faire. La circonstance ou la menace peut-être passagère ou permanente. Dans ces moments douloureux, on éprouve un sentiment de « sauve qui peut » et les réactions sont très variées. Ainsi, les gens religieux implorent un saint ou leur dieu et s’adonnent à un rite comme faire un vœu ou allumer des bougies dans une église. D’autres cherchent conseil auprès d’un sage ou même invoquent les morts.

Il y a environ 6 000 ans, à l’époque des patriarches vivait Job, un homme paisible et prospère qui suite à une série de malheurs se retrouve au fond du trou, mais alors vraiment tout au fond. Il appelle le Tout-Puissant à son aide avec insistance mais sans résultat. Alors, il lance un ultime cri au secours avant de s’éteindre ; c’est son chant du cygne en quelque sorte ; du moins c’est ce qu’il croit.

Versets 35-37

Je continue à lire dans le chapitre 31 du livre de Job.

Ah ! si j’avais quelqu’un qui veuille m’écouter ! Voilà mon dernier mot. Que le Dieu tout-puissant me donne sa réponse. Quant à l’acte d’accusation rédigé par mon adversaire, je le mettrais sur mon épaule, je m’en ceindrais le front comme d’un diadème. Et je lui rendrais compte de chacun de mes actes, j’avancerais vers lui aussi digne qu’un prince (Job 31.35-37).

Job lance un défi à Dieu le sommant de s’expliquer. En déclarant : « Voilà mon dernier mot », il fait à nouveau une déclaration d’innocence ; il persiste et signe, et engage son nom et sa parole d’honneur. À cette époque, les gens portent parfois des inscriptions qu’ils considèrent importantes sur l’épaule afin que tout le monde puisse les lire.

De nos jours, c’est un peu pareil, à cause du terrorisme rampant, on est constamment tenu de montrer patte blanche. Lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de 2004, j’ai été surpris de voir les 11 000 athlètes défiler, pour la première fois je crois, en portant une petite carte d’identité autour du cou. Depuis les attentats du 11 septembre 2001, tout un chacun doit toujours être en mesure de prouver qui il est et ce qu’il fait là ; c’est dorénavant devenu une exigence quasi universelle.

Job n’a pas à décliner son identité, mais il est tellement convaincu de son intégrité qu’il est prêt à produire sur son vêtement et au regard de tous les charges qui pourraient être relevées contre lui. Ferme dans ses convictions et fier comme un prince, il est disposé à réfuter toute accusation, même celles que le Tout-Puissant lui-même porterait contre lui. Quel aplomb ou plutôt quel culot ! Dieu lui reprochera d’ailleurs cette attitude fanfaron et vaniteuse.

Versets 38-40

Je finis maintenant de lire le chapitre 31 du livre de Job.

Si mes terres m’ont accusé, si j’ai fait pleurer leurs sillons, si j’ai joui de leurs produits sans les avoir payés, et si j’ai opprimé ceux qui s’en occupaient, alors qu’au lieu de blé, il y pousse des ronces, et des orties à la place de l’orge. C’est ici que finissent les paroles de Job (Job 31.38-40).

Une nouvelle fois, le pauvre Job affirme n’avoir profité de personne et il a été droit dans les transactions d’acquisition de ses terres. Si celles-ci avaient une voix, elles acquiesceraient. Il termine ses discours à bout de force et désespéré. Il a tout de même lancé une dernière provocation au Tout-Puissant essayant par là de le forcer à sortir de son silence. Mais comme il va bientôt l’apprendre, il n’a aucunement le droit d’imposer quoique ce soit à l’Éternel. Dieu n’est évidemment pas obligé de relever ce défi et il est entièrement libre de faire comme bon lui semble avec toutes ses créatures y compris Job. L’Éternel ne doit rien à personne et aucune explication sur quoique ce soit à quiconque. En conséquence, il ne va pas répondre à Job, du moins pas tout de suite car nous ne sommes pas encore arrivés au dénouement de l’histoire. Quant aux trois amis que Job a mis K.O., ils s’avouent vaincus. N’ayant plus rien à dire, ils restent bouche cousue et c’est très bien ainsi.

Chapitre 32

Introduction

À partir du chapitre 32, une surprise nous attend ; une cinquième personne qui jusqu’à présent demeurait dans l’ombre entre dans l’arène. Il s’agit d’un dénommé Élihou. Il profite du vide occasionné par le silence des trois amis ainsi que de Job qui n’a plus de salive, pour prendre la parole. Il va manifester sa colère contre Job à cause de son attitude de propre juste, mais il est aussi sensible à sa souffrance, ce qui contraste avec les bavardages inutiles et agressifs des trois compagnons. Élihou va donner une série de 4 discours qui s’étendent sur six chapitres. Ils constituent un pont entre les longs monologues, questionnements et ardents soupirs de Job, et la réponse tant attendue du Tout-Puissant. Élihou s’arrête de temps à autre pour reprendre son souffle et pour ne pas donner l’impression de faire de l’obstruction, mais quand il voit que personne ne prend la parole, lui la reprend de plus belle.

Les 4 premiers versets de ce chapitre 32 sont en prose parce qu’ils servent d’introduction ; le reste est écrit sous forme poétique.

Verset 1

Je commence à lire.

Comme Job persistait à se considérer innocent, ces trois hommes cessèrent de lui répondre (Job 32.1).

Après avoir tiré toutes leurs cartouches et fait feu de tout bois, les trois amis sont à court d’arguments. Ils ont pourtant tout essayé ; ils ont fait appel à la tradition et à l’expérience, aux lois cause-effet, mais rien n’a convaincu Job. Vexés dans leur amour-propre, ils ont lancé une offensive tous azimuts avec des propos durs et incisifs. Alors Job s’est rebiffé devenant suffisant et hautain. Replié sur la défensive, il s’est ancré dans sa position de propre juste et il semble bien que rien n’y personne ne l’en délogera. Le combat fut rude, la lutte sans merci pendant que les deux camps se lancent à la figure tout leur savoir. Le conflit a duré des jours et des jours parce que personne ne voulait céder et se mettre à l’écoute de l’autre.

Ces trois soi-disant amis nous ont certes fait part de vérités étonnantes concernant Dieu et la création, mais elles sont hors sujet. Alors que Job est en proie à de terribles souffrances, ils ne lui ont pas accordé la moindre compassion et ne l’ont pas aidé le moins du monde face à son désarroi et à la tragédie qu’il est en train de vivre. Au contraire, ils ont jeté de l’huile sur le feu de son agonie. Alors qu’un silence de mort plane sur le champ de bataille, Élihou monte au front. Lui non plus n’a pas de réponse à donner au problème de Job, mais il s’en rapproche. À cette discussion bloquée, il apporte des idées fraîches qui anticipent et préparent l’intervention de l’Éternel. Les trois amis ont affirmé : Tu souffres à cause de tes fautes secrètes, mais Élihou qui a un très grand respect pour Dieu et une conception juste du péché va dire à Job : La souffrance peut servir à purifier l’homme des germes de péché renfermés dans son cœur, mais toi, elle t’a rendu arrogant et en cela tu pèches contre Dieu.

Verset 2-3

qu’ils n’avaient pas trouvé comment lui répondre, et qu’ils avaient ainsi condamné Job (Job 32.2-3).

Le texte hébreu lit : « ils avaient ainsi condamné Dieu », mais pour éviter une affirmation insolente, les copistes juifs ont remplacé Dieu par Job, ce qu’ils indiquent dans la marge. L’identité d’Élihou est intéressante. Nahor, le frère d’Abraham a eu 8 fils. Le premier, Outs, a donné son nom à la région où habite Job et le deuxième, Bouz, est un ancêtre d’Élihou (Genèse 22.21). Élihou s’indigne contre Job et les trois amis et sa colère est mentionnée 4 fois dans l’introduction de ses 4 discours. En accusant l’Éternel d’injustice, Job passe un jugement qui l’élève au-dessus de Dieu ; c’est cette attitude arrogante qui révolte Élihou.

Quant aux trois amis, au lieu d’encourager Job et l’aider à répondre à ses interrogations, ils ont décidé, sans la moindre preuve, de le condamner sans appel. Alors, poussé à bout, ce dernier s’est retranché sur lui-même et a mis en cause la justice de Dieu. Élihou considère donc ces 4 hommes tous aussi coupables les uns que les autres. Dans cette histoire, il y a décidément beaucoup de colère, car il faut aussi prendre en compte que les trois amis sont furieux contre Job, qui est furieux contre eux et aussi fâché contre Dieu qu’il croit irrité contre lui.

Versets 4-5

Je continue.

Élihou avait attendu avant de s’adresser à Job, parce que les trois amis étaient plus âgés que lui. Mais lorsque Élihou s’aperçut qu’ils n’avaient plus rien à lui répondre, il se mit en colère (Job 32.4-5).

Élihou a écouté avec beaucoup de patience toutes les palabres qui n’ont pas fait avancer d’un poil la problématique de l’histoire. Il est fâché parce que les trois compagnons n’ont rien trouvé de mieux à faire que de multiplier les attaques contre le pauvre Job qu’ils ont d’office étiqueté de pécheur impénitent.

Versets 6-9

Je continue.

Élihou, fils de Barakeel, de Bouz, prit donc la parole et dit : Moi, je suis jeune ; vous, vous êtes âgés. C’est pourquoi j’ai eu peur, oui, j’ai craint de vous exposer ce que je sais. Je me disais : “ Ceux qui ont un âge avancé sauront parler, l’expérience de l’âge fera connaître la sagesse. ” Mais, en réalité, en l’homme, c’est l’Esprit, l’inspiration du Tout-Puissant qui lui donne l’intelligence. Un grand nombre d’années ne rend pas forcément plus sage et ce ne sont pas les vieillards qui comprennent ce qui est juste (Job 32.6-9).

Avant d’entrer dans le vif du sujet, le premier souci d’Élihou est de s’assurer qu’il sera écouté. Il doit donc justifier son intervention surtout qu’elle sera longue et musclée. À cette époque, la sagesse est associée aux cheveux blancs c’est-à-dire à l’expérience de la vie. Mais Élihou défend l’idée que c’est surtout Dieu plus que les années qui donne l’intelligence et permet de comprendre une situation difficile, ainsi que d’y apporter les solutions appropriées.

Dans l’Ancien Testament, certains croyants recevaient le Saint-Esprit qui leur donnait un don surnaturel comme la possibilité de parler de la part de Dieu ou d’accomplir une certaine tâche.

Versets 10-11

Je continue.

C’est pourquoi je te prie : écoute-moi aussi et j’exposerai mon savoir. Jusqu’ici, j’attendais, j’écoutais vos discours et vos raisonnements pour vous laisser critiquer ses propos. Avec toute mon attention j’ai suivi vos paroles (Job 32.10-11).

Parce que très patient, il a prêté la plus grande attention à tous les discours, Élihou va demander à huit reprises qu’on l’écoute à son tour.

Versets 12-13

Je continue.

Mais aucun de vous trois n’a pu convaincre Job, aucun de vous n’a réfuté ses dires. Surtout ne dites pas : “ Nous, nous savons ce qu’il en est : Dieu seul, et non pas l’homme, peut triompher de lui ” (Job 32.12-13).

Les trois amis ont lamentablement failli d’une part dans leur tâche de soutien moral au pauvre Job, et ensuite en émettant des accusations sans fondements. Les sages ne sont pas parvenus à percer la ligne de défense de Job, mais qu’ils n’en tirent pas la conclusion qu’il est invincible et qu’il peut faire face victorieusement à n’importe quelle attaque humaine. N’ayant pu convaincre Job, que les trois amis ne disent pas : « Nous l’avons trouvé trop sage pour nous ! C’est Dieu, et non pas l’homme, qui pourra révélé son péché au grand jour »

Par ailleurs, Élihou est troublé par Job parce qu’il fait le beau. Il a certes été blessé par Satan et ses trois amis, mais il n’est absolument pas contrit ; il est même animé d’un sentiment de triomphe parce qu’il a vaincu tous les arguments de ses adversaires et il reste seul debout sur le champ de bataille, mais il va devoir affronter le déplaisir de Dieu à cause de son arrogance.

Les vaniteux et les regards hautains, Dieu les brise. J’ai lu une histoire amusante concernant un grand évangéliste anglais du nom de John Wesley. Un jour, il se trouva sur une petite passerelle nez à nez avec quelqu’un qui le haïssait à cause de ses prédications. Voyant à qui il avait à faire, cet homme se redressa de toute sa hauteur et dit : « Moi, je ne cède jamais devant un âne ! » Après un instant d’hésitation, Wesley lui répondit : « Moi, toujours ! » Et il fit demi-tour pour le laisser passer.

Pour ce qui est d’un esprit contrit, c’est le pasteur écossais Horace Bonar qui fait figure d’exemple. Il a écrit : « J’ai confessé à Dieu mon orgueil, ma froideur et mon indifférence spirituels ; ensuite, je me suis repenti de ma piètre pénitence ». La véritable contrition, c’est quand je me rends compte que devant le Créateur, il n’y a rien de bon en moi, et que je suis tellement dépravé que j’arrive même à m’enorgueillir de ma repentance et de toutes mes autres formes de religiosité.

Verset 14

Je continue le texte.

Pourtant ce n’est pas contre moi que Job a dirigé tous ses propos. Je ne lui répondrai donc pas avec des mots comme les vôtres (Job 32.14).

Étant donné que Job n’a pas adressé ses discours à Élihou, ce dernier ne lui a pas répondu, mais cela ne veut pas dire que personne ne peut le réfuter.

Élihou annonce la couleur, le ton de son intervention. N’étant pas sur la défensive comme les trois amis, il ne va pas être agressif comme eux, et il va utiliser une argumentation différente.

Versets 15-22

Je finis le chapitre 32 en compressant.

Les voilà tout déconcertés, ils n’ont plus rien à dire. Les mots leur font défaut. J’attendrais vainement : ils ne parleront plus. Je veux donc, moi aussi, répondre pour ma part, exposer mon savoir, car j’ai beaucoup d’idées, en moi, et mon esprit me presse de parler. Voici : dans mon être intérieur, c’est comme un vin nouveau qui serait sous pression, comme des outres neuves sur le point d’éclater. Je veux être impartial et ne flatter personne (Job 32.15-22).

Se détournant avec mépris de ces lâches et inhabiles combattants qui ont renoncé à la lutte, Élihou va parler et parler encore, autant que les 4 derniers discours de Job mis bout à bout et sa verbosité va dépasser le plus bavard des trois amis. Il va manifester de la franchise, l’ardeur bouillonnante et le manque de retenue de sa jeunesse. Seulement il prévient que sa crainte de Dieu l’empêche de craindre les hommes et que ce qu’il va dire ne sera pas du goût de chacun.

Chapitre 33

Introduction

Dans le chapitre 33, Élihou s’adresse directement à Job et il est le seul qui l’appelle par son nom ce qu’il fera trois fois. Il va également le mentionner indirectement 7 fois tout au long de ses discours ; peut-être est-il de sa famille ? Par contraste, les trois amis étaient très détachés et parlaient à Job comme s’ils avaient parlé de quelqu’un d’autre absent.

Versets 1-4

Je commence à lire le chapitre 33.

Maintenant, Job, écoute ce que j’ai à te dire, et prête bien l’oreille à toutes mes paroles ; voici, j’ouvre la bouche, et ma langue s’exprime. Mes mots proviennent d’un cœur sincère, ma bouche exposera la science en toute vérité. Oui, c’est l’Esprit de Dieu qui m’a formé, c’est le souffle du Tout-Puissant qui me fait vivre (Job 33.1-4).

Élihou est d’un caractère entier ; il est tout à fait sincère. Il ne va pas faire usage de faux-fuyants comme les trois amis, mais a bien l’intention de prendre le taureau par les cornes. Il adresse à Job la même requête que ce dernier avait lui-même faite à ses trois amis : de l’écouter. Élihou a une bonne disposition d’esprit ; il va parler du fond de son cœur et il est convaincu qu’il a quelque chose à apporter de la part de Dieu. A ce sujet, certains possèdent le don de communiquer le conseil de Dieu, mais quand on enseigne les Écritures, il faut être très prudent et humble parce que ce qu’écrivent les auteurs sacrés n’est pas toujours clair comme de l’eau de roche. Dieu n’a pas complètement levé le voile sur bon nombre de sujets qui restent encore pour nous mystérieux. Par contre on peut être très dogmatique sur certains enseignements. Par exemple, il ne fait pas le moindre doute que Jésus est le Fils de Dieu, la seconde personne de la Trinité, qu’il est né d’une vierge, qu’il a accompli beaucoup de miracles, qu’il a offert sa vie en sacrifice pour les péchés des hommes, qu’il est ressuscité des morts puis monté aux cieux où il s’est assis à la droite du Père, et un jour il reviendra pour établir son royaume sur terre.

Versets 5-7

Je continue le texte.

Si tu peux, réponds-moi, prends position et fais-moi face. Car voici, devant Dieu je suis semblable à toi, j’ai été, comme toi, façonné dans l’argile. Ainsi tu ne trembleras pas de frayeur devant moi et je ne t’écraserai pas (Job 33.5-7).

La terminologie militaire utilisée par Élihou signifie qu’il est prêt à affronter Job en combat singulier. Cependant, malgré son flot de paroles interminable, il ne va pas l’écraser, et c’est vrai, il ne sera pas présomptueux comme les trois amis. D’autre part, Job a plus d’une fois exprimer sa crainte de ne pouvoir répondre à Dieu s’il lui apparaissait dans sa gloire, mais face à Élihou, un simple homme, il n’a rien à redouter.

Versets 8-11

Je continue.

Tu as dit devant moi, et j’ai bien entendu le son de tes paroles : “ Je suis pur, sans péché, je suis net et exempt de faute. Cependant, Dieu invente contre moi des prétextes, et il me considère comme son ennemi : il a mis mes pieds dans des fers et il surveille tous mes pas ” (Job 33.8-11).

Élihou pose le problème comme Job l’a formulé. Sa stratégie consiste à citer à peu près les paroles que Job a dites pour ensuite réfuter les idées qu’il juge fausses ou exagérées.

Versets 12-13

Je continue.

En cela, tu n’as pas raison, laisse-moi te le dire, car Dieu est bien plus grand que l’homme. Pourquoi lui fais-tu un procès ? Il n’a de compte à rendre pour aucun de ses actes (Job 33.12-13).

Parce qu’il souffre alors qu’il est innocent de graves péchés, Job accuse le Tout-Puissant d’injustice. Élihou lui rétorque qu’une telle accusation portée contre le Très-Haut, dont la grandeur dépasse infiniment la capacité de compréhension de l’homme, n’a aucun sens. Par ailleurs nulle créature ne peut lui intenter un procès parce qu’en tant que Dieu il a parfaitement le droit de faire comme bon lui semble sans avoir à justifier ses actes.

En tant que simple être humain, je ne suis pas en mesure d’évaluer les actions de Dieu ni comment il gère son univers. On entend parfois quelqu’un demander : « Pourquoi Dieu permet-il ceci ou cela ? » Moi, je l’ignore, mais ce que je sais est qu’il me demande de mettre ma main dans la sienne et de lui faire confiance.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

sept. 26 2023

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