Job 2.1-13
Chapitre 2
Introduction
Je pense que nous avons tous connu des personnes pour qui, sans aucune raison apparente, tout va au plus mal dans leur vie. Leurs circonstances sont tellement abominables que ceux qui les connaissent pensent qu’on leur a jeté un mauvais sort et qu’il est impossible que la situation empire. Et puis surprise déconcertante, une autre tuile tombe sur la tête de ces pauvres gens, comme si le destin s’acharne à les détruire. Eh bien, dans les Textes Sacrés, on trouve l’histoire d’un homme droit et juste qui s’appelle Job, et dont Dieu lui-même a dit :
Il n’y a personne comme lui sur la terre : c’est un homme intègre et droit, un homme qui révère Dieu et qui évite de mal faire (Job 1.8 ; 2.3).
Et pourtant, en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, il perd non seulement ses nombreux troupeaux, mais aussi ses dix enfants. Que pourrait-il donc lui arriver de plus ? Dans le cas de Job, ce n’est pas la faute à « pas de chance » ou un mauvais concours de circonstances qui l’a mis à nu sur la paille, mais une volonté sinistre délibérée de lui faire du mal. C’est le diable en personne qui est l’auteur direct de ces malheurs.
Verset 1
Je commence à lire le deuxième chapitre du livre de Job.
Un autre jour, où les anges de Dieu se rendirent au conseil de l’Éternel, l’Accusateur vint aussi parmi eux au conseil de l’Éternel (Job 2.1).
À nouveau, les êtres angéliques se présentent devant le Tout-Puissant pour lui rendre des comptes. Un des principes incontournables de l’univers est que toute créature sera passée en revue par Dieu. Pour les incroyants, ceux qui n’ont pas fait la paix avec lui, ce jugement de condamnation aura lieu à la fin des temps devant ce qui s’appelle « Le Grand Trône Blanc ». Quant aux chrétiens authentiques qui ont reconnu en Jésus leur sauveur et qui l’ont accepté, ils devront comparaître devant ce que l’apôtre Paul appelle le podium de Christ pour être évalués et recevoir le cas échéant des récompenses en fonction de la fidélité qu’ils ont montrée envers leur maître pendant leur vie. Dans la Grèce antique, cette cérémonie de remise des prix a lieu dans une tribune munie d’une estrade sur laquelle montent les athlètes qui sont couronnés suite à leurs exploits sportifs.
D’une manière ou d’une autre, vous et moi verrons notre vie passée au peigne fin, ce que nous avons fait, pensé, ainsi que les mobiles qui sous-tendent toutes nos actions. C’est en tout cas ce qu’enseigne les Textes Sacrés. Si je crois vraiment que je vais être jugé de cette manière, je ne vais pas me conduire n’importe comment mais vivre en fonction du grand rendez-vous à venir. Certains diront que c’est une perte de liberté. Oui et non. De toute façon, la liberté n’est jamais absolue et comme l’écrit l’Ecclésiaste (12.14) à la fin de son discours :
Sois rempli de respect pour Dieu et obéis à ses commandements, car c’est là l’essentiel pour l’homme. En effet, Dieu jugera toute œuvre, même celles qui ont été accomplies en cachette, les bonnes et les mauvaises (Ecclésiaste 12.13,14).
Parce que vous et moi sommes des créatures de Dieu, nous avons des comptes à lui rendre, ce qui implique que nous ne pouvons pas agir comme bon nous semble sans avoir à en subir les conséquences, déjà dans cette vie, mais surtout dans l’éternité.
Nous arrivons maintenant au quatrième acte du livre de Job qui se passe encore dans les cieux, et les esprits, qu’ils soient bons ou mauvais, sont tenus de faire un compte-rendu de leurs activités au juge du ciel et de la terre. Je continue le texte.
Versets 2-3
L’Éternel demanda à l’Accusateur : — D’où viens-tu donc ? Celui-ci lui répondit : — Je viens de parcourir la terre et de la sillonner. Alors l’Éternel reprit : — As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y a personne comme lui sur la terre : c’est un homme intègre et droit, un homme qui révère Dieu et qui évite de mal faire. Il persévère toujours dans son intégrité. C’est pour rien que tu m’as incité à l’accabler (Job 2.2-3).
Satan revient de son fief, la terre, pour s’assurer que tout est en ordre selon sa perspective, c’est à dire pour y semer la zizanie. L’Éternel lui fait à nouveau remarquer que malgré les catastrophes qui se sont abattues sur lui, son serviteur intègre et modèle est demeuré ferme dans la foi ; en fait Dieu soutient que Job est sorti de la fournaise de l’affliction pur comme l’or. En d’autres mots, l’Éternel a gagné son pari en quelque sorte.
Lors de la première entrevue, Satan a calomnié Dieu. Il a mis en doute les mobiles de la fidélité de Job en suggérant : « Est-ce vraiment pour rien que Job révère Dieu ? » Ici, en disant au diable : « C’est pour rien que tu m’incites à accabler Job », Dieu lui renvoie la balle en utilisant la même expression que l’Accusateur.
La déclaration de Dieu à Satan prouve sans l’ombre d’un doute que les souffrances de Job n’ont rien à voir avec le péché. Il s’ensuit qu’il peut arriver, à vous et à moi, un gros pépin dans la vie sans que ce soit notre faute. Si certains malheurs sont directement liés à une attitude ou un comportement, il en est d’autres qui vous tombent du ciel, comme on dit, sans aucune raison. Souvent, le rapport cause à effet ne se vérifie pas.
Versets 4-5
Je continue le texte.
Mais l’Accusateur répondit : — Peau pour peau, tout ce qui est à lui, l’homme y renoncera en échange de sa vie. Mais porte donc la main sur son corps et l’on verra s’il ne te maudit pas en face ! (Job 2.4-5).
La locution « Peau pour peau » signifie : « donnant, donnant ». C’est comme ça qu’on fait du troc ; on échange des biens de consommation et des produits de valeur égale. À cette époque, le négoce des peaux d’animaux est fort prisé parce qu’elles sont utilisées comme couvertures, vêtements et servent à confectionner des abris. Les peaux ont donc le même pouvoir que l’argent car ils possèdent une valeur étalon en quelque sorte.
Satan ne se tient pas pour battu et prétend que l’épreuve qu’a subie Job n’est pas décisive. Il restera fidèle à Dieu pour conserver sa peau qui vaut plus que tout ce qu’il a perdu. Le diable prétend que l’homme est prêt à perdre tout ce qu’il possède, même sa famille, tant que lui-même n’est pas touché. Le diable a une piètre opinion de l’être humain et malheureusement, il a raison. En effet, nous avons tous un talon d’Achille, des faiblesses particulières qui nous rendent vulnérables au défaut de la cuirasse. Si nous perdons la santé, notre monde s’écroule parce que la plupart d’entre nous, nous sommes des mauviettes. En tout cas, je parle pour moi.
Versets 6-7
Je continue le texte.
L’Éternel dit à l’Accusateur : — Il est en ton pouvoir, mais épargne sa vie. Alors L’Accusateur se retira de la présence de l’Éternel et il infligea à Job une douloureuse maladie de peau qui s’étendit de la plante des pieds jusqu’au crâne (Job 2.6-7).
Retour sur terre dans le pays d’Outs pour le prochain acte. Ce passage surprenant est plutôt déprimant parce que Satan obtient encore une fois ce qu’il veut puisque l’Éternel accepte de se prêter à son jeu cruel de mettre Job dans une fournaise.
L’identification d’une maladie portant un nom ancien est difficile. Les mots hébreux utilisés pour la décrire sont traduits par « ulcères purulents » dans l’une des dix plaies d’Égypte, et par « furoncles » ailleurs. Il se pourrait que ce soit une douloureuse et repoussante sorte de lèpre appelée éléphantiasis. Il existe une forme très grave d’inflammation du follicule de la peau qui va de la tête aux pieds et dont les symptômes correspondent à ceux qui sont énumérés tout au long du livre. Je les cite :
- démangeaisons extrêmes ;
- noircissement de la peau qui tombe en lambeaux ;
- défiguration du visage ; poches noires sous les yeux ;
- perte d’appétit, de poids, de ses forces ;
- état anxieux et dépressif ;
- difficultés à respirer ;
- haleine fétide ;
- douleurs constantes et fièvre.
Le moins qu’on puisse dire est que les souffrances de Job sont épouvantables ; à partir d’ici, il n’a plus ni possessions, ni enfants, ni santé. Il n’est pas étonnant que nous ayons l’expression « pauvre comme Job ». Cet homme est éprouvé au maximum. Il n’y a plus rien que le diable puisse prendre à Job sauf la vie, mais Dieu le lui a interdit. Ce qui arrive à ce pauvre homme défie l’imagination, et si nous n’avions pas eu les deux scènes célestes, nous ne pourrions comprendre ce qui se passe.
Les souffrances de Job ont plusieurs objectifs. L’un d’entre eux est de défendre le caractère de Dieu qui a été dénigré par Satan. En effet, le diable prétend que l’Éternel n’est pas digne d’être vénéré pour lui-même et que Job est uniquement pieux parce qu’il en tire un bénéfice. Dieu veut donc défendre son honneur bafoué en utilisant Job.
Un autre objectif de la détresse de cet homme est de l’élever en l’humiliant à un niveau supérieur de discipline spirituelle. C’est un peu comme quand à l’armée on fait ses classes ou qu’on suit le peloton de sous-officiers ; ça fait mal. Pour Job, c’est pareil, mais dans un tout autre domaine. Au final, cette expérience terrible contribuera à son bien, car le feu du creuset de l’épreuve va brûler les scories et façonner le caractère de Job qui scintillera alors comme un diamant. Mais en attendant, les ténèbres épaisses de la tempête du siècle l’ont enveloppé. Tout ça peut nous paraître plutôt rude pour ce serviteur fidèle et intègre, mais de toute façon, on ne peut pas comprendre Dieu. Le prophète Ésaïe écrit :
Autant le ciel est élevé au-dessus de la terre, autant les voies de l’Éternel sont élevées au-dessus de vos voies, et autant ses pensées sont élevées au-dessus des vôtres (Ésaïe 55.9).
Verset 8
Je continue le texte.
Job prit un morceau de poterie pour se gratter, et resta assis au milieu de la cendre (Job 2.8).
Des missionnaires qui ont œuvré dans des cultures primitives rapportent avoir vu des personnes souffrant de cette forme d’ulcère purulent qui frappe Job et que ces malades adoucissent leurs plaies et leurs souffrances en les recouvrant de cendres.
Job se trouve au milieu d’un tas d’immondices, dans la décharge publique située hors des murs de la ville. Elle sert de refuge aux malheureux atteints de maladies contagieuses et est le terrain de chasse des chiens qui rôdent à la recherche des carcasses d’animaux que l’on y jette. Comme les ordures y sont brûlées à intervalles réguliers, il s’y trouve beaucoup de cendres. Quelle humiliation pour Job ! Lui qui siégeait aux portes de la ville comme chef juge, le voilà réduit au plus bas de l’échelle sociale des misères humaines. C’est dans ce lieu réservé au rebut que s’assoit l’homme naguère considéré « le personnage le plus important des régions de l’est du Jourdain (Job 1.3) ». Il se gratte les plaies qui le démangent atrocement pour ensuite les recouvrir de cendres.
Verset 9
Je continue.
Sa femme lui dit : — Tu persévères toujours dans ton intégrité ! Maudis donc Dieu et meurs ! (Job 2.9).
On ne sait pas combien de temps s’est écoulé depuis que Job a perdu toutes ses possessions ainsi que ses dix enfants. En tout cas, sa femme est toujours là et il semble que Satan l’ait gardée en vie parce qu’il sait qu’elle est de son côté et que loin de soutenir son mari elle ajoute à ses souffrances. En fait, elle fait encore mieux puisque sa suggestion : « Maudis donc Dieu » est exactement ce que le diable veut que Job fasse. Cette femme se comporte donc exactement comme si elle était commanditée par Satan.
Verset 10
Je continue.
Mais il lui répondit : — Tu parles comme une insensée. Quoi ! nous recevrions de Dieu le bonheur, et nous ne recevrions pas aussi le malheur ! Au milieu de tous ces malheurs, Job ne commit pas de péché dans tout ce qu’il dit (Job 2.10).
Job ne peut plus compter sur l’appui spirituel de sa femme dans la dure bataille qu’il est en train de livrer. Résolument, il se courbe sous la main souveraine de Dieu, qu’elle donne ou qu’elle enlève, qu’elle caresse ou qu’elle frappe. Ici encore, Job voit avec justesse que derrière ses malheurs se trouve la main de l’Éternel qui a ordonné cette épreuve. Sa perspective théologique contraste fortement avec la vision habituelle des gens qui mettent en doute l’existence de Dieu à cause des calamités dans le monde et surtout de leurs problèmes. Le mal a son origine en Satan qui s’est rebellé contre l’Éternel. Cependant, l’adversité provient aussi de Dieu. Salomon et Jérémie écrivent respectivement :
Au jour du bonheur, jouis du bonheur, et au jour du malheur, réfléchis, car Dieu a fait l’un et l’autre. Par sa parole, le Très-Haut ne suscite-t-il pas et le malheur et le bonheur ? (Ecclésiaste 7.14 ; Lamentations 3.38).
Verset 11
Je continue le texte.
Or, trois amis de Job apprirent que tous ces malheurs venaient de fondre sur lui. Ils vinrent chacun de son pays. C’était Éliphaz de Témân, Bildad de Chouah, et Tsophar de Naama. En effet, ils décidèrent ensemble d’aller lui témoigner leur sympathie et le consoler (Job 2.11).
« Le consoler » est littéralement : « Faire aller devant lui leurs têtes de droite et de gauche » : qui est un geste de profonde condoléances.
Éliphaz est d’abord mentionné parce qu’il est le plus âgé. C’est toujours lui qui parle en premier et le plus longuement. C’est un descendant d’Ésaü, frère de Jacob.
Bildad a pour ancêtre le plus jeune fils d’Abraham (Genèse 25.2) et Tsophar est d’un village cananéen du sud de la Palestine. L’origine ethnique et géographique de ces trois amis confirment que cette histoire se déroule à l’époque des patriarches, environ 2000 ans avant Jésus-Christ, à un siècle près. Ces trois hommes sont bien intentionnés et leur démarche est noble. Alors que tous les amis des beaux jours de Job ont mystérieusement disparu, l’amitié de ces trois là, en réalité quatre, résiste à l’orage. Jadis ils se sont réjouis avec Job, maintenant, ils sont prêts à pleurer avec lui. Salomon écrit : L’attention du sage se porte au lieu où l’on pleure un deuil. Il y a un temps pour pleurer et pour se lamenter et un temps pour garder le silence (Ecclésiaste 7.4 ; 3.4, 7).
Versets 12-13
Je finis le chapitre 2.
Lorsqu’ils l’aperçurent de loin, ils ne le reconnurent pas, et ils se mirent à pleurer à grand bruit. Ils déchirèrent leur manteau et jetèrent de la poussière en l’air, au-dessus de leur tête. Puis ils restèrent là, assis par terre, à ses côtés, sept jours et sept nuits. Aucun d’eux ne lui dit un mot car ils voyaient bien combien sa souffrance était grande (Job 2.12-13).
Les trois amis sont stupéfaits par la sévérité de la maladie de Job, qui défiguré, ressemble à un mort-vivant. La dernière fois qu’ils l’ont vu, Job vivait dans le bien-être, mais maintenant il est recouvert d’ulcères purulents dans la décharge municipale. Alors, comme Job précédemment (1.20), ils déchirent leur manteau puis jettent de la poussière en l’air, pour qu’elle leur retombe sur ta tête. Par cet acte, ils reconnaissent que Dieu a abaissé Job jusqu’au sol.
Pendant une semaine, les trois amis sont muets tout en partageant le deuil et la douleur de Job selon les modalités de l’époque. Ils ne trouvent rien à dire, parce que la réalité dépasse de beaucoup ce qu’ils comptaient trouver. Mais cette présence et empathie silencieuses sont probablement réconfortante pour Job. En tout cas, le silence des trois amis lui fut beaucoup plus utiles que leurs beaux discours à venir. Il faut garder cela à l’esprit quand on veut consoler des cœurs affligés.
Malheureusement, dans leurs réflexions, ces trois sages commencent déjà à penser que la seule explication de ces souffrances est que leur ami a commis une faute terrible dont il doit se repentir au plus vite. C’est ce point de vue qu’ils exposent dans leurs discours, essayant d’imposer leur fausse compréhension du problème à Job qui se défend avec véhémence, ce qui entraîne un conflit qui empire au fil des dialogues. La sagesse humaine n’a pas vraiment de mots face à la souffrance, et moi non plus.
Cette histoire déroutante est un triste commentaire de la condition humaine. Notre race est déchue. Vous et moi faisons partie et fréquentons des menteurs, des voleurs, des tarés de toute sorte et même des assassins. Comme Dieu est trois fois saint, il ne peut pas nous accepter tels que nous sommes. Voilà pourquoi, à Nicodème, l’un des chefs des Juifs, raffiné, cultivé et religieux jusqu’au bout des ongles, qui voulait entrer dans le royaume des cieux, Jésus a dit : Vraiment, je te l’assure : à moins de renaître d’en haut, personne ne peut voir le royaume de Dieu (Jean 3.3).
C’est au moment où je place ma foi en Jésus que je renaît d’en haut et de nouveau.
La condition humaine tragique est compliquée par la présence de Satan et de ses nombreux démons qui sont très actifs sur notre planète. Ils jouissent d’une liberté surveillée, mais liberté quand même. Pour des raisons qui ne nous sont pas révélées, ils sont parfois autorisés à faire beaucoup de dégâts. C’est le cas avec Job à qui l’Éternel a ôté toute protection contre le malin sauf que le diable ne peut pas le mettre à mort.
L’Ancien Testament ne nous renseigne guère sur l’Au-delà ; beaucoup d’histoires posent des problèmes qui suscitent une attente sans apporter de réponses. Quand j’étais au collège, nous avions un livre d’exercices de math destiné à nous aider à comprendre les leçons et dont les solutions se trouvaient à la fin. Un peu de la même manière, aux interrogations soulevées par l’Ancien Testament, le Nouveau donne des réponses plus satisfaisantes, même si sur bien des points il nous faut encore rester sur notre faim parce que Dieu a choisi de garder le silence.
Les problèmes auxquels les chrétiens des siècles précédents ont été confrontés, se posent aussi à nous sans que personne n’y ait apporté de solution satisfaisante. C’est aussi ce qui explique, du moins en partie, pourquoi beaucoup de gens ne croient pas en Dieu.
Une lecture attentive de l’Ancien Testament et surtout du Nouveau, montre clairement que le Créateur s’intéresse personnellement à chacun d’entre nous. Il veut que j’ai foi en lui et que je lui accorde ma confiance dans tous les domaines qui me posent un problème. Je ne dit pas que c’est facile, mais je dis que je n’ai pas d’autres choix viables. Chaque fois que dans ma vie je me trouve devant un mur ou dans un cul-de-sac, je me souviens des paroles de l’apôtre Pierre qui a dit à Jésus : Seigneur, vers qui irions-nous ? C’est toi qui as les paroles de la vie éternelle (Jean 6.68).
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.