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09 mai 2024

Job 20.1 – 21.34

Chapitre 20

Introduction

Depuis toujours, c’est l’amour, qu’il soit tendre, romantique ou passionnel, qui fait couler le plus d’encre et vendre la plupart des morceaux de musique. C’est aussi le sujet ou tout au moins l’un des thèmes de la majorité des films qui ont été tournés depuis que l’industrie cinématographique est née ; c’est dire son importance sur l’échelle des valeurs humaines. Mais tout le monde n’a pas la chance de connaître l’amour. Par contre, je me hasarderais à dire que la quasi-totalité des êtres humains connaît l’amitié. Même Jésus s’est lié d’amitié avec deux sœurs Marthe et Marie et leur frère Lazare. Il a aussi appelé ses disciples : ses amis.

Lorsque quelqu’un doit faire face à un coup dur et surtout s’il n’a pas de famille proche sur laquelle il peut compter, il est heureux s’il a un être cher, car pour porter un lourd fardeau, deux épaules valent bien mieux qu’une. Un proverbe dit : un véritable ami est plus attaché qu’un frère.(18.24). Quand Job a assisté impuissant à l’effondrement complet de son monde, 4 hommes sont venus pour le consoler, soi-disant. Mais les dialogues deviennent rapidement des joutes oratoires. Trois des compagnons se mettent l’un après l’autre à condamner leur ami au moment même où il a le plus besoin qu’on l’écoute et qu’on le soutienne. Ils font une évaluation fausse de Job parce que leur vision de Dieu est déformée.

Du fond de son cœur, Job vient de lancer un appel touchant à ses amis; il s’est élevé plus haut que jamais sur les ailes de la foi, mais les menaces par lesquelles il a terminé son discours ont irrité Tsophar au plus haut point. Ce troisième compagnon va donc livrer sa seconde réplique, et elle sera la plus virulente de toutes celles qu’on a entendues jusqu’ici. Il est furieux comme un taureau dans l’arène ; il voit rouge et va inventer toutes sortes de méchancetés dont il va accuser Job. Légaliste dans l’âme et jusqu’au bout des ongles, Tsophar considère que l’univers et tout ce qu’y s’y passe en bien ou en mal est régi par la loi et les mêmes causes produisent les mêmes effets ; c’est comme ça. De plus, pour lui, le Seigneur n’est rien d’autre qu’un juge impatient, aussi impatient que Tsophar lui-même. Il n’a pas le moindre concept de la grâce, miséricorde et compassion de Dieu. Lors du premier round, il n’a pas été tendre avec Job, mais maintenant il est abjecte car il ne craint pas de donner à ses soupçons une tournure de plus en plus directe. Ainsi se prépare le troisième entretien dans lequel les trois amis désigneront ouvertement les péchés particuliers qu’ils croient pouvoir reprocher à Job.

Versets 1-3

Je commence à lire le chapitre 20.

Tsophar de Naama répliqua : À présent, mes pensées me pressent de répondre, et mon agitation ne peut se contenir. J’entends des remontrances qui me sont une injure. Mais ma raison m’inspire la réplique (Job 20.1-3).

Tsophar est pire qu’un piètre consolateur. Il se sent personnellement offensé par le refus de Job d’admettre une hypothétique culpabilité, et ce n’est pas la modestie qui l’étouffe ; on croirait un candidat en pleine campagne politique, qui, pour se faire élire, part à l’assaut de son adversaire qu’il va tenter d’écraser par un discours pompeux. Il va parler de la brièveté de la prospérité du méchant et de sa condamnation inévitable. Mais Tsophar est totalement hors sujet car son radotage est sans rapport avec la situation de Job.

Versets 4-5

Je continue.

Ne le sais-tu donc pas : depuis toujours, depuis que l’homme a été placé sur la terre, le triomphe des gens méchants est de courte durée, la joie de l’infidèle ne dure qu’un instant (Job 20.4-5).

C’est la voix de l’expérience qui parle ; voici un fait établi depuis toujours, sans cesse vérifié par le cours de l’histoire et que tout le monde sait. Son discours est le même que celui des deux autres compagnons et c’est toujours plus de la même chose : le bonheur des méchants est de courte durée parce que la colère divine ne tarde pas à les atteindre ; Quelle affirmation à l’emporte-pièces ! Tsophar présente comme règle absolue un principe qui n’est que très partiellement vrai, car comme chacun sait, la justice n’est pas de ce monde.

Versets 6-11

Je continue.

Et quand bien même il s’élèverait jusqu’au ciel, quand de la tête il toucherait les nues, il périra à tout jamais telle une ordure. Ceux qui le connaissaient diront : “ Où donc est-il ? ” Comme un songe, il s’évanouit, on ne le trouve plus. Comme un rêve nocturne, il se dissipe. [..]. Ses fils imploreront ceux qu’il a appauvris et, de ses propres mains, il restituera sa fortune. Ses os étaient remplis d’une ardeur juvénile qui se couchera avec lui dans la poussière (Job 20.6-11).

Notre pauvre planète a porté un nombre inouï de tyrans de tous poils et il y en a encore pas mal qui sévissent aujourd’hui. Mais au sujet de ceux dont le règne a pris fin, les nouvelles générations ne demandent pas : « Où est-il » ?, mais bien plutôt : « Qui c’est » ? Plus le temps passe et plus s’estompe le souvenir des despotes, même ceux qui en leur temps passaient pour le diable incarné. Aujourd’hui, ils ont disparu en laissant des marques noires qui hantent les livres d’histoire. Brutal, Tsophar suggère de façon à peine voilée que Job est corrompu, qu’il a acquis ses richesses sur le dos des pauvres gens et qu’il doit donc périr comme une ordure.

Versets 12-16

Je continue.

Si la méchanceté est si douce à sa bouche, et s’il l’abrite sous sa langue, s’il la savoure sans jamais la lâcher, s’il la retient encore sous son palais, cet aliment se corrompra en ses entrailles et deviendra en lui comme un venin d’aspic. Il a beau engloutir une immense fortune, il devra la vomir : Dieu la lui fera rendre. Il a sucé un venin de serpent, il sera mis à mort par la langue de la vipère (Job 20.12-16).

Tsophar avertit Job sur les dangers de s’adonner à la méchanceté car elle l’empoisonnera. Mais en réalité, c’est lui, cet ami de malheur, qui crache un venin mortel sur le pauvre Job.

Versets 17-19

Je continue.

Non, il ne verra plus couler à flots des fleuves, des torrents de miel et de laitage ; il devra rendre le fruit de son labeur, et il n’en profitera pas. Tout ce qu’il s’est acquis par ses affaires, il n’en jouira pas. Puisqu’il a écrasé, abandonné les pauvres, et pillé des maisons qu’il n’avait pas bâties (Job 20.17-19).

L’exploitation des faibles est la pire des infamies. Dans sa réplique, Job acquiescera aux paroles de Tsophar sur ce point. Cette pratique ignoble de passer la herse sur le dos de ceux qui n’ont quasiment rien et de s’engraisser à leurs dépens est fort répandu en ce bas monde, et dans certains pays, un sport quasi national. Tsophar ne porte pas encore l’accusation formelle contre Job de s’être livré à ce genre de cupidité mais ça le démange et on sent que ça va venir.

Versets 20-23

Je continue.

Puisque son appétit s’est montré insatiable, il ne sauvera pas ce qu’il a de plus cher. Personne n’échappait à sa voracité, c’est pourquoi son bonheur ne subsistera pas. Au sein de l’abondance, la détresse le frappera. Tous les coups du malheur viendront fondre sur lui. Quand il sera en train de se remplir le ventre, Dieu enverra sur lui l’ardeur de sa colère, elle pleuvra sur lui, ce sera son repas (Job 20.20-23).

Tsophar est dur et sa diatribe vicieuse, car il fait une description de ce qui est arrivé au pauvre Job qu’il accuse presque directement et sans la moindre preuve, d’être un tyran qui a fait fortune sur le dos des pauvres.

Versets 24-27

Je continue.

S’il échappe aux armes de fer, un arc de bronze viendra le transpercer ; s’il arrache la flèche et la sort de son corps, s’il retire la pointe qui a percé son foie, les terreurs l’atteindront. L’obscurité totale l’attend dans le secret, un feu que nul n’attise dévorera ses biens, et consumera tout ce qui reste dans sa demeure. Le ciel dévoilera sa faute et, contre lui, la terre se dressera (Job 20.24-27).

Tsophar se souvient bien des propos de Job qui avait invoqué la terre et le ciel pour témoigner en sa faveur (Job 16.18-19), mais il inverse ses paroles, affirmant au contraire que la terre et le ciel témoigneront non pas pour Job, mais contre lui. Je me demande bien où ce pauvre Job est allé chercher des amis pareils !

Versets 28-29

Je finis le chapitre 20.

Au jour de la Colère, tous les biens qu’il a amassés dans sa maison seront balayés, emportés. Tel est le sort que Dieu destine à ceux qui font le mal, voilà ce qu’il récoltera. C’est ce que Dieu a résolu pour lui (Job 20.28-29).

Job a perdu d’un coup d’un seul toutes ses possessions. Selon Tsophar, cette calamité est la preuve irréfutable qu’il est un homme inique. Comme il ne voit pas plus loin que le bout de son nez, il ne lui est jamais venu à l’esprit que les souffrances de quelqu’un qui se dit juste peuvent avoir une autre origine que des fautes graves et le châtiment de Dieu.

Chapitre 21

Versets 1-3

Nous arrivons au chapitre 21 où commence la la réplique de Job qui va se défendre avec l’énergie du désespoir contre les propos malfaisants de Tsophar. Jusqu’à présent, il était plutôt sur la défensive en se bornant à dire qu’il est innocent. Mais vexé par les accusations de moins en moins déguisées que ses « amis » lui jettent à la figure, il attaque désormais leur théorie de la rétribution divine en disant : Non, l’impie n’est pas toujours puni.  Je commence à lire le chapitre 21.

Job répondit : Écoutez, je vous prie, écoutez ce que je vous dis, accordez-moi du moins cette consolation (SEM). Supportez que je parle et, quand j’aurai parlé, tu pourras te moquer (LSG ; Job 21.1-3).

Précédemment, Job a déjà dit à ses amis : J’ai entendu beaucoup de discours de ce genre, vous êtes tous de bien piètres consolateurs ! Quand donc cesserez-vous de parler pour du vent ? (Job 16.2-3). Encore une fois, Job demande seulement à ses amis de l’écouter. C’est la seule consolation qu’il désire d’eux. Ce rappel est important parce que ceux qui souffrent ont avant tout besoin d’une oreille compatissante et non pas de lèvres accusatrices ; ça tombe sous le bon sens.

Dans le deuxième tome de sa trilogie : « Les palombes ne passeront plus », le romancier Claude Michelet fait dire à Léon : Les paroles, ça n’a jamais consolé personne, mais la présence, oui.

La remarque de Job : « tu pourras te moquer » est dirigée à Tsophar, le dernier des accusateurs dont le discours a été particulièrement blessant. Il est intéressant de remarquer que Tsophar garde le silence dans le troisième cycle de discours qui va suivre.

Versets 4-6

Je continue le texte.

Est-ce contre des hommes que se porte ma plainte ? Comment ne pas perdre patience ! Retournez-vous vers moi, vous serez stupéfaits ; et mettez la main sur la bouche. Moi-même quand j’y songe, j’en suis épouvanté, et un frisson d’horreur s’empare de mon corps (Job 21.4-6).

Regardez dans quel état je suis, dit Job ; je me fais peur à moi-même, alors taisez-vous et écoutez-moi. Il demande seulement à ses amis de l’écouter, comme la première semaine après leur arrivée, quand, abasourdis par ses souffrances, ils sont restés bouche cousue. « C’est à Dieu que je me plains, dit-il, pourquoi n’aurais-je pas le droit de me montrer impatient avec lui ? » Job n’ose pas dire qu’il reproche à Dieu sa manière de gouverner le monde, mais c’est le fond de sa pensée et il reconnaît lui-même que ce qu’il s’apprête à dire est choquant.

Versets 7-16

Je continue.

Pourquoi les gens qui font le mal demeurent-ils en vie ? Pourquoi vieillissent-ils, en reprenant des forces ? Leur descendance s’affermit à leurs côtés, et leurs petits-enfants prospèrent sous leurs yeux. Leurs maisons sont paisibles, à l’abri de la crainte, et le bâton de Dieu ne vient pas les frapper. Leurs taureaux sont toujours vigoureux et féconds, leurs vaches mettent bas sans jamais avorter. Ils laissent courir leurs enfants comme un troupeau d’agneaux, et leurs fils vont s’ébattre. Au rythme des cymbales et de la lyre, ils chantent, ils se réjouissent en jouant de la flûte. Ainsi leurs jours s’écoulent dans le bonheur et c’est en un instant qu’ils rejoignent la tombe. Or, ils disaient à Dieu : “ Retire-toi de nous, nous n’avons nulle envie de connaître la vie que tu voudrais que nous menions. Qu’est donc le Tout-Puissant pour que nous le servions ? Qu’y a-t-il à gagner à lui adresser des prières ? ” Quoi donc ! ne sont-ils pas en possession du bonheur ? Mais loin de moi l’idée de suivre le conseil des méchants ! (Job 21.7-16).

Job passe maintenant en revue la prospérité du méchant. Il peint un tableau idyllique de leur situation sans pour autant être tenté par leur style de vie parce que c’est un homme intègre. Il prend le contre-pied de la théorie de ses amis et met à nu la faille de leur argumentation : les impies ne récoltent pas toujours le fruit de leurs méfaits ; souvent même ils prospèrent. Loin d’être fauchés à la fleur de l’âge, ils vivent vieux et après une vie dans le bien-être, ils meurent d’une mort douce, et pourtant, ils n’ont jamais eu le moindre égard pour Dieu.

Ce que dit Job ne se vérifie pas systématiquement mais ce n’est pas faux non plus. Les premiers grands capitalistes étaient des arrivistes sans scrupules voire des crapules, et leurs héritiers sont devenus de grandes multinationales qui se partagent les richesses de la planète.

Versets 17-18

Je continue.

Voit-on souvent s’éteindre la lampe des méchants, ou bien la ruine fondre sur eux ? Dieu leur assigne-t-il leur part de sa colère ? Quand sont-ils pourchassés comme une paille au vent ou comme un brin de chaume qu’emporte la tempête ? (Job 21.17-18).

Job demande à ses amis combien de fois ils ont pu vérifier leur théorie de la rétribution quasi immédiate ? Non, ce qu’ils avancent n’est pas cohérent avec la réalité.

On voit que Job a changé son fusil d’épaule. Alors qu’au début des entretiens, il épouse le point de vue de ses amis concernant la rétribution immédiate, maintenant il se récuse. Il affirme que les méchants qui bafouent la justice et qui prospèrent sont certes comme une épine dans le pied, mais on les rencontre souvent. Le roi Salomon a écrit : .Dans ma vaine existence, j’ai tout vu : un juste qui périt à cause de sa justice, un méchant qui prolonge ses jours par sa perversité. Tout est pareil pour tous : un même sort atteint le juste et le méchant, celui qui est bon et pur, et celui qui est impur [..]. Celui qui est bon est traité comme celui qui fait le mal [..](Ecclésiaste 7.15 ; 9.2).

Versets 19-21

Je continue le texte.

Même si Dieu réservait aux enfants du méchant la peine qu’il mérite, ne devrait-il pas au contraire l’infliger au méchant lui-même pour qu’il en tire la leçon ? Afin que de ses propres yeux il assiste à sa ruine et qu’il soit abreuvé de la fureur divine. Que lui importe donc le sort de sa maison quand il ne sera plus, quand le fil de ses mois aura été tranché ? (Job 21.19-21).

S’il y avait vraiment une justice sur terre, le méchant récolterait ici-bas les fruits de ses méfaits. Car une fois le méchant mort, même si ses descendants sont punis, ce qui n’est pas souvent le cas, qu’est-ce que cela peut bien lui faire puisqu’il est dans la tombe ?

Verset 22

Je continue.

Pourrait-on enseigner quelque savoir à Dieu, à ce Dieu qui gouverne tous les êtres célestes ? (Job 21.22).

« Vous prêtez à Dieu des vues très étroites et vous lui dictez votre théorie toute faite sur le gouvernement moral de l’homme mais sans tenir compte de la réalité ». En effet, dans sa sagesse Dieu est imprévisible. Le prophète Ésaïe écrit : Car vos pensées ne sont pas mes pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, déclare l’Éternel ; autant le ciel est élevé au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et autant mes pensées sont élevées au-dessus des vôtres (Ésaïe 55.8-9).

Versets 23-26

Je continue le texte.

Un tel meurt plein de force, dans la sérénité, et en toute quiétude. Ses flancs sont pleins de graisse et ses os pleins de moelle. Tel autre va s’éteindre l’amertume dans l’âme, sans avoir goûté au bonheur. Et tous deux, ils se couchent dans la poussière et ils sont recouverts par la vermine (Job 21.23-26).

Les trois compagnons ont adopté une perspective du monde rigide et colorée qui se rapproche du rose bonbon des contes de Walt Disney, genre Cendrillon ou Blanche Neige, dans lesquels les bons sont récompensés et les méchants sont punis. Ce que dit Job est cohérent avec la réalité car en ce bas monde, l’injustice est souvent de mise. La vertu n’implique pas systématiquement la bénédiction de Dieu ni le vice sa malédiction.

Versets 27-33

Je continue.

Oui, vos pensées, je les connais, les réflexions que vous vous faites à mon sujet. Vous me demanderez : “ Où donc est maintenant la maison du tyran ? Qu’est devenue la tente qu’habitaient les méchants ? ” Mais interrogez donc les passants du chemin, et ne contestez pas les preuves qu’ils apportent. Oui, le jour du désastre épargne le méchant, au jour de la colère, il est mis à l’abri. Qui osera lui reprocher en face sa conduite ? Et qui lui paiera de retour tout le mal qu’il a fait ? Il est porté en pompe au lieu de sépulture, on veille sur sa tombe. Les mottes du vallon qui recouvrent son corps lui sont légères. Tout un cortège a marché à sa suite, des gens sans nombre l’ont précédé (Job 21.27-33).

Job oppose la tradition des anciens et les idées préconçues de ses trois compagnons à la réalité des faits tels qu’on les observe et que vivent les passants du chemin. Il s’agit des voyageurs, ceux dont l’horizon s’est élargi et qui ont une vaste connaissance des hommes et de la vie. Ils peuvent témoigner avoir vu les méchants prospérer. Ils mènent une existence paisible sans être inquiétés par le jugement de Dieu ; leur succès provoque l’admiration et l’envie, et leur vie se termine par un enterrement de première classe, et leur tombe est gardée afin que nul ne la profane, ce qui nuirait à leur honneur. Salomon a écrit : Il arrive qu’un homme domine sur les autres pour leur faire du mal. Or j’ai vu des méchants être enterrés : les gens allaient et venaient du sanctuaire, et ils les louaient dans la ville pour ce qu’ils avaient fait (Ecclésiaste 8.9,10).

Verset 34

Je finis le chapitre 21.

Comment donc m’offrez-vous des consolations vaines ? Car, vraiment ce qui reste de toutes vos réponses, ce n’est que fausseté (Job 21.34).

Job rappelle à ses amis qu’ils sont venus pour le consoler, mais ayant renoncé à leur premier objectif, ils cherchent à imposer leur théorie théologique bien qu’elle ne colle ni avec la réalité ni au cas particulier de Job. Ce qu’on demande à un ami, ce n’est pas qu’il vous raconte des balivernes, mais qu’il vous écoute avec empathie.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

oct. 11 2024

Émission du jour | Éphésiens 6.13-16

Prendre les armes de Dieu (suite)

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