Jérémie 29.1 – 30.24
Chapitre 29
Introduction
On a coutume de dire : « Les paroles passent mais les écrits restent. » Il est vrai que la plupart des gens oublient ce que vous n’auriez pas dû dire et heureusement. Par contre, ce qui est couché sur le papier est toujours là pour raviver un souvenir qu’il soit bon ou mauvais. Le prophète Jérémie annonce les oracles de l’Éternel mais peu l’écoutent. Finalement, c’est Nabuchodonosor qui lève le ton en attaquant Jérusalem et en déportant l’élite de la nation (en 597 av. J-C). Nous sommes au début du règne de Sédécias qui a remplacé son frère, Yehoyaqim (2Rois 24.19-15) exilé à Babylone.
Le chapitre 29 décrit la situation nouvelle où se trouve le peuple d’Israël à la suite de cette tragédie. Ceux qui sont restés au pays se croient mieux lotis que les exilés (Jérémie 24), mais ils se bercent d’illusions en pensant que l’orage est passé (Jérémie 25). Quant aux déportés, ils s’attendent à retourner rapidement au pays suite à la chute prochaine de Babylone, mais eux aussi font grandement erreur (2Rois 25.1-7), encouragés dans leurs présomptions par les nombreux faux prophètes qui vivent parmi eux. N’ayant pas été entendu, Jérémie est obligé d’écrire la révélation de Dieu, noir sur blanc, à ses compatriotes exilés comme à ceux qui se trouvent encore sur le sol de la patrie. Je commence à lire le chapitre 29.
Versets 1-3 a
Voici le contenu de la lettre envoyée de Jérusalem par le prophète Jérémie à ceux des responsables du peuple qui subsistaient en exil, ainsi qu’aux prêtres, aux prophètes et à tout le peuple que Nabuchodonosor avait déportés de Jérusalem à Babylone. La lettre fut envoyée après le départ du roi Yekonia, de la reine-mère (Jérémie 13.18), des fonctionnaires du palais royal, des ministres de Juda et de Jérusalem, des artisans et des forgerons, par l’intermédiaire d’Éleasa, fils de Chaphân et de Guemaria, fils de Hilqiya, que Sédécias, roi de Juda, avait envoyés à Babylone, à Nabuchodonosor, roi de Babylone (Jérémie 29.1-3 a).
Tous ces noms difficiles à prononcer sont importants dans l’histoire de Jérémie. Le roi Yekonia (Yehoyakim) est en exil. Éleasa, l’un des porteurs de la lettre, est le frère d’Ahiqam qui dans le récit précédent, est intervenu en faveur de Jérémie lorsque le peuple voulait le lyncher. Cette intervention a donné le temps aux magistrats, avertis du tumulte, de se rendre sur place afin de rendre une justice équitable. Le prophète entretient des relations très amicales avec la famille haut placée de Ahiqam.
Guemaria, le second porteur de la lettre, est un autre défenseur de Jérémie (36.12, 25), et peut-être même son frère (Jérémie 1.1). Ces deux hommes occupent des postes importants dans l’administration de Sédécias et sont envoyés à Babylone pour une mission diplomatique. Jérémie profite de cette aubaine et de leur soutien pour faire parvenir aux exilés la révélation qu’il a reçue de l’Éternel.
Versets 3 b-6
Je continue.
La lettre disait : Voici ce que déclare le Seigneur des armées célestes, Dieu d’Israël, à tous les exilés que j’ai fait déporter de Jérusalem à Babylone : Construisez des maisons et installez-vous y, plantez des jardins et mangez-en les fruits, mariez-vous et ayez des enfants ; mariez vos fils et donnez vos filles en mariage et qu’elles aient des enfants ! Multipliez-vous là-bas, et ne laissez pas diminuer votre nombre (Jérémie 29.3 b-6).
Jérémie envoie cette lettre parce qu’il a appris que les exilés refusent de s’installer pour de bon en terre étrangère à cause des faux prophètes qui leur prédisent un retour au pays imminent. Ne voulant pas que les exilés se laissent gagner par un optimisme béat non fondé, Jérémie les rappelle à l’ordre fermement de la part de l’Éternel, car comme ils vont rester 70 ans à Babylone, aucun adulte ne reviendra en terre d’Israël.
Au terme de l’exil, il faudra au contraire arracher leurs descendants de leur nouvelle patrie, tellement ils sont prospères, afin de les ramener dans leur pays où doit s’accomplir leur véritable destinée de peuple de Dieu.
Verset 7
Je continue.
Recherchez la prospérité de la ville où je vous ai déportés et priez l’Éternel en sa faveur, car de sa prospérité dépend la vôtre (Jérémie 29.7).
Les colons malgré eux doivent non seulement prendre racine à Babylone, mais aussi devenir des citoyens modèles. Les habitants d’un même sol sont trop solidaires entre eux pour que le malheur de l’un puisse faire le bonheur des autres. De plus, c’est le devoir des croyants d’appeler la bénédiction de Dieu sur la société dans laquelle il vit. C’est aussi l’avis de l’apôtre Paul, qui dans sa première épître à Timothée écrit :
Je recommande… que l’on prie pour les rois et pour tous ceux qui sont au pouvoir, afin que nous puissions mener, à l’abri de toute violence et dans la paix, une vie qui exprime, dans tous ses aspects, notre attachement à Dieu et qui commande le respect. Voilà ce qui est bien devant Dieu, notre Sauveur, ce qu’il approuve (1Timothée 2.2-3).
Verset 11
Je continue le texte plus loin.
Car moi je connais les projets que j’ai conçus en votre faveur, déclare l’Éternel : ce sont des projets de paix et non de malheur, afin de vous assurer un avenir plein d’espérance (Jérémie 29.11).
L’Éternel a des projets de paix pour son peuple et lui prépare un bel avenir, mais ses voies sont différentes de celles imaginées par les faux prophètes. Il faudra d’abord une transformation intérieure radicale des Israélites, et attendre la fin des 70 années d’exil. Vouloir anticiper impatiemment les temps et les moments que Dieu a choisis, c’est s’exposer à bien des difficultés.
Versets 12-13
Je continue.
Alors vous m’invoquerez et vous viendrez m’adresser vos prières, et je vous exaucerai. Vous vous tournerez vers moi et vous me trouverez lorsque vous vous tournerez vers moi de tout votre cœur (Jérémie 29.12-13).
Le plus grand privilège du peuple sera d’invoquer et de prier l’Éternel. La prière est une grâce accordée aux croyants, ainsi que le moyen d’obtenir les grâces divines. On voit ici que la volonté de Dieu est que par la prière, son peuple prenne une part active à la réalisation de ses projets (Deutéronome 4.29). C’est à méditer !
Verset 14
Je continue.
Je me laisserai trouver par vous — l’Éternel le déclare — je ferai revenir les exilés de votre peuple et je vous rassemblerai du milieu de toutes les nations et de tous les lieux où je vous ai dispersés — l’Éternel le déclare-pour vous ramener dans le pays d’où je vous ai déportés (Jérémie 29.14).
Cette prophétie s’est accomplie à l’époque d’Esdras et de Néhémie, et le sera dans une plus grande mesure encore, après la seconde venue du Messie.
Verset 21
Je continue plus loin.
Voici ce que déclare le Seigneur des armées célestes, Dieu d’Israël, au sujet d’Achab, fils de Qolaya et de Sédécias, fils de Maaséya, qui vous prophétisent des mensonges en mon nom : Je vais les livrer à Nabuchodonosor, roi de Babylone, qui les fera périr sous vos yeux (Jérémie 29.21).
Ces deux hommes sont des faux prophètes qui trompent les colons. Ils sont coupables de mentir au nom de l’Éternel et d’adultères à répétition, un vice classique chez les faux prophètes. Ils suscitent aussi la colère de Nabuchodonosor qui les fait brûler vif dans une fournaise ardente (comparez Daniel 3.6).
Versets 30-32
Je continue plus loin et finis de lire le chapitre 29.
L’Éternel adressa la parole à Jérémie : — Envoie ce message à tous les exilés. Voici ce que déclare l’Éternel au sujet de Chemaya de Néhélam : Chemaya vous a prophétisé sans que je l’aie mandaté et il vous a fait croire des mensonges. Eh bien ! Voici ce que déclare l’Éternel : Je vais sévir contre Chemaya de Néhélam et ses descendants. Aucun des siens ne subsistera au milieu de ce peuple, et il ne jouira pas du bonheur que je vais accorder à mon peuple — l’Éternel le déclare — car il a prêché la rébellion contre l’Éternel (Jérémie 29.30-32).
Dieu prononce des jugements sur les faux prophètes les plus vicieux. Par le prophète Jérémie, il a déjà expliqué aux Israélites en long en large et en travers, pourquoi ils sont conquis par Babylone et déportés.
L’Éternel condamne toujours toute forme de péché quelle que soit l’époque où il est commis. On aimerait croire que le Dieu du Nouveau Testament est différent de celui de l’Ancien, mais c’est le même ; il n’a pas changé d’un iota. Il n’a pas vieilli et n’a rien appris de nouveau. Il est le Dieu éternel qui fait sentir sa présence dans l’histoire humaine par ses interventions qu’on remarque surtout dans la nation d’Israël. Mais il parle au travers de la nature et surtout par les Textes Sacrés. Dans sa seconde épître, l’apôtre Pierre écrit :
Nous avons la parole des prophètes, sur laquelle nous pouvons nous appuyer fermement, et vous faites bien de lui accorder votre attention : car elle est comme une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour paraisse et que l’étoile du matin se lève pour illuminer vos cœurs. Sachez, avant tout, qu’aucune prophétie de l’Écriture n’est le fruit d’une initiative personnelle. En effet, ce n’est pas par une volonté humaine qu’une prophétie a jamais été apportée, mais c’est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu (2Pierre 1.19-21).
Ce passage mentionne l’origine de la parole des prophètes. Pierre dit : « Sachez, avant tout… » Il faut savoir que les Écritures ne proviennent pas de l’homme mais de Dieu. En effet si c’est une personne de génie ou un imposteur qui a écrit ces textes, ils peuvent avoir une valeur littéraire et philosophique, mais c’est tout. En réalité, les prophètes qui annoncent la Parole de l’Éternel et qui l’ont couchée sur le parchemin ne nous ont pas fait part de leurs observations brillantes ; ils ont simplement rapporté fidèlement ce que Dieu leur a dit.
Quand on étudie sérieusement les Écritures, il faut mettre de côté sa façon de penser, ses préférences et ses opinions personnelles afin de s’ouvrir à l’action du Saint Esprit. C’est ce que n’ont pas fait les faux prophètes, les prêtres et le pouvoir politique de Juda, mais nous sommes tout aussi coupables qu’eux, car chacun d’entre voit midi à sa porte, possède sa propre manière de voir le monde qu’il croit la bonne, et on se ballade avec sa grande banderole de protestation et sa pancarte de revendication. On pense avoir tout compris alors qu’en réalité on sait très peu de choses. Dieu seul possède la connaissance universelle totale. Il a toutes les informations nécessaires et rien ne lui échappe car il voit derrière les murs et dans les cœurs. À chaque instant, il connaît la masse exacte du plancton végétal qui se trouve en suspension dans toutes les mers du globe ainsi que le nombre précis de protozoaires qui flotte. Le benthos insignifiant traîne au fond de l’océan dans les ténèbres les plus complètes, mais il vit grâce à la puissance de son créateur. Il est donc insensé que certains puissent se permettre de juger Dieu. Le petit homme minable dit : « Seigneur j’ai du mal à croire que tu existes parce que j’ai une capacité intellectuelle énorme qui me dit que tu n’est peut-être qu’une illusion. Cependant, si tu es quelque part là-haut, je veux te dire que tu as tort. » Quelle arrogance !
Au printemps, nous avons toujours des fourmis qui nous envahissent. Si l’une d’entre elles venait s’asseoir dans mon fauteuil et me dire : « Écoute ! Je n’aime pas la façon dont tu as construit cette maison, ni ton jardin, ni ton choix d’arbustes, ni ce que tu manges ». Savez-vous ce que je ferais à cette fourmi, nonobstant le fait qu’elle me rapporterait beaucoup d’argent dans un cirque ou à la télé ? Eh bien, d’un coup de chiquenaude je l’enverrais balader et je lui ferais sentir la semelle de ma pantoufle. Heureusement pour nous, Dieu est miséricordieux et il nous donne sans cesse une seconde chance.
Chapitre 30
Introduction
Nous arrivons au chapitre 30 qui, avec les trois suivants, forme un tout et représente le point d’orgue des prophéties de Jérémie. C’est à l’heure la plus sombre de l’histoire d’Israël que l’horizon le plus lumineux apparaît au regard prophétique. Pour Juda, l’espérance d’un avenir glorieux contrebalance les humiliations et les angoisses du présent.
La vision messianique, qui a surgi ici et là au milieu de reproches et de menaces de jugement, est réunie et développée sous sa forme la plus complète dans les chapitres 30 à 33. On les a même appelés : « le chant suprême de la délivrance d’Israël » (Hengstenberg). Ces 4 chapitres ont été composés dans les dernières années du règne de Sédécias et donc pendant la période la plus tragique de l’histoire du royaume de Juda.
Versets 1-2
Je commence à lire le chapitre 30.
Message que l’Éternel communiqua à Jérémie : — Voici ce que déclare l’Éternel, Dieu d’Israël : Consigne par écrit dans un livre tout ce que je t’ai dit (Jérémie 30.1-2).
Ces promesses, au lieu d’être prononcées en public, doivent être mises par écrit, parce qu’elles se rapportent à une époque encore lointaine, et doivent servir à l’édification et à la consolation des générations futures.
Verset 3
Je continue.
Car voici le temps vient, dit l’Éternel, où je ramènerai les captifs de mon peuple Israël et Juda — c’est l’Éternel qui le déclare. Je les ramènerai dans le pays que j’ai donné à leurs ancêtres et ils le posséderont (Jérémie 30.3).
« Je ramènerai les captifs » résume en quelques mots les promesses formulées dans les chapitres 30 à 33. Cette prophétie aura un accomplissement à moyen terme qui est le retour des Israélites de Babylone dans leur pays à l’époque de Zorobabel, Esdras et Néhémie. Cependant, Jérémie prophétise également la fin de la grande diaspora et le rassemblement des Juifs dans leur pays d’origine, qui aura lieu à la fin des temps.
Versets 5-7
Je continue en compressant.
Voici ce que l’Éternel a dit au sujet d’Israël et de Juda : Nous avons entendu des cris d’effroi ; c’est l’épouvante et non la paix. Malheur ! Quel jour terrible ! Il n’y en a pas d’autre semblable à celui-là ! C’est un temps de détresse pour les descendants de Jacob, mais ils en seront délivrés (Jérémie 30.5, 7).
Ce temps de détresse sans précédent correspond à la première partie du « Jour de l’Éternel » à la fin des temps, qui précédera immédiatement le retour du Christ. Avant d’annoncer la délivrance, Jérémie rappelle qu’elle sera précédée d’un jugement terrible, car le peuple passera par la nuit de « la grande tribulation » avant de voir la lumière d’une aire nouvelle.
Versets 8-9
Je continue.
Voici ce que déclare l’Éternel, le Seigneur des armées célestes : En ce temps-là, je briserai le joug pesant sur leurs épaules, j’arracherai leurs liens et ils ne seront plus esclaves d’étrangers. Ils seront serviteurs de l’Éternel leur Dieu, et de David, leur roi, que je leur donnerai (Jérémie 30.8-9 ; comparez Osée 3.5).
Ce roi est le Messie, Jésus-Christ. Il porte le nom de David comme titre dynastique, un peu comme « pharaon » chez les Égyptiens ou « César » chez les empereurs romains.
Versets 10-11
Je continue.
Et toi, Jacob mon serviteur, sois donc sans crainte, déclare l’Éternel, non, n’aie pas peur, ô Israël ! Oui, car je vais te délivrer, de la terre lointaine, toi et tes descendants, du pays de l’exil. Car Jacob reviendra, il jouira de la tranquillité et d’une vie paisible ; personne ne l’inquiétera. Car je suis avec toi, l’Éternel le déclare, et je te sauverai. Je ferai table rase de toutes les nations parmi lesquelles je t’ai dispersé. Mais je ne ferai pas table rase de toi. Cependant, je te châtierai selon ce qui est juste, je ne te laisserai certainement pas impuni (Jérémie 30.10-11).
L’Éternel détruira les nations, mais ne fait que punir Israël, qui en tant que peuple subsistera jusqu’à l’avènement du Messie. Juste avant son retour, tous les descendants d’Abraham qui auront survécu à « la grande tribulation » retourneront dans leur pays et entreront dans le millénium.
Versets 14-15
Je continue plus loin.
Tous tes amants, Jérusalem, t’ont oubliée : ils ne se soucient pas de toi car je t’ai accablée de coups comme ferait un ennemi. Je t’ai cruellement châtiée car ton crime est énorme et tes fautes nombreuses. Pourquoi te plains-tu donc de ta blessure, de ce que ta douleur soit si aiguë ? Je te l’ai infligée pour tes crimes énormes et tes fautes nombreuses (Jérémie 30.14-15).
Tous les anciens alliés de Juda l’ont lâché et les Israélites subissent le châtiment divin aux mains des nations païennes, à commencer par Babylone, mais il y en aura beaucoup d’autres, comme la Grèce, Rome, et même l’Angleterre, et à la fin des temps, le monde entier persécutera les Juifs. Cependant, rappelle l’Éternel, le peuple élu n’a aucune raison de se plaindre parce qu’il est responsable des maux qui lui arrivent.
Versets 18-19
Je continue plus loin.
Voici ce que déclare l’Éternel : Moi, je vais restaurer les habitations de Jacob, j’aurai pitié de toutes ses demeures ; la ville sera rebâtie sur ses décombres, le palais sera restauré sur son emplacement. Du milieu d’eux s’élèveront des accents de reconnaissance, le bruit de gens en fête. Je les multiplierai, leur nombre ne décroîtra plus ; je les honorerai, ils ne seront plus méprisés (Jérémie 30.18-19).
Ces promesses frémissent d’allégresse comme l’éclatement du printemps après un rude hiver. Elles se réaliseront à la fin des temps pendant le règne du Christ, le nouveau David, dans son royaume de mille ans.
Versets 21-22
Je continue plus loin.
Leur chef sera l’un d’eux, leur souverain sortira de leurs rangs. Je le ferai venir et il s’approchera de moi ; autrement, qui aurait l’audace de s’approcher de moi ? demande l’Éternel. Vous, vous serez mon peuple, et moi, je serai votre Dieu (Jérémie 30.21-22).
Outre ses fonctions de roi et chef d’État, le Messie assumera aussi une fonction sacerdotale qui lui donnera accès auprès de l’Éternel devant qui il représentera le peuple (comparez Zacharie 6.12-13 ; Hébreux 5.4).
Versets 23-24
Je finis de lire le chapitre 30.
Voici que la tempête de l’Éternel se lève, sa fureur se déchaîne, l’orage tourbillonne, il s’abat sur la tête de ceux qui font le mal. La colère de l’Éternel ne se calmera pas avant qu’il ait agi et qu’il ait accompli les desseins de son cœur. Dans les jours à venir, vous vous en rendrez compte (Jérémie 30.23-24 ; comparez Jérémie 23.19-20).
Ce refrain menaçant est destiné à Juda dans son présent. Il a pour but de prévenir toute illusion en rappelant que la délivrance sera précédée d’un triage purificateur et que le châtiment que lui infligera Babylone est imminent. Comme je le dis souvent, nul n’échappe au châtiment divin, à moins de chercher refuge et le pardon en Jésus-Christ.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.