Les émissions

15 févr. 2023

Jean 6.10-29

Chapitre 6

Introduction

On entend parfois dire qu’ici ou là ont lieu des prodiges. Quelqu’un possède un don qui lui permet d’accomplir des prouesses qui normalement sont impossibles parce qu’elles vont à l’encontre des lois naturelles. Il me semble que le plus grand miracle qu’on puisse faire est de ressusciter un mort. Oui mais le problème est qu’il y a toujours des mauvais coucheurs qui prétendront alors qu’il y a un truc, que la personne était seulement dans le coma, que la fraîcheur de la tombe l’a réveillée, allez donc savoir ? C’est peut-être bien la raison pour laquelle la résurrection de Lazare n’apparaît que dans l’évangile selon Jean, alors que l’une des multiplications des pains est rapportée par les quatre évangélistes. En effet, il est très difficile, voire tout à fait impossible de trouver un truc quand un aliment se multiplie tout seul et qu’il est comestible, que les gens le mangent et sont rassasiés. Voilà un prodige qui décoiffe et pour lequel il n’existe absolument aucune explication logique ou rationnelle. Même le roi des sceptiques est obligé de reconnaître un fait surnaturel. Jésus n’est pourtant pas le premier à multiplier ainsi des aliments, le prophète Elisée l’a également fait. Je lis le passage :

A cette époque, un homme vint de Baal-Shalisha. Il apporta des vivres à l’homme de Dieu : vingt pains d’orge et de blé nouveau dans son sac, comme premiers produits de la nouvelle récolte. Elisée dit à son serviteur : – Partage ces vivres entre tout le monde et qu’ils mangent. Celui-ci répondit : – Comment pourrais-je nourrir cent personnes avec cela ? Mais Elisée répéta : – Partage ces vivres entre tous et qu’ils mangent, car l’Eternel déclare : « Chacun mangera à sa faim, et il y aura même des restes. » Le serviteur distribua les pains à tout le monde, ils mangèrent, et il y eut effectivement des restes, comme l’Eternel l’avait annoncé (2 Rois 4.42-44).

Dans le chapitre 6 de l’évangile selon Jean, l’apôtre nous raconte donc la multiplication des pains. Elle a tellement impressionné les disciples que comme je l’ai dit, elle se trouve dans les 4 évangiles. Ce miracle est nettement plus extraordinaire que celui d’Élisée car au lieu de cent hommes, il y en a 5 000, ce qui avec les femmes et les enfants fait au 15 000 personnes, mais à mon avis, il devait y avoir plus de 20 000 bouches à nourrir. Ça fait beaucoup, surtout qu’en passant dans les rangs, les disciples n’ont pu récupérer que cinq pains et deux poissons.

Jésus faisait presque constamment des miracles et les gens venaient à lui pour qu’il satisfasse leurs besoins physiques, et surtout qu’il les guérisse de leurs maladies. Mais rares sont ceux qui reconnaissaient leur état décadent et le besoin d’être pardonnés de leurs péchés.

Verset 10

Je continue à lire dans le chapitre 6 de l’évangile selon Jean :

— Dites-leur à tous de s’asseoir, leur ordonna Jésus. L’herbe était abondante à cet endroit et la foule s’installa donc par terre. Il y avait là environ cinq mille hommes (Jean 6.10).

Nous savons d’après un autre évangile que c’est par rangées de 50 et de 100 que ces 5 000 hommes s’assirent (comparez Marc 6.40). Cette façon fe faire facilite le décompte de la foule et la distribution de la nourriture. Ceux qui se connaissaient, qui sont du même village s’assoient probablement ensemble, et on peut les reconnaître par leur robe typique. Puis un peu plus loin, les femmes et les enfants font de même. Dans cette culture, les hommes étaient d’un côte, et les femmes et les enfants d’un autre. A cette époque de l’année l’herbe est bien verte. De la colline en face, cette foule bariolée assise sur un tapis verdoyant émaillé de fleurs ressemble à un travail de patchwork.

Nourrir 15 ou 20 000 personnes ou plus avec 5 petits pains et deux poissons est évidemment impossible. Mais quand l’ordonnateur du repas est Jésus, le maître de l’univers, alors tout devient possible. C’est en tant que bon berger que Jésus va agir et prendre soin de ces brebis. Dans un premier temps, le Seigneur satisfera leur faim, mais ensuite il s’occupera des besoins de leur âme par son enseignement sur le pain de vie. Jésus se comporte à l’image d’un psaume de l’Ancien Testament écrit par le roi David; je lis les premiers versets :

L’Éternel est mon berger. Je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me dirige près des eaux paisibles. Il restaure mon âme, Il me conduit dans les sentiers de la justice, À cause de son nom (Psaumes 23.1-3).

Comme c’est l’époque de la Pâque et que l’endroit où Jésus se trouve est désert, il est dans une situation semblable à celle de Moïse. Alors que ce dernier cheminait en direction du Sinaï, il s’est retrouvé avec sur les bras le peuple d’Israël affamé et qui se plaignait de son sort. A cette époque, les Israélites avaient eux aussi eu besoin d’être nourris d’une façon miraculeuse.

Verset 11

Je continue.

Jésus prit alors les pains, remercia Dieu, puis les fit distribuer à ceux qui avaient pris place sur l’herbe. Il leur donna aussi autant de poisson qu’ils en désiraient (Jean 6.11).

Jean ne décrit pas le miracle proprement dit. Rendre grâces avant et après les repas était la norme chez les Juifs pieux. Jésus, agissant comme l’hôte du repas, celui qui invite, prononce la bénédiction habituelle sur les 5 pains et les 2 poissons. Il regarde au ciel, considéré comme la demeure de Dieu, en dépendant du Père pour fournir miraculeusement la nourriture, puis vient la distribution. Chaque disciple possédait un petit sac de voyage en jonc ou en paille. Ils ont rempli chacun le sien et ont commencé à passer dans les rangs. Mais au fur et à mesure qu’ils donnaient les pains et les poissons, leur panier ne désemplissait pas et donc ne se sont jamais vidés.

Versets 12-13

Je continue.

Quand ils eurent tous mangé à leur faim, Jésus dit à ses disciples : — Ramassez les morceaux qui restent, pour que rien ne soit gaspillé. Ils les ramassèrent donc et remplirent douze paniers avec ce qui restait des cinq pains d’orge qu’on avait mangés (Jean 6.12-13).

Comme les autres évangélistes, Jean fait remarquer que non seulement ces milliers de gens ont mangé à satiété mais qu’il y a du surplus. Ce détail ne veut évidemment pas dire que Dieu s’est trompé dans ses calculs et a créé trop de nourriture, mais montre plutôt qu’un très grand miracle s’est produit. Dans cette foule, c’est sûr qu’il y a des gens qui mangent rarement à leur faim, car au premier siècle, les disettes étaient monnaie courante.

Certains érudits mauvais coucheurs ont tenté de trouver une explication à ce prodige en disant qu’il s’agissait simplement d’un repas sacramentel ou symbolique, un peu comme quand on prend la communion dans une église de culte catholique. Mais même si chacun n’avait reçu qu’un tout petit peu de nourriture, 15 à 20 000 personnes, c’est beaucoup et il aurait quand même fallu des pleins paniers de pains et de poissons.

D’autres essaient de dire que le miracle, c’est que les gens ont partagé la nourriture. Il y en a même certains qui sont allés jusqu’à soutenir les histoires les plus invraisemblables ; par exemple, que le groupe de disciples avait tout préparé d’avance avec la nourriture cachée dans une grotte. Au moment voulu, ils ont mis tout ça incognito sous la robe de Jésus d’où il tirait pains et poissons pour chaque personne. Et voilà un beau tour de passe-passe ! La crédulité des incrédules laisse songeur !

Les 12 paniers qui restent ne sont pas composés de bouts épars, de morceaux à moitié mangés, mais de pains et de poissons non entamés et qui alimenteront un autre repas. On suppose que les disciples les ont mis de côté pour plus tard. Le fait que Jésus ordonne de ramasser tout ce qui n’a pas été mangé fait partie de l’éducation de ses futurs apôtres ; cette abondance doit leur faire comprendre que Jésus est plus que suffisant pour combler tous leurs besoins. Il faut garder à l’esprit que bien qu’ils vivent avec le Seigneur jour et nuit, sur le plan spirituel, les apôtres ne sont guère plus avancés que les foules.

Versets 14-15

Je continue.

Lorsque tous ces gens-là virent le signe miraculeux de Jésus, ils s’écrièrent : — Pas de doute : cet homme est vraiment le Prophète qui devait venir dans le monde. Mais Jésus, sachant qu’ils allaient l’enlever de force pour le proclamer roi, se retira de nouveau, tout seul, dans la montagne (Jean 6.14-15).

Voyant ce miracle tout à fait extraordinaire, cette foule de gens s’est rappelé que Moïse avait prédit que Dieu susciterait un prophète comme lui (Deutéronome 18.15). Or Moïse a nourri le peuple d’Israël grâce à la manne et l’a conduit hors de l’esclavage égyptien. De là à faire un rapprochement, le pas est facilement franchi. La foule vient d’assister à la multiplication des pains et des poissons et croit donc que par ses pouvoirs surnaturels, cet homme peut chasser les Romains; ils veulent donc le faire roi. Mais quant à user de la force, ça n’a pas de sens.

Ce miracle marque le point culminant de la popularité de Jésus et constitua peut-être bien une tentation pour lui. Il faut en effet se rappeler que Jésus est 100 % homme et qu’il a été éprouvé comme vous et moi. Il sait très bien que ce ne sont pas les pouvoirs de ce monde qui vont lui donner le royaume mais son Père, qui veut aussi qu’il endure la croix. Désirant obéir parfaitement à la volonté de Dieu, Jésus refuse le rôle qu’on veut lui assigner; il ne veut pas être un Messie politique qui prend le pouvoir en libérant Israël de l’oppresseur par la force. Il ne refuse pas les titres messianiques qu’on lui attribue, mais il doit souvent en redéfinir le contenu : son royaume n’est pas de ce monde et son chemin doit passer par la souffrance et la mort. Avant de devenir le lion souverain de Juda qui est prophétisé, Jésus doit être l’Agneau qui porte le péché du monde. C’est grâce à son sacrifice que les hommes peuvent connaître la vraie liberté qui est l’affranchissement du péché. Cette profonde divergence entre Jésus et le peuple annonce son rejet et sa mort.

Versets 16-17

Je continue le texte.

À la tombée de la nuit, ses disciples redescendirent au bord du lac. Ils montèrent dans un bateau et se dirigèrent vers Capernaüm, sur l’autre rive. Il faisait déjà nuit et Jésus ne les avait pas encore rejoints (Jean 6.16-17).

Selon deux autre évangiles (Matthieu 14.22; Marc 6.45), Jésus a ordonné à ses disciples de quitter la rive est de la mer de Galilée en barque. Il se faisait tard; le soleil se couchait et le vent s’est levé. Jésus a renvoyé la foule et est allé prier loin de toute activité humaine. C’est de là qu’il les a vu peiner pour avancer contre une mer démontée. En fait, une violente tempête s’était soudainement abattue sur le lac.

Versets 18-19

Je continue.

Un vent violent se mit à souffler, et le lac était très agité. Les disciples avaient déjà parcouru cinq ou six kilomètres, quand ils virent Jésus marcher sur l’eau et s’approcher de leur bateau. L’épouvante les saisit (Jean 6.18-19).

Là aussi, les sceptiques, les incrédules et les crédules ont essayé d’expliquer que la barque était amarrée et que Jésus en fait marchait sur de la terre ferme comme un banc de sable, ou encore qu’il flottait sur une grosse bille de bois. En réalité, ce lac est particulièrement profond, ce n’est pas un étang. Là où les disciples sont immobilisés par la tempête, on a au moins 100 mètres de fond. Le vent d’ouest qui se lève souvent le soir, les a surpris au beau milieu du lac où ils doivent faire face à un gros grain et ils sont seuls sans le Seigneur. La mer de Galilée est réputée pour ses brusques et rudes coups de colère. Jésus les sait en difficulté, alors en pleine nuit, car il est plus de 3 h du matin, il décide de prendre le chemin le plus court et marche dans leur direction.

Dans ce miracle, Jésus n’offre aucune prise aux éléments et se déplace comme le ferait un faisceau de lumière à la surface de l’eau. Il est tout à fait compréhensible que les disciples s’imaginent voir un fantôme parce qu’en fait la silhouette de Jésus se détachant de la surface de l’eau ressemble à un spectre et se comporte comme tel.

Il faut aussi remarquer que le Seigneur n’a pas volé au secours de ses disciples dès qu’il les a vus se débattre déjà au début de la traversée. Non ! Il a continué à prier jusqu’au milieu de la nuit avant de finalement décider d’intervenir.

Après avoir combattu les éléments pendant des heures, et ayant épuisé toutes leurs ressources de pécheurs expérimentés, les disciples sont dans une situation difficile et même dangereuse. Alors l’arrivée de Jésus a dû être particulièrement appréciée. C’est aussi comme ça dans la vie. Les croyants qui appellent Dieu à l’aide le voient rarement se manifester immédiatement. Il leur faut être patients et persévérer jusqu’à ce que le Seigneur réponde à leurs prières.

Versets 20-21

Je continue le texte.

Mais Jésus leur dit : — C’est moi, n’ayez pas peur ! Ils le firent alors monter à bord avec joie et alors ils touchèrent terre à l’endroit où ils voulaient aller (Jean 6.20-21; Auteur).

Ce verset a donné du fil à retordre aux commentateurs. On peut comprendre que dès que les disciples veulent faire monter Jésus, ils se retrouvent à bon port comme par enchantement. Ce serait alors un déplacement miraculeux. Mais on peut aussi traduire le grec comme je l’ai fait, ce qui veut dire qu’une fois Jésus installé dans la barque, la tempête s’est soudainement et miraculeusement apaisé et ils sont arrivés au rivage sans aucune difficulté.

Versets 22-24

Je continue.

Le lendemain, ceux qui étaient restés sur l’autre rive se rendirent compte qu’il n’y avait eu là qu’un seul bateau et que Jésus n’avait pas accompagné ses disciples ; ceux-ci étaient repartis seuls. Entre-temps, d’autres bateaux étaient arrivés de Tibériade, près de l’endroit où toute cette foule avait été nourrie après que le Seigneur eut remercié Dieu. Quand les gens virent que Jésus n’était pas là, et ses disciples non plus, ils montèrent dans ces bateaux pour aller à Capernaüm, à la recherche de Jésus (Jean 6.22-24).

C’est ici la première fois que l’apôtre Jean appelle Jésus-Christ, le Seigneur. Jusqu’à présent, il l’appelait Jésus, son nom humain, parce qu’il nous le présente comme la Parole faite chair.

Après la multiplication des pains, la plupart des gens sont rentrés chez eux. Cependant, certains sont restés sur place. Or, ils ont vu les disciples monter dans la seule barque qui était disponible et partir sans le Seigneur. Ils croient donc que Jésus est toujours sur la même rive qu’eux. Ce n’est que le lendemain et après l’avoir cherché, que ces gens se rendent compte que le Seigneur n’est plus dans leur secteur. Alors, ils décident de traverser le lac pour le chercher.

Versets 25-26

Je continue.

Ils le trouvèrent de l’autre côté du lac et lui demandèrent : — Maître, quand es-tu venu ici ? Jésus leur répondit : — Vraiment, je vous l’assure, si vous me cherchez, ce n’est pas parce que vous avez compris le sens de mes signes miraculeux. Non ! C’est parce que vous avez mangé du pain et que vous avez été rassasiés (Jean 6.25-26).

D’après ce que Jean nous dit un peu plus loin (Jean 6.59), Jésus et ses disciples sont allés à la synagogue de Capernaüm, le lieu habituel de rassemblement des Juifs, et c’est là où le Seigneur va donner son discours. Dès que les gens qu’il a nourris le retrouvent, ils lui demandent : « quand es-tu venu ici », ce qui signifie qu’ils ne comprennent pas ce qui s’est passé, comment Jésus s’est retrouvé en face de l’endroit où il avait accompli la multiplication des pains. Le Seigneur ne répond pas à leur question mais leur adresse un reproche parce qu’ils s’attachent aux miracles et non à leur signification. Ils le cherchent pour des raisons purement matérielles et manquent totalement de discernement spirituel. Puis Jésus commence sa prédication avec les paroles solennelles : « Vraiment, je vous l’assure », une expression qu’il répète 4 fois dans son discours et dont le but est d’attirer l’attention des auditeurs sur l’importance de ce qu’il dit.

Verset 27

Je continue.

Travaillez, non pour la nourriture périssable, mais pour celle qui dure pour la vie éternelle. Cette nourriture, c’est le Fils de l’homme qui vous la donnera, car Dieu le Père lui en a accordé le pouvoir en le marquant de son sceau (Jean 6.27).

Jésus utilise la multiplication des pains comme tremplin pour son enseignement. Il veut premièrement corriger les motifs bassement matériels des gens qui le cherchent uniquement pour être guéris ou nourris et qui ne se soucient pas des vérités qu’il cherche à  communiquer. A la femme samaritaine, Jésus a parlé de l’eau parce que c’était sa préoccupation principale. Ces gens qui l’écoutent ont été rassasiés de pain; il en fait donc le sujet de sa prédication. Le Seigneur engage toujours la conversation avec ce que les gens lui apportent, ce qui est central dans leur vie. Il utilise des éléments très simples et terre à terre de la vie quotidienne.

En leur disant de ne pas travailler pour la nourriture périssable, Jésus n’encourage évidemment pas la paresse, mais il veut mettre l’accent sur ce qui compte vraiment, sur ce qui est transcendant à la vie humaine, sur la nourriture qui subsiste pour l’éternité. Dans son duel avec le diable, Jésus lui a dit :

L’homme n’a pas seulement besoin de pain pour vivre, mais aussi de toute parole que Dieu prononce (Matthieu 4.4).

Plus encore que de pain, l’homme a besoin d’une nourriture spirituelle, de la Parole de Dieu ou encore du Christ lui-même puisqu’il est le Logos, la Parole par excellence, l’expression de Dieu. Jésus enseigne qu’il faut fournir un gros effort en abandonnant les erreurs et préjugés de l’homme naturel afin de se tourner vers lui qui seul donne la vie.

Quand Jésus dit : « Dieu le Père a marqué le Fils de l’homme de son sceau », il fait un commentaire sur les miracles qu’il accomplit. Comme un sceau apposé sur un document officiel, ses œuvres authentifient l’origine divine de Jésus ainsi que son ministère.

Versets 28-29

Je continue.

— Et que devons-nous faire pour accomplir les œuvres que Dieu attend de nous ? lui demandèrent-ils encore. — L’œuvre de Dieu, leur répondit Jésus, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé (Jean 6.28-29).

Les gens croient qu’ils doivent faire des choses, des bonnes œuvres afin de plaire à Dieu et obtenir la vie éternelle. Ils sont prêts à se rendre aux exigences de Dieu si toutefois Jésus veut bien les leur faire connaître. Mais la réponse qu’il leur fait entre en contradiction flagrante avec leur façon de penser. En effet, ils ne peuvent plaire à Dieu en accomplissant des bonnes œuvres, car il n’y en a qu’une que Dieu attend de nous, une seule qu’il exige. Il veut que chacun de nous fasse entièrement confiance en son Fils, Lui que le Père a envoyé.

À cause des fautes qui me collent à la peau et dont je ne peux me défaire, il m’est impossible de faire quoi que ce soit qui satisfasse un Dieu trois fois saint. Ce qu’il demande c’est qu’après avoir reconnu ma déchéance, je me tourne vers Jésus-Christ pour qu’il devienne mon Sauveur.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

oct. 11 2024

Émission du jour | Éphésiens 6.13-16

Prendre les armes de Dieu (suite)

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