Les émissions

13 mars 2023

Jean 15.7-21

Chapitre 15

Introduction

La vie facile et se la couler douce est le souhait de la plupart des être humains. Notre penchant naturel est d’éviter tout ce qui nous est désagréable, cependant, on peut choisir une voie qui paraît facile alors qu’en fait, elle conduit à un précipice. C’était aussi l’opinion de Jésus; il a dit :

– Entrez par la porte étroite ; en effet, large est la porte et facile la route qui mènent à la perdition. Nombreux sont ceux qui s’y engagent. Mais étroite est la porte et difficile le sentier qui mènent à la vie ! Qu’ils sont peu nombreux ceux qui les trouvent (Matthieu 7.13,14)!

J’ai entendu dire plusieurs fois que devenir chrétien est la solution de facilité; c’est pour les faibles et les vieilles dames. Pourtant, juste avant d’aller à la croix, Jésus a passé plusieurs heures à enseigner les onze apôtres en précisant les exigences qu’impliquait leur engagement. Il s’est comparé à un cep de vigne alors qu’eux-mêmes sont les sarments. Il a déclaré qu’il attendait de ses fidèles qu’ils le placent au premier plan dans tous les domaines de leur vie. Ceux qui ne sont pas prêts à faire un tel sacrifice, il n’en veut pas. Les hypocrites, les religieux et sainte-nitouches qui prétendent marcher à sa suite, sauvent les apparences en conservant l’enveloppe du christianisme, mais la coquille est vide. Ils seront finalement retranchés, jetés hors de la vigne du Seigneur, et brûlés. Voilà bien des paroles qui font réfléchir.

Versets 7-8

Je continue à lire dans le chapitre 15 de l’évangile selon Jean.

Mais si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, vous l’obtiendrez. Si vous produisez du fruit en abondance et que vous prouvez ainsi que vous êtes vraiment mes disciples, la gloire de mon Père apparaîtra aux yeux de tous (Jean 15.7-8).

Quand je lis un passage des Écritures où il est question de réponse à la prière, mon attention grandit. Mais je tiens compte de tout ce qui est autour du passage proprement dit, car le contexte est essentiel pour bien comprendre ce que le Saint Esprit veut dire. La promesse d’un exaucement est pour quelqu’un qui est en communion étroite avec Jésus. Cette personne obéit à ses commandements et son désir est d’être utile à l’œuvre de Dieu et à l’avancement de son règne sur terre. Il ne réclame pas une voiture flambante neuve, ou une nouvelle télé, mais il veut voir avancer le programme de Dieu et aspire ardemment à ce qu’un royaume de justice, d’amour et de sainteté soit établi sur terre.

Les hommes ont essayé et essaient toujours de recréer le paradis terrestre, mais en vain. Cela n’aura lieu que lorsque Jésus reviendra en force pour l’imposer, comme cela est décrit dans le livre de l’Apocalypse. En attendant, le disciple est appelé à porter du fruit en abondance. Son comportement de tous les jours doit être à la hauteur de ce qu’il dit être et de l’enseignement que le Seigneur a donné.

J’ai lu quelque part l’autoportrait d’un prédicateur noir américain qui était devenu chrétien tard dans sa vie. Après bien des péripéties, il est finalement devenu pasteur d’une toute petite église en zone rurale. Or, avant de devenir croyant, il se servait assez librement des produits des fermes environnantes. Un soir en revenant d’une réunion, il prit un autre chemin et passa devant un élevage de volailles en plein air et facile d’accès. L’envie de s’emparer de quelques poulets s’imposa fortement à lui, car ses revenus étaient bien minces. Il arrêta sa voiture, regarda les volailles, invoqua Dieu, puis repartit. Désormais, il ne pouvait plus se comporter comme il l’aurait fait dans le passé. Le disciple de Jésus est appelé à glorifier son Père céleste en reproduisant dans sa vie les attributs divins. C’est ce que Jésus appelle « vivre dans la lumière ». Je lis le passage :

Que votre lumière brille devant tous les hommes, pour qu’ils voient le bien que vous faites et qu’ils en attribuent la gloire à votre Père céleste (Matthieu 5.16).

C’est en obéissant aux commandements que Jésus nous a laissés que je deviens son disciple. Or, nul n’est jamais disciple une fois pour toutes car c’est un processus qui est continuel et qui s’appelle « sanctification ». Je vais d’étape en étape et je franchirai la ligne d’arrivée de la vie chrétienne que lorsque mon temps sur terre sera écoulé.

Versets 9-10

Je continue le texte.

Comme le Père m’a toujours aimé, moi aussi je vous ai aimés ; maintenez-vous donc dans mon amour. Si vous obéissez à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, tout comme moi-même j’ai obéi aux commandements de mon Père et je demeure dans son amour (Jean 15.9-10).

Le verbe « aimer » est au temps passé parce que Jésus est à la fin de sa vie et il fait un bilan de sa relation d’amour avec son Père et avec les siens. Cependant, Luther les traduit au présent de l’indicatif pour bien exprimer que l’amour de Dieu transcende le temps et l’espace (Gleichwie mich mein Vater liebt, also liebe ich euch auch).

L’amour de Jésus a la même qualité et grandeur que celui du Père. Jésus aime ses disciples de la même façon que le Père aime le Fils. La réciproque est vraie, et l’amour du Fils pour le Père est le modèle de l’amour du croyant pour Jésus. Demeurer dans son amour n’est pas un exercice mystique, mais très concret, puisque cela consiste à obéir aux commandements de Dieu. Ce que le Père exigeait du Fils, le Fils l’exige aussi du disciple.

En parlant de la sorte aux onze apôtres, Jésus place la barre tout aussi haute pour eux qu’elle l’était pour lui-même vis-à-vis de son Père. Le chrétien consacré doit avoir à l’égard de Jésus la même dévotion que lui-même avait envers son Père.

Verset 11

Je continue le texte.

Tout cela, je vous le dis pour que la joie qui est la mienne vous remplisse vous aussi, et qu’ainsi votre joie soit complète (Jean 15.11).

Parler de sa joie, voilà bien d’étranges paroles de la part de celui qui sera crucifié le lendemain à l’aube. C’est bien la preuve, s’il en faut une, que sa joie est indépendante des circonstances, et provient uniquement de son intimité avec le Père. Le thème de la joie revient à plusieurs reprises dans les chapitres qui suivent. Dans l’Ancien Testament, la joie est l’une des marques du royaume messianique. Comme l’amour et la paix, la joie fait partie des fruits du croyant qui marche dans la lumière à la suite de Jésus et que le Nouveau Testament appelle « les fruits de l’Esprit ». Le Seigneur éprouve une joie continuelle à faire la volonté de son Père, un style de vie qu’il a précédemment appelé « sa nourriture ». Je cite le passage :

Ce qui me nourrit, leur expliqua Jésus, c’est d’accomplir la volonté de celui qui m’a envoyé et de mener à bien l’œuvre qu’il m’a confiée (Jean 4.34).

Jésus désire pour moi la même joie que la sienne, c’est pourquoi le but de son enseignement est de donner aux hommes l’opportunité d’avoir une vie abondante et non une existence minable dénuée de raison de vivre. Ainsi donc, quand Jésus ordonne à ses disciples d’obéir au Père, c’est aussi afin qu’ils connaissent cette joie débordante qui est la sienne, la joie intime et profonde dont il jouit dans l’amour de son Père et que rien ne peut lui ôter.

L’apôtre Paul expérimentait cette joie parfaite même au milieu des souffrances (2 Corinthiens 13.11; Philippiens 2.17; 4.4). Alors qu’il a été battu, qu’il a les fers aux pieds, qu’il est en sang et au fond d’un cachot froid et humide, on lit que : Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu. Les autres prisonniers les écoutaient (Actes 16.25; comparez).

Versets 12-14

Je continue.

Voici quel est mon commandement : aimez-vous les uns les autres comme moi-même je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande (Jean 15.12-14).

Après la joie vient l’amour. Jésus laisse un commandement important à ceux qui se réclament de lui. Il le répète d’ailleurs un peu plus loin. La marque des disciples est de s’aimer entre eux, se soutenir, s’entraider dans les difficultés de la vie. C’est ainsi qu’ils pourront faire face aux persécutions qui ne vont pas manquer. Un chrétien digne de ce nom est quelqu’un qui m’accueille tel que je suis ; il ne va pas être choqué par ce que je lui raconte, ni me juger. Je peux lui confier mes problèmes et trouver en sa présence compréhension, soutien et réconfort.

L’acte le plus grand, le plus vertueux, le plus digne de louanges que quelqu’un puisse faire pour son ami, c’est de donner sa vie pour lui. C’est en effet la plus grande démonstration d’amour possible. L’exemple suprême est celui de Jésus qui s’est laissé crucifier comme un agneau sans défense afin d’épargner le jugement éternel à tous ses amis. L’apôtre Jean a été marqué par ces paroles de Jésus car dans sa première épître, il écrit : Voici comment nous savons ce que c’est que d’aimer : Jésus-Christ a donné sa vie pour nous. Nous devons, nous aussi, donner notre vie pour nos frères (1 Jean 3.16).

Ici, le Seigneur est bienveillant d’appeler ses apôtres, amis, car dès qu’il sera arrêté, ils vont tous paniquer et prendre la fuite. Il ne va donc pas vraiment mourir pour des amis, mais pour des impies qui l’ont abandonné au moment même où il avait le plus besoin de soutien. Ce n’est que plus tard que ces hommes deviendront de vrais disciples et des amis de Jésus. L’apôtre Paul écrit :

Lorsque nous étions encore sans force, Christ, au temps marqué, est mort pour des impies. À peine mourrait-on pour un juste ; quelqu’un peut-être aurait le courage de mourir pour un homme qui est bon. Mais en ceci, Dieu prouve son amour envers nous : lorsque nous étions encore coupables, Christ est mort pour nous. Lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils (Romains 5.6-8, 10).

Jésus est mort pour ses ennemis, pour les indifférents et les poltrons, pour les méchants, et les criminels de la pire espèce, ce qui augmente d’autant plus la grandeur et la valeur de son sacrifice. Mais il avait en vue tous ceux qui deviendraient ses amis, ceux qui accepteraient le don incomparable du salut, qui observeraient ses commandements et se mettraient à son service. Abraham aussi fut appelé « ami » de Dieu, parce qu’il obéissait aux ordres de l’Éternel. La vie chrétienne consiste en une relation intime avec Jésus-Christ, et surtout à lui obéir. C’est de cette manière que le croyant devient véritablement « ami de Jésus », porte de bons fruits et lui donne la preuve de son amour.

Verset 15

Je continue.

Je ne vous appelle plus esclaves, parce qu’un esclave n’est pas mis au courant des affaires de son maître. Je vous appelle mes amis, parce que je vous ai fait part de tout ce que j’ai appris de mon Père (Jean 15.15).

L’esclave ne jouit pas d’une relation intime avec son maître, comme c’est le cas pour des amis. En effet, l’esclave doit faire ce qu’on lui demande sans chercher à comprendre les projets de son maître ni pourquoi il agit ainsi; il obéit un point c’est tout. Jésus ne veut pas de ses disciples une obéissance servile et aveugle à ses commandements ; ce serait du fanatisme. Il souhaite de leur part une adhésion libre et entière au plan de Dieu pour eux.  Voilà pourquoi il les appelle maintenant ses amis. Depuis le premier jour de la Création, l’Eternel a voulu associer des êtres intelligents à sa personne et à son oeuvre.

Versets 16-17

Je continue.

Ce n’est pas vous qui m’avez choisi. Non, c’est moi qui vous ai choisis ; je vous ai donné mission d’aller, de porter du fruit, du fruit qui soit durable. Alors le Père vous accordera tout ce que vous lui demanderez en mon nom. Voici donc ce que je vous commande : aimez-vous les uns les autres (Jean 15.16-17).

À cette époque, la pratique courante est pour les non-initiés de choisir un rabbin qui les enseigne concernant la Loi. Dans l’économie divine, c’est le contraire. Dieu a d’abord choisi Abraham et ses descendants qui sont devenus la nation d’Israël et son peuple. De la même manière, Jésus a choisi les 12 apôtres à le suivre (Jean 6.70; 13.18; Luc 6.13) et à porter du fruit pour Dieu, ce qu’il a déjà longuement expliqué. Soit dit en passant que je trouve très révélateur et réconfortant que le Seigneur n’a pas fouillé les quatre coins de la Palestine afin de trouver les hommes les plus brillants qui soient; il s’est contenté de simples pécheurs, d’un zélote aventurier, un péager et d’autres sans éducation.

La productivité des disciples a deux composantes. Tout d’abord, elle repose sur la réponse aux prières qui sont directement en rapport avec leur ordre de mission, qui consiste, d’une part à une vie d’obéissance aux commandements de Jésus, et d’autre part, à le faire connaître comme Sauveur et Seigneur. Deuxièmement et à côté des exaucements de prières, les disciples seront d’autant plus efficaces qu’ils auront un amour fraternel sincère entre eux ; d’où la répétition par Jésus du commandement : « aimez-vous les uns les autres ».

Verset 18

Je continue.

— Si le monde a de la haine pour vous, sachez qu’il m’a haï avant vous (Jean 15.18).

À l’amour de Dieu et du Sauveur, la majorité des hommes répond par l’indifférence ou la haine. Jésus le constate plusieurs fois et avec tristesse (Jean 7:7; 15:24; 17:14). Il veut que ses disciples le sachent afin qu’ils ne soient pas pris au dépourvu quand ils seront persécutés.

Quand quelqu’un se déclare pour Jésus, tôt ou tard, il subira des sourires en coin, des moqueries, des remarques désobligeantes et même la haine. Par contre, se fait ennemi de Dieu, celui qui aime les valeurs de ce monde et veut en profiter selon la fameuse devise : « On ne vit qu’une fois, ou encore : buvons et mangeons car demain nous mourrons ». Jacques le demi-frère de Jésus écrit :

Ne savez-vous pas qu’aimer le monde, c’est haïr Dieu ? Si donc quelqu’un veut être l’ami du monde, il se fait l’ennemi de Dieu (Jacques 4.4).

En général, le terme « monde » représente l’ensemble de la société qui est hostile à Dieu et dominé par la puissance de Satan que Jésus appelle « le Prince de ce monde ». Dès la naissance de Jésus, le roi Hérode le Grand a cherché à l’assassiner. Maintenant, le Seigneur se dirige vers le supplice de la croix. Dans ce contexte, en parlant du monde, le Seigneur a d’abord à l’esprit les autorités juives qui sont les vrais coupables de son meurtre. En effet, les Romains furent les instruments de la crucifixion mais non les instigateurs. De plus, dès le début de l’Église, après la Pentecôte, ce sont les groupes religieux d’Israël qui vont persécuter les chrétiens. Ce n’est que bien plus tard que Rome va faire de même.

Verset 19

Je continue le texte.

Si vous faisiez partie du monde, il vous aimerait parce que vous lui appartiendriez. Mais vous n’appartenez pas au monde parce que je vous ai choisis du milieu du monde ; c’est pourquoi il vous poursuit de sa haine (Jean 15.19).

Dans ce seul verset, le mot « monde » est répété cinq fois ce qui met en valeur son inimitié. La principale raison pour laquelle le monde a de la haine à l’encontre des croyants vient de leur allégeance à Jésus-Christ seul. Ils n’acceptent aucun autre guide et Maître que lui, et le Sermon sur la Montagne est leur idéal de vie, même si personne n’est capable de le mettre entièrement en pratique. Par leur mode de vie et leurs croyances, les vrais disciples remontent le courant au lieu de descendre toujours plus bas avec les modes et les tendances de la société. Ils s’opposent de front à la philosophie de vie de la culture occidentale qui prône entre autres, la tolérance et le syncrétisme tous azimuts. En effet, les vertus morales ont mauvaise presse de nos jours, parce que tous les points de vue et façons de vivre sont désormais honorables. Il reste très peu de tabous et ils sont de plus en plus battus en brèche ; à part certaines formes de violence, plus rien ne provoque de levée de boucliers; nos concitoyens sont devenus des larves amorphes. Si on considère les 10 commandements que l’Éternel a donnés à Moïse, il y en reste un qui est encore accepté, celui qui dit : « Tu ne commettras pas de meurtre ». À côté de celui-là, il y en encore un autre qui fait toujours un peu froncer les sourcils quand il est violé ; il s’agit de : « Tu ne voleras pas ». Certains, encore un peu ringards croient encore qu’il faut honorer ses parents. Quant aux autres commandement, il y a longtemps qu’ils sont remisés au placard. Dans ces conditions, les disciples de Jésus sont en quelque sorte la mauvaise conscience de leur entourage, ce qui n’est pas très bien apprécié. Cependant, comme ils sont peu nombreux, on ne se soucie guère d’eux. Pour qu’un groupe particulier marque sa société, il doit constituer au moins 1 % de sa population ; or, on en est encore pas là.

Versets 20-21

Je continue le texte de Jean.

Souvenez-vous de ce que je vous ai déjà dit : le serviteur n’est jamais supérieur à son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront vous aussi ; s’ils ont gardé mes paroles, ils garderont aussi les vôtres. Mais c’est à cause de moi qu’ils agiront ainsi, parce qu’ils ne connaissent pas celui qui m’a envoyé (Jean 15.20-21).

Jésus rappelle à ses disciples la déclaration qu’il leur a déjà faite : « le serviteur n’est jamais supérieur à son maître ». Ils doivent donc prendre exemple sur son humble esprit de service. Le lien entre Jésus et les apôtres est sa Parole et c’est son enseignement qu’ils proclameront. Les disciples de Jésus représentent leur Maître dans le monde et annoncent son message. La conséquence est qu’ils expérimentent eux aussi le même type de réactions que leur Maître a eu : certains les écoutent mais la plupart, qu’ils soient religieux ou qu’ils se disent athées, rejettent leur parole parce qu’ils n’ont pas envie de connaître et servir Dieu. De la même manière que les Juifs ont haï le Christ, ils haïront tous ceux qui s’identifient à lui. Ce fut le cas de Saul de Tarse qui d’abord respirait le meurtre à l’égard des chrétiens, mais il a été touché par la grâce, et de persécuteur, il est devenu un fidèle et ardent défenseur de la foi. Mais il est l’exception qui confirme la règle comme on dit, car au premier siècle, le nom de Jésus était odieux pour les religieux juifs qui étaient ses ennemis jurés. Au tout début de l’Eglise, ils ont exigé des apôtres qu’ils ne parlent plus au nom de Jésus. Je lis le passage :

Là-dessus, les autorités juives les firent rappeler et leur interdirent formellement de parler ou d’enseigner au nom de Jésus. Ils rappelèrent les apôtres, les firent battre, et leur défendirent de parler au nom de Jésus (Actes 4.18, 5.40).

Le Seigneur continue à mettre ses disciples en garde contre la certitude des persécutions à venir, afin qu’ils ne soient ni surpris ni découragés mais les considèrent comme normales et s’y préparent mentalement. Comme un homme prévenu en vaut deux, ils savent maintenant à quoi s’en tenir. Les paroles de Jésus furent une grande consolation pour les disciples car c’est avec joie qu’ils acceptèrent les souffrances au nom de Jésus parce que par elles, ils ont eu un moyen de témoigner leur amour pour le Seigneur.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

oct. 04 2024

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