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11 mars 2022

Introduction générale à la série d’études – 9

Épisode 9

ILLUMINATION - TÉMOIGNAGE INTÉRIEUR DU SAINT ESPRIT - CONSEILS SPIRITUELS

Lorsqu’on lit un livre ou regarde un film pour la seconde fois, on y remarque des détails qui nous avaient échappé en premier lieu parce qu’on était absorbé par l’histoire et les personnages principaux ; ce phénomène est somme toute facile à comprendre. Par contre, pour ce qui est de la lecture des Textes Sacrés, il en va tout autrement et dépend de la façon dont je les aborde. Si je suis intérieurement bien disposé, si j’ouvre mon cœur à la Parole de Dieu, j’entrerai alors en contact avec leur auteur, la troisième personne de la divinité. C’est d’ailleurs pour cela que les Écritures sont appelées Paroles vivantes. Certes, le premier venu peut ouvrir le Livre saint et en découvrir la valeur littéraire, poétique ou historique, mais je ne pourrais établir une relation personnelle avec mon créateur qu’avec l’aide directe du Saint-Esprit. J’ai besoin de son intervention afin de rencontrer Dieu et saisir ce qu’il veut me dire à moi personnellement au travers de Sa Parole et en découvrir toutes les richesses spirituelles et pratiques. Ce témoignage intérieur du Saint-Esprit à mon esprit s’appelle l’illumination. Je ne peux pas de moi-même sonder les mystères de Dieu, car par définition, ses pensées dépassent infiniment les miennes. Irénée, un de ceux qu’on appelle Pères de l’Église, a très justement dit : « Le Seigneur nous enseigne que personne ne connaît Dieu si celui-ci n’est lui-même son instructeur ». Autrement dit, sans une intervention divine, sans une révélation de sa part, Dieu demeurera un inconnu pour moi.

Donc, pour saisir le message que nous adressent les Textes Sacrés, le lecteur a besoin d’une assistance surnaturelle ce qui est tout à fait logique si comme nous le croyons, le Livre saint est d’origine divine. Concernant la révélation de Dieu, l’apôtre Paul qui est l’auteur humain d’à peu près la moitié du Nouveau Testament écrit :

« Nous exposons la sagesse de Dieu, mystérieuse et cachée, sagesse qu’aucun des grands de ce siècle n’a comprise… Ce sont des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues et que l’imagination de l’homme n’aurait jamais soupçonnées » (1Corinthiens 2.7, 9).

Alors que la plupart de ce que nous savons, nous le percevons au moyen des sens et de notre intelligence, l’apôtre dit ici qu’il y a des connaissances que l’on acquiert sans passer par le biais de l’œil, de l’oreille ou du raisonnement. Paul conclut sa pensée en disant :

Dieu nous a révélé cette sagesse par son Esprit, car l’Esprit sonde et scrute tout, même les pensées profondes de Dieu (1Corinthiens 2.7-11).

Comme l’a si bien dit Irénée, le Père de l’Église précédemment cité, personne ne connaît Dieu si celui-ci n’est lui-même son instructeur. Je vais illustrer cette affirmation à l’aide de deux exemples tirés du Nouveau Testament.

  • Dans un des Évangiles, Jésus demande à ses disciples : Que dit-on de moi, qui dit-on que je suis ? Ils ont répondu que certains disaient une chose, d’autres une autre, et soit dit en passant, aujourd’hui c’est la même chose, il y a beaucoup de points de vue différents. Finalement, Jésus demande à ses disciples : Mais vous, qui dites-vous que je suis ? C’est alors que l’apôtre Pierre qui était le porte-parole des 12 donne cette réponse grandiose :

Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant (Matthieu 16.15). Sur quoi, Jésus de lui répondre : Réjouis-toi, car ce n’est pas de toi-même que tu as trouvé cela. C’est mon Père céleste qui te l’a révélé. (Matthieu16.17).

  • Le 2e exemple est tiré de l’Évangile de saint Luc ; le jour de sa résurrection, Jésus se joignit à deux personnes qui se dirigeaient vers la ville appelée Emmaüs ; l’abbé Pierre utilise d’ailleurs ce nom dans son ministère en faveur des personnes défavorisées. Je lis le passage :

Pendant qu’ils étaient absorbés dans leur discussion et qu’ils se communiquaient leurs réflexions, Jésus lui-même s’approcha d’eux et se mit à marcher à leurs côtés. Mais ils étaient comme frappés d’aveuglement et ne le reconnaissaient pas. Curieusement, Luc dit : ils étaient frappés d’aveuglement. Je continue le texte : Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? Qu’est-ce qui vous préoccupe ainsi pour que vous ayez l’air si triste ? » L’un lui répondit : « Serais-tu le seul habitant de Jérusalem qui ne sache pas ce qui s’y est passé ces derniers jours ? Quoi donc leur demanda-t-il ? Mais ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth. C’était un puissant prophète de Dieu. Il a accompli devant tout le peuple des actes extraordinaires, il parlait avec autorité aux foules. N’as-tu donc pas entendu de quelle manière nos grands prêtres et nos magistrats l’ont livré aux Romains pour le faire condamner à mort et clouer sur une croix ? Il est vrai que quelques femmes qui font partie de notre groupe nous ont fort étonnés. Elles sont allées au tombeau ce matin, avant l’aube, et n’ont plus trouvé son corps. Elles sont même venues raconter qu’elles ont vu apparaître des anges qui leur ont assuré qu’il est vivant. Là-dessus, quelques-uns des nôtres se sont aussi rendus au tombeau ; ils ont bien trouvé les choses telles que les femmes les ont décrites ; mais lui, ils ne l’ont pas vu ».

  • Après avoir entendu cette version des faits, Jésus a répondu :

« Ah ! Vous n’avez pas compris grand-chose, et vous êtes bien lents à croire tout ce que les prophètes ont prédit depuis longtemps, le fait que le Messie devrait nécessairement souffrir toutes ces choses avant d’entrer dans sa gloire. » Alors, commençant par les livres de Moïse et parcourant tous ceux des prophètes, Jésus leur expliqua ce qui se rapportait à lui dans toutes les Écritures.

  • En effet, la croix et la résurrection avaient été prédites depuis des siècles par bon nombre de textes de l’Ancien Testament puis confirmées par Jésus lui-même à ses disciples. Néanmoins jusque-là, ils n’avaient absolument rien compris, car ils espéraient toujours un conquérant qui prendrait la tête d’une insurrection contre Rome, comme ils l’ont avoué quand ils ont dit :

« Nous avions espéré que ce serait lui le libérateur d’Israël. Mais hélas ! Voilà déjà trois jours que tout cela est arrivé. »

  • Ah ! Que j’aurais voulu moi aussi être présent ce jour-là et marcher à ses côtés l’écoutant exposer comment l’Ancien Testament prophétisait tout ce qui le concernait ! Finalement, Jésus s’est révélé à ces deux personnes et c’est alors qu’ils se dirent l’un à l’autre :

« N’avons-nous pas senti comme un feu dans notre cœur pendant qu’il nous parlait en chemin et lorsqu’il nous découvrait le sens des Écritures ? » (Luc 24.13-32).

  • Il est surprenant de constater que ce sont les propres disciples de Jésus-Christ, ceux qui ont fait route avec lui pendant environ 3 ans, qui n’avaient toujours pas compris la principale raison de sa venue ; et pourtant, ils avaient dit croire qu’il était le Messie. La raison de leur aveuglement était due à leur incrédulité. Comme je l’ai déjà dit, le Livre des livres est différent de tous les autres ; il n’est pas seulement inspiré, mais aussi un fermé jusqu’à ce que l’Esprit de Dieu ouvre mon cœur et le rende perméable à Sa Parole.

 

Finalement, tout est rentré dans l’ordre en ce qui concerne les disciples et la résurrection de leur Maître. Une fois de retour à Jérusalem, Jésus leur est apparu et a mis les points sur les i lorsqu’il a dit et je cite :

« Voici réalisé ce que je vous ai souvent annoncé quand j’étais encore parmi vous et que je vous disais : Il faut que tout ce qui est écrit de moi dans la Loi de Moïse, dans les Prophètes et dans les Psaumes reçoive son accomplissement » (Luc 24.44).

Remarquons en passant que Jésus lui-même croyait que c’était bien Moïse qui avait écrit la Loi, c’est-à-dire les cinq premiers livres des Textes Sacrés. Ensuite, il a confirmé, comme je ne cesse de le répéter, que nous avons besoin de l’assistance de l’Esprit saint afin de pouvoir tirer parti de l’enseignement de la Parole de Dieu. Je cite à nouveau l’Évangile de Luc :

Là-dessus, Jésus leur ouvrit leur intelligence pour qu’ils puissent comprendre les Écritures (Luc 24.45).

Si Dieu n’ouvre pas mon esprit et mon cœur, je verrais une petite histoire touchante, mais c’est tout. C’est pourquoi nous devons entreprendre la lecture des Textes Sacrés avec révérence et humilité quelque soit notre spiritualité ou niveau d’éducation. Tous les auteurs bibliques reconnaissaient le besoin d’un éclairage qui vienne de Dieu pour comprendre sa Parole ; l’apôtre Paul l’exprime en comparant l’intelligence humaine à l’Esprit de Dieu. Je le cite :

Le thème de notre prédication, nous en parlons, non avec les méthodes apprises de la sagesse humaine, mais avec celles que nous inspire l’Esprit… L’homme qui n’a que ses facultés naturelles n’est pas en mesure de percevoir ce qui vient de l’Esprit de Dieu : il n’accepte pas ses dons et n’admet pas les vérités spirituelles ; elles sont à ses yeux « pure folie » et il est incapable de les comprendre… Parce que seul l’Esprit de Dieu permet de les discerner (1Corinthiens 2.13-14).

 

Dès que le mouvement protestant prit naissance au 16e siècle, les artisans de la Réforme ne manquaient jamais de souligner le rôle indispensable du Saint-Esprit dans le croyant ou chez celui qui cherche Dieu. Ce témoignage porte sur deux points : tout d’abord, l’Esprit de Dieu ouvre les yeux de la foi en produisant une conviction intérieure sur la nature, la valeur et l’autorité des Écritures. En effet, bien que celles-ci soient objectivement la vérité, la Parole même de Dieu, l’homme naturel ne peut pas les accepter en tant que telles de son propre chef ; il lui faut un coup de pouce divin. En deuxième lieu, le Saint-Esprit aide à la compréhension des Écritures en les personnalisant, en faisant en sorte que le lecteur en saisisse le sens et l’applique à sa propre vie. Un écrivain chrétien m’a beaucoup impressionné par la profondeur de ses observations concernant la Parole de Dieu. Voici ce qu’il en dit : Les Textes Sacrés sont toujours un livre vivant. Il ne s’agit pas seulement d’il y avait une fois, mais de maintenant ; non pas d’hier, mais d’aujourd’hui. Il n’est pas uniquement question de l’au-delà, mais de tout l’intérêt que Dieu porte à la vie présente. Nous n’avons pas seulement une parole écrite, mais une parole spirituelle et vivante ; non seulement des lettres sur le papier, mais un discours de l’Esprit s’adressant toujours à nouveau à notre cœur. Ainsi, l’Écriture possède à un degré incomparable quelque chose du caractère du Dieu éternel toujours présent. L’Esprit de Dieu n’a pas seulement inspiré et donné la Parole écrite, mais Il continue son action. Il accompagne cette Parole et la rend opérante. Il fait du simple texte un pont qui nous relie au ciel. Dieu vient à nous maintenant par sa Parole, et la Parole des siècles demeure fraîche et éternellement jeune. On la dirait écrite d’hier, toujours présente et dominant le temps. (Éric Sauer).

Dans un commentaire sur un des livres du Nouveau Testament, le réformateur français Jean Calvin a écrit : Il n’y a que ceux qui sont éclairés par le Saint-Esprit qui aient des yeux pour voir ce qui devrait être clair et visible à tous. Je me souviens de cet étudiant avec qui j’avais eu une longue conversation et à qui j’avais dit de lire l’Évangile selon saint Jean. Il le fit à deux reprises puis lorsqu’on s’est revu, il m’a dit que c’était certes intéressant, mais sans plus. Alors, je lui ai dit de demander à Dieu de lui ouvrir l’esprit, mais d’être sincère dans sa requête. Il me dit d’accord et fit une troisième lecture de ce même Évangile et cette fois-ci le texte s’anima sous ses yeux et prit vie. Il se sentait personnellement concerné et interpellé comme si ces paroles avaient été spécifiquement écrites pour lui. Dieu a en effet promis qu’il illuminerait tout homme sincère qui le cherche même à tâtons. Je cite un passage de l’Ancien Testament :

La lumière se lève dans les ténèbres pour les hommes droits (Psaumes 112.4).

C’est Dieu qui met en nous une conviction intime et directe se démontrant d’elle-même que les Écritures sont inspirées. L’incrédule, même religieux jusqu’au bout des ongles, n’arrivera pas à cette conclusion de lui-même. Il peut savoir l’hébreu et le grec, la grammaire, l’histoire de l’antiquité, et être versé en philosophie ; cependant, toutes ces connaissances se rapportent aux phrases écrites sur le papier, mais seul l’Esprit est capable de communiquer la vie aux lettres. En contrepartie, les Écritures sont parfaitement bien comprises par celui qui est spirituel, même s’il a peu d’instruction et de connaissances. En conséquence, si un non-croyant dit ne pas accepter le Livre saint en tant que Parole de Dieu, c’est là chose normale. Le fameux romancier américain Mark Twain, qui ne croyait ni Dieu ni diable s’est néanmoins révélé comme quelqu’un de très honnête lorsqu’il a écrit : Je ne suis pas spécialement gêné par les passages que je ne saisis pas dans la Bible, mais ce sont ceux que je comprends fort bien qui me troublent vraiment. Personnellement, j’ai la certitude que les 66 livres sacrés sont la Parole de Dieu, et si j’ai cette conviction intime c’est parce que l’Esprit de Dieu l’a rendue vivante et vraie dans ma vie. En fin de compte pour croire, je n’ai pas vraiment besoin de preuves scientifiques, prophétiques, archéologiques, historiques ou autres, bien que celles-ci soient facilement accessibles pour celui qui est intellectuellement honnête et veut savoir. Supposons qu’on vienne à découvrir au fond de la mer Morte les sites des anciennes cités de Sodome et Gomorrhe dont l’existence est encore mise en doute, je n’en serais pas surpris et cela n’ajoutera rien à ma foi. Puisque ces villes apparaissent dans les Textes Sacrés, il ne fait aucun doute dans mon esprit que leurs ruines se trouvent enfouies quelque part. Bien sûr, je souhaite pour vous qui m’écoutez qu’on les découvre, mais surtout qu’un jour vous ayez aussi cette conviction que le Livre des livres est la Parole de Dieu.

 

Maintenant, j’aimerais donner quelques conseils préalables à une lecture profitable des Écritures. Le premier que j’ai déjà mentionné ici et là en passant est de demander à Dieu de se révéler ; on ne pourrait être plus simple. Dans un texte de l’Ancien Testament qui est un hymne à la Parole de Dieu, l’auteur demande et je le cite :

Ouvre mes yeux, pour que je contemple les merveilles de Ta Loi ! (Psaumes 119.8).

Voilà bien une requête des plus saines à laquelle Dieu s’empressera de répondre. Dans le Nouveau Testament, l’apôtre Paul priait régulièrement pour les Églises qu’il avait implantées. Il ne demandait pas à ce que les croyants restent en bonne santé, quoiqu’il l’ait fait une fois ; il ne priait pas non plus pour qu’ils s’enrichissent, mais sa requête à Dieu était :

« Que le Père de gloire vous donne un esprit de sagesse et de révélation pour ce qui est de Le connaître… et qu’il illumine les yeux de votre cœur » (Éphésiens 1.17-18).

Voilà un exemple de ce qu’il me faut demander à Dieu avant de sonder les Écritures afin d’y découvrir ce dont j’ai besoin.

 

Parce que nous sommes des êtres humains, nous pouvons tous plus ou moins nous comprendre, même si ce n’est pas toujours facile comme entre générations ou cultures différentes. Mais quand même, il est possible de trouver un terrain d’entente entre personnes de bonne volonté. Un jour en plein hiver et de grand matin, j’ai regardé par la fenêtre et constaté que 10 cm de neige recouvraient tout le paysage. C’est alors que je vis un voisin sortir avec des cendres qu’il voulait jeter dans son jardin. Je l’ai vu s’arrêter et regarder autour de lui et j’ai souri, car je savais exactement ce qu’il éprouvait, tout juste comme moi quand j’avais vu ce spectacle blanc grandiose. Puis comme il descendait ses escaliers, il a glissé et a joué l’équilibriste pour éviter de tomber. Il s’est finalement rétabli puis a regardé autour de lui pour s’assurer que personne ne l’avait vu. Satisfait de s’être tortillé incognito, il a continué à descendre jusqu’au jardin. Je savais exactement ce qu’il avait pensé et j’aurais fait la même chose à sa place, espérant que personne ne m’ait vu. Voyez-vous, mon voisin a les mêmes sentiments que moi, nous sommes tous deux humains. Avec Dieu par contre c’est différent, car je ne puis vraiment me le représenter tel qu’il est à moins qu’il ne se révèle à moi, c’est pourquoi je dois lui demander de m’éclairer. Dans l’Évangile selon saint Jean, Jésus a dit :

« Le conseiller, l’Esprit Saint que le Père enverra de ma part vous enseignera toutes choses et vous aidera à les comprendre » (Jean 14.26).

Et ailleurs dans ce même Évangile, il ajoute :

« Quand l’Esprit de vérité sera venu, il vous conduira vers la vérité tout entière » (Jean 16.13).

Comme je l’ai déjà dit, on ne peut connaître Dieu que s’il se révèle à nous. Ce que vous apprendrez en écoutant ces émissions sera dû à l’action du Saint-Esprit dans votre vie ; c’est lui qui touchera votre cœur, et ouvrira votre esprit et votre intelligence spirituelle. Le conseil suivant est aussi simple que le premier : prenez le temps de lire les Écritures, faites-leur de la place dans votre emploi du temps. Si vous allez demander à un professeur de vous aider à comprendre l’existentialisme, il y a de fortes chances qu’il vous réponde : « Lisez Jean Paul Sartre et Albert Camus ». De même, si vous voulez connaître Dieu, eh bien, lisez les Textes Sacrés et commencez par un Évangile. Et si vous ne comprenez pas la première fois, recommencez et persévérez ; Dieu se révélera à vous.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

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