Les émissions

13 nov. 2025

Hébreux 7.23 – 8.10

Chapitre 7

Versets 23-25

Au 19 e siècle, Casimir Delavigne (1793-1843) écrit :

Chaque pas dans la vie est un pas vers la mort (dans Louis xi).

Montaigne exprime la même pensée quand il dit :

Tous les jours vont à la mort, le dernier y arrive (Essais).

Dans le livre de contes pour enfants : « Les mille et une nuits », on lit aussi :

La mort peut bien t’oublier un jour, mais elle ne t’oubliera pas le lendemain.

Et au 16e siècle, les gens ont coutume de dire :

Contre la mort point de remède.

Cependant, dans sa première épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul écrit : « Le dernier ennemi qui sera anéanti, c’est la mort » (1Corinthiens 15.26). Mais en attendant ce jour, la mort met un point final à tout ce qu’un homme peut entreprendre. Je continue de lire dans le chapitre sept de l’épître aux Hébreux.

De plus, de nombreux prêtres se succèdent parce que la mort les empêche d’exercer leurs fonctions à perpétuité. Mais Jésus, lui, parce qu’il demeure éternellement, possède le sacerdoce perpétuel. Voilà pourquoi il est en mesure de sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, puisqu’il est toujours vivant pour intercéder en leur faveur auprès de Dieu (Hébreux 7.23-25).

Même s’ils ne partent pas en retraite, les prêtres selon l’ordre d’Aaron ne peuvent pas exercer leur ministère indéfiniment à cause de la mort ; ils doivent donc être sans cesse remplacés, ce qui est un point faible du sacerdoce lévitique. Aaron, le premier grand-prêtre est mort, puis Moïse le grand législateur est mort lui aussi. Tout comme ces deux hommes, la Loi et les sacrifices qu’ils représentent sont temporaires et appelés à disparaître le jour où apparaît la perfection en Jésus, car lui demeure éternellement et possède le sacerdoce perpétuel.

Le mot traduit par « perpétuel » (aparabatos) signifie « immuable, inaltérable, impossible à changer ». Parce que Jésus est de nature divine, son sacerdoce ne peut jamais cesser, être modifié ou transmis à quelqu’un d’autre. Et « parce qu’il est toujours vivant pour intercéder en leur faveur auprès de Dieu, Jésus peut sauver parfaitement (efficacement et entièrement) ceux qui s’approchent de Dieu par lui ».

Comme je le répète assez souvent, sous l’Ancienne Alliance, les sacrifices couvrent les fautes mais ne les enlève pas. Par contre, Jésus a le pouvoir et le vouloir de les ôter définitivement et à tout jamais à ceux qui se confient en lui.

Le salut consiste à s’approcher de Dieu et il a les bras grands ouverts pour tous ceux qui viennent à lui par l’entremise de Jésus-Christ. La certitude du salut repose sur le fait qu’au ciel, Jésus est toujours vivant pour intercéder en notre faveur. Quiconque s’approche de Dieu en regardant à Jésus pour son salut, le trouve, toujours vivant et disposé à intervenir pour plaider sa cause.

Je ne suis pas capable ni de me sauver moi-même ni de rester sauvé, mais Jésus en a la puissance. Si le Seigneur commence à cheminer avec un troupeau de cent brebis, il termine son périple avec cent brebis. Chaque fois que je commets une faute, Jésus dit à son Père : « Porte ça sur mon compte ; je l’ai déjà réglée par mon sacrifice ». Par sa présence constante aux côtés du Père, Jésus fait office de médiateur permanent. Et parce que les croyants sont unis aux Fils, ils sont irréprochables aux yeux du Père.

Versets 26-28

Je finis de lire le chapitre sept.

Jésus est donc bien le grand-prêtre qu’il nous fallait : il est saint, pleinement innocent, indemne de tout péché, séparé des pécheurs et il a été élevé plus haut que les cieux. Les autres grands-prêtres sont obligés d’offrir chaque jour des sacrifices, d’abord pour leurs propres péchés, ensuite pour ceux du peuple. Lui n’en a pas besoin, car il a tout accompli une fois pour toutes, en s’offrant lui-même. Les grands-prêtres institués par la Loi sont des hommes marqués par leur faiblesse. Mais celui que Dieu a établi grand-prêtre par un serment solennel, prononcé après la promulgation de la Loi, est son propre Fils, et il a été rendu parfait pour toujours (Hébreux 7.26-28).

Les prêtres israélites étant pécheurs comme vous et moi, ils doivent offrir des sacrifices non seulement pour le peuple mais aussi pour eux-mêmes. Ces animaux qui sont sans cesse immolés rappellent les fautes ainsi que leur gravité qui nécessitent que le sang soit constamment versé. Mais avec Jésus tout est différent : il est sans péché et il est la justice personnifiée. En effet, nul n’a jamais pu l’accuser de quelque faute que ce soit (Jean 8.46 ; 14.30). Il est saint par rapport à Dieu et innocent envers les hommes, n’ayant jamais fait le moindre mal à quiconque. Il est sans la moindre souillure morale et n’a jamais été contaminé par les fautes de ceux qui l’entourent. On peut comparer Jésus aux rayons du soleil qui balaient un tas d’immondices ; ils jettent leur lumière, réchauffent l’atmosphère et ont une action désinfectante, mais ne perdent jamais ni leur splendeur ni leur pureté. Jésus a vécu au milieu d’un dépôt d’ordures sans être entaché. Puis il a offert sa vie sainte en sacrifice, non pour lui-même mais pour vous et pour moi. Il n’a accompli cet acte de justice qu’une seule fois, mais sa valeur est éternelle et infinie. Jésus est le grand-prêtre parfait dont nous avions besoin pour être notre sauveur et nous représenter devant Dieu.

Chapitre 8

Versets 1-2

Nous arrivons maintenant au chapitre 8 de l’épître aux Hébreux. Dans le précédent, l’auteur a montré que la supériorité du sacerdoce de Jésus-Christ est liée à sa personne parce qu’il est : « saint, pleinement innocent, indemne de tout péché, séparé des pécheurs et il a été élevé plus haut que les cieux. »

Maintenant, l’auteur va parler en détail de la Nouvelle Alliance. Je commence de lire le chapitre 8.

Or, voici le point capital de ce que nous sommes en train de dire : nous avons bien un grand-prêtre comme celui-ci, qui siège (est assis) dans le ciel à la droite du trône du Dieu suprême. Il y accomplit le service du grand-prêtre dans le sanctuaire, c’est-à-dire dans le véritable tabernacle, dressé non par des hommes, mais par le Seigneur (Hébreux 8.1-2).

L’auteur commence par mentionner deux caractéristiques supplémentaires de Jésus qui attestent la supériorité de son sacerdoce sur celui des prêtres israélites : « Il est assis à la droite de Dieu, et son sanctuaire est céleste, dressé par le Seigneur ». Par ailleurs, la présence permanente de Jésus à la droite de Dieu prouve que son sacrifice unique a vraiment été accepté comme éternellement suffisant.

Sous l’Ancienne Alliance, les prêtres ne s’assoient jamais parce que leur travail n’est jamais terminé (Hébreux 10.11) puisque les mêmes sacrifices doivent constamment être répétés. De toute façon, il n’existe aucun endroit dans le temple où on puisse s’asseoir. Il est vrai que dans le Lieu très saint se trouve le coffre sacré qui représente le trône de Dieu, mais le grand-prêtre seul est autorisé à y pénétrer une fois l’an. Cependant, et comme je l’ai déjà dit, il doit faire très vite et il serait extrêmement blasphématoire pour lui de s’asseoir sur ce coffre ce qui lui vaudrait d’ailleurs d’être foudroyé sur-le-champ. Par contraste, il est dit de Jésus qu’il est « assis dans le ciel à la droite du trône du Dieu suprême » ; ce qui est d’ailleurs la façon dont l’auteur a commencé son épître puisqu’il a dit : « Jésus a fait la purification des péchés et s’est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts » (Hébreux 1.3 ; LSG). Jésus s’est assis parce que l’œuvre de la rédemption était achevée une fois pour toutes et à tout jamais. Dans son évangile, Jean écrit qu’avant de mourir, les dernières paroles de Jésus sur la croix, paroles qui résonnent encore dans l’univers, sont : « Tout est accompli » (Jean 19.30). En s’offrant lui-même, Jésus a accompli ce que tous les prêtres de l’Ancien Testament ne pouvaient jamais faire : pourvoir au pardon des péchés de manière définitive et ainsi rendre possible la réconciliation de l’homme avec Dieu. Le salut réalisé par Jésus étant absolument parfait, il est impossible, absurde et blasphématoire de penser qu’on peut y ajouter son grain de sel.

Se tenir à la droite d’un souverain a toujours été un grand honneur, mais s’asseoir à côté de lui est l’honneur suprême. Or, c’est à la droite du trône céleste et éternel de Dieu que Jésus s’est assis. Dans tout l’univers et au-delà, il n’existe aucune position plus glorieuse que celle-là.

Ce n’est pas tout, car le siège de droite symbolise la grâce. En effet, lorsque le tribunal suprême juif siège, le juge qui le préside a deux secrétaires : un à sa gauche qui note les actes de condamnation et un autre à sa droite qui rédige les acquittements. Jésus est donc dans le ciel assis sur un trône d’honneur, mais aussi un trône de miséricorde, d’où il déclare que ceux qui lui font confiance sont libres de toute accusation et condamnation.

Cela étant dit, il faut aussi savoir que Jésus ne reste pas toujours assis. Quand Étienne a donné son discours, à la fin et alors que les responsables religieux juifs grincent des dents contre lui, le texte dit que : « Étienne leva les yeux au ciel et vit… Jésus debout à la droite de Dieu. Alors, il s’écria : Écoutez : je vois le ciel ouvert et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu » (Actes 7.55-56). Suite à ces paroles, Étienne est mis à mort, mais Jésus s’était déjà levé pour l’accueillir dans la gloire.

Verset 2

Il (Jésus) accomplit le service du grand-prêtre dans le sanctuaire qui est le véritable tabernacle dressé non par des hommes, mais par le Seigneur (Hébreux 8.2).

Au premier siècle, des philosophes grecs mystiques enseignent que tout ce qui est matériel n’est que l’ombre, le reflet du réel qui se trouve dans un univers parallèle, et notre monde n’est que la représentation, la copie éphémère du monde véritable. Ces philosophes ne sont pas loin de la vérité, car selon l’auteur inspiré par le Saint-Esprit, il y a bel et bien dans les cieux un sanctuaire qui est le véritable parce que réel et permanent. Il n’est pas fabriqué avec du bois de cèdre, de l’or et du marbre blanc et il ne peut ni vieillir ni être détruit ; c’est un sanctuaire spirituel éternel.

Dans le livre de l’Exode (36.2), on lit que tous les meubles du temple et les ustensiles qui servent au culte de l’Éternel ont été fabriqués par deux hommes (Betsaleél et Oholiab) que l’Éternel a doués d’une habileté exceptionnelle. Mais malgré leur beauté, ce sont des articles fabriqués. Pareillement, le temple, ses rites, ses cérémonies et ses sacrifices ne sont que des images et de pâles reflets des réalités de la Nouvelle Alliance, et le sacerdoce lévitique n’est que l’ombre de la vraie prêtrise exercée par Jésus-Christ le véritable grand-prêtre.

Versets 3-4

Je continue le texte.

Tout grand-prêtre, en effet, est établi pour présenter à Dieu des offrandes et des sacrifices. Il faut donc que notre grand-prêtre aussi ait quelque chose à présenter. S’il était sur terre, il ne serait même pas prêtre. En effet, ceux qui présentent les offrandes conformément à la Loi sont déjà là (Hébreux 8.3-4).

Puisque le rôle des prêtres est de présenter des offrandes et des sacrifices, Jésus le grand-prêtre céleste doit lui aussi avoir quelque chose à offrir. « Il faut que notre grand-prêtre ait quelque chose à présenter. » En grec le temps aoriste du verbe « présenter » évoque une action unique et achevée, et non pas une activité continuelle. Par ailleurs, l’exercice du ministère de Jésus-Christ ne peut pas être terrestre puisque cette fonction est déjà remplie par les prêtres descendants d’Aaron qui officient dans le Temple de Jérusalem, qui fonctionne toujours au moment de la rédaction de cette épître. De toute façon, Jésus ne peut pas légalement exercer sur terre parce qu’il n’est pas grand-prêtre selon l’ordre d’Aaron mais selon l’ordre de Melchisédek. Jésus ne peut donc exercer son sacerdoce que dans le sanctuaire céleste qui se trouve dans les cieux.

Verset 5

Je continue.

Ils (les prêtres israélites) sont au service d’un sanctuaire qui n’est qu’une image, que l’ombre du sanctuaire céleste. Moïse en a été averti au moment où il allait construire le tabernacle : Aie bien soin, lui dit le Seigneur, de faire tout conformément au modèle qui t’a été montré sur la montagne (Hébreux 8.5).

Le tabernacle du désert fut construit sous la direction de Moïse conformément au modèle céleste que l’Éternel lui a montré, mais ce n’est qu’une copie du sanctuaire véritable.

Verset 6

Je continue.

Mais maintenant, c’est un service bien supérieur qui a été confié à notre grand-prêtre car il est le médiateur d’une alliance bien meilleure fondée sur de meilleures promesses (Hébreux 8.6).

La position assise de Jésus à la droite de Dieu et la réalité d’un sanctuaire céleste prouvent la supériorité absolue du ministère sacerdotal de Jésus sur celui des prêtres de l’Ancien Testament. Mais que ce soit l’Ancienne ou la Nouvelle Alliance, ces deux alliances sont fondées sur des promesses faites par le Dieu qui honore toujours ce qu’il dit. Seulement, le régime de la grâce sous lequel nous sommes aujourd’hui est bien supérieur à la loi de Moïse avec le tabernacle terrestre où des sacrifices sans cesse répétés soulèvent constamment le problème du péché sans jamais le résoudre une bonne fois pour toutes. En effet, la Loi ne fait que révéler les péchés (2Corinthiens 3.9 ; Galates 3.13, 19) et ne peut jamais amener quiconque à la perfection. Jésus a mis fin à ce système inférieur en offrant un sacrifice unique et parfait. Après sa mort, il est entré dans le sanctuaire céleste pour y présenter, sous une forme spirituelle, son sang qui a été agréé par Dieu.

Dans ce passage, Jésus est appelé « médiateur », un mot que l’auteur utilisera encore deux fois (Hébreux 9.15 ; 12.24). Dans le système lévitique, le prêtre et le prophète sont tous deux des médiateurs entre Dieu et Israël, l’un par l’entremise des sacrifices, et l’autre par le biais de la Parole d’exhortation. Ces médiateurs sont établis par Dieu, mais ils ne sont que des images du véritable médiateur qui est la personne du Messie et qui est à la fois prophète, prêtre et sacrifice, et qui un jour sera également roi de toute la terre.

Versets 7-8

Je continue le texte.

En effet, si la première alliance avait été sans défaut, il n’aurait pas été nécessaire de la remplacer par une seconde. Or, c’est bien un reproche que Dieu adresse à son peuple lorsqu’il déclare : Mais des jours vont venir, dit le Seigneur, où je conclurai avec le peuple d’Israël et celui de Juda une alliance nouvelle (Hébreux 8.7-8).

L’Ancienne Alliance n’est pas défectueuse mais inadaptée parce qu’elle ne fait que mettre en évidence le péché du peuple désobéissant et idolâtre. De toute façon, la Loi a été donnée afin de préparer les hommes à la venue du Messie Sauveur qui lui réconcilie d’une manière complète et définitive l’homme pécheur avec son Créateur, le Dieu trois fois saint.

L’auteur commence ici à reproduire (versets 8-12) à quelques mots près une citation tirée du prophète Jérémie (31.31-34) dans le but d’attirer l’attention de ses lecteurs sur leurs propres Écritures, l’Ancien Testament, qui prophétisent déjà depuis des siècles la venue de la Nouvelle Alliance et ses avantages sur l’Ancienne. Le simple fait qu’une Nouvelle Alliance est prophétisée prouve que l’Ancienne était inadéquate et provisoire.

Versets 9-10a

Je continue le texte.

Elle (La Nouvelle Alliance) ne sera pas comme celle que j’ai conclue avec leurs pères quand je les ai pris par la main pour les faire sortir d’Égypte. Puisqu’ils n’ont pas été fidèles à mon alliance, moi alors, je me suis détourné d’eux, dit le Seigneur. Mais voici quelle alliance je vais conclure avec le peuple d’Israël après ces jours, dit le Seigneur (Hébreux 8.9-10a).

Cette Nouvelle Alliance a plusieurs caractéristiques qu’il est utile de mentionner. Tout d’abord, elle a Dieu pour auteur puisque c’est lui qui parle par la bouche de Jérémie. Deuxièmement, elle est dite « Nouvelle », parce que différente de l’Ancienne et non pas une simple amélioration. En fait, elle diffère radicalement de l’Ancienne puisque Dieu dit : « Elle ne sera pas comme celle que j’ai conclue avec leurs pères » (verset 9). Troisièmement, la Nouvelle Alliance comme l’Ancienne a été conclue avec le peuple choisi (versets 8, 10) car L’Éternel n’a jamais établi une alliance avec les non-Juifs. Ceux qui sont d’origine païenne comme moi et peut-être vous, sont au bénéfice de cette alliance, mais Dieu n’a pas traité directement avec nous. Les apôtres sont tous Juifs et à ses débuts, l’Église est entièrement juive. Puis les non-Juifs s’y sont joints, mais ils ont été comme greffés ; c’est en tout cas ce que l’apôtre Paul écrit aux Romains. Je lis le passage :

Ainsi en est-il d’Israël : quelques branches ont été coupées. Et toi qui, par ton origine païenne, étais comme un rameau d’olivier sauvage, tu as été greffé à leur place, et voici que tu as part avec elles à la sève qui monte de la racine de l’olivier cultivé (Romains 11.17).

Israël en tant que nation est comparé à un « olivier cultivé ». Mais après avoir rejeté l’Éternel puis son Fils le Messie, le peuple élu a subi des jugements terribles. Cependant, les mauvaises branches ainsi coupées ont, en quelque sorte, fait de la place pour que les non-Juifs puissent être entés sur l’olivier d’origine. Pour cette raison, lorsque des non-Juifs acceptent Jésus par la foi, selon l’épître de Paul aux Galates, ils deviennent descendants spirituels d’Abraham (Galates 3.7-8, 19). Déjà sous le régime de l’Ancienne Alliance, les non-Juifs peuvent devenir prosélytes et participer à l’Alliance de la Loi. Cette possibilité existait parce que quand Dieu a établi son alliance avec le patriarche Abraham, il lui a dit :

Tous les peuples de la terre seront bénis à travers toi (Genèse 12.3).

Aujourd’hui, il y a bien davantage de non-Juifs que de Juifs dans l’Église de Jésus-Christ, mais à la fin des temps, à la fin de la Grande tribulation, tous les Juifs encore en vie accepteront Jésus comme leur Messie et Sauveur (Romains 11.17-26). Il faut bien savoir que Dieu n’a pas transféré son alliance avec les Israélites à un autre peuple ou aux non-Juifs, car Jean rapporte que Jésus a dit à la femme samaritaine : Le salut vient du peuple juif (Jean 4.22).

Dieu n’a pas non plus rejeté le peuple qu’il a choisi, car le prophète Jérémie écrit :

Je les ramènerai de la terre du nord, je les rassemblerai des confins de la terre ; et il y aura parmi eux : l’aveugle et le boiteux, la femme encore enceinte et celle qui enfante ; c’est une foule immense qui reviendra ici. “ Ô nations, écoutez ce que dit l’Éternel et faites-le connaître dans les îles lointaines et les régions côtières. Dites que l’Éternel qui disperse Israël viendra le rassembler, il veillera sur lui comme un berger sur son troupeau, parce que l’Éternel délivrera Jacob, et le libérera d’un ennemi plus fort que lui ” (Jérémie 30.18 ; 31.8, 10-11).

S’il est vrai que par sa désobéissance et son idolâtrie, Israël n’a pas obtenu les bénédictions que l’Éternel lui avait promises, la nation n’a pas perdu pour autant sa vocation et sa place dans le plan de Dieu (Romains 11.29), car un jour, Dieu reprendra son programme avec les descendants d’Abraham.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

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