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10 déc. 2025

Hébreux 13.3-9

Chapitre 13

Verset 3

Sur le petit écran, que ce soit la télé ou celui de l’ordinateur, nous sommes sans cesse bombardés par les tragédies et les détresses qui surviennent aux quatre coins du monde. Pour survivre à ces émotions fortes, on est obligé de s’enfermer dans un cocon et fermer les yeux devant ceux qui souffrent. Pourtant, les Écritures nous ordonnent de ne pas les oublier. Je continue de lire dans le chapitre treize de l’épître aux Hébreux.

Ayez le souci de ceux qui sont en prison, comme si vous étiez enchaînés avec eux, et de ceux qui sont maltraités, puisque vous aussi vous partagez leur condition terrestre (Hébreux 13.3).

La véritable patrie des croyants est le royaume des cieux, mais tant que je suis dans un corps mortel, je connaîtrai de multiples souffrances liées à ma condition humaine.

La compassion est une expression concrète de l’amour et il est plus facile de s’identifier à la situation douloureuse de quelqu’un quand on est soi-même passé par la même expérience. Comme tout le monde, j’ai déjà été malade, ce qui fait que quand je vais voir une personne sur un lit d’hôpital, je peux compatir à sa douleur. Par contre, je n’ai jamais fait de la prison, du moins pas encore, et pourtant, il ne m’est pas trop difficile d’imaginer les restrictions qui sont imposées à une personne incarcérée, et puis lui rendre visite permet de rompre sa solitude et lui apporter un peu de chaleur humaine et du réconfort. Matthieu rapporte que Jésus a dit :

Faites pour les autres tout ce que vous voudriez qu’ils fassent pour vous, car c’est là tout l’enseignement de la Loi et des prophètes (Matthieu 7.12).

Envers quelqu’un qui est dans le besoin, il est possible de faire preuve de compassion de plusieurs manières. Je peux être présent sans qu’il soit même nécessaire de parler ; je peux intercéder pour lui (Colossiens 4.18) ; et je peux l’aider de manière concrète, en retroussant mes manches ou avec des espèces sonnantes et trébuchantes (Philippiens 4.14-16). Aux Galates, l’apôtre Paul écrit :

Aidez-vous les uns les autres à porter vos fardeaux. De cette manière, vous accomplirez la loi du Christ (Galates 6.2).

Verset 4

Je continue le texte.

Que chacun respecte le mariage et que les époux restent fidèles l’un à l’autre, car Dieu jugera les débauchés et les adultères (Hébreux 13.4).

L’auteur donne ici deux enseignements très différents. Premièrement, il demande à ce qu’on respecte les gens qui se marient. En effet, au premier siècle, certains prônent la vie ascétique et le célibat en particulier comme étant spirituellement supérieur à l’état marié. Au 3e siècle, Origène (185-253), le plus grand théologien de l’Antiquité et un Père de l’église, se fait castrer pour ne plus avoir de désir sexuel et croyant qu’ainsi il pourra mieux servir le Seigneur. Pourtant, il connaît parfaitement les écrits de l’apôtre Paul qui dans sa première lettre à Timothée écrit que des apostats interdiront le mariage :

et exigeront que l’on s’abstienne de certains aliments, alors que Dieu a créé toutes choses pour que les croyants, ceux qui connaissent la vérité, en jouissent avec reconnaissance (1Timothée 4.3).

Le mariage a été institué par Dieu (Genèse 2.18, 24) et Jésus l’a honoré par sa présence aux Noces de Cana, et en y accomplissant son premier miracle (Jean 2). Et dans le Nouveau Testament, le mariage sert à illustrer la relation du Christ avec son Église.

Le second enseignement de ce passage concerne les relations sexuelles qui, honni soit qui mal y dise, sont une création de Dieu et le privilège d’un homme et d’une femme qui se sont publiquement engagés l’un envers l’autre dans ce qu’on appelle le mariage (1Corinthiens 7.2, 8-9). En dehors de ce cadre, c’est de la débauche (Éphésiens 5.3 ; 1Corinthiens 6.18). Aujourd’hui, peu de gens se préoccupent de la morale au point où une majorité de nos contemporains considère l’homosexualité comme un choix personnel et non plus comme une déviance. Le laisser-faire de notre société décadente tolère tout, jusqu’à encourager les jeunes à faire leurs expériences sexuelles.

Lors d’une grande exposition sur la publicité, on met à la disposition du public un catalogue des pubs qui ont marqué leur époque. Un opérateur de téléphonie mobile propose même une offre promotionnelle intéressante intitulée : « Sans abonnement et sans engagement ». Jusque-là, rien de très particulier sauf en ce qui concerne le sujet de cette opération marketing, qui est la Saint-Valentin, et le public ciblé, les jeunes. On veut tout, tout de suite, mais il faut que ce soit du light, sans substance parce qu’on ne tolère plus les contraintes et surtout pas de s’engager.

Peu après la création d’Adam et Ève, et avant même qu’ils ne désobéissent à leur Créateur, Dieu leur a dit : « un homme se séparera de son père et de sa mère et s’attachera à sa femme, et les deux ne feront plus qu’un » (Genèse 2.24). C’est l’ordre initial de Dieu et non son plan B qu’il aurait mis en place en catastrophe pour rattraper la situation imprévue de la faute de nos premiers parents. Dès la création, la sexualité est prescrite à un homme et une femme qui s’engagent l’un envers l’autre en quittant le berceau familial et leur passé d’enfant. D’abord, le couple se forme pour la vie, et ensuite seulement, ils ont des relations sexuelles et s’attachent l’un à l’autre émotionnellement et physiquement pour former une nouvelle unité familiale. Ce nid nouvellement constitué peut alors accueillir des enfants qui pourront grandir et devenir matures dans une atmosphère d’amour et de respect avant qu’eux-mêmes reproduisent le modèle mis en place par le Créateur. Le mariage et la vie de couple sont un cadre qui doit permettre à l’homme et la femme de construire leur vie personnelle, affective, sexuelle et aussi spirituelle. C’est le scénario que Dieu a prévu afin que les êtres humains trouvent leur plein épanouissement. Aujourd’hui et curieusement, ces étapes se font à l’envers. Un garçon et une fille se rencontrent et sans se connaître, ils couchent déjà ensemble, parfois dès le premier soir. Et au nom de la sacro-sainte liberté, ils ne s’attachent pas l’un à l’autre et ne changent rien à leur mode de vie.

On peut toujours violer les lois morales que Dieu a établies, mais on ne peut pas échapper aux conséquences, comme les foyers brisés par des relations extraconjugales et les enfants qui paient les pots cassés par leurs parents qui se quittent. Il y a aussi la croissance inquiétante des maladies sexuellement transmissibles, dont le SIDA, les violences passionnelles et la multiplication du nombre de personnes défavorisées, dont des enfants, qui deviennent esclaves sexuels pour satisfaire un certain tourisme dépravé.

Si on considère ce qui, à l’époque d’Abraham, est arrivé aux villes de Sodome et Gomorrhe, tout porte à croire que notre monde est mûr pour le jugement.

Versets 5-6

Je continue de lire dans le chapitre 13 de l’épître aux Hébreux.

Que votre conduite ne soit pas guidée par l’amour de l’argent. Contentez-vous de ce que vous avez présentement. Car Dieu lui-même a dit : Je ne te laisserai pas : non, je ne t’abandonnerai jamais. Aussi pouvons-nous dire avec assurance : Le Seigneur vient à mon secours, je n’aurai pas de crainte. Que pourraient me faire les hommes ? (Hébreux 13.5-6).

Quand quelqu’un est prêt à reconnaître ses fautes devant Dieu, il est très rare qu’il mentionne la convoitise ou la cupidité parce que la plupart des gens pensent qu’ils ne sont pas suffisamment riches pour se rendre coupables de ce péché. Il est vrai qu’avoir une bagnole de gamme moyenne n’a rien de spectaculaire, surtout qu’on en a besoin pour aller au boulot. Mais en réalité, la cupidité ou la convoitise est une attitude d’esprit qui ne se mesure pas à la quantité ou la valeur de ce que j’engrange. Le simple désir d’acquérir pour acquérir est une faute, avant même de posséder l’objet convoité.

On a demandé à quelqu’un d’immensément riche combien il lui fallait encore pour être enfin satisfait. Il a simplement répondu : « Un peu plus ! » Cette boutade n’en est pas vraiment une. Tout le monde ou presque a entendu parler de John Rockefeller (1839-1937) qui créa la société pétrolière Esso. À partir de 30 ans, il contrôle la totalité de la production pétrolière des États-Unis. Jeune adulte, un ami lui demande alors combien d’argent il voudrait gagner. Il répond : « un million de dollars ». Après avoir obtenu ce million, le même ami lui pose la même question et Rockefeller répond : « un autre million ». Le désir de posséder est comme une éponge insatiable, et elle suit une courbe qui va en s’accroissant alors que la satisfaction suit un tracé inverse. Salomon ne connaissait pas Rockefeller, et pourtant dans l’Ecclésiaste, il prophétise sur lui et bien d’autres magnats quand il écrit :

Qui aime l’argent n’en aura jamais assez, et qui se complaît dans l’abondance ne sera jamais satisfait de ses revenus (Ecclésiaste 5.9).

L’amour de l’argent est une convoitise très répandue parce que celui qui est plein aux as peut pratiquement tout se permettre, non seulement tout acheter, mais aussi violer la loi justement à cause de ses richesses.

Le croyant qui se livre à un tel vice est un idolâtre puisque l’argent prend la place de Dieu dans sa vie. D’ailleurs Matthieu rapporte que Jésus a dit :

Nul ne peut être en même temps au service de deux maîtres, car ou bien il détestera l’un et aimera l’autre, ou bien il sera dévoué au premier et méprisera le second. Vous ne pouvez pas servir en même temps Dieu et l’Argent (Matthieu 6.24 ; comparez Luc 12.15).

Les Écritures rapportent l’histoire de plusieurs personnes qui ont succombé à l’amour de l’argent et qui ont subi un jugement sévère. Je cite pour mémoire Akân, qui s’est emparé d’une part du butin de Jéricho ; Guéhazi, serviteur du prophète Élisée, qui a trompé l’officier syrien Naaman afin de lui soutirer tout ce qu’il pouvait ; Ananias et Saphira qui ont menti aux apôtres et enfin Judas, qui est voleur et a trahi Jésus pour trente pièces d’argent (Josué 7 ; 2Rois 5 ; Actes 5 ; Marc 14.11 ; Jean 12.6). L’apôtre Paul nous met en garde contre la cupidité quand dans sa première lettre à Timothée, il écrit :

L’amour de l’argent est racine de toutes sortes de maux. Pour s’y être abandonné, certains se sont égarés très loin de la foi, et se sont infligé beaucoup de tourments (1Timothée 6.10).

Il n’y a aucun mal à être riche, mais soupirer après l’argent et se confier en lui est un péché d’idolâtrie.

La cupidité se manifeste sous différents aspects. On peut aimer l’argent et être pauvre ou posséder des Louis d’or juste pour le plaisir de les compter et recompter comme Picsou, l’oncle de Mickey. Mais la plupart des gens désirent l’argent afin de pouvoir acheter les objets qu’ils convoitent. Pour d’autres, c’est une façon de se grandir à leurs propres yeux et à ceux d’autrui. La convoitise engendre alors d’autres travers. Si mon voisin s’achète une grosse cylindrée et que j’en suis malade, je suis au moins envieux et peut-être même jaloux.

En toute circonstance, le croyant est exhorté à se contenter de ce qu’il possède et à faire confiance à Dieu qui a dit à Josué :

Je ne te laisserai pas : non, je ne t’abandonnerai jamais (Josué 1.5).

Concernant ce qui est exigé d’un responsable d’église, dans sa première lettre à Timothée, l’apôtre Paul écrit :

Que l’amour de l’argent n’ait sur lui aucune prise (1Timothée 3.3).

La crise financière de l’automne 2008, déclenchée par la cupidité des financiers de Wall Street, a prouvé la véracité du proverbe qui dit :

À peine as-tu fixé tes regards sur la fortune que, déjà, elle s’est évanouie, car elle se fait des ailes et s’envole comme l’aigle en plein ciel (Proverbes 23.5).

L’épître aux Hébreux est écrite quelques années seulement avant la destruction de Jérusalem par les Romains. Les Juifs, mais aussi les croyants de la Palestine allaient subir une dure épreuve. Ceux qui ont cru en Jésus leur Messie ont besoin qu’on leur rappelle que Dieu ne les abandonnera pas et malgré les événements tragiques qui vont arriver, ils pourront dire :

Le Seigneur vient à mon secours, je n’aurai pas de crainte. Que pourraient me faire les hommes ?

Verset 7

Je continue le texte.

Souvenez-vous de vos anciens conducteurs qui vous ont annoncé la Parole de Dieu. Considérez l’aboutissement de toute leur vie et imitez leur foi (Hébreux 13.7).

Après des exhortations morales viennent des recommandations d’ordre spirituel (versets 7-17). De toute évidence, ces paroles s’adressent à des Hébreux qui fréquentent l’église depuis déjà longtemps et qui sont donc de véritables croyants. Les bergers, qui par leur vie donnent le bon exemple de conduite à leur public, méritent qu’on les imite, les respecte et qu’on cherche conseil auprès d’eux. Si par exemple j’ai des difficultés à maîtriser ma langue, j’irai voir quelqu’un qui est posé et réfléchi dans ses paroles, plutôt qu’une personne au sang chaud qui s’emporte facilement.

Verset 8

Je continue.

Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et pour toujours (Hébreux 13.8).

Dans l’éternité passée, Jésus occupe déjà une position proéminente due à son rang. Présentement, il est assis à la droite de Dieu d’où il exerce une autorité qu’il a méritée par son œuvre rédemptrice pour l’humanité. Dans l’éternité future, il sera couronné Roi des rois et Seigneur des seigneurs et gouvernera en tant que monarque absolu mais bienveillant.

En ce qui concerne le parcourt de Jésus sur terre, il a déjà eu lieu et est inscrit dans l’espace-temps de l’histoire humaine. Il est né à Bethlehem et a grandi à Nazareth. Il a parcouru les chemins poussiéreux de la Palestine puis est mort juste en dehors des murs de Jérusalem. Il est ressuscité et il est remonté dans les cieux où, revêtu de gloire, il occupe la plus haute position de l’univers (Hébreux 8.1).

Par contre, en ce qui concerne sa personne, son caractère et ses attributs, Jésus est immuable et en-dehors du temps et de l’espace. Jésus est Dieu mais il s’est fait homme afin de se mettre à notre niveau. Il choisit de s’identifier à la nation juive et de passer toute sa vie en Palestine, un endroit simple qui n’a rien de spécial. Il n’est pas allé à Rome, le siège de l’empire, de sa pompe et de sa puissance et il n’a jamais visité Athènes, le centre culturel du monde antique.

Par sa personnalité, Jésus attire les foules, et les enfants se sentent en sécurité avec lui. Les gens aimaient Jésus non pas parce qu’il est un homme parfait mais à cause de son humanité parfaite, parce qu’il était parfaitement humain. On reconnaît en lui ce qu’au fond de soi chacun voudrait être. Mis à part notre tendance à mal faire, Jésus est un avec nous. Personne dans cet univers ne peut établir une relation intime avec moi comme lui.

Son enseignement par contre, en froisse plus d’un. L’apôtre Jean écrit qu’au début de son ministère et suite à ses paroles, beaucoup de ses disciples l’abandonnent et cessent de l’accompagner (Jean 6.66). Au fil du temps, leur nombre se restreint à une peau de chagrin et bien peu lui restent fidèles jusqu’à la fin. Même Pierre louvoie. Il essaie d’abord de dissuader Jésus d’aller à la croix (Matthieu 16.22) avant de le renier. Jésus ne cherche pas la popularité, mais s’intéresse à chaque individu en particulier. Luc rapporte que dans une parabole, Jésus dit :

Si l’un de vous possède cent brebis, et que l’une d’elles vienne à se perdre, n’abandonnera-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres au pâturage pour aller à la recherche de celle qui est perdue jusqu’à ce qu’il l’ait trouvée ? (Luc 15.4).

Quand vers la fin de son ministère, Jésus se rend à Jéricho, une foule se masse au bord du chemin, au point où Zachée qui est de petite taille doit monter sur un platane afin de voir le Seigneur. Mais Jésus, sensible aux besoins des individus, s’arrête rien que pour lui et le fait descendre pour lui parler.

En Jésus se trouvent la grâce et la vérité, l’humilité et la majesté, la douceur et la force. Il est devenu homme pour révéler Dieu et il est donc toujours prêt à défendre son honneur. Il montre aux hommes qu’il faut respecter sa sainteté. Un jour il entre dans la cour du temple et voit comment on l’a transformée en repaire de voleurs. Alors, il se fait un fouet (Jean 2.15) et chasse les marchands qui se sont installés dans l’enceinte sacrée ainsi que leurs clients ; il renverse les comptoirs des changeurs d’argent ainsi que les chaises des marchands de pigeons (Marc 11.15). Moi aussi je trouve choquant toutes ces pacotilles clinquantes qui se vendent dans les enclaves religieuses touristiques. On a beau dire que ce sont des souvenirs et objets de dévotion, ça reste du commerce de bas étage qui consiste à faire du fric sur le dos de Dieu. Je m’étonne qu’aucun pape ou prélat n’ait mis un holà à ce genre d’activité nauséabonde.

Verset 9

Je continue le texte.

Ne vous laissez pas entraîner par toutes sortes de doctrines qui sont étrangères à notre foi. Ce qui est bien, en effet, c’est que notre cœur soit affermi par la grâce divine et non par des règles relatives à des aliments. Ces règles n’ont jamais profité à ceux qui les suivent (Hébreux 13.9).

Depuis le début de l’Église, les faussaires spirituels foisonnent. Tout au long de son ministère, l’apôtre Paul a constamment maille à partir avec les judaïsants qui prêchent que pour être sauvé, la grâce ne suffit pas, car il faut également observer les prescriptions de la loi de Moïse (Actes 20.29-30 ; Romains 16.17 ; Galates 1.7-9). Les Hébreux à qui cette épître s’adresse courrent le même risque.

Les faux apôtres qui enseignent une erreur flagrante ne sont guère dangereux parce qu’on les repère de loin. Mais le plus souvent, les hérétiques emballent leur poison dans des vérités bibliques. Dans sa seconde épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul dit que ce sont « des ouvriers trompeurs déguisés en apôtres du Christ, et que ce n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière » (2Corinthiens 11.14 ; SER). Le diable n’a pas à influencer les croyances de ce monde puisqu’elles sont déjà fausses. Ce qu’il veut c’est pervertir les vérités de la Parole de Dieu et surtout la saine doctrine de la grâce en Jésus-Christ. Il faut donc que les croyants soient extrêmement vigilants, qu’ils aient du discernement afin de ne pas se laisser berner par les apparences et les bons sentiments qui peuvent facilement couvrir un piège.

Les Hébreux sont habitués à respecter toutes sortes de règles alimentaires. Une fois devenus croyants, il leur est alors très difficile de les abandonner et deviennent une proie facile pour les judaïsants. L’apôtre Paul est confronté à ce problème partout où il va (1Corinthiens 8.8 ; 1Timothée 4.1-5 ; Actes 10 ; rsm). En fait, imposer n’importe quelle règle alimentaire pour des raisons religieuses va à l’encontre de la Parole de Dieu (Colossiens 2.16).

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

avril 19 2024

Émission du jour | Esther 8.1-17

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