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24 nov. 2025

Hébreux 11.1– 4

Chapitre 11

Verset 1

Un psychotique vit dans un monde paranormal. Il voit des choses ou des personnes et entend des voix que lui seul perçoit. À l’époque de l’Union Soviétique, la foi était considérée comme un trouble psychiatrique et les croyants étaient enfermés dans des asiles d’aliénés. Un système athée ne peut pas faire la différence entre un psychotique et un homme de foi parce que tous deux évoluent dans une dimension qui n’est pas matérielle et palpable. Je continue de lire dans le chapitre onze de l’épître aux Hébreux.

La foi c’est posséder ce qu’on espère, c’est l’évidence vécue des réalités qu’on ne voit pas (Hébreux 11.1 ; Autre).

Par sa façon de vivre, une personne qui a la foi exprime ce qu’elle croit et ce que son esprit et son intelligence considèrent comme vrai.

Le mot traduit par « évidence vécue » est un terme légal utilisé dans un tribunal afin d’établir la culpabilité d’un prévenu. Dans le compte-rendu que fait Platon du procès de Socrate, il emploie ce mot plus de vingt fois.

Noé montre ce qu’est la foi quand il accepte de se lancer dans le projet gargantuesque de fabriquer une immense plate-forme flottante alors qu’il n’a probablement pas la moindre idée par quel bout commencer. Mais il croit qu’il y aura un déluge, que l’Éternel sait ce qu’il fait et qu’il lui donnera les informations nécessaires et tout ce dont il aura besoin afin de mener à bien la construction de l’arche. Sa foi repose sur la Parole que Dieu lui a dite et non sur son expérience de la vie, car jusqu’au déluge, il n’a jamais ou rarement plu sur terre. Noé personnifie la persévérance de la foi, car la construction de l’arche a quand même pris 120 ans et Noé met à profit ces nombreuses années pour avertir ses concitoyens de la venue du jugement.

On ne peut croire Dieu et regarder au-delà du monde matériel qu’avec les yeux de la foi. Or, comme les athées ne se fient qu’à leur sens et qu’ils ont pour devise : « Je ne crois que ce que je vois », ils ne peuvent évidemment pas concevoir les réalités spirituelles.

Pourtant, la capacité de croire existe en chacun de nous vu que tout le monde a de la foi sinon il n’est pas possible de vivre en ce bas-monde. D’ailleurs, ceux qui sont incapables de faire confiance aux autres, qui font un complexe de persécution ou qui sont paranoïaques, finissent mal. Jadis, on les enfermait dans un asile psychiatrique avec une camisole de force et aujourd’hui on les pompe de pilules multicolores pour qu’ils nous laissent tranquilles. Même les Français ont la foi car ils boivent l’eau du robinet sans réfléchir ce qui veut dire qu’ils font confiance au service des eaux qui gère ce bien. Et quand on reçoit un relevé de compte bancaire, on a devant les yeux des listes de signes cabalistiques auxquels on attribue une valeur par la foi et dont on se sert pour effacer des créances ou acquérir tout plein de choses dont on a plus ou moins besoin.

Avoir la foi c’est être convaincu qu’on possède quelque chose de concret qui n’est cependant pas confirmé par ces sens. C’est par la foi que j’ai reçu le pardon des péchés et un héritage dans les cieux (comparez Actes 26.18) ; pourtant, je ne possède aucun titre de propriété de ma maison céleste ou de document légal qui prouve que je suis déclaré non-coupable et juste devant Dieu, et pourtant j’y crois.

Verset 2

Je continue le texte du chapitre 11.

C’est parce qu’ils ont eu cette foi que les hommes des temps passés ont été approuvés par Dieu (Hébreux 11.2).

Depuis toujours, Dieu s’intéresse de près aux êtres humains qui ont foi en lui, même si par ailleurs leur comportement laisse parfois à désirer. Abraham par exemple, a commis un certain nombre d’impairs, mais c’est quand même un homme exceptionnel sous bien des aspects, et le livre de la Genèse ne relève que sa foi en Dieu. Il est écrit que : « Abram fit confiance à l’Éternel et, à cause de cela, l’Éternel le déclara juste » (Genèse 15.6). Dieu se montre favorable envers ceux qui croient en lui et qui le prennent au mot.

La foi n’est pas un des moyens, mais le seul, de plaire à Dieu. Plus loin, l’auteur dit :

Sans la foi, il est impossible de lui être agréable. Car celui qui s’approche de Dieu doit croire qu’il existe et qu’il récompense ceux qui le cherchent (Hébreux 11.6).

Quoi que nous fassions pour Dieu ou en son nom, il est indispensable d’avoir foi en lui, de l’invoquer et de s’attendre à ce qu’il intervienne et nous bénisse, autrement nos efforts sont vains et futiles.

Depuis la venue du rationalisme, l’homme a éliminé Dieu et désormais nous baignons dans le relativisme le plus complet qui ne mène nulle part sauf au désespoir. Bien des gens pensent que leur existence n’a pas de sens, qu’elle est absurde, ce qui fait qu’ils placent leur raison d’être un peu n’importe où, dans un travail, une passion, la drogue ou en s’adonnant à des croyances et des pratiques irrationnelles. Pour beaucoup, le but de la vie est bassement matériel et consiste à jouir du temps présent. Et en effet, s’il n’y a pas de Dieu : « mangeons et buvons, car demain nous mourrons » (1Corinthiens 15.32). Si on est sur terre par le plus grand des hasards, alors la vie se résume à faire son trou avec sa petite carrière professionnelle et à profiter au maximum de ce que ce monde peut offrir ; il faut s’éclater un max, car quand le rideau sera tombé, je m’en irai comme je suis venu, nu comme un ver, et si je laisse derrière moi quelques traces de mon passage, le temps se chargera vite de les effacer.

Ceux qui ne possèdent pas une foi personnelle en Dieu n’ont ni certitudes, ni espérance, ni paix durable ; ils sont plus facilement ébranlés que les croyants par les circonstances adverses de la vie. Seul le Créateur peut satisfaire les besoins profonds de l’homme et donner un but à son existence. Depuis Adam, certains ont cru en l’Éternel et à sa Parole, ce qui fait que pour eux, la vie a pris un sens parce que leur foi s’est traduite en une espérance qui va au-delà de la mort. Croire en Dieu donne une raison de vivre — et même de mourir.

Verset 3

Je continue de lire le chapitre 11.

Par la foi, nous comprenons que l’univers a été harmonieusement organisé par la parole de Dieu, et qu’ainsi le monde visible tire son origine de l’invisible (Hébreux 11.3).

Les Hébreux non chrétiens auxquels parfois l’auteur s’adresse, ont évidemment une certaine foi en Dieu parce qu’il fait partie de leur identité juive. Ils croient que l’Éternel est le Créateur de toute chose, mais il faut qu’ils aillent plus loin dans leur démarche.

Le mot pour « univers » (aiôn) désigne tout ce qui existe ainsi que son bon fonctionnement, que ce soit la pollinisation d’une fleur ou le mouvement des astres. Selon le livre de la Genèse, tout ce qui existe a été créé par la Parole de Dieu à partir de rien, mais seule la foi permet d’accepter cette façon de concevoir le monde. Pour les philosophes et scientifiques qui ne croient pas en Dieu, l’origine de l’univers et comment la matière s’est organisée toute seule constituent un très gros problème, une difficulté insurmontable même. Après des siècles d’investigation et de théories fumeuses, ils en sont toujours au même point, sur la case départ.

Le philosophe et mathématicien anglais Bertrand Russell (1872-1970) a vécu 98 ans et reçu le prix Nobel de littérature (1950). Il passe toute sa vie adulte à combattre le christianisme qu’il considère comme le plus grand fléau de l’humanité parce que, dit-il, le Dieu auquel il ne croit pas est un tyran qui réprime la liberté de l’individu. Sa thèse est que l’homme peut conquérir le monde par son intelligence. Pourtant à la fin de sa longue existence, il reconnaît candidement que toutes ses recherches l’ont mené nulle part, que sa vie est un fiasco et qu’il n’a pas davantage de réponses qu’au début de sa carrière.

Comme les philosophes humanistes n’ont aucune source de vérités sur laquelle s’appuyer, ils ne peuvent que tourner en rond, jouer avec les mots et produire des gribouillis verbaux. D’ailleurs, aucun ne prétend avoir trouvé la vérité ou un sens à la vie. Par contre, dans son épître aux Colossiens, l’apôtre Paul écrit :

Veillez à ce que personne ne vous prenne au piège de la recherche d’une “ sagesse ” qui n’est que tromperie et illusion, qui se fonde sur des traditions tout humaines, sur les principes élémentaires qui régissent la vie dans ce monde, mais non sur le Christ (Colossiens 2.8).

Les philosophes ne nous apportent aucune aide pour comprendre l’univers, mais les scientifiques non plus. Leurs tentatives de formuler un lointain passé et de reconstituer un processus à partir du présent est une quête futile parce que toutes leurs investigations s’appuient sur le faux postulat : « Il n’y a pas de Dieu ». Puis sur cet apriori, ils se lancent dans des spéculations farfelues sur les origines de l’univers, des astres, de notre planète ou de l’homme, et ils leur attribuent un âge fantaisiste impressionnant, mais qui varie au fil des ans.

Je me souviens que quand je passais encore mon temps à user des fonds de culotte sur un banc d’école, à côté d’un radiateur, on nous a enseigné que l’origine de l’univers remonte à cinq milliards d’années. En ce temps-là, ça faisait déjà beaucoup. Mais depuis les enchères ont monté et maintenant on en est à quinze voire plus. Qui dit mieux ? Ça me fait penser à ce groupe de touristes qui participait à une visite guidée d’un musée d’histoire naturelle. Ils arrivent devant un grand squelette d’animal préhistorique, et le guide leur dit : « C’est un dinosaure et il a six millions d’années et six ans ». « D’où sortent ces six ans » demande alors l’un des visiteurs. « C’est très simple », répond-t-il. « Quand j’ai commencé ce travail il y a six ans, on m’a dit que ce tas d’os avait six millions d’années . Faites l’addition ».

Les théories qui expliquent notre univers se suivent et ne se ressemblent pas, bien qu’en fin de compte, c’est toujours du pareil au même. Il y a d’abord eu celle d’un certain La Place et sa fameuse nébuleuse primitive, puis une autre théorie et encore une autre, jusqu’au big bang qui a maintenant une majorité de suffrages en compagnie de la théorie de l’évolution dopée par le transformisme qui est une entité d’une puissance hallucinante et d’une intelligence inouïe. En effet, après bien des étapes que personne n’a pu observer ou reproduire, d’une soupe originelle d’amibes venu d’on ne sait où, est sorti un être pensant : vous et surtout moi. Il me semble cependant qu’il faut davantage de foi pour croire à un scénario pareil, qui est une insulte à mon intelligence, que d’accepter la présence d’un Dieu immensément puissant et sage qui est à la source de tout ce qui existe.

La première phrase du livre de la Genèse rédigé par Moïse est : « Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre » (Genèse 1.1). Moïse n’a pas cherché à prouver quoi que ce soit, il a simplement énoncé un fait. Quand je considère la complexité du monde qui nous entoure, je ne comprends pas que quelqu’un de constitution normale puisse gober tout rond l’idée saugrenue comme quoi tout s’est fait tout seul. J’ai récemment lu que la marine américaine, qui évidemment s’intéresse beaucoup aux sonars, aimerait bien fabriquer l’équivalent du système sophistiqué que les dauphins utilisent. En effet, l’émetteur à ultrasons de ce mammifère est technologiquement tellement avancé, pourrait-on dire, qu’il peut facilement faire la différence entre une pièce de dix centimes et de vingt centimes derrière une barrière de boue ou de sable d’un mètre d’épaisseur. Mais on est encore loin de comprendre la sophistication d’un système aussi performant.

L’auteur de l’épître aux Hébreux dit simplement que par la foi on sait que « l’univers a été harmonieusement organisé par la parole de Dieu ». En d’autres mots, on ne peut pas découvrir cette vérité par les moyens scientifiques traditionnels. Il est possible d’appréhender la réalité matérielle qui nous entoure au moyen de nos sens, mais pour ce qui est de comprendre le monde et le pourquoi de l’existence, la vie et la mort, ce n’est que par la foi en Dieu et en sa Parole qu’on trouve les réponses. Comme le dit si bien l’apôtre Paul dans sa première épître aux Corinthiens :

Il s’agit de ce que l’œil n’a pas vu et que l’oreille n’a pas entendu, ce que l’esprit humain n’a jamais soupçonné, mais que Dieu tient en réserve pour ceux qui l’aiment (1Corinthiens 2.9).

Quand on y réfléchit, il n’y a vraiment que deux façons d’expliquer l’origine de l’univers : la spéculation ou la révélation.

Verset 4a

Je continue le texte de l’épître.

Par la foi, Abel a offert à Dieu un sacrifice meilleur que celui de Caïn (Hébreux 11.4a).

Pour illustrer le principe de la foi, l’auteur va utiliser une longue liste de personnages qui furent fidèles à Dieu. Il commence par mentionner trois hommes qui vécurent avant le déluge : Abel, Hénoc et Noé ; ce dernier a non seulement survécu au jugement, mais il est aussi devenu le nouveau point de départ d’une nouvelle humanité. En effet, après le déluge, les êtres humains qui ont repeuplé la terre, ainsi que leurs descendants comme vous et moi, sommes tous issus de Noé.

Abel représente une foi pure sans aucune œuvre. Les lecteurs juifs ont justement besoin de se rendre compte que dès le début de l’humanité, la foi est le moyen et le seul par lequel l’homme peut accéder à Dieu.

Adam et Ève ne peuvent pas être des exemples de foi parce qu’ils ont vécu en compagnie de Dieu qu’ils voyaient tous les jours face à face dans le Jardin d’Éden. En fait jusqu’à ce qu’ils soient chassés du paradis terrestre, ils marchaient par la vue et ensuite ils ont toujours conservé le souvenir de la relation privilégiée qu’ils avaient entretenue avec le Créateur. Leurs enfants furent les premiers êtres humains qui avaient besoin d’avoir la foi et Abel fut le premier à posséder la foi qui sauve l’homme déchu et perdu.

Dans le livre de la Genèse, nous lisons que « l’homme (Adam) s’unit à Ève, sa femme ; elle devint enceinte et donna naissance à Caïn. Elle dit : Avec l’aide de l’Éternel, j’ai formé un homme » (Genèse 4.1). Ève, issue comme Adam des mains du Créateur, exprime son étonnement de mettre au monde un homme, et reconnaît en Dieu la source ultime de la vie. Elle croit aussi que Caïn, son fils premier-né, est la postérité promise qui vaincra le serpent. En effet, l’Éternel avait dit au serpent :

Je susciterai l’hostilité entre toi-même et la femme, entre ta descendance et sa descendance. Celle-ci t’écrasera la tête, et toi, tu lui écraseras le talon (Genèse 3.15).

Dieu a chassé Adam et Ève du jardin d’Éden à cause de leur désobéissance. Étant devenus pécheurs, ils n’ont plus droit à sa présence. Cependant, dans sa grâce, le Créateur leur promet un sauveur. En effet, par la femme, naîtra un homme qui sera blessé par Satan, mais d’autre part, il le détruira, affranchissant ainsi l’humanité de la malédiction du péché. Le jugement de Dieu contient donc aussi la promesse d’un Rédempteur, mais nos premiers parents ne se doutent pas que le Messie ne viendra qu’après des milliers d’années de lutte entre les fidèles à Dieu et les instruments de Satan.

Dans les Écritures, la filiation humaine remonte toujours à l’homme et jamais à la femme, pourtant, Dieu a dit à Ève que ce sera sa descendance qui écrasera Satan. En d’autres mots, l’homme est mis sur la touche. Or, la seule personne qui est née sans l’intervention d’un homme est Jésus-Christ puisque Marie qui était vierge l’a conçu du Saint-Esprit.

Après Caïn, Ève donne naissance à un second fils ; dans la Genèse, on lit :

Elle mit encore au monde le frère de Caïn, Abel. Abel devint berger et Caïn cultivateur (Genèse 4.2).

Bien que le texte ne le dise pas, il est probable qu’une ou plusieurs filles soient nées entre les deux frères.

Caïn et Abel sont dotés de la même nature et des mêmes capacités et limitations que tout être humain qui a jamais existé. Ils sont comme vous et moi et n’ont rien de ces êtres primitifs nés de la fantaisie des évolutionnistes. D’après le livre de la Genèse, Dieu a créé nos premiers parents intelligents ; Adam a nommé tous les animaux, ce qui nécessite un vocabulaire et un esprit créatifs. Leurs fils pratiquent l’élevage et l’agriculture. Les premiers hommes ne sont pas semblables au Yeti, l’abominable homme des neiges (Sasquatch), mais possèdent un langage et une culture développés.

Le texte de la Genèse continue.

Au bout d’un certain temps, Caïn présenta des produits de la terre en offrande à l’Éternel. Abel, de son côté, présenta les premiers-nés de son troupeau et en offrit les meilleurs morceaux. L’Éternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande : mais pas sur Caïn et son offrande. Caïn se mit dans une grande colère, et son visage s’assombrit (Genèse 4.3-5).

Nous ne savons pas de quelle façon Dieu approuva le sacrifice d’Abel. Peut-être l’a-t-il consumé par le feu, car au moins cinq fois dans les Écritures c’est de cette manière que Dieu manifeste son approbation (Lévitique 9.24 ; Juges 6.21 ; 1Rois 18.38 ; 1Chroniques 21.26 ; 2Chroniques 7.1). Caïn et Abel savent évidemment ce que Dieu exige d’eux, ce qu’il pense de leur offrande respective et quel est leur statut devant lui. Les deux frères sont très différents l’un de l’autre et pourtant ils furent élevés dans le même environnement et possèdent les mêmes gènes qui proviennent uniquement de leurs parents. Caïn ne peut donc pas blâmer un lointain aïeul pour excuser sa conduite.

L’auteur de l’épître aux Hébreux dit que « Abel a offert à Dieu un sacrifice meilleur que celui de Caïn ». De toute évidence, Dieu leur a révélé qu’ils doivent lui offrir le sang d’un animal égorgé. Abel croît Dieu et il a obtempéré. Le texte de la Genèse précise même qu’il offre « les meilleurs morceaux des premiers-nés de son troupeau ». Or, c’est Dieu lui-même qui fut le premier à tuer un animal afin de revêtir Adam et Ève de sa peau pour remplacer les feuilles de figuier dont ils s’étaient vêtus. Peut-être même que Abel est le premier homme à offrir un sacrifice et à s’approcher de Dieu en immolant un agneau, une victime innocente qui préfigure Jésus-Christ. Caïn par contre en a fait à sa tête. Il s’est dit : « comme je cultive des légumes, n’importe quelle salade fera l’affaire, Dieu acceptera bien le fruit de mon travail ». Beaucoup adoptent cette même attitude désinvolte envers Dieu et croient pouvoir venir à lui en lui offrant leurs accomplissements. Mais depuis l’animal que Dieu a tué dans le jardin d’Éden, animal qui fut suivi par l’agneau qu’Abel a immolé, il est évident que le chemin qui mène à Dieu passe par un sacrifice.

Selon l’enseignement du Nouveau Testament, le salaire du péché c’est la mort ; et sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon (Romains 6.23 ; Hébreux 9.22 ; LSG). Parce que Abel a cru l’Éternel et a offert un sacrifice par la foi, le texte de la Genèse dit que « il a été déclaré juste par Dieu ». Par la foi, Abel a fait ce que Dieu avait ordonné. La foi véritable engendre toujours l’obéissance et le désir de vivre d’une manière droite. Cependant, ce ne sont ni mes qualités humaines ni mes vertus qui comptent aux yeux de Dieu, mais ma confiance en lui. Dans l’économie divine : « le juste vivra par la foi ».

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

déc. 06 2024

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