Hébreux 10.28 – 11.1
Chapitre 10
Versets 28-29
On a coutume de dire : « Qui vole un œuf, vole un bœuf », mais ce n’est quand même pas pareil. Notre sens de la justice tout comme le code pénal fait une distinction entre les infractions à la loi, car on ne peut quand même pas mettre dans le même sac le gamin qui va piquer un œuf dans un poulailler et le paysan qui au milieu de la nuit va chercher le bovin dans le champ attenant de son voisin pour le vendre sur un marché éloigné ; ou encore un violeur-assassin d’une petite fille et un voleur de poules. Les Saintes Écritures aussi font une distinction entre les fautes en déclarant certaines plus graves que d’autres.
Je continue de lire dans le chapitre 10 de l’épître aux Hébreux.
Celui qui désobéit à la loi de Moïse est mis à mort sans pitié, si deux ou trois témoins déposent contre lui. À votre avis, si quelqu’un foule aux pieds le Fils de Dieu, s’il considère comme sans valeur le sang par lequel l’alliance a été consacrée, s’il outrage le Saint-Esprit, qui nous transmet la grâce divine, ne pensez-vous pas qu’il mérite un châtiment plus sévère encore ? (Hébreux 10.28-29 ; Autre).
Sous l’Ancienne Alliance, un Israélite qui dit du mal de la loi de Moïse devant témoins, est sommairement exécuté. L’auteur s’appuie sur cette règle pour dire que si le mépris de la loi de Moïse, qui est une alliance inférieure, entraîne un tel châtiment, qu’en sera-t-il de quelqu’un qui, par choix délibéré et persistant, se détourne complètement de ce qu’il sait être vrai de la Nouvelle Alliance, qui est parfaite et qui repose sur le sacrifice expiatoire du Fils de Dieu ?
La seule réponse possible et solennelle est qu’en premier lieu, il n’y a point de seconde voie pour l’expiation du péché, et ensuite, la condamnation prononcée dans le deuxième cas sera considérablement plus sévère que dans le premier cas, qui pourtant a déjà conduit à la peine capitale. Le pire crime que quelqu’un puisse commettre sous le régime de l’Ancienne Alliance n’est pas comparable à l’offense commise par celui qui comprend la signification de la croix et crache dessus en rejetant délibérément la grâce de Dieu.
Luc rapporte que Jésus a enseigné que le jugement, tout comme la culpabilité, est proportionnel au péché (Luc 12.47-48). Et Jean rapporte que le Seigneur a dit au gouverneur Pilate : « Celui qui me livre entre tes mains est plus coupable que toi » (Jean 19.11). La trahison de Judas est beaucoup plus grave que la décision politique de Pilate le poltron d’acquiescer à la requête des religieux juifs et de faire exécuter le Christ. Judas est un apostat parce qu’il sait que Jésus est le Fils de Dieu alors que le gouverneur ne le connaît pas. Pour cette raison, dans la Divine Comédie (1472, composée de cent chants), le poète italien Dante place Judas tout au fond, dans l’endroit le plus reculé de l’enfer et il pense le plus brûlant, en compagnie de Brutus, le principal assassin de Jules César, parce que tous deux sont des traîtres, qui se sont d’ailleurs suicidés.
Aujourd’hui, Dieu est moins tolérant qu’il ne l’était sous le régime de l’Ancienne Alliance parce que Jésus, la lumière du monde, est venu et les hommes sont donc sans excuse. Dans le livre des Actes, on lit que l’apôtre Paul a dit :
Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils ont à se repentir, parce qu’il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l’homme qu’il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts (Actes 17.30-31 ; LSG).
Verset 30
Je continue le texte.
Nous connaissons bien celui qui a déclaré : C’est à moi qu’il appartient de faire justice ; c’est moi qui rendrai à chacun son dû, et encore : Le Seigneur jugera son peuple (Hébreux 10.30 ; comparez Deutéronome 32.35-36).
Ce passage est tiré du cantique de Moïse dans le livre du Deutéronome. Il s’adresse aux ennemis de Dieu, qu’ils fassent partie de son peuple ou qu’ils soient de l’extérieur. Dieu est le Maître de cet univers et à ce titre, il exerce des jugements contre ceux qui le haïssent, et il discipline ceux qui lui appartiennent. Chacun d’entre nous devra lui rendre des comptes et comme je l’ai déjà dit, nul ne peut échapper à ce rendez-vous fatidique. Dans sa première épître, l’apôtre Pierre écrit :
Maintenant a lieu la première étape du jugement : il commence par le peuple de Dieu. Et s’il débute par nous, quel sera le sort final de ceux qui refusent de croire à l’évangile de Dieu ? (1Pierre 4.17).
Si les croyants vont avoir des sueurs froides, qu’en sera-t-il des apostats ?
Esdras fut l’un des trois principaux acteurs (avec Zorobabel et Néhémie) du retour des Israélites de la captivité babylonienne. On lit qu’il « arriva à Jérusalem (parce que) la bonne main de son Dieu était sur lui » (Esdras 7.9). S’il est vrai que Dieu veut poser sa bonne main sur chacun d’entre nous, quelques fois elle se fait plutôt pesante parce que je refuse de reconnaître mes mauvaises actions. Ce fut aussi l’expérience du roi David et il la partage avec nous quand il écrit dans le psaume 32 :
Tant que je taisais ma faute, je m’épuisais à gémir sans cesse, à longueur de jour. Sur moi, le jour et la nuit, ta main s’appesantissait, ma vigueur m’abandonnait comme l’herbe se dessèche lors des ardeurs de l’été. Pause. Je t’ai avoué ma faute, je n’ai plus caché mes torts, j’ai dit : “ Je reconnaîtrai devant l’Éternel les péchés que j’ai commis. ” Alors tu m’as déchargé du poids de ma faute (Psaumes 32.3-5).
Verset 31
Je continue le texte.
Il est terrible de tomber entre les mains du Dieu vivant ! (Hébreux 10.31).
L’auteur met sévèrement en garde les Hébreux qui songent à retourner aux pratiques du sacerdoce lévitique, qu’ils soient de véritables croyants ou pas. Par ailleurs, suite à la lecture de cette lettre, leur décision déterminera ceux qui appartiennent à Dieu et les autres. Dans le psaume 75, on lit :
L’Éternel tient dans sa main une coupe pleine d’un vin âpre et mélangé. Il en verse aux méchants de la terre qui devront vider la coupe en buvant jusqu’à la lie (Psaumes 75.9).
Cette coupe est réservée à toute personne « qui foule aux pieds le Fils de Dieu, qui considère comme sans valeur le sang par lequel l’alliance a été consacrée, et qui outrage le Saint-Esprit » (Hébreux 10.29). Ceux qui méprisent l’œuvre rédemptrice de Jésus sur la croix subiront le terrible jugement de Dieu.
Versets 32-34
Je continue le texte.
Rappelez-vous au contraire les premiers temps où, après avoir reçu la lumière de Dieu, vous avez enduré les souffrances d’un rude combat. Car tantôt vous avez été exposés publiquement aux injures et aux mauvais traitements, tantôt vous vous êtes rendus solidaires de ceux qui étaient traités de la même manière. Oui, vous avez pris part à la souffrance des prisonniers et vous avez accepté avec joie d’être dépouillés de vos biens, car vous vous saviez en possession de richesses plus précieuses, et qui durent toujours (Hébreux 10.32-34).
Cette exhortation s’adresse à des Hébreux qui sont pour la plupart des croyants authentiques et qui ont fait partie de la charrette quand l’empereur Claudius a expulsé tous les Juifs de Rome (en 50). Dans la foulée, ils ont évidemment tout perdu. Comme en plus, ils sont persécutés par leurs compatriotes, ils commencent à trouver que la chaleur et la pression montent un peu trop dans la cocotte-minute chrétienne. De ce fait, ils se demandent s’ils n’ont pas fait une erreur de jugement concernant le Christ et s’ils ne devraient pas retourner au temple et se joindre à nouveau à ceux qui suivent toujours le sacerdoce lévitique. Pour les encourager, l’auteur leur rappelle le chemin qu’ils ont déjà parcouru, le courage qu’ils ont manifesté dans les tribulations passées et les récompenses qu’ils recevront quand ils auront surmonté toutes leurs épreuves.
Le mot pour « rappelez-vous » (anamimnêskô) signifie « repenser attentivement, repasser en soi-même les événements du passé ». L’auteur dit quelque chose du genre : « Après avoir déjà tant souffert pour le nom de Jésus, ce serait une tragédie si vous abandonniez maintenant. Alors allez de l’avant et ne vous comportez pas comme le sol rocailleux de la parabole du semeur : « Les grains ont rapidement levés mais quand le soleil fut monté haut dans le ciel, les petits plants furent vite brûlés, et comme ils n’avaient pas vraiment pris racine, ils séchèrent » (Matthieu 13.5-6, 20-21).
Ces Hébreux prouveront qu’ils sont de véritables croyants en se pliant aux exhortations de l’auteur.
Les Hébreux du premier siècle sont écartelés entre leur culture ancestrale et la fascination que Jésus exerce sur eux. Beaucoup sont convaincus qu’il est bien le Messie, mais éprouvent de grandes difficultés à lâcher cette fausse espérance que les rites et symboles du système sacerdotal lévitique exercent sur eux. Pour cette raison, l’auteur les pousse avec douceur mais fermeté à tenir bon.
Versets 35-36
Je continue le texte.
N’abandonnez donc pas votre assurance : une grande récompense lui appartient. Car il vous faut de la persévérance, afin qu’après avoir accompli la volonté de Dieu vous obteniez ce qu’il a promis (Hébreux 10.35-36).
L’auteur enfonce le clou ; il poursuit son discours en exhortant ces Hébreux croyants à obéir pleinement à la volonté de Dieu c’est-à-dire à ne pas songer un instant à retourner dans le judaïsme, mais bien plutôt à s’engager franchement et publiquement pour Jésus-Christ. Ce faisant, ils recevront les récompenses éternelles que Dieu a promises à ceux qui lui sont fidèles.
Versets 37-38
Je continue.
Encore un peu de temps, un tout petit peu de temps, et celui qui doit venir viendra, il ne tardera pas. Celui qui est juste à mes yeux vivra par la foi, mais s’il retourne en arrière, je ne prends pas plaisir en lui (Hébreux 10.37-38).
L’auteur s’inspire mais sans les citer mot à mot de deux passages prophétiques de l’Ancien Testament, l’un d’Ésaïe (26.21) et l’autre, d’Habakuk (2.3-4). On y retrouve l’espérance chrétienne du retour du Christ et la déclaration tonitruante : « Le juste vivra par la foi » que l’apôtre Paul cite également dans deux épîtres. Mais dans chacune des trois citations, l’accent est placé sur un mot différent. Aux Romains (1.17), Paul souligne « le juste », aux Galates (3.11) « la foi », et ici c’est le verbe « vivre » qui est souligné. Les Hébreux hésitent à s’engager pour Jésus à cause des persécutions qu’ils doivent endurer et qui s’intensifient jusqu’à menacer leur vie. Mais dit l’auteur : « si vous voulez vraiment être juste, faites le pas final de la foi qui vous manque ».
Verset 39
Je finis de lire le chapitre dix.
Quant à nous, nous ne sommes pas de ceux qui retournent en arrière pour aller se perdre, mais de ceux qui ont la foi afin de préserver leur âme (Hébreux 10.39 ; Autre).
Ce « nous » englobe l’auteur et les Hébreux qui sont des croyants authentiques et qui donc ont abandonné le temple, ses rites et ses sacrifices interminables. Pour les Hébreux, « l’âme » désigne la personne ou sa vie.
Le mot pour « se perdre » correspond à une perdition qui peut être temporelle ou éternelle.
Un thème de cette épître qui revient souvent est la nécessité d’aller de l’avant dans la marche avec le Seigneur. D’ailleurs, une caractéristique des êtres vivants est de se développer, de progresser, sinon ils meurent. Le croyant est toujours exposé au danger de s’enliser à cause du découragement, des persécutions ou d’autres difficultés de la vie. Mais de savoir qu’il possède un Sauveur vivant qui intercède pour lui devrait l’aider à persévérer sur la voie étroite jusqu’à ce qu’il atteigne son port d’attache dans les cieux.
Chapitre 11
Introduction
Nous arrivons au chapitre onze qu’on a appelé « le panthéon des saints, les héros de la foi, ou encore, la liste d’honneur des saints de l’Ancien Testament ». Cette portion des Écritures remonte dans le temps pour démontrer que la foi est le seul moyen pour l’homme d’entrer en relation avec Dieu.
Sous l’Ancienne Alliance, les Israélites considèrent leur relation avec l’Éternel en termes de rites et de bonnes œuvres. Même certains de ceux qui au premier siècle ont accepté Jésus comme Sauveur, croient qu’il faut aussi respecter certaines règles cérémonielles de la loi de Moïse. Au premier siècle, le judaïsme se résume à un manuel d’exigences légalistes ; c’est un système éthique conçu par les chefs religieux juifs pour leur glorification personnelle où le salut s’obtient à la sueur de son front par sa religiosité. La foi personnelle en l’Éternel a disparu alors qu’elle a toujours été la base de toute relation avec Dieu.
Assez curieusement, après avoir réduit le judaïsme à un règlement à respecter, on a fait de même avec le christianisme. L’un et l’autre ont ainsi été ramenés à un code de bonne conduite. Les règles à suivre ont encore de beaux jours devant eux.
Comme je n’ai toujours pas un de ces gadgets modernes (GPS) pour me guider par satellite quand je roule en voiture, il m’arrive encore assez souvent de me perdre. Mais j’ai une langue pour demander ma route. Alors, on m’explique qu’il faut tourner d’un côté puis d’un autre et ainsi de suite. C’est facile à suivre et quand on me donne des informations exactes, j’arrive toujours à destination. Les êtres humains aiment bien qu’on leur donne une feuille de route. La plupart de gens sont sécurisés quand ils ont devant les yeux une liste de ce qu’on attend d’eux. Pour cette raison, un grand nombre on élu d’obéir aux X commandements ou aux prescriptions du Sermon sur la Montagne. Au premier abord, il semble plutôt facile de se réfugier sous une liste de règles.
L’auteur a déjà prouvé la supériorité absolue de la Nouvelle Alliance sur l’Ancienne, mais maintenant il va montrer que non seulement ces deux alliances sont similaires sous le rapport de la foi, mais que toute relation avec Dieu s’établit sur ce même principe, par la foi. Il va donc montrer que depuis toujours, depuis Abel fils d’Adam et Ève, l’Éternel honore la foi et rejette les accomplissements humains, à commencer par ceux de Caïn. Aucun système religieux ne donne accès à Dieu sans la foi.
Dans le chapitre précédent, l’auteur écrit : « le juste vivra par la foi » (Hébreux 10.38). Comme je l’ai dit, cette parole du prophète Habakuk (2.4) est également reprise deux fois par l’apôtre Paul. Tous les personnages cités dans le chapitre onze sont les témoins vivants de la foi, qui seule permet aux promesses de Dieu de se réaliser, et qui procure la vie éternelle.
Verset 1
Je commence de lire le chapitre 11.
La foi c’est posséder ce qu’on espère, c’est l’évidence vécue des réalités qu’on ne voit pas (Hébreux 11.1 ; Autre).
L’auteur définit la foi en utilisant deux propositions parallèles et très similaires, une forme de poésie fréquente dans l’Ancien Testament. Sous l’Ancienne Alliance, les Israélites fidèles prennent Dieu au mot et se cramponnent à ses promesses. La foi est une espérance qui est tellement réelle que celui qui croit considère qu’il possède déjà ce qui en réalité n’existe pas encore, mais il est persuadé qu’il l’obtiendra
Le mot grec traduit par « façon de posséder » (hupostasis) signifie « réalité », par opposition à une simple apparence. C’est aussi un terme scientifique qui exprime du concret, l’inverse d’une théorie. C’est aussi le mot pour le composé solide qui se forme au cours d’une réaction chimique et qui s’accumule au fond de l’éprouvette.
La foi est une certitude, une conviction et donc une fondation solide et sûre, et en dur, sur laquelle on peut s’appuyer en toute tranquillité en attendant l’accomplissement de la promesse de Dieu. Considérée ainsi, la vraie foi ne correspond pas au fameux pari de Pascal qu’on étudie au lycée et qui est plutôt d’ordre spéculatif. La foi n’est pas non plus un mystère, une sorte de sixième sens, une intuition, une formule du genre « Sésame ouvre-toi » qui permet d’entrer dans le monde spirituel. Ceux qui ont la foi n’ont pas été initiés dans un ordre secret et ne pratiquent pas de rites mystiques. La foi n’est pas de l’ordre du fétiche, de la patte de lapin ou de l’amulette qu’on pend autour du cou pour se préserver du malheur. La foi n’est pas une substance qu’on ajoute à un code de bonne conduite comme la vinaigrette à une salade de bonnes œuvres.
Sous la Nouvelle Alliance, l’espérance chrétienne est de croire Dieu et en sa Parole envers et contre tout. En fait, le croyant fidèle cherche à plaire à un Dieu dont il ne connaît pas la voix et place sa confiance en Jésus qu’il n’a jamais vu. Mais ce que les rationalistes considèrent comme une folie est pour lui une réalité aussi palpable qu’un titre de propriété qu’on tient entre ses mains. Jean rapporte que Jésus a dit : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu » (Jean 20.29).
L’attitude naturelle de l’être humain est de croire ce que ses cinq sens lui communiquent, ce qu’il voit, entend, goûte, touche et sent, et pourtant ces sens peuvent le tromper. Mais l’homme qui a foi en Dieu voit l’invisible que ses sens ne détectent pas. Plus loin dans le chapitre, l’auteur parle de Moïse (Hébreux 11.23-28) qui a renoncé au trône d’Égypte par dévotion pour un Messie qui ne viendrait que quinze siècles plus tard.
Daniel et ses trois amis déportés à Babylone doivent choisir entre obéir à Nabuchodonosor qui est là devant leurs yeux, ou l’Éternel dont ils ont seulement entendu parler. Au péril de leur vie, ils décident résolument d’obéir à Dieu.
Contrairement à ce qu’on pense, le philosophe Épicure n’est pas un hédoniste ; il n’enseigne pas la gratification immédiate, mais que l’homme doit poursuivre ce qui à long terme lui procurera le plus de satisfaction. Eh bien, la foi est de cet ordre-là puisque celui qui fait confiance à Jésus reçoit en espérance la vie éternelle, qui sera une félicité ultime et permanente dans les siècles des siècles.
Plus loin, l’auteur écrit que les fidèles de l’Ancien Testament « sont morts sans avoir reçu ce qui leur avait été promis. Mais ils l’ont vu et salué de loin » (Hébreux 11.13). C’est avec les yeux de la foi qu’ils ont vu la réalisation des promesses que Dieu leur avait faites.
La primauté de la foi est descendue jusque dans le langage populaire puisqu’on entend quelques fois dire que « il n’y a que la foi qui sauve ». Mais combien parmi ceux qui parlent ainsi, comprennent la portée de leurs paroles ?
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.