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03 août 2026

Habaquq 2.18-20

Chapitre 2

Verset 18

Je devais avoir entre huit et dix ans quand j’ai demandé à mon père pourquoi le porte-clés de sa voiture était une figurine représentant saint Christophe. « Pour me protéger des accidents », m’a-t-il répondu. Je me souviens encore avoir examiné ce petit bonhomme en me demandant comment il pouvait bien contrôler la circulation automobile. Alors, je me suis dit : « Je ne suis qu’un enfant et il y a encore beaucoup de choses que j’ignore mais quand je serai grand, j’aurai les réponses ». Eh bien aujourd’hui, je sais que les gens qui ont besoin d’avoir sur eux un objet porte-bonheur sont superstitieux et crédules. Ils croient n’importe quoi parce qu’ils sont incrédules à l’égard du Dieu unique et vrai qui s’est révélé en Jésus-Christ.

Je continue de lire dans le second chapitre du livre d’Habaquq.

À quoi sert une idole sculptée par l’artisan ? Ou une statue de métal fondu, qui n’est qu’un enseignant mensonger ? Car celui qui l’a faite se confie en son œuvre pour fabriquer une idole muette (Habaquq 2.18 ; auteur).

Nous arrivons à la dernière strophe de l’hymne funèbre prononcé sur Babylone. Cette cinquième accusation dirigée contre les Chaldéens concerne l’idolâtrie et dénonce la folie d’adorer des faux dieux. Contrairement aux quatre strophes précédentes, celle-ci ne commence pas par une imprécation mais par une question fondamentale : « À quoi sert une idole sculptée par l’artisan ? » À quoi sert l’habileté de l’artiste et le soin qu’il à mis à confectionner cette œuvre ? À ce sujet, le prophète Ésaïe écrit :

Mais vous (les idoles), vous êtes moins que rien ! Et toutes vos actions sont moins que du néant ! Celui qui vous choisit se rend abominable (Ésaïe 41.24). Ceux qui fabriquent des idoles ne sont tous que néant, et leurs plus belles œuvres ne sont d’aucun profit. Leurs témoins ne voient rien et ils ne savent rien (Ésaïe 44.9).

Et au sujet des Israélites du royaume de Juda, le prophète Jérémie écrit :

Existe-t-il un peuple qui ait changé de dieux ? Et pourtant ces dieux-là ne sont pas de vrais dieux ! Pourtant, mon peuple a échangé celui qui fait sa gloire contre ce qui ne sert à rien ! (Jérémie 2.11).

Au moment où Babylone est mise à feu et à sac, ses prétendues divinités sont détruites avec la ville.

Dans l’antiquité, une idole est une statue, une sculpture taillée dans du bois ou de la pierre, ou bien une moulure en métal coulée, ou encore une structure plaquée d’une feuille d’or (Daniel 3.1) ou d’argent. Le prophète Ésaïe écrit :

Une idole moulée, un artisan la fond, l’orfèvre la recouvre d’un fin placage d’or et, pour l’orner, il coule des chaînettes d’argent. Celui qui est trop pauvre pour une telle offrande choisit un bois qui ne pourrisse pas, puis il s’en va chercher un artisan habile pour faire une statue qui ne vacille pas (Ésaïe 40.19-20).

Aujourd’hui dans beaucoup de religions, on fabrique des idoles en plâtre ou en plastique. Elles sont modelées puis peintes. Ensuite les fidèles viennent prier cette figurine et lui apportent leurs sacrifices sous forme de petits animaux ou d’aliments divers car il ne faudrait surtout pas que l’idole meure de faim.

Habaquq appelle l’idole un « enseignant mensonger » parce qu’elle prétend être un dieu et encourage les hommes à l’adorer, alors qu’elle n’est que pure illusion, un mythe tout aussi réel que le Père Noël. Bien sûr, le bout de bois, de métal, de plâtre ou de plastique qui a été transformé en statue, n’y est pour rien dans cette affaire ; ce sont ceux qui font croire aux masses que l’idole en question est un dieu qui sont des farceurs ou plutôt des trompeurs, et qui vivent aux crochets de ceux qui les écoutent (Actes 19.24 et suivants).

L’expression, « enseignant mensonger » est traduite par « fantaisie fausse » dans l’ancienne version grecque (Septante) et par « imagination fausse » dans la version latine de la Vulgate, mais c’est la même idée. Dans le psaume 115, le psalmiste écrit :

Notre Dieu est au ciel, il fait tout ce qu’il veut. Mais leurs idoles d’argent et d’or sont faites par des hommes. Elles ont une bouche mais ne peuvent parler ! Elles ont bien des yeux, mais elles ne voient pas. Elles ont des oreilles, mais qui n’entendent rien ; elles ont des narines mais qui ne sentent rien. Elles ont bien des mains, mais ne peuvent toucher ; elles ont bien des pieds, mais ne peuvent marcher. De leur gorge, jamais aucun son ne s’échappe. Ils leur ressembleront, tous ceux qui les fabriquent, et tous ceux qui leur font confiance (Psaumes 115.3-8).

Comme le psalmiste, Habaquq se moque de l’artisan qui, bien qu’il soit le créateur de son œuvre, croit que ce qu’il a fabriqué est doté d’une puissance que lui-même n’a pas. Une telle croyance est pure folie, car c’est comme si les rôles étaient inversés et que l’ouvrage réalisé par le potier dise à celui qui l’a fait : « Je te suis supérieur » (comparez Ésaïe 29.16). Mais comme je l’ai déjà dit, les incrédules et les libres penseurs sont très crédules et tombent toujours dans l’absurde. L’apôtre Paul parle de l’idolâtrie dans ses épîtres ; dans sa première épître aux Corinthiens, il écrit :

Souvenez-vous comment, lorsque vous étiez encore païens, vous vous laissiez entraîner aveuglément vers des idoles muettes ! (1Corinthiens 12.2). [Est-ce] qu’une viande, parce qu’elle est sacrifiée à une idole, prend une valeur particulière ? Ou que l’idole ait quelque réalité ? Certainement pas ! Mais je dis que les sacrifices des païens sont offerts à des démons et à ce qui n’est pas Dieu (1Corinthiens 10.19-20).

Si une idole n’est rien, cela ne veut pas dire pour autant qu’elle est inoffensive, car derrière elle peut se cacher un démon. Se mettre à genoux devant une statue n’est pas un geste anodin, car il peut être dangereux.

On me dira peut-être : « Moi, je ne me mets pas à plat ventre devant quoi que ce soit et je ne suis donc pas un idolâtre ». Pas si vite ! D’innombrables êtres humains sont en adoration devant des choses comme l’argent que Jésus appelle Mamon (Matthieu 6.24) ou bien ils sont accrochés au sexe, à l’alcool ou à un autre travers. Des femmes donnent leur vertu pour réaliser leur rêve professionnel ou pour gravir les échelons plus rapidement. Tout ce qui me tient, qui me consume, qui prend mon temps et mon énergie parce que je m’y donne corps et âme est mon dieu et mon idole. Or, l’Éternel dit qu’il est jaloux, une expression qui est utilisée au moins sept fois dans l’Ancien Testament (Exode 20.5) ; sept, le chiffre de la perfection.

Verset 19

Je continue la cinquième strophe de l’hymne funèbre destinée à Babylone.

Oui, malheur à qui dit à un morceau de bois : “ Réveille-toi ! ”, à la pierre muette : “ Allons, sors du sommeil ! ” Peuvent-ils enseigner ? Voici, ils sont plaqués d’or et d’argent, mais il n’y a en eux aucun souffle de vie (Habaquq 2.19).

Alors que dans les quatre strophes précédentes l’imprécation « Malheur à » se trouve au tout début, ici elle apparaît au second verset ; Habaquq ne l’a pas oubliée. Il profère une malédiction contre ceux qui fabriquent ou vénèrent les idoles. Ésaïe développe en détail la même idée qu’Habaquq. Je lis le passage :

Et voici le sculpteur : il a tendu sa corde, trace l’œuvre à la craie puis, avec le ciseau, il l’exécute, et il la dessine au compas. Il la façonne ainsi d’après la forme humaine, et à la ressemblance d’un homme magnifique pour qu’elle habite un temple. Il a coupé des cèdres, ou bien il s’est choisi du cyprès ou du chêne qu’il a laissé devenir bien robuste parmi les arbres des forêts, ou bien il prend un pin qu’il a planté lui-même, que la pluie a fait croître. Or, l’homme se sert de ces bois pour les brûler, il en prend une part pour se chauffer, il allume le feu pour y cuire son pain. Avec le même bois, il fait un dieu, et il l’adore ; il fabrique une idole et se prosterne devant elle. La moitié de ce bois, il l’a livrée au feu ; grâce à cette moitié, il mange de la viande, il fait cuire un rôti, et il s’en rassasie. Il prend aussi une part de ce bois pour se chauffer et dit : “ Qu’il fait bon avoir chaud et voir la belle flamme ! ” Quant au reste du bois, il en fait une idole, il la prend pour son dieu, il se prosterne devant elle et il l’adore. Il l’invoque et lui dit : “ Délivre-moi car toi, tu es mon dieu ! ” Ils sont sans connaissance, ils ne comprennent rien, et ils n’ont pas d’intelligence. On a bouché leurs yeux afin qu’ils ne voient pas, on a fermé leur cœur afin qu’ils ne saisissent pas. Aucun ne réfléchit, aucun n’a de savoir ni assez de raison pour se dire en lui-même : “ J’ai brûlé la moitié de mon bois dans le feu, j’ai aussi cuit du pain sur les braises du bois, j’ai rôti de la viande dont je me suis nourri, et de ce qui restait, j’ai fait une abomination, je me suis prosterné devant un bout de bois ! ” Il se repaît de cendres, car son cœur abusé l’a mené dans l’erreur, il ne sauvera pas sa vie et ne dira jamais : “ Ce que je tiens en main, n’est-ce pas une tromperie ? ” (Ésaïe 44.13-20 ; comparez Ésaïe 45.16).

Ces paroles d’Ésaïe montrent que la stupidité humaine est vraiment un puits sans fond.

Par contre, il est tout à fait légitime de s’adresser à l’Éternel et de lui ouvrir son cœur comme le font les psalmistes dans les psaumes 35 et 44, ainsi que Ésaïe qui écrivent respectivement :

Interviens donc ! Oui, interviens pour défendre mon droit, toi, mon Dieu, mon Seigneur, pour prendre en main ma cause ! (Psaumes 35.23). Interviens donc, Seigneur ! ne reste pas sans réagir ! Sors du sommeil, ne nous rejette pas toujours ! (Psaumes 44.24). Réveille-Toi ! Réveille-toi ! Revêts-toi de puissance, ô bras de l’Éternel ! Entre en action comme aux jours d’autrefois, comme aux siècles passés ! (Ésaïe 51.9).

Par contre, tenir un tel langage devant un objet inanimé est une hérésie et même un crime de lèse majesté contre le seul vrai Dieu. C’est pourtant bien ce que font les prophètes du faux dieu Baal que le prophète de l’Éternel Élie confronte et dont il se moque. Dans le premier livre des Rois, on lit :

On leur donna le taureau et ils le prirent et le préparèrent. Puis ils invoquèrent Baal, du matin jusqu’à midi, en répétant : – Ô Baal, réponds-nous ! Mais il n’y eut ni voix ni réponse. Ils sautaient autour de l’autel qu’ils avaient dressé. Vers midi, Élie se moqua d’eux et leur dit : – Criez plus fort ! Puisqu’il est dieu, il doit être plongé dans ses réflexions, ou il a dû s’absenter, ou bien il est en voyage ! Ou peut-être dort-il et faut-il le réveiller. Les prophètes crièrent à tue-tête et se firent, selon leur coutume, des incisions dans la peau à coups d’épées et de lances jusqu’à ce que le sang ruisselle sur leur corps. L’heure de midi était passée et ils demeurèrent encore dans un état d’exaltation jusqu’au moment de l’offrande du soir. Mais il n’y eut ni voix, ni réponse, ni aucune réaction (1Rois 18.26-29).

Verset 20

Je finis maintenant de lire la cinquième et dernière strophe de l’hymne funèbre contre Babylone qui clôt le second chapitre du livre d’Habaquq.

L’Éternel, lui, se tient dans son saint Temple. Que le monde entier fasse silence devant lui ! (Habaquq 2.20).

Habaquq établit un contraste entre, d’un côté les idoles muettes et sans vie, et de l’autre l’Éternel, le Dieu vivant et vrai assis dans son saint temple. Il ne s’agit pas du sanctuaire terrestre situé à Jérusalem, mais du troisième ciel, le trône de la majesté divine. Plusieurs personnages de l’Ancien Testament ont reçu une vision semblable à celle d’Habaquq. David écrit :

L’Éternel est dans son saint temple, l’Éternel a son trône au ciel, de ses yeux il observe : il sonde les humains (Psaumes 11.4).

Et le prophète Ésaïe écrit :

Voici ce que dit l’Éternel : “ Mon trône, c’est le ciel, la terre, l’escabeau où je pose le pied. Quelle est donc la maison que vous me bâtiriez, et quel lieu de repos pourrait me servir de demeure ? ” (Ésaïe 66.1 ; comparez Ésaïe 6).

C’est de son sanctuaire céleste que Dieu prend la décision de juger les impies. Et à la fin des temps, c’est des cieux qu’il descendra pour manifester sa gloire sur terre et punir le monde en détruisant les puissances terrestres qui s’opposent à lui. Sachant cela, tous les habitants de la terre devraient se comporter comme des sujets dans la présence de leur roi et se soumettre à lui avec crainte et tremblement. Ils doivent garder le silence de la soumission et de l’adoration tandis que Dieu juge non seulement le royaume de Juda et Babylone, mais aussi tous les royaumes de la terre. Dans le psaume 76, le psalmiste écrit :

Que tu (Dieu) es redoutable ! Qui tiendrait devant toi quand ta colère éclate ? Du ciel, tu fais entendre quel sera ton verdict, et la terre, effrayée, se tient dans le silence quand toi, ô Dieu, tu interviens pour prononcer le jugement et pour apporter le salut à tous les humbles de la terre (Psaumes 76.8-10 ; comparez Sophonie 1.7 ; Zacharie 2.17).

Il y a un temps pour tout comme le dit l’Ecclésiaste (3.1). S’il est des circonstances de la vie où je peux crier à Dieu et dire : « Interviens donc, Seigneur ! Ne reste pas sans réagir ! Sors du sommeil, ne nous rejette pas toujours ! Réveille-Toi ! Réveille-toi ! » (Psaumes 44.24 ; Ésaïe 51.9 a), il y a aussi des moments où je dois faire silence devant lui, m’humilier et l’adorer.

Il faut garder à l’esprit que le recueil des cinq malheurs rassemblé sous la forme d’un hymne funèbre contre Babylone est une réponse de l’Éternel à son prophète perplexe. Quand Habaquq rédige sa prophétie, les Chaldéens qui habitent la Babylonie sont encore sous le joug des Assyriens. Mais bientôt ils vont prendre le pouvoir, détruire Ninive capitale de l’Assyrie, puis imposer un règne de violence partout où ils iront. Cependant, leur domination ne continuera pas indéfiniment car ils disparaîtront de la scène politique et militaire du Moyen-Orient aussi vite qu’ils sont montés en puissance.

Les trois premières strophes de l’hymne funèbre dénoncent le pillage à grande échelle des richesses des autres nations, leurs actes de violence et d’oppression ; la quatrième condamne le traitement dégradant infligé aux vaincus ainsi que la destruction de la forêt du Liban et de sa faune ; la cinquième dénonce l’idolâtrie dont les Chaldéens se rendent coupables. Leur châtiment est annoncé plusieurs fois en des termes équivalents à leurs actes impies (Habaquq 2.8, 10, 16, 17). « Œil pour œil et dent pour dent » ; leurs crimes retombent sur eux selon la loi du talion et ils subissent les mêmes maux qu’ils ont fait subir aux autres peuples.

Alors qu’il contemple la ruine de l’empire babylonien, Habaquq est conduit à porter le regard vers le dénouement final de l’histoire. L’Éternel, qui est le maître du monde, se sert de Babylone pour punir son peuple, mais ensuite il fera venir Cyrus le Perse pour la juger et la faire disparaître. Mais ce châtiment n’est qu’un prélude et la répétition générale de ce qui arrivera à la fin des temps quand la Babylone reconstituée sera elle aussi mise à nue et détruite.

Quand l’Éternel descendra du ciel pour juger le monde en la personne du Messie, il sera enfin reconnu comme le Dieu unique et véritable par tous les habitants de la terre, qui n’auront pas d’autres choix que de faire silence devant lui.

Imaginez un silence absolu à couper au couteau. Ce silence a une dimension sinistre. Dans un studio d’enregistrement sophistiqué on n’entend absolument rien sinon le bruit des battements de son cœur. C’est très angoissant. Si dans la jungle, la cacophonie habituelle cesse tout d’un coup, c’est que les animaux ont repéré un prédateur aux aguets. L’un d’entre eux va mourir.

Quand Dieu apparaîtra pour juger le monde, il y aura un grand silence de stupéfaction et de terreur. L’auteur de l’épître aux Hébreux écrit : « Il est terrible de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10.31). Cependant, écrit l’apôtre Paul dans sa seconde épître aux Thessaloniciens (1.10; LSG) : « il viendra pour être, en ce jour-là, glorifié dans ses saints et admiré dans tous ceux qui auront cru ».

Chapitre 3

Introduction

Nous arrivons au chapitre trois qui a pour titre : « Une prière d’Habaquq le prophète sur le mode lyrique ». Ayant appris comment Dieu va faire éclater sa justice en jugeant Juda puis Babylone, devant la souveraineté absolue de l’Éternel, Habaquq adopte une attitude pieuse d’adoration.

Bien que à proprement parler, seul le verset deux du troisième chapitre est une prière d’intercession, tout ce qui suit est appelé « prière » parce que cette composition est très proche de la poésie des psaumes qui sont des prières destinées à être chantées. D’ailleurs, plusieurs psaumes portent le titre de « prière », comme par exemple : Prière de David (Psaumes 17 ; 86 ; 102 ; 142) ou Prière de Moïse (Psaumes 90).

Comme Habaquq expose toute son âme devant l’Éternel, et que toute sa pensée est occupée à contempler ce qui doit arriver dans l’avenir, ce troisième chapitre mérite bien le nom de « prière ». Du reste, Habaquq étant prophète, les effusions de son cœur ne sont pas seulement les élans privés d’une âme qui prie, mais une prophétie inspirée de Dieu qui nous projette jusque dans l’avenir le plus lointain.

La prière d’Habaquq est dite « sur le mode lyrique ». Le terme hébreu (shigionoth ; comparez Psaumes 7.1) désigne un haut degré d’exaltation avec des changements émotionnels abrupts qui servent à exprimer la passion, le triomphe ou la louange. Cette indication musicale signifie que la prière est destinée à être chantée sur un ton rapide et animé. Ce style de musique a été redécouvert il n’y a pas très longtemps et a donné des chants modernes comme ceux par exemple qu’on trouve dans les carnets « J’aime l’Éternel » utilisés dans beaucoup d’églises évangéliques et qui sont tout à fait appropriés pour louer le Seigneur de toute la terre.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

nov. 14 2024

Émission du jour | Proverbes 20.1-30

La vie dans la société (suite)

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