Genèse 1.1
Chapitre 1
Verset 1
Un certain Huxley s’est rendu célèbre pour son roman utopiste à la fois satirique et pessimiste Le meilleur des mondes, devenu un classique de la science-fiction. Mais il existe d’autres hommes du même nom dont le chirurgien Thomas Henry Huxley qui devint professeur d’histoire naturelle et de paléontologie à l’école des Mines royale de Londres au milieu du 19e siècle. C’est de celui-là que je veux parler.
Quand Charles Darwin publia l’Origine des Espèces, Tom Huxley devint son plus grand supporter. C’est grâce à lui et à ses lectures vibrantes qu’il donnait partout que la théorie de l’évolution fut finalement acceptée aussi bien par le monde scientifique que par le grand public. Entre autres, il a dit : L’évidence première et la plus directe qui prouve l’évolution ne peut être fournie que par la paléontologie, l’étude des fossiles. Si l’évolution a eu lieu, elle a laissé des traces ; si elle n’a pas eu lieu, en cela elle sera réfutée.
L’archétype en paléontologie est la célèbre série du cheval. C’est à croire en effet, car de nombreux musées et manuels scolaires décrivent l’évolution du cheval en ligne droite, du plus petit galeux à l’étalon le plus pur, toujours présentée partout comme un joyau scientifique incontournable. Pourtant dans la réalité, cette série est purement imaginaire, car elle n’existe nulle part.
Un évolutionniste impartial du nom de Hardin a reconnu ce mythe dans un de ses ouvrages. Voici ce qu’il dit : Il fut un temps où les fossiles à notre disposition semblaient indiquer une évolution en ligne droite du cheval, d’animaux de petite taille en animaux de grande taille… Mais au fur et à mesure de la découverte de nouveaux fossiles, ce tracé s’évasa et il devint très clair que l’évolution n’a nullement progressé en ligne droite. Et pour ne prendre que l’exemple de la taille, les chevaux étaient ou plus grands ou plus petits selon les époques. Malheureusement, une exposition au musée américain d’histoire naturelle, présenta ce schéma de l’évolution du cheval en tant qu’exemple. Il fut reproduit à grand tirage dans les manuels élémentaires où il se trouve encore reproduit aujourd’hui.
Un autre évolutionniste, le botaniste suédois Heribert Nilsson, confirme : L’élégance et la continuité de l’arbre généalogique du cheval n’existent que dans les manuels… Des recherches récentes l’ont rendu inutilisable comme illustration de l’évolution. Un des problèmes les plus sérieux rencontrés par les évolutionnistes est l’absence de chaînons de transition entre les espèces.
Un paléontologue du nom de Simpson qui participait à la rédaction de revues scientifiques dans les années 1970 qualifia de L’événement le plus mystérieux de l’histoire de la vie sur terre l’affirmation qu’un changement radical aurait eu lieu entre les reptiles et les mammifères sans qu’aucune trace des formes intermédiaires n’ait jamais été découverte ; et c’est bien là que le bât blesse. Les paléontologues qui classent et datent les fossiles posent la question fondamentale : Où sont ces chaînons transitoires ? Ils sont obligés de reconnaître que les fossiles en parfait état d’espèces pleinement développées apparaissent soudainement dans les couches rocheuses. Le registre fossiles indique une explosion soudaine de formes vivantes complexes conformément à ce qu’on s’attendrait à trouver s’il y a eu une création instantanée.
Pourtant, il est vrai qu’on a retrouvé 7 fossiles d’un drôle d’animal, l’archéoptéryx qui serait l’intermédiaire entre les dinosaures et les oiseaux. Il possédait des caractéristiques habituellement associées aux reptiles comme des os pleins, des dents, des griffes aux extrémités de ses ailes et une longue queue. Cependant, ses plumes étaient parfaitement adaptées pour qu’il puisse voler avec puissance, rien ne le gênait comme s’il avait été un intermédiaire mi-plume mi-écaille d’un oiseau en construction. De toute façon, comme les paléontologistes eux-mêmes disent avoir découvert d’autres fossiles d’oiseaux qui seraient antérieurs à l’archéoptéryx, ce dernier ne peut évidemment pas être l’ancêtre de tout ce qui vole.
L’hypothèse transformiste avance que les êtres vivants se développent graduellement, de sorte que les intermédiaires, appelés fossiles vivants ne peuvent plus exister ; le problème est qu’on en trouve et qu’ils se portent très bien. Ces anomalies embarrassent les évolutionnistes qui ne peuvent fournir aucune explication. Durant les millions d’années qu’on attribue à la sélection naturelle, ces bestioles se sont obstinément refusé à évoluer malgré tous les changements qu’a subis leur milieu. La plupart ont des noms difficiles à prononcer sauf peut être pour le cœlacanthe, un poisson qui vit au large des Comores et en Indonésie et qui serait, là il faut se cramponner aux ridelles, à l’origine de la lignée d’évolution qui a abouti à l’homme. Cette information renversante se trouve dans La grande Encyclopédie 2004, en vente partout comme on dit.
Ce chaînon intermédiaire qui aurait dû disparaître depuis des millions d’années n’est pas le seul à vouloir-vivre. Il existe des animaux des plus bizarres, des espèces dites mosaïques parce que possédant les traits caractéristiques de certains autres êtres vivants, mais n’ayant aucune relation avec ceux-ci. En Australie, il y en a un dont je vous ferais grâce du nom, qui possède un bec de canard, pond des œufs comme une tortue, a une queue de castor et qui localise ses proies par ultrasons comme la chauve-souris et il mène une vie tout à fait normale.
Contre vents et marées, les tenants de l’évolution modifient leurs théories ; une des dernières en date s’appelle les équilibres ponctués. Cela veut dire que les espèces qui apparaissent complètement formées dans les strates fossilifères sont les descendants des intermédiaires qui eux ont disparu ; une hypothèse qui repose sur des transitions imaginaires. Cette absence de rigueur scientifique n’est pas du goût de tous les savants. Ainsi, Francis Crick lauréat du prix Nobel pour sa découverte de la structure de l’ADN s’insurge contre ce flou artistique. Il dit ceci : L’hypothèse semble plausible. Mais, en temps que théorie, elle souffre d’un défaut majeur : elle est trop commode. D’une manière vague et élastique, elle parvient à expliquer n’importe quoi.
Les géologues ont divisé notre bonne vieille terre en douze couches majeures connues sous le nom de colonne géologique standard. Chacune est identifiée d’après le genre de fossiles qu’elle contient. Cette fameuse colonne géologique se trouve dans tous les livres, mais n’existe nulle part dans le monde ; les manuels oublient de dire qu’il s’agit d’un ordre imaginaire. L’autre problème est que les fossiles servent à déterminer l’âge de la couche qui sert à estimer celui des fossiles. Vous croyez que j’exagère ? Dans un article intitulé Pragmatisme et matérialisme en Stratigraphie paru dans le Journal Américain des Sciences en 1976, un géologue pourtant évolutionniste écrit : Les roches datent les fossiles, mais les fossiles datent les roches de manière plus fiable. La stratigraphie ne parvient pas à éviter ce genre de raisonnement circulaire.
On entend généralement dire que nous habitons une terre vieille d’au moins 4,5 millions d’années. Ces chiffres proviennent de la mesure des matériaux radioactifs tels que l’uranium 235 ou le carbone 14 contenus dans les roches. On sait qu’au fil du temps, l’uranium se décompose pour donner du plomb. Connaissant la vitesse de désintégration ainsi que la proportion des deux métaux présents aujourd’hui dans un échantillon, on remonte jusqu’au moment où elle ne contenait que de l’uranium ce qui donne son âge. Cette méthode n’est fiable que si aucune des composantes physiques comme la radioactivité ou le champ magnétique terrestre n’a changé au cours des milliards d’années. Le problème est que justement sur les 150 dernières années, on sait que l’attraction terrestre est en constante diminution ce qui influe sur les techniques de datation. On a aussi constaté que la formation de carbone 14 s’accélère.
La seconde difficulté est que selon la technique employée on obtient des divergences énormes. De toute façon, il existe aussi des arguments sérieux qui plaident pour une terre jeune. Le premier concerne le gaz hélium qui est rejeté dans l’air ambiant par les métaux radioactifs contenus dans la croûte terrestre. Si la terre avait plusieurs milliards d’années, notre atmosphère devrait en être remplie, car nous savons avec certitude qu’il s’en échappe bien moins hors de l’atmosphère qu’il ne s’en produit. Or, il n’en est rien ; le faible pourcentage d’hélium mesuré suggère une terre récente.
Le deuxième exemple concerne le soleil qui comme chacun sait se consume ; en conséquence, son diamètre rétrécit d’un bon mètre cinquante par heure. De ce fait, c’était un astre beaucoup plus imposant dans le passé, au point qu’il y a 20 millions d’années il aurait été suffisamment grand qu’il aurait été en contact avec notre planète.
En troisième lieu, on sait que la lune s’éloigne de la terre de quelques centimètres par an. Il y a seulement 2 millions d’années, sa proximité aurait déclenché d’immenses marées recouvrant toute la terre deux fois par jour et empêchant donc toute vie de se développer. Par ailleurs, lorsque le premier engin spatial a atterri sur la lune on s’attendait à trouver au moins une épaisseur de 45 cm de poussière cosmique à sa surface. Surprise ! Il n’y avait que 2 cm.
Un autre exemple qui plaide en faveur d’une terre jeune est le ralentissement progressif de la vitesse de rotation de la terre d’un millième de seconde par jour. C’est sûr que ça ne fait pas beaucoup, mais quand même ; tous les 18 mois environ, on doit rajouter 1 seconde à l’horloge universelle. Ce détail n’est pas sans conséquence ; ainsi, il y a 70 000 ans, les vents produits par une rotation alors beaucoup plus rapide de la terre auraient été de 8 000 km à l’heure, ce qui est évidemment impensable et rend toute vie impossible.
Toujours concernant notre bonne vieille planète, cela fait maintenant 150 ans qu’on mesure son champ magnétique et qu’on a observé qu’il diminue de façon exponentielle, c’est-à-dire très rapidement. 30 000 ans en arrière, l’attraction terrestre était si forte qu’elle aurait empêché toute vie de se développer. Cette variation du champ magnétique a une influence directe sur la production de carbone 14, la principale méthode de datation des fossiles. La majorité d’entre eux sont estimés à environ 40 000 ans. Mais si on tient compte de l’attraction terrestre progressivement plus forte dans le passé, on arrive pour la plupart des fossiles à un âge qui se situerait entre 4 et 7 000 ans.
L’exemple suivant concerne les nappes pétrolifères qui sont sous de très fortes pressions, jusqu’à 1 500 kg au cm carré ; c’est d’ailleurs ce qui permet de les extraire. Si la terre avait plus de 20 000 ans d’âge, beaucoup de géologues pensent que les roches se seraient fendues à la longue et la pression aurait totalement disparu. Je voudrais finir avec deux merveilles de la nature. La première est la grande barrière de corail australienne qui augmente d’environ 1 cm et demi par an ; or elle ne montre que 4 200 ans d’âge. La deuxième concerne l’arbre le plus vieux du monde qui est un pin californien estimé à environ 4 300 ans. Pourquoi n’y en a-t-il pas de plus vieux ? Ces deux derniers chiffres ne sont-ils qu’une coïncidence ? Y-a-t-il eu des cataclysmes ? On ne sait pas.
Pendant longtemps, les scientifiques ont cru que le monde et la matière avaient toujours existé sous une forme ou sous une autre sans commencement ni fin. En ce 21e siècle et depuis la deuxième moitié du 20e, les astronomes sont quasi certains qu’une immense explosion, baptisée Big Bang, est à l’origine du cosmos et de tout ce qu’il contient. Beaucoup d’évolutionnistes sont persuadés qu’il y a des milliards d’années toute la matière de l’univers était concentrée dans quelque chose de la taille d’un point à la fin d’une phrase ; c’est très difficile à imaginer. Ensuite, ça s’est mis à tourner, puis a explosé, ce qui a donné naissance aux milliards d’astres.
Aucun d’entre eux ne sait d’où provient cette matière, ni ce qui a propulsé tout cela, ni pourquoi nous avons les lois physiques qui gouvernent la matière, ni d’où vient l’énergie. J’ai déjà dit deux mots sur la seconde loi de la thermodynamique ; la première dit que la matière ne peut être ni créée ni détruite. Cependant, soit elle s’est faite elle-même, soit une intelligence toute-puissante l’a créée. La science moderne explique le grand commencement en disant que puisqu’on est là c’est que c’est arrivé, un point c’est tout.
Un scientifique anglais connu du nom d’Arthur Keith dit ceci : L’évolution n’est pas prouvée et ne peut l’être. Nous y croyons parce que la seule alternative est la création, ce qui est impensable. Richard Dawkins que j’ai déjà mentionné écrit : La probabilité qu’un univers comme le nôtre ait émergé d’un big bang est infinitésimale. Mais je pense que la plupart des savants préfèrent éviter les implications religieuses. Je comprends très bien qu’il soit évolutionniste jusqu’au bout des ongles. Un mathématicien aussi brillant que lui a du mal à accepter la théorie d’un grand boum semblable à un immense rot sidéral qui aurait propulsé l’univers. Ce Monsieur Dawkins aurait besoin d’une bonne dose d’humilité et lire ce que Dieu a dit il y a 4 000 ans à un homme qui s’appelait Job et qu’on trouve dans le livre de l’Ancien Testament qui porte son nom. Je cite :
Qui donc obscurcit mes desseins par des discours sans connaissance ? Mets ta ceinture comme un brave : je vais te questionner et tu m’enseigneras. Où étais-tu quand je posai les fondations du monde ? Déclare-le puisque ta science est si profonde ! Qui en a fixé les mesures, le sais-tu donc ? (Job 38. 2-4).
Beaucoup de scientifiques pensent que l’homme descend du singe, mais d’autres ont avancé des théories encore plus invraisemblables ; ainsi, l’homme proviendrait de déchets laissés sur terre par des OVNIS de passage ou descendrait d’une algue brune, ce qui fait que nous devrions chercher nos ancêtres non dans les branches des arbres, mais sur une plage. Tous ces savants feraient bien eux aussi de considérer ce que Dieu a dit à Job. Il est vrai que dans les Textes Sacrés il est question d’un gigantesque boum, seulement il se situe à la fin des temps, pas au commencement. Voici ce que dit l’apôtre Pierre dans le Nouveau Testament :
En ce jour-là, le ciel disparaîtra dans un fracas terrifiant, les astres embrasés se désagrégeront et la terre se trouvera jugée avec tout ce qui a été fait sur elle (2Pierre 3.10).
En ce qui concerne le fameux Big Bang, cette explication du Grand Commencement a quelques problèmes évidents dont personne ne parle. En effet, quand un objet explose, tous les morceaux tournent dans le même sens ce qui est logique. Alors pourquoi notre soleil tourne-t-il dans le sens d’une montre et les neuf planètes de son système dans le sens contraire ? Et comment se fait-il qu’en plus ces planètes tournent sur elles-mêmes ? 7 vont dans un sens et 2 dans un autre. Il y a 60 lunes dans notre système solaire. Vénus et Mercure n’en ont pas, et la terre en a une. 11 de ces 60 lunes tournent dans le sens contraire de la planète qu’elles accompagnent.
Tout cela me donne le vertige et s’accorde plutôt mal avec le soi-disant Big Bang d’il y a des milliards d’années. Pour conclure, je rappelle que comme je l’ai déjà dit, un évolutionniste est un homme de foi. Il dit ceci : Je crois que l’univers a été créé par le hasard, en sorte que ce qu’on voit s’est fait tout seul par des millions de mutations au cours de milliards d’années. Selon les Écritures, c’est par la foi que le croyant reconnaît que l’univers a été formé par la parole de Dieu, en sorte que ce qu’on voit n’a pas été fait de choses visibles (Hébreux 11.3).
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.