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25 juil. 2025

Ézéchiel 6.1 – 7.15

Chapitre 6

Introduction

Parmi les tragédies de notre monde, quoi de plus pénible à regarder que les guerres et leur cortège de souffrance, d’injustices, le massacre d’innocents : hommes, femmes et enfants. Car la faucheuse ne fait pas de quartier et ne distingue pas entre un vieux méchant loup et le bébé qui vient de naître. Et puis il y a les millions de réfugiés qui survivent et qui ensuite se languissent à n’en plus finir dans des campements provisoires qui sont plutôt des camps de la mort parce qu’ils n’ont plus d’espoir pour les faire vivre.

Le prophète Ézéchiel a fait partie d’une charrette de dix mille Israélites qui représentent la crème du royaume de Juda et qui ont été emmenées en Babylonie par Nabuchodonosor qui à cette époque est l’homme fort du Moyen Orient. La plupart des exilés sont dans le sud du pays au bord du fleuve Kebar qui est plutôt un canal qui relie Babylone à l’Euphrate. Ils habitent une région très fertile et cultivent la terre.

Jérusalem n’ayant pas encore été détruite, des faux prophètes sont actifs dans la ville sainte, dans le pays de Juda et sur les bords du Kebar. Ils proclament haut et fort à qui veut les entendre que les exilés rentreront bientôt au pays. Mais Jérémie à Jérusalem et Ézéchiel en Babylonie jouent les trouble-fêtes, car ils prophétisent exactement le contraire, annonçant plutôt une grande catastrophe, la destruction de Jérusalem, la fin du royaume de Juda, et une captivité de 70 ans des Israélites rescapés. Seulement, peu d’entre eux sont disposés à entendre des prédictions aussi funestes, car dans leur grande majorité, ils préfèrent de loin se laisser caresser les oreilles par le message mensonger des faux prophètes.

Cette attitude somme toute très humaine se retrouve aujourd’hui partout ; les gens n’aiment pas qu’on leur dise qu’ils sont pécheurs, et que leur bonne moralité et leurs rites ne changent rien au fait que s’ils n’acceptent pas personnellement Jésus comme Sauveur, ils subiront un châtiment éternel.

Ézéchiel donne deux messages l’un à la suite de l’autre ; le premier nous est rapporté dans le chapitre six et le deuxième dans le chapitre sept. Tous deux commencent par « l’Éternel m’adressa la parole ». Le prophète ne dit pas ce qu’il pense, ce qu’il espère ou ce qu’il veut voir arriver, mais ce que Dieu lui ordonne d’annoncer et c’est fort désagréable à entendre. Ces deux messages se terminent exactement de la même manière par « et ils reconnaîtront que je suis l’Éternel ». Comme le peuple d’Israël refuse de se soumettre à Dieu et continue à se rebeller contre lui, l’Éternel va lui parler par des châtiments cinglants.

Tout le monde a entendu dire que Dieu est amour, mais peu de gens comprennent ce que cela signifie parce qu’ils ne veulent pas entendre que l’Éternel est aussi le Dieu trois fois saint, que la sainteté est son attribut principal, et qu’il ne peut pas accepter la moindre entorse à sa sainteté. Que les péchés soient mortel, véniel ou mignon, ils lui font tous horreur et la conséquence est que dans sa justice implacable, il doit punir tous ceux qui sont coupables de la moindre transgression, c’est-à-dire vous et moi, car nous faisons tous partie du club de ceux qui commettent des péchés. Une fois que ces vérités élémentaires sont comprises et acceptées, l’amour de Dieu entre en jeu. En effet, parce que Dieu aime sa créature, il a envoyé Jésus dans le monde afin qu’il se charge de nos fautes et les expie sur la croix. Mais pour bénéficier de ce sacrifice, il est nécessaire de prendre à l’égard du Christ une décision personnelle. Après avoir entendu le verdict de ma condamnation et reconnu qu’il est juste, je dois accepter Jésus comme mon Sauveur. Si je ne le fais pas, la seule alternative qui reste est le jugement. Ce principe s’applique à tous les êtres humains qu’ils croient en Dieu ou pas.

Les tragédies de ce monde sont souvent utilisées comme une preuve que Dieu n’existe pas ou qu’il se désintéresse de nous, ou que son amour est déficient. Beaucoup de Juifs rejettent l’Éternel, le Dieu de leurs ancêtres, parce que six millions d’entre eux ont péri dans les camps d’extermination nazis. C’est dur à dire, mais ce qui leur est arrivé, et c’est plus horrible que ce que des mots peuvent décrire, est prophétisé dans les malédictions des livres de la loi de Moïse (Deutéronome 28.15-68). Ce n’est pas tout, car quand Ponce Pilate s’est lavé les mains devant la foule et leur a dit :

Je suis innocent du sang de ce juste. Cela vous regarde. Tout le peuple répondit : Que son sang (retombe) sur nous et sur nos enfants ! (Matthieu 27.24-25 ; SER).

En disant cela, les Juifs ont signé leur arrêt de mort pour ainsi dire ; ils ont enclenché toute une série de jugements contre eux, dont celui conçu par Hitler.

Les prophètes Jérémie et Ézéchiel disent tous deux que c’est l’Éternel qui est responsable de la destruction du royaume de Juda, de Jérusalem et du Temple, tandis que Nabuchodonosor n’est que son instrument, le bâton de sa colère pour ainsi dire. Parce que Dieu est trois fois saint, il est obligé de punir et ses châtiments sont terribles. L’auteur de l’épître aux Hébreux écrit :

Oh ! chose effroyable que de tomber aux mains du Dieu vivant ! (Hébreux 10.31 ; JER).

Versets 1-3

Je commence maintenant de lire le chapitre six d’Ézéchiel.

L’Éternel m’adressa la parole en ces termes : Fils d’homme, tourne-toi en direction des montagnes d’Israël, et prophétise contre elles en disant : Montagnes d’Israël, écoutez la parole du Seigneur, l’Éternel, car voici ce que dit le Seigneur, l’Éternel, aux monts et aux collines, aux vallées, aux ravins : Je vais faire venir le glaive contre vous et je détruirai vos hauts-lieux (Ézéchiel 6.1-3).

Dans les Écritures, la montagne est souvent un symbole pour un siège de gouvernement, mais ici, comme le mot est utilisé dans son sens littéral, il s’agit des parties élevées du paysage de Juda que le prophète Ézéchiel personnifie. Quand Dieu parle aux hommes et qu’ils font la sourde oreille, souvent, il s’adresse aux objets inanimés (comparez Ésaïe 1.2), soit pour les prendre comme témoins, soit pour les attaquer.

Ici, Dieu s’en prend aux montagnes parce qu’à leur sommet se trouvent les hauts-lieux, c’est-à-dire des autels idolâtres où les Israélites viennent adorer à la fois l’Éternel et des fausses divinités. Tout comme sur les hauteurs, dans les vallées et ravins (comparez Ésaïe 57.5-6), à l’ombre des bois sacrés, le peuple se livre à l’idolâtrie et aux vices les plus grotesques qui souvent l’accompagnent. Il va sans dire que l’Éternel est particulièrement irrité par une telle pratique de la part de son peuple.

Depuis toujours, l’idolâtrie constitue le péché par excellence dont les Israélites se rendent coupables, ce qui est un comble puisque l’Éternel les a justement choisis pour qu’ils soient son peuple et n’adorent que lui. C’est fou et difficile à comprendre, mais le grand roi Salomon lui-même qui a pourtant été immensément béni par l’Éternel, a lui aussi bâti des autels consacrés à de fausses divinités (1Rois 11.7). Cet acte constitue rien de moins qu’une gifle administrée à Dieu, une très très mauvaise idée, il va sans dire.

Versets 4-5

Je continue le texte.

Vos autels seront dévastés, vos encensoirs seront réduits en pièces, et je ferai tomber vos blessés devant vos idoles. J’étendrai les cadavres des Israélites devant les statues de vos dieux, et je disperserai vos os autour de vos autels (Ézéchiel 6.4-5).

Les Israélites massacrés par les Babyloniens seront privés de sépulture, ce qui à cette époque constitue un déshonneur particulièrement grave. Ce châtiment prouvera que, d’une part, les idoles sont inutiles et incapables de protéger leurs adorateurs, et d’autre part, l’Éternel seul est Dieu. Et comme sa sainteté exige que justice soit faite, tôt ou tard, le châtiment tombe et il est rude. Quand Ézéchiel a vu sa gloire, elle se déplaçait comme bon lui semblait dans un tourbillon de feu. Cette vision signifie que l’Éternel accomplit tous ses objectifs et consume tous ceux qui veulent s’opposer à lui.

Dieu n’est pas comme les humoristes aiment à le décrire dans leurs dessins : un grand-père indulgent à la barbe blanche qui se promène sur un nuage et qui est toujours prêt à pardonner n’importe quoi. Il est au contraire saint et juste dans sa manière d’agir et dans toutes ses voies ; il se tient éloigné de toutes nos magouilles et nous jugera tous.

Cette perspective est peut-être une pilule amère et dure à avaler, mais il vaut mieux regarder la vérité en face que de jouer à la politique de l’autruche. On est très loin du petit Jésus dans sa crèche, mais c’est comme ça ; il n’est pas resté à Bethlehem dans ses langes, il a grandi et est devenu homme. Il est descendu sur terre pour nous faire connaître son Père afin qu’il devienne aussi notre Père. Il a dit :

Nul ne vient au Père que par moi (Jean 14.6 ; LSG).

Versets 6-7

Je continue le texte.

Sur toute l’étendue de votre territoire, les villes seront dévastées et les hauts-lieux détruits afin que vos autels soient démolis, que vos idoles soient brisées et anéanties, et que vos encensoirs soient cassés et qu’il ne reste rien de tout ce que vous avez fait. Au milieu de vous, des blessés tomberont, et vous reconnaîtrez que je suis l’Éternel (Ézéchiel 6.6-7).

Comme je l’ai déjà dit, ce refrain « et vous reconnaîtrez que je suis l’Éternel » revient souvent, plus de soixante fois dans le livre, et il est chargé de menaces. Ceux qui échapperont aux massacres seront bien obligés d’admettre que leurs divinités sont fausses et que les prophètes qui ont parlé au nom de l’Éternel ont dit vrai. Si les villes de Juda vont être réduites en cendre, c’est principalement pour détruire les idoles et leurs autels.

Versets 8-9

Je continue.

Mais je vous laisserai un reste d’entre vous : des rescapés du glaive qui survivront parmi les nations, ils seront dispersés dans différents pays. Et parmi les nations où ils seront captifs, vos rescapés se souviendront de moi, eux dont j’aurai brisé le cœur infidèle qui s’est détourné de moi, et les yeux adultères qui se sont tournés vers leurs idoles. Ils se prendront alors eux-mêmes en dégoût pour le mal qu’ils ont fait et pour toutes leurs abominations (Ézéchiel 6.8-9).

Ceux qui le cœur brisé par l’affliction, se repentent constituent le petit reste fidèle qui revient à l’Éternel. On le retrouve souvent dans les écrits des prophètes, surtout Ésaïe (6.13) et Jérémie. Ceux qui sont revenus de la captivité babylonienne n’étaient pas seulement motivés par un sentiment patriotique, mais ils soupiraient après le Dieu de leurs ancêtres et voulaient renouer le culte de l’Éternel.

Au moment de son exil, Israël est un peuple voué à l’idolâtrie, ce que les Écritures appellent un adultère à l’égard de Dieu ou une prostitution. Mais l’exil les a en grande partie guéris de cette funeste tendance à adorer les fausses divinités. Les Israélites ne sont pas les seuls à être accusés de prostitution spirituelle.

Après l’enlèvement de la véritable Église, constituée par tous les croyants authentiques qui appartiennent à Jésus-Christ, les Églises officielles qui forment la chrétienté continueront à fonctionner comme si de rien n’était. Dans l’Apocalypse (17.1 ; 19.2), cet ensemble religieux apostat s’appelle : « la grande prostituée ».

Ici donc, Ézéchiel évoque la transformation intérieure qui va s’opérer dans le cœur des Israélites. Seulement, il sera de courte durée et il n’y a qu’à lire les évangiles pour en être convaincu. En effet d’idolâtres qu’ils étaient, les Israélites sont devenu hyper légalistes, ce qui ne vaut guère mieux.

Aujourd’hui, si certains Juifs ont placé leur foi en Jésus-Christ, dans leur ensemble, ils ont rejeté le Dieu de leurs ancêtres. Quelques uns sont ultraorthodoxes mais la majorité sont athées. Pour cette raison, d’autres jugements sont dans les cartons divins, dont la « Grande Tribulation » qui aura lieu à la fin des temps.

Verset 10

Je continue le texte.

Et ils reconnaîtront que je suis l’Éternel : que ce n’est pas en vain que j’ai parlé de leur faire ce mal. Hélas ! Hélas ! (Ézéchiel 6.10).

On a déjà rencontré ce refrain : « et ils reconnaîtront que je suis l’Éternel ». Il est menaçant parce que les Israélites qui survivent à l’exil se mordront les lèvres, en étant bien obligés de reconnaître que tous les jugements annoncés par les prophètes se sont réalisés à la lettre.

Verset 11

Je continue.

Voici ce que déclare le Seigneur, l’Éternel : Va, frappe dans ta main, tape du pied et dis : Hélas, hélas pour tout le mal abominable commis par les gens d’Israël qui sont près de tomber dévorés par l’épée, la famine et la peste (Ézéchiel 6.11).

« Frapper des mains et taper du pied », sont des signes de regret et de surprise. Le prophète exprime ici le sentiment de douleur et d’étonnement que Dieu éprouve à la vue de la méchanceté opiniâtre de son peuple qui persiste à mal faire malgré les avertissements qu’il ne cesse de lui lancer.

Verset 12

Je continue.

Celui qui sera loin périra de la peste, celui qui sera près tombera par l’épée. Celui qui restera et sera assiégé, mourra par la famine, et toute ma colère s’assouvira sur eux (Ézéchiel 6.12).

Les habitants de Jérusalem tombent sous l’épée tandis que ceux qui se réfugient dans des lieux reculés du pays meurent de maladie ; et ceux qui par miracle échappent au massacre et à la peste meurent de famine.

Versets 13-14

Je finis de lire le chapitre six.

Et vous reconnaîtrez que je suis l’Éternel, quand leurs morts tomberont au beau milieu de leurs idoles, autour de leurs autels, sur toute colline élevée, jusque sur les sommets des montagnes, sous tous les arbres verts et sous tout chêne verdoyant, ces endroits où ils offrent un parfum apaisant à toutes leurs idoles. Je brandirai ma main contre eux, je dévasterai leur pays pour en faire une solitude, du désert à Ribla, partout où ils habitent, et ils reconnaîtront que je suis l’Éternel (Ézéchiel 6.13-14).

Le désert mentionné est celui du Néguev dans le sud d’Israël. Ribla est au nord de Damas sur le fleuve Oronte. « Du désert à Ribla » signifie donc dans toute la Palestine, du sud au nord. Ce passage contient deux fois la menace « et vous reconnaîtrez que je suis l’Éternel », c’est à dire par ses jugements ; plus une autre : « Je brandirai ma main contre eux », une expression qui elle aussi revient plusieurs fois dans la suite du texte (14.9, 13 ; 25.7 ; 35.3). Le châtiment de Juda est non seulement résolu mais il sera cinglant.

Dans les tragédies qui frappent notre monde, nous n’avons pas d’autres choix que d’y voir la main de Dieu. Les catastrophes n’ont pas généralement pour but de punir les personnes qui les subissent de plein fouet, car elles sont souvent innocentes, du moins en termes humains. Un tremblement de terre, un tsunami, une inondation, sont des tragédies dirigées contre l’humanité tout entière, et quelques fois peut-être plus particulièrement contre ceux qui sont directement affectés, mais pas pour les punir. Ce sont plutôt comme des coups de semonce divins dont l’objectif est de sortir les gens de leur torpeur morale et de leur apathie spirituelle, de leur rappeler que leurs idoles ne les protègent pas, qu’une épée de Damoclès pèse sur leur tête, que le jugement de Dieu est réel et qu’ils ont besoin d’un refuge, d’un Sauveur. Je sais bien que cette interprétation des faits tragiques qui surviennent d’un bout à l’autre de la planète est sujette à controverse et ne me fera pas que des d’amis, mais si on considère la souveraineté absolue de Dieu et que son désir est que tous les êtres humains parviennent à la connaissance du Sauveur, c’est la seule qui est possible, rationnelle, et conforme à l’enseignement des Écritures.

Dans l’évangile selon Luc (Luc 13.1-5), des gens viennent informer Jésus que Ponce Pilate a fait massacrer des Juifs et on apprend aussi qu’une tour s’est effondrée et a tué dix-huit personnes. Les disciples veulent donc comprendre pourquoi ces malheurs sont arrivés. Mais Jésus ne répond pas à leur question ; il n’explique pas pourquoi ces pauvres gens ont subi ce sort injuste. Par contre, il utilise cet incident tragique pour lancer un avertissement en rappelant que d’une manière ou d’une autre tous vont mourir, qu’après ils seront jugés, et qu’il est donc impératif pour l’homme de se repentir pendant qu’il est encore temps.

Chapitre 7

Versets 1-2

Nous arrivons maintenant au chapitre sept qui annonce en cinq petits paragraphes la fin du royaume de Juda. Je commence à le lire.

L’Éternel m’adressa la parole et me dit : Ô toi, fils d’homme, Voici ce que déclare le Seigneur, l’Éternel, au pays d’Israël : La fin est arrivée ! Aux quatre extrémités du pays, c’est la fin ! (Ézéchiel 7.1-2).

Comme précédemment les montagnes, le pays de Juda qui va être jugé est personnifié. Dans les Écritures, la terre d’Israël et ses habitants forment un tout et fonctionnent ensemble. Cette prophétie annonce la destruction finale du royaume de Juda ce qui inclut Jérusalem et le Temple.

Versets 3-4

Je continue.

Oui, maintenant, c’en est fini de toi, car je vais déchaîner contre toi ma colère et je vais te juger pour ta conduite : je te ferai payer toutes tes abominations. Je n’aurai pas pour toi un regard de pitié, je serai sans merci, je te rétribuerai pour ta conduite, et, de tes abominations, tu resteras coupable ; et vous reconnaîtrez que je suis l’Éternel (Ézéchiel 7.3-4).

Jusqu’à présent, Dieu s’est contenu pour ainsi dire, mais maintenant il donne libre cours à sa colère.

Verset 9

Le deuxième paragraphe de ce discours répète à peu près les mêmes menaces que précédemment et se termine par ces paroles terribles :

Je n’aurai pas pour toi un regard de pitié, je serai sans merci, je te rétribuerai pour ta conduite et, de tes abominations, tu resteras coupable, et vous reconnaîtrez que c’est moi, l’Éternel, qui vous aurai frappés (Ézéchiel 7.9).

Versets 10-11

Je continue avec le troisième paragraphe.

Voici le jour, oui, elle arrive : la ruine se prépare, et le bâton qui va frapper fleurit, l’arrogance s’épanouit, la violence se dresse pour servir de bâton à la méchanceté. Il ne restera rien ni de ce peuple, de ces foules bruyantes, ni de tout son tumulte, ni de sa gloire (Ézéchiel 7.10-11).

Ce passage rythmé résume l’essentiel de la prophétie. « Le bâton » représente les Babyloniens qui sont un peuple orgueilleux au summum de sa force. Ils sont envoyés par l’Éternel pour détruire son peuple méchant et il ne restera rien d’eux puisqu’ils seront soit massacrés soit exilés.

Versets 12-13

Je continue.

Le temps arrive, le jour approche : que celui qui achète ne se réjouisse pas, et que celui qui vend ne se désole pas, car la colère plane sur toute cette foule, parce que le vendeur ne retrouvera pas ce qu’il avait vendu, même s’il demeurait au nombre des vivants. En effet, la vision concernant cette foule ne sera jamais révoquée : à cause de ses fautes, aucun d’eux ne pourra sauver sa vie (Ézéchiel 7.12-13).

Une fois que les Babyloniens auront tout détruit, le commerce n’aura plus de sens. Ceux qui sont forcés de vendre leur héritage et ceux qui ont les moyens de l’acheter sont sur le même pied d’égalité. La guerre nivelle les classes sociales et la mort est la grande égalisatrice. Comme un rouleau compresseur, elle réduit tous les êtres humains en poussière.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

oct. 11 2024

Émission du jour | Éphésiens 6.13-16

Prendre les armes de Dieu (suite)

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