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22 juil. 2025

Ézéchiel 1.5-28

Chapitre 1

Versets 4-6

Les OVNIS sont un ensemble de phénomènes fascinants et complexes et il n’est pas possible de donner la même explication rationnelle à toutes ces manifestations étranges. On parle d’illusions optiques, de sondes, d’expériences militaires et bien sûr d’extra-terrestres. Les masses médias et les spécialistes en la matière rejettent d’emblée toute possibilité de manifestation qui serait de nature spirituelle parce que les implications font peur. C’est pourtant la seule explication plausible pour un certain nombre d’OVNIS, dont ceux qu’on trouve dans les Écritures. Je continue de lire la vision d’Ézéchiel dans le premier chapitre.

Je vis soudain un vent de tempête venant du nord qui poussait devant lui un énorme nuage sillonné d’éclairs. Ce nuage était entouré d’une clarté éblouissante. En son centre, il y avait l’éclat d’un métal au milieu du feu. En son milieu, je distinguais quelque chose qui ressemblait à quatre êtres vivants ; par leur aspect, ils ressemblaient à des hommes. Chacun d’eux avait quatre faces et quatre ailes (Ézéchiel 1.4-6).

À mesure que le globe flamboyant se rapproche, Ézéchiel en distingue les détails. Plus loin, il dit que ces « quatre êtres vivants » sont des chérubins (Ézéchiel 10.15, 10.20 ; comparez Genèse 3.24 ; Exode 25.18). Le chiffre « quatre » revient souvent dans ce livre ; il a valeur d’universalité comme les quatre points cardinaux. Ici, il signifie que les anges exécutent les ordres de Dieu sur toute la terre et rapidement comme le témoignent les quatre ailes.

Les chérubins sont les agents de la puissance de Dieu, sa garde rapprochée en termes humains. Il existe aussi des séraphins qui sont une autre catégorie d’anges qui entourent l’Éternel et dont le rôle est de l’adorer ; ils ne sont pas mentionnés ici. Ces deux classes forment le sommet de la hiérarchie angélique.

Versets 7-9

Je continue le texte.

Leurs jambes étaient droites ; leurs pieds étaient comme ceux d’un taureau et brillaient comme du bronze poli. Sous leurs ailes apparaissaient des mains humaines qui étaient tournées dans les quatre directions, de même que leurs faces et leurs ailes à tous les quatre. Leurs ailes se touchaient l’une l’autre par leurs extrémités. Quand ils se déplaçaient, ils ne se tournaient pas, mais chacun avançait droit devant soi (Ézéchiel 1.7-9).

Les mains humaines représentent l’intelligence en action. A priori, le pied de taureau n’est pas très flatteur, mais il permet de décrire un pied qui descend tout droit sans avoir ni devant, ni derrière, ni droite, ni gauche. Cette quadruple représentation symbolique signifie que dans toutes les directions, l’Éternel avance toujours droit devant lui sans hésitation et sans regarder en arrière.

Verset 10

Je continue.

Leurs faces ressemblaient à celle d’un homme, et ils avaient tous les quatre une face de lion à droite, une face de taureau à gauche, et une face d’aigle (Ézéchiel 1.10).

Ces quatre chérubins aux quatre faces représentent l’ensemble des êtres vivants créés par Dieu pour le servir. L’homme est le roi de la création (Genèse 1.26-28 ; Psaumes 8) ; il symbolise l’intelligence. Le lion est le roi des animaux sauvages ; il symbolise la puissance guerrière. Le taureau ou le bœuf est exalté parmi les animaux domestiques ; il symbolise la force. L’aigle est le roi des oiseaux, le maître des airs ; il symbolise la rapidité et l’agilité.

Ces quatre êtres vivants peuvent être mis en parallèle avec les quatre évangiles. Le lion, c’est Matthieu qui présente Jésus comme roi. Le taureau ou le bœuf, c’est Marc qui décrit Jésus comme un serviteur. L’homme, c’est Luc qui expose l’humanité de Jésus. L’aigle qui embrasse la création d’un regard, c’est Jean qui révèle la divinité de Jésus.

Les chérubins qui représentent la sainteté de Dieu sont relativement fréquents dans les Écritures. Selon le récit de la Genèse (3.21,24), quand Adam et Ève sont chassés du jardin d’Éden, ils laissent derrière eux une traînée de sang, des animaux tués par Dieu afin qu’ils puissent porter leurs peaux. Pendant ce temps, des chérubins armés d’épées tournoient pour empêcher Adam et Ève d’accéder à l’arbre de vie.

Plus tard, Moïse fabrique le coffre sacré avec un couvercle qui s’appelle « le propitiatoire ». Le jour du grand pardon (Yom Kippour) il est enduit de sang du sacrifice. Au deux extrémités du coffre se trouvent des représentations de chérubins. Dans la Genèse ou pour le Yom Kippour, on a, d’une part, la sainteté de Dieu que défendent les chérubins, et d’autre part, du sang versé à cause du péché de l’homme. L’auteur de l’épître aux Hébreux écrit : « Il n’y a pas de pardon des péchés sans que du sang soit versé » (Hébreux 9.22).

On ne peut approcher Dieu que par un sacrifice et c’est la raison pour laquelle Jésus est mort crucifié.

Verset 11

Je continue le texte d’Ézéchiel.

Chacun d’eux (des êtres vivants) avait deux paires d’ailes : deux de ces ailes se déployaient vers le haut et touchaient celles des autres, les deux autres couvraient leurs corps (Ézéchiel 1.11).

Par révérence pour Dieu et sa sainteté, les chérubins utilisent deux de leurs quatre ailes pour se voiler la partie inférieure du corps (comparez Ésaïe 6.2).

Verset 12

Je continue.

Chacun d’eux avançait droit devant soi, ils allaient là où l’Esprit les poussait à aller sans qu’aucun d’eux ne se tourne (Ézéchiel 1.12).

Ce symbolisme signifie que Dieu fait concourir tous les événements vers l’objectif qu’il s’est fixé. Il sait exactement où il va et il accomplira ce qu’il a résolu sans dévier de sa course ; et rien ne peut l’en dissuader.

Versets 13-14

Je continue.

Ces êtres vivants avaient l’aspect de braises incandescentes : ils paraissaient embrasés comme des torches brillantes. Le feu courait entre ces êtres vivants ; ils avaient l’éclat du feu et des éclairs jaillissaient de ce feu. Ces êtres couraient, allant et venant en tous sens, comme des éclairs (Ézéchiel 1.13-14).

Les êtres vivants ressemblent à des torches enflammées et leur mouvement incessant rappelle les zigzags de l’éclair. Cette vision de la gloire et de la sainteté divines n’est pas Dieu lui-même (Exode 33.20), mais sa représentation et une image saisissante et menaçante pour les pécheurs. Dieu est lumière et Jésus a dit : « Je suis la lumière du monde » (1Jean 1.5 ; Jean 8.12 ; 9.5). La lumière du feu divin éclaire tout homme, mais s’il la refuse, il sera consumé par le jugement. Dans son évangile, l’apôtre Jean écrit :

Celui qui met sa confiance en lui (Jésus) n’est pas condamné, mais celui qui n’a pas foi en lui est déjà condamné (Jean 3.18).

Versets 15-17

Je continue le texte.

En contemplant ces êtres vivants, j’aperçus à côté de chacun d’eux une roue qui touchait terre. Les quatre roues étaient pareilles : elles semblaient faites en chrysolithe et paraissaient encastrées l’une au milieu de l’autre. Elles pouvaient donc se déplacer dans les quatre directions sans pivoter (Ézéchiel 1.15-17).

Les roues sont formées de deux cercles l’un dans l’autre à angle droit. Elles sont faites en chrysolithe, probablement de la topaze qui est de couleur jaune ambre. C’est l’une des pierres précieuses qui figure sur le pectoral du grand-prêtre (Exode 28.20 ; comparez Cantique des cantiques 5.14 ; Daniel 10.6).

Ces roues assurent la mobilité du char qui porte le trône de Dieu. Ce char étant surnaturel, il est impossible d’imaginer le mouvement de ces roues dans notre dimension terrestre.

Sous l’action de l’Esprit qui est le souffle divin, les chérubins et les roues se déplacent ensemble. Le lien entre ces anges et les roues indique le rapport entre les forces invisibles que Dieu met en action, et leurs effets visibles dans l’univers et donc sur terre.

Cette vision symbolique est une représentation de l’Éternel ; toute interprétation qui y voit une prophétie de la découverte de la roue, ou de l’ère industrielle est puérile et malvenue.

Verset 18

Je continue.

Les jantes des quatre roues étaient d’une dimension énorme et terrifiante. Elles étaient couvertes d’yeux sur toute leur circonférence (Ézéchiel 1.18).

La grandeur des roues indique leur puissance et leur rapidité de déplacement. Tous ces yeux en mouvement signifient que Dieu maîtrise tout ce qui se passe dans l’univers (comparez Apocalypse 4.6 ; Zacharie 4.10). Il n’existe pas de puissance aveugle et rien n’est dû au hasard, mais tout concourt aux objectifs que Dieu s’est fixés selon le conseil de son intelligence et de sa sagesse infinis.

Dieu a un but pour chaque atome, chaque protozoaire, pour tous les objets inanimés et chaque être vivant qu’il a créés. Tel est l’enseignement des Écritures et honnis soient ceux qui mal y disent.

Versets 19-21

Je continue.

Quand les êtres vivants se déplaçaient, les roues se déplaçaient à côté d’eux, et quand ils s’élevaient de terre, elles s’élevaient aussi. Ils allaient là où l’Esprit les poussait à aller. Les roues s’élevaient en même temps qu’eux, car l’Esprit qui animait les êtres vivants animait aussi les roues. Quand les êtres vivants s’avançaient, se tenaient arrêtés ou s’élevaient de terre, les roues s’avançaient, se tenaient arrêtées ou s’élevaient de terre en même temps qu’eux, car l’Esprit qui animait les êtres vivants animait aussi les roues (Ézéchiel 1.19-21).

Il existe un accord absolu et total entre les mouvements des êtres vivants et ceux des roues, ce qui permet au trône divin porté par ce chariot, de se déplacer dans tous les sens. Cette mobilité parfaite souligne l’omniprésence de l’Éternel dont la volonté est obéie au doigt et à l’œil par les êtres célestes.

Verset 22

Je continue.

Au-dessus de la tête de ces êtres vivants s’étendait quelque chose qui ressemblait à une étendue céleste et qui avait l’éclat éblouissant du cristal (Ézéchiel 1.22).

Après avoir décrit le chariot, le regard du prophète se lève et se porte sur ce qui est au-dessus. Il voit tout d’abord une plate-forme en cristal qui sépare le ciel visible de la création terrestre, de la partie invisible des cieux où Dieu réside. Cette étendue sert de base au trône de Dieu.

Avant que Moïse ne reçoive les tables de la Loi, il a gravi la montagne du Sinaï avec les responsables du peuple hébreu. Dans le livre de l’Exode, on lit : « Ils virent le Dieu d’Israël. Sous ses pieds s’étendait comme une plateforme de saphirs ayant la pureté du ciel » (Exode 24.10).

Verset 23

Je continue le texte.

Sous cette étendue, ils (les êtres vivants) tendaient leurs ailes jusqu’à toucher celles de leurs voisins, et chacun en avait deux qui lui couvraient le corps (Ézéchiel 1.23).

Les ailes des chérubins sont proches de la plate-forme comme pour la porter, mais par respect pour Dieu ils ne la touchent pas, et ils continuent à se couvrir la partie inférieure du corps (Ézéchiel 1.11).

Verset 24

Je continue.

Quand ils se déplaçaient, j’entendais le bruit de leurs ailes, un bruit semblable au grondement de grosses eaux ou à la voix du Tout-Puissant, c’était un bruit de grand tumulte comme celui d’un campement guerrier. Quand ils s’arrêtaient, ils abaissaient leurs ailes (Ézéchiel 1.24).

Ce bruit est celui des pluies torrentielles dévastatrices ou des énormes vagues d’une grosse tempête en mer. Il signifie l’intervention puissante de Dieu dans les affaires humaines comme l’invasion babylonienne qui détruisit Jérusalem et son Temple.

Verset 25

Je continue.

Alors un bruit retentit au-dessus de l’étendue céleste qui surplombait leur tête (Ézéchiel 1.25 ; Autre).

Quand les chérubins s’arrêtent, l’Éternel se fait entendre. De notre point de vue, l’avancement de l’œuvre de Dieu sur terre semble parfois marquer le pas. Mais la continuité de ce bruit qui vient du trône de Dieu rappelle que l’action divine ne cesse jamais. Lorsque nous pensons que Dieu n’intervient pas sur terre, nous faisons erreur, car il est toujours à l’œuvre.

Verset 26

Je continue.

Par-dessus cette étendue apparaissait comme une pierre de saphir qui avait la forme d’un trône, et au-dessus de ce qui ressemblait à un trône, au point le plus élevé, se tenait un être ayant l’aspect d’un homme (Ézéchiel 1.26).

Ézéchiel tente de traduire en langage humain la vision extraordinaire et indicible de la gloire de l’Éternel dont il est le témoin privilégié. Tout au long de ce récit qui utilise de nombreuses analogies, l’auteur se garde bien de suggérer qu’il décrit la personne de Dieu.

La couleur bleue du saphir (Exode 24.10) représente la paix et le repos qui règnent au sein de la Trinité, malgré l’intense activité du chariot. Bien qu’il soit Esprit, Dieu se présente sous l’apparence d’un homme (Daniel 7.9) parce que lui seul a été créé à son image, et peut donc dans une certaine mesure le représenter.

Si comme l’écrit l’apôtre Paul aux Colossiens (2.9 ; LSG), « en Jésus-Christ habite toute la plénitude de la divinité », cette vision est un prélude de son incarnation.

Verset 27

Je continue.

Je vis que la partie supérieure de son corps, au-dessus de ce qui ressemblait à sa taille, avait l’éclat étincelant de l’airain et l’aspect du feu tout autour, et la partie inférieure semblait comme baignée de feu ; elle était inondée de clarté (Ézéchiel 1.27).

Le trône est un centre d’énergie qui se déplace dans un chariot, et le tout baigne dans une lumière vive et éclatante. Ézéchiel fait de son mieux pour exprimer l’aspect éblouissant de la gloire divine, mais il n’arrive pas à décrire ce qu’il voit d’une manière précise, car les formes sont vagues, et comme elles baignent dans la lumière, les contours sont flous.

Le feu accompagne souvent les manifestations de Dieu (Exode 3.2 ; 19.18) parce qu’il représente la vie divine, qui agit en permanence sans jamais se fatiguer, qui se communique sans s’épuiser, et qui finit par consumer tout ce qui s’oppose à sa sainteté. Plus loin, Ézéchiel écrit que « l’âme qui pèche est celle qui mourra » (Ézéchiel 18.20 ; OST). Cependant, Dieu est miséricordieux. Dans son épître aux Romains. Paul rapporte que l’Éternel a dit à Moïse : « Je ferai grâce à qui je veux faire grâce, j’aurai pitié de qui je veux avoir pitié » (Romains 9.15). Le royaume des cieux est ouvert à tous à condition d’y pénétrer par la seule entrée. Or, dans son évangile, Jean rapporte que Jésus a dit : « Je suis la porte par où passent les brebis. – Le chemin c’est moi. Personne ne va au Père sans passer par moi » (Jean 10.7 ; 14.6).

Verset 28

Je finis maintenant de lire le premier chapitre du livre d’Ézéchiel.

La clarté qui l’environnait avait l’aspect de l’arc-en-ciel qui resplendit dans les nuées en un jour de pluie. C’est ainsi que m’apparut ce qui ressemblait à la gloire de l’Éternel. À cette vue, je tombai le visage contre terre, et j’entendis quelqu’un me parler (Ézéchiel 1.28).

L’arc-en-ciel rappelle l’alliance conclue par l’Éternel avec Noé (Genèse 9.8-17). C’est un signe de la bonté et de la fidélité de Dieu envers sa création. Avec ses couleurs aussi bien éclatantes que douces, l’arc-en-ciel tempère l’éclat éblouissant du trône de Dieu (comparez Apocalypse 4.3).

Contrairement à la vision de la gloire de Dieu d’Ésaïe (6.1-4), celle d’Ézéchiel n’est pas liée au Temple de Jérusalem puisqu’elle a lieu en terre païenne. Elle annonce le message du prophète qui est : « Dieu a décidé d’abandonner le sanctuaire de Jérusalem auquel sont attachées sa présence et les manifestations de sa gloire ».

Les chapitres suivants décrivent le chariot, symbole de la gloire de l’Éternel, s’élevant de dessus du Lieu très saint où il s’était fixé, pour se transporter, d’abord au seuil du Temple (Ézéchiel 9.3), puis à l’entrée du parvis extérieur (Ézéchiel 10.19). Après quoi il quitte totalement le Temple et va sur la montagne des Oliviers à l’est de la ville (Ézéchiel 11.23).

Jusqu’à ce moment là, l’arche de l’alliance, ce coffre sacré avec les deux chérubins qui le couvrent de leurs ailes, sert de trône à l’Éternel, et repose dans le Lieu très sainte du Temple de Jérusalem. Mais maintenant, suite aux infidélités répétées de son peuple, Dieu quitte son sanctuaire avant de le livrer à la destruction par Babylone. Voilà pourquoi dans cette vision, le trône de Dieu devient un chariot mobile.

C’est aussi pour cette raison que les chérubins changent d’apparence : auparavant, dans le Lieu très saint du Temple, ils avaient une seule face et deux ailes, mais dorénavant, ils auront quatre faces et quatre ailes. Désormais, tout est prêt pour le départ de la gloire de l’Éternel.

Mais si Dieu abandonne son domicile précédent, c’est pour s’en chercher un nouveau. En premier lieu, il va accompagner son peuple en captivité. En effet, plus loin dans le livre, il dit :

Voici ce que déclare le Seigneur, l’Éternel : Je les ai éloignés au milieu des nations, je les ai dispersés dans des pays étrangers. Oui, tout cela est vrai, mais je serai pour eux pendant quelque temps un sanctuaire dans ces pays où ils se sont rendus (Ézéchiel 11.16).

Tout comme les chérubins à face unique et au regard fixé sur le coffre sacré représentent la révélation de Dieu à Israël seul, les chérubins à quatre faces, tournées vers les quatre points cardinaux, représentent l’action universelle de Dieu et sa révélation qui va désormais s’adresser au monde entier et non plus au seul peuple élu. Tel est l’un des enseignements de la vision étrange et complexe qu’Ézéchiel a reçus.

Quand Jésus est descendu sur terre et a pris sur lui notre humanité, sa gloire était voilée. Trois de ses disciples, Pierre, Jacques et Jean, en virent une partie lorsqu’il fut transfiguré.

Pour Ézéchiel, les cieux se sont ouverts davantage que pour Moïse, David, Ésaïe ou Daniel, et la révélation de la gloire de Dieu qu’il a reçue est tellement puissante qu’elle terrasse le prophète qui tombe sur sa face jusqu’à ce que Dieu lui donne la force de se relever. Ésaïe a eu la même réaction quand il a vu la gloire de Dieu entourée de séraphins. Il a dit :

Malheur à moi ! Je suis perdu, car j’ai les lèvres impures et j’habite au milieu d’un peuple aux lèvres impures. Et voici que, de mes yeux, j’ai vu le Roi, le Seigneur des armées célestes (Ésaïe 6.5).

Tout au long de l’Ancien Testament, on s’aperçoit que lorsque des hommes sont en présence de Dieu, ils s’inclinent plus bas que terre. Suite aux visions qu’il reçoit, Daniel dit :

Je demeurai donc seul à contempler cette apparition grandiose. J’en perdis mes forces, je devins tout pâle et mes traits se décomposèrent ; je me sentais défaillir. J’entendis le personnage prononcer des paroles et, en entendant sa voix, je m’évanouis et je tombai la face contre terre (Daniel 10.8-9). Et quand l’apôtre Jean reçoit la vision de la gloire du Christ ressuscité, il dit : « Je tombai à ses pieds, comme mort » (Apocalypse 1.17).

Les représentations humaines avec des mots ne peuvent évidemment pas décrire la gloire de Dieu ; nous ne pouvons que rester stupéfaits et en marge de la plupart des réalités spirituelles, car elles ne nous sont pas accessibles.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

avril 19 2024

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