Esther 5.3 – 6.6
Chapitre 5
Introduction
Un proverbe perse dit : « cueillons les douceurs, nous n’avons à nous que le temps de notre vie ». C’est ce qui explique que nous y tenons, à notre vie, et la considérons comme notre bien le plus précieux. Cela dit, il y a des cultures où l’honneur est encore plus important et puis il est des circonstances, comme en tant de guerres ou en cas d’accident, où donner sa vie pour en sauver d’autres est l’acte héroïque qui s’impose. Au travers des siècles, nombreux sont ceux qui se sont ainsi sacrifiés. Même de nos jours, et sans aller jusque-là, il n’est pas rare qu’un bon Samaritain accepte de risquer sa vie pour porter secours à une ou plusieurs personnes en danger de mort, comme par exemple quelqu’un sur le point de se noyer. Je viens de lire un petit article étonnant sur un homme qui s’est jeté à l’eau pour retirer une petite fille qui se noyait. Il l’a bien sauvée, mais en plongeant il s’est fait mal et maintenant il est tétraplégique.
Un tel acte de courage nous conduit au livre d’Esther où justement l’héroïne se jette à l’eau, pour ainsi dire, car c’est au péril de sa vie qu’elle intervient pour essayer de sauver le peuple juif qu’un homme particulièrement perfide, grand vizir et numéro deux de l’Empire perse, a décidé d’exterminer. La reine Esther est la seule personne susceptible de faire quelque chose, mais pour cela elle doit se rendre chez l’empereur qui ne la pas sollicitée, ce qui dans le contexte de l’histoire est une démarche particulièrement risquée. Cependant, elle décide d’y aller au péril de sa vie. Après que tous les Juifs aient jeûné et imploré Dieu, elle déclare courageusement : « Je me rendrai chez l’empereur, malgré la loi. Si je dois mourir, je mourrai ! » Heureusement, tout s’est bien passé. Ébloui par la beauté de sa reine, le roi lui a fait bon accueil en lui tendant son sceptre. On a alors tous poussé un grand soupir de soulagement car on a eu très peur.
Verset 3
Je continue à lire dans le chapitre 5 du livre d’Esther.
Alors le roi lui demanda : — Qu’y a-t-il, impératrice Esther ? Quelle est ta requête ? Elle te sera accordée, même si c’est la moitié de l’empire (Esther 5.3).
Le roi sait tout de suite que la reine n’est pas venue pour une pacotille, pour lui demander de lui offrir un nouveau chapeau ou lui proposer d’aller dîner ensemble au restaurant. Quelque chose de très grave trouble Esther et elle a une demande considérable à faire à l’empereur puisqu’elle vient de faire une démarche qui selon la loi des Mèdes et des Perses, a mis sa vie en danger.
Quand un monarque perse veut récompenser un favori, il ne puise pas dans le trésor impérial mais lui accorde une charge qui lui donne une participation financière aux revenus d’une ville ou d’une province. Je crois me souvenir que c’était pareil pour les ecclésiastiques des siècles passés où être nommé abbé, par exemple, rapportait gros.
L’expression « même si c’est la moitié de l’empire » n’est pas à prendre littéralement; c’est la façon habituelle de parler concernant l’octroi de faveurs (comparer Marc 6.23).
Verset 4
Je continue.
Esther lui répondit : — Si l’empereur le veut bien, qu’il vienne ce soir avec Haman au festin que j’ai préparé en son honneur (Esther 5.4).
Selon la coutume orientale, Esther ne répond pas tout de suite et elle ne le fera pas non plus le soir même après que le roi l’aura de nouveau invitée à faire sa demande. Elle ne lui répondra que le lendemain. Esther veut d’abord s’assurer de sa faveur et sans doute aussi exciter sa curiosité. Les rois s’ennuient à mourir, alors un peu de mystère rompt la monotonie gnangnan quotidienne de l’empereur en mal de divertissement. Esther demande la participation d’Haman le grand vizir et l’instigateur du complot contre les Juifs, afin de l’avoir sous les yeux et de manière à ce qu’il ne se doute de rien, car il ne faudrait surtout pas qu’il trame une entourloupette en secret. Sa démarche est à la fois courageuse et astucieuse. Elle est obligée de jouer le tout pour le tout parce que, humainement parlant, la survie de son peuple ne dépend que d’elle. En réalité, c’est Dieu qui dans sa providence a établi Esther comme impératrice. En se rendant chez le roi sans avoir reçu d’invitation, elle a pris un très gros risque, c’est vrai. Mais on apprend plus loin qu’elle a suffisamment de foi en l’Éternel pour croire qu’elle obtiendrait sa faveur, car avant de se présenter devant l’empereur, elle a déjà donné les ordres à son personnel de préparer un banquet en son honneur pour le soir même.
Cet incident me fait penser que tout comme Esther, vous et moi devrons comparaître devant un souverain, le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. Il me tendra le sceptre de sa grâce, mais ce n’est pas parce que je suis admirable, vu que mon miroir me dit que je ne le suis pas. Mais le plus grave est que nous sommes franchement laids dans notre âme. Depuis les années 60, il est beaucoup question de lutter contre la pollution et je suis d’accord. Mais ne faudrait-il pas commencer à la source des problèmes qui est la noirceur de notre cœur ? Et la solution est seulement en Jésus-Christ.
Verset 5
Je continue le texte.
L’empereur dit : — Dépêchez-vous de prévenir Haman pour combler le souhait d’Esther. L’empereur et Haman vinrent au festin qu’Esther avait préparé (Esther 5.5).
Les souverains perses sont très protecteurs de leurs femmes car elles sont une projection de leur pouvoir, majesté et grandeur. C’est donc un très grand privilège que d’être invité à dîner chez la reine. L’empereur Xerxès s’imagine qu’il est le plus puissant des hommes et que dans son empire, c’est lui qui décide tout. Il ignore qu’il n’est qu’une marionnette et que c’est le Dieu du ciel et de la terre qui agit au travers de lui. Un proverbe dit : « Le cœur du roi est comme un cours d’eau entre les mains de l’Éternel : il le dirige comme il veut (Proverbes 21.1) ».
Haman a déjà été comblé de mille bénédictions par le roi et il est honoré par cette invitation au festin mais aussi dans l’obligation absolue d’y venir. Jusqu’à présent, c’est lui qui faisait la pluie et le beau temps, mais ici et pour la première fois, c’est la reine Esther qui décide son emploi du temps pour la soirée. Le renversement de situation vient tout juste de commencer.
Verset 6
Je continue.
Pendant que l’on buvait le vin, l’empereur dit à Esther : — Quelle est donc ta requête, elle te sera accordée. Quelle est ta demande ? Même si c’est la moitié de l’empire, tu l’obtiendras (Esther 5.6).
À cette époque, pendant le festin on boit de l’eau. Mais le repas terminé, ont lieu les discours et les séances de travail tout en mangeant des fruits accompagnés de boissons fortes. Les Perses attaquaient les liqueurs comme si c’étaient des ennemis. Si c’est comme ça que Xerxès a préparé son expédition contre les Grecs, il n’est pas étonnant qu’elle ait tournée au désastre. Quoi qu’il en soit, l’empereur brûle de curiosité ; il n’en peut plus d’attendre, car il sait très bien que quelque chose de grave turlupine sa reine au reste éblouissante de beauté. Alors, bon prince, il lui tend à nouveau un chèque en blanc.
Cette attitude généreuse me fait penser que le Seigneur de l’univers agit de même envers tous ceux qui lui font confiance. Aux Philippiens, l’apôtre Paul écrit : Aussi, mon Dieu subviendra pleinement à tous vos besoins ; il le fera, selon sa glorieuse richesse qui se manifeste en Jésus-Christ (Philippiens 4.19).
Versets 7-8
Je continue le texte.
Esther répondit : — Ma requête, ma demande, si l’empereur veut m’accorder sa faveur, et s’il veut bien accéder à ma requête et répondre à ma demande, que l’empereur vienne avec Haman au festin que je leur prépare demain. C’est alors que je répondrai à la question de l’empereur (Esther 5.7-8).
Le texte ne dit pas pourquoi Esther reporte sa requête au lendemain, mais c’est sans doute par intuition. Elle sent que ce n’est pas encore le moment propice et elle veut aussi prendre le temps de bien disposer l’empereur à son égard sans paraître trop pressée. Il se peut aussi qu’elle n’ait pas encore rassemblé suffisamment de courage pour s’attaquer de front au grand vizir qui est le protégé du roi.
Les Perses régissent la vie de l’empire selon des règles strictes. D’après un historien grec (Hérodote), il y a même une loi qui oblige l’empereur à accéder aux demandes qui lui sont faites pendant un festin. Mais Esther craint quand même la réaction de cet homme capricieux et imprévisible, et puis elle doit se faire du souci car le salut de son peuple repose sur ses épaules. Ce qui est sûr est que Esther fait durer le suspense et monter la tension de l’histoire.
Dans la souveraineté de Dieu, cette seconde invitation joue un rôle essentiel pour créer un concours de circonstances favorables.
Verset 9
Je continue.
Haman s’en retourna ce jour-là, joyeux et le cœur en fête. En passant devant la porte du palais impérial, il aperçut Mardochée. Celui-ci ne se leva pas et ne tremblait pas devant lui. Alors Haman fut rempli de fureur contre lui (Esther 5.9).
Esther ayant consenti à parler au roi, et le jeûne de trois jours qu’elle a décrété étant passé, Mardochée a quitté ses habits de deuil et repris sa place habituelle aux portes du palais. Il aperçoit Haman qui sort de chez la reine, l’air tellement jovial qu’il se sent comme porté aux anges. Tous les officiels et les serviteurs s’inclinent plus bas que terre devant lui. Mais dès que le vizir aperçoit la silhouette impassible de Mardochée, son humeur chute à terre. Sa rage augmente en proportion des faveurs croissantes dont il est l’objet. Il est hors de lui mais il se contient car il croit que d’ici peu il sera vengé dans un immense bain de sang.
Versets 10-12
Je continue.
Néanmoins, il se domina et rentra chez lui. Là, il fit venir ses amis et sa femme Zérech. Il leur décrivit longuement ses richesses prestigieuses, leur parla de ses nombreux fils et de tous les honneurs dont l’empereur l’avait comblé en l’élevant à un rang supérieur aux ministres et à tous les hauts fonctionnaires impériaux. — Et même, ajouta-t-il, l’impératrice Esther n’a invité personne d’autre que moi avec l’empereur au festin qu’elle a préparé. Et demain, c’est encore moi qui suis invité avec l’empereur (Esther 5.10-12).
Pour les Perses, après la gloire d’une victoire remportée sur le champ de bataille, un grand nombre de fils constitue le plus grand honneur. Haman en a dix. Tous les ans, les empereurs envoient des cadeaux à leurs sujets qui en ont beaucoup.
Arrivé chez lui, le grand vizir appelle ses intimes et commence à énumérer tout ce qui le fait briller. Il essaie de compenser à ses propres yeux l’affront que Mardochée fait à son honneur.
Comme la plupart des gens aujourd’hui, il se vante dans trois domaines : ses richesses, ses enfants et sa situation professionnelle. Haman ne parle pas de ses conquêtes féminines parce qu’il possède un harem, ce qui est banal pour quelqu’un de son rang. Il est tellement aveuglé par la haine et imbu du sentiment de sa propre importance qu’il n’a aucun soupçon de ce qui se prépare contre lui ; son arrogance va lui être fatale. Un proverbe dit : « L’orgueil précède la ruine ; un esprit fier annonce la chute (Proverbes 16.18). »
Pour l’espèce de gens comme le grand vizir, les Grecs aussi avaient un proverbe qui dit : « Les dieux commencent par rendre fou celui qu’ils désirent détruire. »
Versets 13-14
Je finis le chapitre 5.
Mais tout cela ne compte pour rien à mes yeux, aussi longtemps que je verrai ce Juif Mardochée assis à la porte du palais impérial. Sa femme Zérech et tous ses amis lui dirent : — Il n’y a qu’à faire dresser une potence haute de vingt-cinq mètres, et demain matin, tu parleras à l’empereur pour qu’on y pende Mardochée. Puis tu pourras aller gaiement au festin en compagnie de l’empereur. Cette proposition plut à Haman, et il fit faire la potence (Esther 5.13-14).
Toutes les bénédictions dont jouit le grand vizir ne suffisent pas pour laver l’affront que lui fait subir Mardochée. Il ne peut plus supporter que ce Juif ne courbe pas l’échine devant lui. Il ne manque qu’une chose à cet ennemi des Juifs fourbe et cruel pour être l’homme le plus heureux du monde : la mort de Mardochée. La femme d’Haman et ses amis sont tout aussi stupides et sanguinaires que lui.
De même que les épouses favorites ont une grande influence sur les rois perses, Zérech est manifestement la conseillère principale de son mari. Elle n’entrevoit pas du tout la possibilité d’un refus de la part du roi. Ce gibet doit être dressé immédiatement afin que Mardochée puisse y être pendu dès le lendemain matin, avant qu’Haman n’aille dîner avec le couple impérial. De cette façon, il aura l’esprit libre n’ayant plus d’affront à essuyer. C’est ici que la tension Haman-Mardochée atteint son paroxysme.
En Perse, les traîtres et les conspirateurs sont exécutés par pendaison. Haman est sûr que le roi prononcera la sentence de mort à sa demande. Par la hauteur de cette potence, il veut monter en spectacle la chute de Mardochée. Étant donné sa taille, cette potence a dû être dressée sur une hauteur naturelle qui fait partie de la propriété d’Haman. En étant visible de n’importe où, cette potence sera un avertissement pour tous, et le symbole que le grand vizir, en tant que numéro 2 de l’empire, est le plus puissant de tous les vizirs. C’est lui qui commande et personne n’osera plus jamais lui manquer de respect.
C’est ici que la trame de la tragédie est la plus serrée. La foi des Juifs a déjà remporté une victoire : Esther a eu la vie sauve, cependant, il reste encore beaucoup d’atouts entre les mains d’Haman, l’ennemi des Juifs. Mais dans l’ombre, Dieu veille jour et nuit sur son peuple.
Chapitre 6
Verset 1
Nous arrivons au chapitre 6 qui continue l’histoire de la reine Esther, et où la présence invisible de la main de Dieu se fait de plus en plus sentir. Il va faire en sorte que ce récit dramatique prenne un tournant décisif. Je commence à le lire.
Cette nuit-là, comme l’empereur n’arrivait pas à trouver le sommeil, il se fit apporter le livre des mémoires des événements quotidiens et l’on en fit la lecture devant lui (Esther 6.1).
Voilà un incident fortuit des plus banals. Il arrive à tout le monde de passer une mauvaise nuit. Le roi a certainement des préoccupations. Ce ne sont probablement pas les Grecs qui le tiennent en souci, mais il aimerait bien savoir si quelque part dans le palais il ne se cache pas un conspirateur prêt à lui faire la peau ; ou alors il a des soucis de trésorerie, pas assez d’argent pour soutenir son train de vie. Il se tourne et retourne dans son lit et finalement il se lève. Il se dit qu’en se faisant lire les annales gnangnan relatant des événements de ses 12 années de règne, il va bien finir par trouver le sommeil.
Les Perses prenaient beaucoup de soins à garder la trace écrite de leurs exploits. On a retrouvé des milliers de tablettes d’argile relatant des événements de règne, dont un grand nombre date du temps de Xerxès. Son chambellan va donc chercher les annales et commence à lire d’une voix monotone.
Verset 2
Je continue.
On tomba sur le passage racontant comment Mardochée avait prévenu que Bigtân et Térech, deux eunuques de l’empereur qui faisaient partie de la garde postée à l’entrée du palais, complotaient de porter la main sur l’empereur Xerxès (Esther 6.2).
Dieu tient le roi éveillé jusqu’à ce que le chambellan à moitié endormi raconte l’histoire où apparaît le nom de Mardochée. L’historien grec Hérodote écrit que Xerxès prenait des notes précises concernant ceux qui l’avaient bien servi. Dans sa souveraineté, l’Éternel a établi Esther reine et a fait tomber l’empereur sous ses charmes. Il a aussi fait en sorte que cinq ans plus tôt, Mardochée ait vent d’un complot contre le roi. Mardochée l’a fait dire à Esther qui l’a répété à l’empereur qui a tout mis par écrit. L’empereur n’a plus aucune envie de dormir ; il écoute l’histoire avec intérêt parce que ce Mardochée lui a quand même sauvé la vie.
Verset 3
Je continue.
L’empereur demanda : — De quelle manière a-t-on honoré Mardochée et quelle distinction lui a-t-on accordée pour cela ? Les serviteurs qui étaient en fonction auprès de lui répondirent : — On n’a rien fait pour lui (Esther 6.3).
L’empereur s’assoit dans son lit et il est très attentif car il veut savoir comment ce Mardochée a été honoré. Mais il reste sur sa faim parce que le récit s’arrête abruptement.
Les Perses avaient coutume d’accorder de fortes récompenses à ceux qui leur avaient rendu des services, mais il y a tout à parier que l’officiel qui devait s’occuper de cette affaire en a été empêché, par Dieu bien sûr. Il y a donc là envers Mardochée une dette de reconnaissance.
Le temps a passé et le soleil commence tout juste à se lever. C’est alors qu’on entend des bruits de pas dans la cour extérieure.
Versets 4-6
Je continue.
L’empereur demanda alors : — Qui est dans la cour ? C’était justement Haman qui entrait dans la cour extérieure du palais impérial, pour demander à l’empereur que l’on pende Mardochée à la potence qu’il avait fait préparer pour lui. Les serviteurs dirent à l’empereur : — C’est Haman qui se tient dans la cour. — Qu’il entre ! ordonna l’empereur. Haman entra et l’empereur lui demanda : — Que faut-il faire pour un homme que l’empereur désire honorer ? En son for intérieur, Haman se dit : — Quel homme l’empereur peut-il désirer honorer, sinon moi ? (Esther 6.4-6).
Le piège que Dieu a tendu à l’ennemi des Juifs commence à se refermer. À peine le soleil levé, Haman est déjà dans la cour extérieure où attendent ceux qui veulent une audience avec le roi. Cet empressement à obtenir l’exécution de Mardochée conduit Haman à son premier échec et au moment même où il se croit arrivé au summum de ses vœux. Toutes les fourberies que le grand vizir a conçues pour exterminer les Juifs et supprimer Mardochée sont sur le point de se retourner contre lui.
Les Israélites qui étaient retournés dans leur pays se sont souvent trouvés dans une situation précaire, car isolés au milieu de nations païennes qui montrent les dents. Quand ils lisaient le livre d’Esther, ça devait leur faire chaud au cœur car ils pouvaient prendre courage dans le fait que l’Éternel, le Dieu de leurs ancêtres, les préserverait tout comme il l’avait fait sous le règne de Xerxès. Et Dieu l’a fait jusqu’à aujourd’hui même.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.