Les émissions

10 avril 2024

Esther 1.4-22

Chapitre 1

Introduction

Par définition, tous les despotes abusent de leur pouvoir, évidemment. Ils profitent de leur position pour exploiter le petit peuple, se remplir les poches et s’élever le plus haut possible aux yeux des autres. L’ancien dictateur irakien Saddam Hussein possédait pas moins de 7 palais grandioses, histoire de rappeler à tout un chacun, y compris lui-même, combien il est grand. Même les dirigeants d’un pays très pauvre vivent dans un luxe grotesque et immonde. Dans les pays démocratiques, la situation est guère différente, car il y a les affaires, des entourloupettes fort complexes grâce auxquelles des patrons indélicats et certains politiciens s’enrichissent : « en veux-tu en voilà ! » Ce genre d’escroquerie qui de temps en temps fait la manchette des journaux est lassant par sa fréquence et son manque d’originalité.

Depuis toujours et à toutes les époques, le comportement des tyrans de tous poils est prévisible avec une probabilité de 100 %. Les lignées de dictateurs que le monde a connus se sont tous comportés de la même manière, qu’ils aient été à la tête de l’Égypte, de l’empire assyrien, babylonien, perse, grec, anglais, germanique, français, russe, chinois, incas, etc., ce qui nous amène tout naturellement au bon vieux Assuérus, aussi appelé Xerxès, empereur perse, qui cherche à en mettre plein la vue à tous les peuples sur lesquels il domine.

Versets 3-4

Je continue à lire dans le premier chapitre du livre d’Esther.

La troisième année de son règne, Xerxès organisa un grand festin pour tous ses ministres, ses hauts fonctionnaires, les officiers de l’armée des Perses et des Mèdes, ainsi que pour les nobles et les gouverneurs des provinces. Il voulait montrer devant eux la richesse et la gloire de son règne et la splendeur de sa grande magnificence. Les festivités durèrent très longtemps ; cent quatre-vingts jours (Esther 1.3-4).

Ce banquet de sept jours est l’apogée de six mois d’étalage des richesses royales, exposition pour laquelle les délégués de toutes les extrémités de l’empire se sont rassemblés. Ce gratin comprend des haut fonctionnaires, les courtisans, les officiers de l’armée des Perses et des Mèdes et les chefs de provinces.

Bien sûr, entre deux coupes de vin, Xerxès, le dictateur en question a parlé affaires avec les huiles compétentes de son administration, en l’occurrence la préparation d’une guerre contre la Grèce qui va coûter très cher. Le livre d’Esther ne dit pas un mot concernant ce projet de Xerxès d’attaquer ce petit territoire, mais d’autres sources nous informent que non seulement ce tyran a bien sûr des projets mégalos expansionnistes, mais il veut surtout venger la défaite cinglante et humiliante que son père Darius 1er a subi dans ce qu’on appelle la première guerre médique. Il faut savoir qu’au VI me siècle avant Jésus-Christ, les Perses, encore appelés Mèdes, soumettent les cités grecques d’Asie Mineure, c’est à dire en Turquie. En 499, les cités grecques d’Ionie sur le littoral d’Asie Mineure, se soulèvent contre le roi Perse Darius 1er. En 494, la ville grecque de Milet est prise et rasée par les Mèdes. Les Grecs de Grèce accordent alors leur soutien aux cités grecques d’Asie Mineure.

En 490, Darius 1er débarque en Attique, dans la plaine de Marathon avec 50 000 hommes pour en découdre avec les Grecs. Sparte hésite à intervenir. Athènes, seule réussit à refouler les Perses avec ses 10000 hoplites, c’est la victoire de Marathon.

Nous arrivons maintenant à Xerxès, fils de Darius, qui veut donc venger son père. En 480, il débarque en Grèce et se heurte à 300 Spartiates au défilé des Thermopyles. La résistance héroïque de ces guerriers qui se font tous tuer au combat ne fait malheureusement que retarder la prise d’Athènes qui est incendiée par les Perses. De plus, les Grec viennent d’essuyer une défaite maritime à Artémision où ils ont perdu une trentaine de triades de combat. Heureusement pour eux, ils sont commandés par (Thémistocle) un brillant stratège. Rusé, il réussit avec 180 triades à vaincre plus de 600 navires de guerre perse à Salamine.

Xerxès doit s’enfuir et son trône est capturé par les Grecs. Il a dû rentrer chez lui la tête bien basse, mais c’est aussi l’année où il choisit Esther pour reine, son lot de consolation en somme. Mais avant que tout cela n’arrive a lieu le banquet du siècle, ou tout au moins l’un d’eux, car entre quelques réunions de travail, il faut se restaurer. Bien boire et bien manger, le faste, les festins et les banquets font partie de l’ordre du jour de tous les grands de ce monde puisque ce sont les contribuables qui paient, que ce soient de pauvres serfs de l’époque féodale ou les citadins des grandes métropoles, dont je fais partie. Mais six mois de festivités, c’est quand même long.

La petite histoire raconte que Louis XIV a parlé de ce banquet avec son ministre des finances et a dit qu’il ne peut pas comprendre comment le roi perse a pu avoir la patience d’assister à une bamboula de cette envergure. Colbert, lui aurait répondu qu’il ne comprenait pas comment il l’avait financé. Tout ça pour dire que ce festin organisé par Xerxès est destiné à projeter l’opulence, le luxe et la magnificence de son règne. Ses largesses ont pour but de montrer que ses ressources étant illimitées, il mérite de devenir le maître du monde. Dans cette optique, il cherche à gagner le soutien inconditionnel de ses hauts fonctionnaires, ses officiers supérieurs et ses gouverneurs pour la campagne militaire qu’il veut organiser en vue de conquérir toute la Grèce, et il faut quand même dire qu’il s’en est fallu de peu qu’il réussisse.

Dans cette cour orientale éminemment païenne, on va prendre des initiatives qui vont affecter la paisible existence de millions de gens sur plusieurs continents et coûter la vie à beaucoup d’entre eux. Il en est d’ailleurs toujours ainsi. Bien évidemment, Dieu est tenu à l’écart des manigances humaines, mais comme toujours, c’est lui qui a le dernier mot et pour ce qui est de la Perse, il a décidé de tirer un trait sur cet empire et de passer le bâton du pouvoir de l’Orient à l’Occident.

Verset 5

Je continue.

À la fin de cette période, l’empereur offrit à toute la population de Suse, riches ou pauvres, un banquet qui eut lieu pendant sept jours dans les jardins du palais impérial (Esther 1.5).

En Orient, les palais des rois sont construits au milieu de parcs et de jardins entourés de murailles. Les hommes seuls sont conviés à ce festin.

Xerxès n’est pas un innovateur, car d’après les historiens de l’Antiquité (Hérodote, Ctésias), entre deux campagnes militaires, Nabuchodonosor et son armée ont fait une fiesta qui a duré 120 jours ; Cyrus le Grand a offert un banquet à tous ses sujets. On sait aussi que les derniers monarques perses avaient tous les jours 15 000 personnes à leur table.

Verset 6

Je continue.

Des tentures de lin blanches et bleu ciel étaient fixées à des colonnes de marbre par des cordelières blanches et pourpres passées dans des anneaux d’argent. Des divans d’or et d’argent étaient disposés sur des dallages de mosaïques faits avec du porphyre, du marbre, de la nacre et de l’agate (Esther 1.6).

L’auteur évoque habilement la splendeur de la scène. Dans la composition des divans entrent de l’or et de l’argent ; Xerxès et ses généraux en ont emportés dans leur expédition contre les Grecs, car comme les autres peuples de l’Antiquité, les Perses mangent allongés sur des divans. Ils ont aussi amené avec eux des tables et des coupes d’or, des chariots chargés de chaudières et autres vaisselles également en or ou en argent. Quand le général grec victorieux a vu ce tapage de luxe, il n’a pas pu s’empêcher de se récrier sur la folie des Perses, car non contents de tant de richesses, il faut encore qu’ils viennent faire la guerre à des peuples qui vivent chichement et paisiblement.

C’est en 1961 si je ne me trompe pas que l’Iran a célébré les 1 500 ans de l’Empire perse. Il est né en 539 av. J-C avec la conquête de Babylone par Cyrus le Grand. Aujourd’hui, bien que tous les palais sont en ruines, ils nous donnent quand même une petite idée du luxe incommensurable qui régnait lorsque la Perse dominait le Moyen-Orient et au-delà. Xerxès fait donc valoir ses richesses pour vendre son projet de guerre contre les Grecs aux grands de son royaume.

Dans les années 60, une marque d’automobile américaine a introduit un nouveau modèle à grands coups de pub. Tous les agents du monde entier furent conviés à un grand banquet tape-à-l’œil à Détroit dans l’état du Michigan, dans le seul et unique but de pousser la vente de cette nouvelle bagnole. La nature humaine n’a pas changé. L’intention de Xerxès est de conquérir la Grèce ; celle de la firme automobile de gagner des parts de marché ; c’est la même logique. Bon d’accord ! Il faut quand même dire que vendre des voitures n’est pas comparable à une guerre expansionniste.

Versets 7-8

Je continue le texte.

On servait des boissons dans des coupes d’or, toutes différentes de formes ; le vin de l’empereur coulait avec une générosité tout impériale. Il avait été ordonné que chacun puisse boire à volonté sans aucune contrainte, car l’empereur avait donné des instructions à tous les intendants du palais pour qu’ils satisfassent les désirs de chacun de ses hôtes (Esther 1.7-8).

Quand je lis ces lignes, je me dis que je ne suis pas né à la bonne époque ni au bon endroit. Ordinairement, et selon la coutume perse, il y a un major de table et à son commandement il faut vider sa timbale. Mais pour ce banquet, le roi ordonne à ses officiers de ne contraindre personne, mais de laisser à chacun la liberté de boire autant ou aussi peu qu’il veut. À la veille d’une grande guerre, le roi cherche à se concilier les bonnes grâces de tous ses sujets.

Il n’y a pas si longtemps encore, dans certains milieux d’affaires, les boissons fortes étaient de rigueur. Heureusement, les choses ont changé à cause des dégâts occasionnés par l’excès d’alcool, en particulier les accidents de la route.

Verset 9

Je continue.

L’impératrice Vasthi organisa de son côté un banquet pour les femmes dans le palais de l’empereur Xerxès (Esther 1.9).

À cette époque et dans la haute noblesse, la séparation des sexes est souvent de mise mais pas obligatoire. La coutume n’interdit pas aux femmes de dîner avec leurs maris. C’est sans doute le grand nombre de convives qui rend nécessaire une fête séparée pour les femmes des invités. En langue perse, Vasthi signifie « la très belle ». Il est donc probable que ce soit un surnom et pas le vrai nom de l’impératrice, car elle était effectivement d’une beauté inouïe. Selon l’histoire profane, la seule reine mentionnée sous le règne de Xerxès s’appelle Amestris et elle joua un rôle considérable sous le règne de son fils Artaxerxès 1er (qui est né en 483).

Versets 10-12

Je continue.

Le septième jour du banquet, comme l’empereur était égayé par le vin, il ordonna aux sept eunuques spécialement attachés à son service, de faire venir l’impératrice Vasthi en sa présence, couronnée du diadème impérial. Il voulait montrer aux hommes de tous les peuples rassemblés et aux ministres combien elle était belle, car elle était effectivement d’une beauté remarquable. Les eunuques transmirent à l’impératrice Vasthi l’ordre de l’empereur, mais elle refusa d’aller se présenter devant lui. Celui-ci en fut vivement irrité et se mit dans une violente colère (Esther 1.10-12).

C’est le dernier jour de ce banquet qui tourne en une beuverie sans retenue. L’empereur est ivre ; il a dévoilé toutes ses richesses à ses hauts dignitaires, prouvant ainsi qu’il a les ressources nécessaires pour conduire une guerre coûteuse. Sous l’influence de l’alcool, il se laisse emporter par la griserie du moment et braille un ordre qu’il n’aurait jamais donné s’il avait été sobre. Il veut que ses grands admirent maintenant la beauté de sa reine. Mais elle refuse tout net. Imaginez Xerxès devoir déclarer : « Je suis désolé, Messieurs et distingués hôtes, nous allons devoir changer le programme de la soirée ; notre principale attraction refuse de venir pour être des nôtres ». Les rumeurs doivent aller bon train d’un bout à l’autre du banquet ; les invités se disent : « Comment ? L’empereur est incapable de se faire obéir par son épouse ? » L’auteur ne nous explique pas pourquoi l’impératrice désobéit à son mari mais on peut supposer qu’elle s’attend à être traitée de manière dégradante au milieu de tous ces hommes ivres. Elle ne veut pas aller au cirque pour danser comme un ours. Mais quelle que soit la raison de son refus, c’est un gros scandale et une insulte cinglante à l’égard de l’empereur qui a l’habitude d’être obéi au doigt et à l’œil.

Versets 13-15

Je continue.

Puis il consulta les conseillers connaissant les usages, car les affaires impériales étaient toujours discutées avec tous les experts légaux et juridiques. Ses plus proches conseillers étaient les sept ministres des Perses et des Mèdes ; ils faisaient partie du conseil impérial et occupaient les postes les plus élevés dans l’empire. L’empereur leur demanda comment la loi requérait que l’on traite l’impératrice Vasthi pour n’avoir pas obéi à l’ordre de l’empereur Xerxès que les eunuques lui avaient transmis (Esther 1.13-15).

Cette situation de crise provoque une réunion d’urgence du conseil des sages. Toutes les cours de l’ancien Moyen-Orient comportent de tels hommes. Au-dessous du grand vizir, ils constituent une assemblée permanente qui occupe des fonctions ministérielles. Conjointement avec le vizir, le roi, et sous leur direction, ils administrent  toutes les affaires du royaume. Ils sont compétents en matière de justice ; ils sont versés dans l’histoire et les coutumes des anciens temps, et ils font également office d’astrologues et de mages.

Le livre d’Esdras (7.14) et un historien grec (Hérodote) confirment l’existence d’un conseil permanent de sept sages qui entourent l’empereur perse. La faute commise par la reine est la désobéissance au roi au pouvoir absolu. Sa dignité ayant reçu un affront public, il lui est nécessaire de prendre une sévère mesure pour restaurer son autorité.

À cette époque, les rois n’ont aucune attache émotionnelle à leurs femmes. L’impératrice est seulement une procréatrice, un peu comme la reine d’une ruche d’abeilles. Les concubines du harem sont d’abord une réflexion de la puissance du roi et ensuite pour autre chose.

Versets 16-18

Je continue.

Memoukân déclara à l’empereur en présence de ses hauts fonctionnaires : — L’impératrice Vasthi ne s’est pas seulement rendue coupable envers l’empereur, mais aussi envers tous ses ministres et tous les gens du peuple de toutes les provinces de l’empire de Xerxès. Car ce qu’elle a fait sera connu de toutes les femmes et les incitera à mépriser l’autorité de leurs maris. Elles pourront dire : “ L’empereur Xerxès avait ordonné de faire venir l’impératrice Vasthi en sa présence, et elle n’est pas venue. ” Aujourd’hui même, les femmes des ministres perses et mèdes apprendront comment l’impératrice s’est conduite et elles se permettront de répliquer sur le même ton à leurs maris, ministres de l’empereur, et leur mépris entraînera la colère de leurs maris (Esther 1.16-18).

Le porte-parole des sages fait son rapport. Non seulement l’honneur du roi est en jeu, mais aussi plus généralement la suprématie masculine ; il faut donc appliquer des sanctions énergiques pour prévenir l’anarchie.

Comme la société perse est despotique de haut en bas, il est évident que les sages vont blâmer Vasthi, et puis le roi a déjà décidé sa culpabilité et c’est lui qui est le plus à craindre.

Versets 19-21

Je continue.

Si donc tel est le bon plaisir de l’empereur, qu’il fasse promulguer une ordonnance impériale irrévocable, consignée dans les lois de Perse et de Médie, interdisant pour toujours à Vasthi de se présenter devant l’empereur Xerxès, et stipulant que l’empereur conférera le titre d’impératrice à l’une de ses semblables plus digne qu’elle. Lorsque ce décret, publié par l’empereur dans tout son vaste empire, sera connu partout, toutes les femmes témoigneront du respect à leurs maris, quelle que soit leur condition sociale. Cette déclaration plut à l’empereur et aux ministres, et l’empereur suivit le conseil de Memoukân (Esther 1.19-21).

La reine est destituée suite à une nouvelle loi qui reflète le caractère excentrique de Xerxès tel que l’histoire profane le révèle. Par exemple, lorsqu’une partie de son armada fut détruite par les Grecs à Salamis, l’empereur a été pris d’un accès de folie, il est descendu jusqu’à la mer et il a frappé les vagues avec sa ceinture car elles ont détruit sa flotte. Tous les dictateurs que le monde a connus sont des mégalomanes ; non seulement leur âme est noire encre, mais ils sont aussi affligés de problèmes qui relèvent de la psychiatrie. Les conseillers du roi savent très bien que Xerxès est très instable et peut changer d’avis. Pour cette raison, ils enveloppent le décret de façon à ce qu’il soit irrévocable. A cette époque, les souverains font librement usage de la force ; ils ont, pourrait-on dire, la gâchette facile pour éliminer quiconque se met en travers de leur route. Ces sages redoutent donc la vengeance de Vasthi au cas où elle rentrerait en grâce. Si Vasthi est bien la reine Amastris, c’est exactement ce qui s’est produit.

Verset 22

Je finis le premier chapitre.

Il expédia des lettres dans toutes les provinces de l’empire, rédigées pour chaque province selon son système d’écriture et dans la langue de sa population, ordonnant que tout homme soit maître en sa maison et y impose l’usage de sa langue maternelle (Esther 1.22).

L’Araméen est utilisé pour les affaires d’État de l’Égypte à l’Inde, mais la coutume des Perses est de s’adresser aux peuples conquis dans leurs propres langues, ce que prouvent les inscriptions multilingues mises à jour par les archéologues. L’autorité du mari doit donc s’exercer jusque dans l’emploi de sa langue maternelle par les gens de sa maison et, en particulier, par son épouse.

Comme le langage est le véhicule de la culture, dans un foyer mixte, le conjoint qui impose sa langue imprime la marque de sa culture, de sa façon de penser, de sa vision du monde, et donc de son autorité sur sa maison.

Pour établir des communications rapides entre les différentes provinces de l’empire, Darius, le père de Xerxès, avait établi un système genre poney express, c’est-à-dire des coursiers répartis en stations, séparées par une journée de voyage. C’est de cette manière que les ordres du roi sont relayés aux gouverneurs, et qu’en retour il reçoit des nouvelles de ses provinces. Cette transmission de l’information favorise considérablement le pouvoir central.

L’historien grec Xénophon à qui on doit une grande partie de nos connaissances sur la Grèce et la Perse du 4e siècle, compare la rapidité des coursiers royaux à un vol d’oiseaux migrateurs tellement il est efficace. L’information se propage peut-être rapidement, mais si c’est à coups de décrets que les maris doivent asseoir leur autorité, il n’est pas étonnant que l’Empire perse soit parti en déconfiture.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

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