Esdras 9.1-15
Chapitre 9
Introduction
Il existe des gens dont la personnalité et le rayonnement sont tels que dès qu’ils entrent dans une pièce, ils font l’unanimité et tous les regards se portent naturellement vers eux. Ce sont généralement des personnes qui ont souvent à la fois une forte personnalité et des convictions inébranlables. De ce nombre fait partie le prêtre Esdras, dont l’histoire nous est racontée dans le livre qui porte son nom ; cet homme a le caractère d’une forteresse. Maintenant qu’il vient d’arriver en Israël, les choses vont bouger car il va mettre fin au chaos.
Verset 1
Je commence à lire le chapitre 9 du livre d’Esdras.
Quand tout cela fut terminé, quelques chefs d’Israël m’abordèrent en disant : — Ni le peuple d’Israël, ni les prêtres, ni les lévites ne se sont séparés des gens du pays et n’ont rompu avec leurs pratiques abominables. Ils se sont conduits exactement comme les Cananéens, les Hittites, les Phéréziens, les Yebousiens, les Ammonites, les Moabites, les Égyptiens et les Amoréens (Esdras 9.1).
Esdras est arrivé à Jérusalem le 1er jour du 5me mois mais il a dû donner la priorité aux affaires de l’empereur ce qui lui a pris presque cinq mois (10.9). Maintenant, il va enfin pouvoir s’occuper des problèmes des colons juifs.
Les peuples mentionnés sont les ennemis héréditaires d’Israël qui occupaient la Terre promise avant sa conquête par les Hébreux. Leurs descendants sont toujours là et constituent un piège pour la communauté juive. Les responsables du peuple viennent voir Esdras pour faire le point de la situation et elle n’est pas bonne du tout. Les premiers colons avaient rencontré des difficultés sans nombre et s’étaient découragés. De plus, ils ont laissé les circonstances dicter leur conduite. Or, comme ils sont en contact permanent avec les populations autochtones, ils se sont mis à les fréquenter avec tous les risques que cela comporte. C’est très humain et je ne voudrais certainement pas leur jeter la pierre, surtout qu’à leur place, aurais-je fait mieux ?
Verset 2
Je continue.
Car ils ont épousé les filles de ces étrangers et les ont données en mariage à leurs fils. Ainsi la descendance sainte s’est mêlée aux peuples de ces pays. Les chefs et les dirigeants se sont les premiers rendus coupables d’une telle infidélité (Esdras 9.2).
Même les responsables du peuple ont transgressé les prescriptions de la Loi par des mariages avec les païens du pays. Ces unions ne sont pas réprouvées pour des raisons de xénophobie, mais pour des raisons purement religieuses. La présence de femmes idolâtres dans les familles israélites conduit inévitablement à l’adoption de certaines de leurs pratiques qui sont incompatibles avec la loi de Moïse et la foi en l’Éternel. L’obligation pour les Israélites de ne pas adopter les coutumes païennes est l’une des principales exhortations des prophètes.
La communauté juive d’Éléphantine en Égypte et contemporaine d’Esdras, est un exemple du danger réel que de telles unions illégitimes représentent. Ayant épousé des Égyptiennes, ces Juifs sombrèrent dans le syncrétisme religieux, furent peu à peu assimilés à la culture du pays et disparurent sans laisser de trace.
Verset 3
Je continue.
Lorsque j’appris cela, je déchirai mon vêtement et mon manteau, je m’arrachai les cheveux et la barbe, et je m’assis là, accablé (Esdras 9.3).
Esdras aurait pu réagir de différentes manières à l’annonce de ces nouvelles déconcertantes. Ce qu’il n’a pas fait c’est brandir l’étoile de David ou un autre signe patriotique. Il n’est pas non plus allé voir ces couples mixtes pour leur faire la morale. Il n’a pas mis sur pied un comité pour examiner la meilleure démarche à suivre. Au contraire, il adopte l’attitude typique des gens pieux de l’Ancien Testament quand ils sont confrontés au péché. Il s’humilie jusqu’à terre devant Dieu.
Ce comportement n’est pas un caprice mais exprime la consternation ou le deuil sauf que d’habitude les Juifs se rasent la barbe et les cheveux. Esdras est le seul exemple de quelqu’un qui sous l’effet d’une vive émotion s’est littéralement arraché les poils, manifestant ainsi une colère violente. Il éprouve un choc terrible car il entrevoit déjà le danger pour les colons de disparaître s’ils se mélangent avec les habitants du pays comme l’ont fait ceux d’Éléphantine en Égypte. Il sait aussi que c’est à cause de ce genre d’union idolâtre que le peuple a été décimé par ses ennemis et emmené en captivité. Donc, Esdras exprime symboliquement que l’heure est très grave.
Versets 4-5
Je continue.
Autour de moi se réunirent, à cause de cette infidélité des anciens exilés, tous ceux qui étaient respectueux des paroles du Dieu d’Israël. Je restai ainsi assis, accablé, jusqu’à l’offrande du soir. Puis, au moment de l’offrande du soir, je sortis de mon abattement et me relevai. Je portais encore mon vêtement et mon manteau déchirés : je tombai à genoux, et je tendis les mains vers l’Éternel mon Dieu (Esdras 9.4-5).
Les rapatriés qui sont fidèles à l’Éternel se réunissent pour s’humilier ; ils craignent que Dieu punisse à nouveau le peuple d’une manière ou d’une autre. L’attitude d’Esdras puis sa prière vont révéler la trempe extraordinaire de cet homme. Il comprend bien que tout Israël est tenu d’obéir aux termes de l’alliance avec l’Éternel, et comme des chefs du peuple sont également coupables, le châtiment divin risque de tomber sur tous.
Le geste du pénitent qui consiste à tendre les mains vers Dieu est très symbolique ; il signifie qu’il n’a rien à cacher, qu’il met son âme à nu devant son Créateur et qu’il implore sa miséricorde. L’apôtre Paul fait référence à cette attitude d’humiliation dans l’une de ses Épîtres. Je lis le passage :
C’est pourquoi je veux qu’en tout lieu les hommes prient en élevant vers le ciel des mains pures, sans colère ni esprit de dispute (1Timothée 2.8).
Versets 6-7
Je continue le texte.
Je lui dis : — Mon Dieu, je suis trop rempli de honte et de confusion pour oser lever les regards vers toi, ô mon Dieu, car nos péchés se sont multipliés jusqu’à nous submerger, et nos fautes se sont accumulées et montent jusqu’au ciel. Depuis l’époque de nos ancêtres jusqu’à ce jour, nous avons été extrêmement coupables. C’est à cause de nos fautes que nous, nos rois et nos prêtres, nous avons été livrés au pouvoir des rois des nations, pour être tués, déportés ou pillés, et pour que la honte couvre encore aujourd’hui nos visages (Esdras 9.6-7).
Bien qu’Esdras n’ait personnellement aucune responsabilité dans cette sinistre affaire, il s’associe aux fautes de ses ancêtres et aux péchés commis récemment par les colons ; il les confesse comme si c’étaient les siens parce qu’il est plus conscient qu’eux de la gravité du mal commis. Il parle et agit comme le représentant de tout Israël tout comme Moïse qui en son temps montait au créneau pour être le médiateur et l’intermédiaire entre le peuple d’Israël et l’Éternel. Quelques années plus tôt, vers la fin des 70 années d’exil, le prophète Daniel avait adopté la même attitude qu’Esdras. Je lis un extrait de cette très longue prière :
Ah ! Seigneur, Dieu grand et redoutable, toi qui demeures fidèle à ton alliance, nous avons mal agi, nous nous sommes rendus coupables et nous nous sommes révoltés contre toi en nous détournant de tes commandements et de tes lois. Nous n’avons pas écouté tes serviteurs les prophètes. Mais toi, Seigneur notre Dieu, tu as de la pitié et tu pardonnes, alors que nous nous sommes révoltés contre toi. Nous ne t’avons pas obéi, Éternel notre Dieu, nous n’avons pas vécu selon les lois que tu nous as données. Tout le peuple d’Israël a transgressé ta Loi et s’est détourné pour ne pas entendre ta voix. Alors toutes les imprécations inscrites dans la Loi de Moïse, se sont déversées sur nous, parce que nous avons péché contre Dieu… et nous ne t’avons pas imploré, Éternel notre Dieu, nous ne nous sommes pas détournés de nos fautes et nous n’avons pas été attentifs à ta vérité. Nous ne t’avons pas obéi. Nous avons péché, nous avons fait le mal (Daniel 9.4-15).
Suite à la prière de Daniel, et dans l’ordre chronologique des événements, nous avons celle du prêtre Esdras. Ensuite, il y aura l’intercession de Néhémie qui lui aussi priera de cette même façon. J’en lie un extrait :
Tu as été juste dans tout ce qui nous est arrivé, car tu as agi en toute fidélité, alors que nous, nous avons fait le mal. Nos rois, nos dirigeants, nos prêtres et nos ancêtres n’ont pas appliqué ta Loi et n’ont pas respecté tes commandements ; ils n’ont pas prêté attention aux avertissements que tu leur adressais. Ils ne t’ont pas adoré et ne se sont pas détournés de leurs mauvaises actions. À présent, nous voici esclaves ! Les moissons abondantes profitent aux rois que tu nous as imposés à cause de nos fautes (Néhémie 9.33-37).
Un negro spiritual dit à juste titre : « Ce n’est pas mon frère, ce n’est pas ma sœur, mais c’est moi Ô Seigneur qui aie besoin de prière ». Esdras commence son intercession à 15 h de l’après-midi parce qu’il veut faire monter sa prière au ciel en même temps que la fumée des holocaustes et de l’encens qui correspondent à l’offrande du soir.
Versets 8-9
Je continue la prière d’Esdras.
Cependant, depuis peu, Éternel, notre Dieu, tu nous as fait la grâce de laisser quelques survivants de notre peuple subsister et de nous accorder un endroit pour nous établir dans ton saint pays. Toi, notre Dieu, tu illumines ainsi nos yeux de ta lumière et tu nous redonnes un peu de vie au milieu de notre servitude. Car nous sommes des esclaves, mais notre Dieu ne nous a pas abandonnés dans notre servitude. Il nous a manifesté de la faveur dans nos rapports avec les empereurs perses, pour ranimer notre énergie afin que nous rebâtissions le Temple de notre Dieu et que nous le relevions de ses ruines. Il nous a procuré comme un mur protecteur en Juda et à Jérusalem (Esdras 9.8-9).
Esdras reconnaît la grâce de l’Éternel qui a protégé les Israélites jusque-là et qui leur a permis de retourner dans leur pays sans encombre. C’est aussi grâce à Dieu qu’ils ont bénéficié de la faveur des monarques perses, qui la plupart du temps étaient favorables aux Juifs. Cyrus le Grand fut le premier à leur accorder l’autorisation de retourner en Palestine. Darius confirma le décret de son père et son fils Xerxès accorda aux Juifs de nombreux privilèges. Artaxerxès autorisa Esdras et Néhémie à retourner dans leur pays emmenant avec eux qui voulait bien les suivre. Non seulement les empereurs perses ont rendu aux Israélites tous les ustensiles du Temple que les Babyloniens avaient pillés, mais ils y ont ajouté toutes sortes de richesses afin que le projet de reconstruction du Temple réussisse et que le culte de l’Éternel soit rétabli.
Versets 10-12
Je continue.
Maintenant, après ce qui est arrivé, que dirons-nous, ô notre Dieu ? Car nous avons désobéi aux commandements que tu nous avais transmis par l’intermédiaire de tes serviteurs les prophètes. Tu nous avais prévenus en disant : “ Le pays dans lequel vous entrez pour en prendre possession est souillé par l’impureté des populations de ces contrées qui l’ont rempli d’un bout à l’autre de leurs pratiques abominables et de leurs actions impures. Ne donnez donc pas vos filles en mariage à leurs fils et ne prenez pas leurs filles pour vos fils. Ne vous préoccupez jamais de leur prospérité ou de leur bien-être si vous voulez devenir forts, manger les meilleurs produits du pays et le laisser pour toujours en héritage à vos descendants ” (Esdras 9.10-12).
Esdras répète les ordonnances que l’Éternel avait communiquées aux Hébreux quand ils ont pénétré et occupé la Terre promise (Deutéronome 11.8; 33.7). En gros il dit donc aux colons : « prenez tout pour vous et ne laissez rien aux autres ». Le moins qu’on puisse dire est qu’une telle conduite ne correspond pas bien à ce qui est aujourd’hui considéré politiquement correct.
L’idolâtrie pratiquée par les Cananéens était accompagnée de rites immoraux pires que ce qui paraît-il circule librement sur l’internet ; ce n’est pas peu dire ! Esdras confesse donc la faute présente des colons juifs, reconnaissant devant Dieu qu’ils n’ont aucune excuse. Même les chefs du peuple ont désobéi à la Loi de Moïse en participant aux partouzes cananéennes.
L’attrait de la débauche est profondément enraciné dans le cœur pervers des hommes et donc aussi des Israélites. Dès que les Hébreux sont arrivés aux portes du pays de Canaan sous la conduite de Moïse ils se sont livrés à l’idolâtrie avec les femmes Moabites. Puis, à peine étaient-ils installés dans leur pays, qu’ils ont commencé à se mélanger aux peuples d’alentour qu’ils avaient partiellement chassés et à s’adonner à leurs pratiques abominables. Comme l’obligation pour Israël de se tenir à l’écart du monde païen est le fondement de la théocratie, dans sa patience, Dieu leur envoya prophète sur prophète mais sans résultat durable. Dans le livre des Juges, on lit : Ils épousèrent leurs filles, donnèrent leurs propres filles à leurs fils et adorèrent leurs dieux (Juges 3.6).
Cette conduite, sévèrement condamnée par les prophètes, n’ayant jamais totalement cessé, le couperet divin finit par tomber et les deux royaumes israélites furent rayés de la carte et les populations tuées ou emmenées en captivité.
Versets 13-14
Je continue le texte.
Tout ce qui nous est arrivé est la conséquence de nos mauvaises actions et notre grande culpabilité. Et encore, ô notre Dieu, tu ne nous as pas punis comme le méritaient nos péchés, tu as laissé subsister ce reste de notre peuple. Alors, après cela, pouvons-nous recommencer à transgresser tes commandements et à nous allier par mariage à ces nations qui se livrent à des pratiques si abominables ? Ne vas-tu pas t’enflammer de colère contre nous au point de nous exterminer, sans nous laisser ni reste ni rescapés ? (Esdras 9.13-14).
Cette prière publique d’Esdras qui exprime un sincère chagrin a eu un effet dramatique sur les colons juifs. La culpabilité des Israélites exprimée par Esdras correspond aussi à celle de tout l’humanité devant Dieu. Dans le Nouveau Testament, l’apôtre Paul l’exprime ainsi :
Il n’y a pas de juste, pas même un seul, pas d’homme capable de comprendre, pas un qui cherche Dieu. Ils se sont tous égarés, ils se sont corrompus tous ensemble. Il n’y en a pas qui fasse le bien, non, pas même un seul. Leur gosier ressemble à une tombe ouverte, leur langue sert à tromper, ils ont sur les lèvres un venin de vipère, leur bouche est pleine d’aigres malédictions. Leurs pieds sont agiles quand il s’agit de verser le sang. La destruction et le malheur jalonnent leur parcours. Ils ne connaissent pas le chemin de la paix. À leurs yeux, révérer Dieu n’a aucun sens (Romains 3.10-18).
Le verdict est sévère, j’en conviens ! Mais c’est ainsi que Dieu nous voit et ce n’est pas en essayant de cacher sa tête dans le sable qui change quoi que ce soit à notre problème de fond. Comme l’écrit le prophète Jérémie : Le cœur de l’homme est tordu par dessus tout et il est incurable (Jérémie 17.9).
Dans sa prière, Esdras reconnaît que le châtiment subi par les Israélites a été une juste rétribution divine de leurs actions. En d’autres mots, ils ne l’ont pas volé. D’autre part, ajoute Esdras, la punition a été administrée avec mesure car Dieu a retenu son bras en quelque sorte. En d’autres mots, le peuple élu n’a pas vraiment été traité comme le méritait sa rébellion.
Alors maintenant, Esdras craint qu’à l’image de leurs ancêtres, les colons soient déjà allés trop loin, qu’ils aient abusé de la patience de l’Éternel. Il redoute que cette nouvelle infidélité ait attisé sa colère divine au point qu’il déciderait d’anéantir tous ces colons infidèles, ce qui aurait des conséquences les plus dramatiques pour tout Israël. En effet, il deviendrait alors presque impossible de trouver des volontaires juifs pour quitter la Perse et retourner au pays afin de le repeupler.
Verset 15
Je finis ce chapitre.
Éternel, Dieu d’Israël, tu es juste, et tu as laissé subsister un reste de notre peuple jusqu’à ce jour. Nous voici devant toi, avec notre culpabilité, alors que personne ne peut tenir ainsi en ta présence (Esdras 9.15).
Esdras termine sa prière en mentionnant la justice de Dieu, non pas pour qu’il l’exerce, ce qui amènerait la destruction des coupables, mais pour réveiller la conscience des colons. L’Éternel a été juste en réduisant Israël à un petit reste.
La prière du prêtre Esdras ne comporte pas de requêtes particulières. Il s’en remet simplement à la miséricorde divine ; c’est d’ailleurs comme ça qu’il a commencé cette prière. Il reconnaît que personne n’a le droit de se tenir debout devant le Dieu parfaitement juste. Seuls sa grâce, la reconnaissance de se péchés, et le sacrifice du Christ qui était encore à venir pouvaient permettre à l’Éternel de pardonner ce nouvel écart de conduite des rapatriés par rapport à l’observance de la Loi, et les rétablir dans la communion avec lui. Tout au long de cette prière publique qui est aussi une prédication devant le peuple rassemblé, Esdras a mis en valeur plusieurs attributs de Dieu :
Premièrement, sa grâce : je rappelle le passage :
Éternel, notre Dieu, tu nous as fait la grâce de laisser quelques survivants de notre peuple subsister et de nous accorder un endroit pour nous établir dans ton saint pays.
Deuxièmement, sa bienveillance : Esdras a dit :
Dieu ne nous a pas abandonnés… Il nous a manifesté sa faveur dans nos rapports avec les empereurs perses.
Troisièmement, sa colère ardente : Ne vas-tu pas t’enflammer de colère contre nous au point de nous exterminer ?
Et finalement, sa justice : Éternel, Dieu d’Israël, tu es juste.
Notre Créateur n’est pas un papa gâteau qui se promène sur un nuage rose ; il est juste et saint et il châtie le coupable. Cependant, il est également un Dieu miséricordieux qui aime sa créature et qui lui manifeste sa bienveillance. C’est sur cette bonté intrinsèque de l’Éternel que le prêtre Esdras s’appuie pour toute sa prière. Pareillement, pour vous et pour moi, c’est grâce à l’amour que Dieu a pour nous et qu’il a manifesté en envoyant Jésus mourir sur la croix à notre place qu’il nous est possible d’être pardonné et d’obtenir la vie éternelle. Je cite un passage au reste fort connu de l’Évangile selon Jean :
Oui, Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, son unique, pour que tous ceux qui placent leur confiance en lui échappent à la perdition et qu’ils aient la vie éternelle. Dieu nous a donné la vie éternelle et cette vie est en son Fils. Celui qui a le Fils a la vie. Celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie (Jean 3.16 ; 1Jean 5.11-12).
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.