Les émissions

20 févr. 2024

Esdras 7.1 – 8.36

Chapitre 7

Introduction

Quand j’étais jeune et qu’avec les copains on allait à la maraude aux cerises, on épiait les fourrés à droite et à gauche tout en s’en mettant plein la lampe, et on se disait : « Pas vu pas pris ! » C’est exact, sauf qu’avec Dieu, ça ne se passe pas de cette manière, car lui, il voit et entend tout ce qui se passe dans son univers et les Israélites l’ont appris à leurs dépens. Ils ont violé la Loi de Moïse en long, en large et en travers et se sont adonnés à une idolâtrie frénétique, tout en croyant s’en tirer à bon compte. Mauvais calcul ! En plus, ils ont refusé de mettre la terre en jachère une année sur 7 comme l’exige la Loi. Au bout de 490 ans de ce régime, le pays a un arriéré de 70 ans, un contentieux que l’Éternel décide alors de régler.

Dans la seconde moitié du 8e siècle avant J-C a lieu la première manche. Les ennemis d’Israël commencent à mordre sur leur territoire, et en 732 les habitants du royaume du Nord qui échappent au massacre sont emmenés en captivité par les Assyriens. Dans la première moitié du 6e siècle commence la seconde manche du jugement de Dieu ; le royaume du Sud subit 3 invasions des Babyloniens. Finalement, Jérusalem et le Temple sont détruits et le peuple est déporté. A ce moment là, on a de bonnes raisons de tourner la page en se disant que comme beaucoup d’autres, le peuple hébreu va disparaître. Mais c’est sans compter sur les promesses inconditionnelles que l’Éternel a faites à Abraham, l’ancêtre de la nation. En effet, Dieu a juré en son nom qu’Israël ne cessera jamais d’exister. Entre-temps, un obscur personnage devient roi d’un district perse sans importance qui est sous le contrôle des Mèdes. Plutôt du genre ambitieux et gourmand, ce monarque n’a pas l’intention de se contenter du statut minable de petit roitelet. Il attaque les Mèdes, remporte la victoire et s’empare de leur territoire qui est en gros la Turquie actuelle. Mais cela ne lui suffit toujours pas car 10 ans plus tard il prend Babylone sans même tirer un coup de feu comme on dit. Soudainement, Cyrus le Grand est le nouveau patron du Proche et du Moyen-Orient. Dirigeants capables, lui et ses successeurs adoptent une politique diamétralement opposée aux empires qui les ont précédés; ils encouragent tous les peuples que les Assyriens et les Babyloniens avaient déportés et qui se trouvent donc sur leur territoire, à retourner chez eux et à rebâtir leurs sites religieux.

C’est ainsi qu’après environ 70 années d’exil, la première charrette de rapatriés juifs débarque à Jérusalem dans le but express de rétablir l’autel des holocaustes et de restaurer le Temple. Cette reconstruction se déroule sous la direction de deux responsables juifs, l’un civil Zorobabel et l’autre religieux Josué. Bien que le livre que je parcours porte le nom Esdras, ce n’est qu’à partir du chapitre 7 que ce personnage entre sur scène en chair et en os, car c’est lui qui conduit la deuxième charrette de rapatriés juifs.

Versets 1-5

Je commence à lire le chapitre 7 du livre d’Esdras en compressant.

Plus tard, sous le règne d’Artaxerxès, empereur de Perse, vivait un homme nommé Esdras. Ses ancêtres en ligne directe descendaient d’Aaron le grand-prêtre (Esdras 7.1, 5).

Environ 60 ans se sont écoulés depuis les événements précédents dont les principaux sont la reconstruction du Temple de Jérusalem et l’histoire d’Esther qui est racontée dans le livre qui porte son nom. Cette période se trouve dans l’obscurité quasi totale. On ne sait pas ce qui est arrivé à Zorobabel et au grand-prêtre Josué, mais leur mort semble avoir mis fin aux grands espoirs qui s’attachaient à eux. La vie de la communauté juive, méprisée des autres peuplades, s’est poursuivi dans une grande médiocrité jusqu’à l’arrivée d’Esdras puis de Néhémie.

L’empereur Artaxerxès, surnommé « Longuemain » a déjà été mentionné plus tôt dans une parenthèse historique. Esdras est un théologien versé dans la Loi de Moïse et probablement aussi un haut fonctionnaire de la cour royale perse car il a droit au respect de l’empereur. Le texte mentionne 16 de ses ancêtres dont je vous fais grâce, et qui remontent jusqu’à Aaron, le premier grand-prêtre et frère de Moïse.

Verset 6

Je continue.

Cet Esdras vint de Babylone. C’était un spécialiste de la Loi possédant une connaissance approfondie de la Loi de Moïse, que l’Éternel, le Dieu d’Israël, avait donnée à son peuple. L’Éternel son Dieu était avec Esdras, si bien que l’empereur lui accorda tout ce qu’il demandait (Esdras 7.6).

Avant l’exil, un scribe est un simple secrétaire, mais après, une fois que la prophétie disparaît, c’est la Loi qui prend le devant de la scène. Alors, le scribe prend de l’importance et devient un spécialiste et un interprète de la Loi. Instruits, ils recopient, étudient et enseignent les Écritures de l’Ancien Testament. On les retrouve dans les évangiles où ils sont alliés aux Pharisiens contre Jésus. Dans le Nouveau Testament, on les appelle : « rabbi », c’est-à-dire maîtres enseignants.

L’affirmation « L’Éternel son Dieu était avec » apparaît 8 fois dans les livres d’Esdras et Néhémie, et est appliquée à ces deux hommes.

Versets 7-10

Je continue.

La septième année du règne d’Artaxerxès, un certain nombre d’Israélites : des prêtres et des lévites, des musiciens, des portiers et des desservants du Temple partirent pour Jérusalem. Esdras vint avec eux à Jérusalem au cinquième mois de la septième année du règne de l’empereur. Il avait fixé le départ de Babylone au premier jour du premier mois et il arriva à Jérusalem le premier jour du cinquième mois grâce à la protection bienveillante de son Dieu. En effet, Esdras prenait grand soin d’étudier la Loi de l’Éternel et de l’appliquer, ainsi que d’enseigner les lois et le droit aux Israélites (Esdras 7.7-10).

En réalité, la caravane s’est mise en route le 12e jour du 1er mois (8.31) car il a fallu aux colons 11 jours pour se rassembler. Esdras est un homme particulièrement pieux et dévoué à la Loi de Moïse qu’il met en pratique et enseigne. C’est lui qui conduit cette caravane. Puisant ses forces en son Dieu, il est le soutien de ces pèlerins qui se sont engagés dans un long et périlleux voyage. Ils doivent en effet parcourir une distance de plus de 1 000 km, presque 1500, à pied ou à dos d’âne en longeant d’abord le fleuve Euphrate vers le nord-ouest. Ensuite, ils obliquent vers le sud en direction de la Palestine. Ce voyage dura presque 4 mois à cause de la présence d’enfants et de personnes âgées.

Versets 11-12

Je continue.

Voici la copie du document que l’empereur Artaxerxès remit à Esdras, le prêtre et spécialiste de la Loi, qui était versé dans la connaissance des lois et des commandements de l’Éternel, pour Israël : Artaxerxès, le roi des rois, au prêtre Esdras, spécialiste de la Loi du Dieu du ciel, etc. (Esdras 7.11-12).

Le titre ronflant de « roi des rois » était porté par certains rois assyriens, babyloniens et perses, ainsi que des pharaons, parce que leur empire incluent différents royaumes qui leur sont soumis. Ce titre correspond assez bien au terme empereur. Le décret royal est rédigé en araméen, la langue diplomatique de l’époque. Il autorise officiellement Esdras et les colons à se rendre dans leur pays d’origine, en Israël.

Versets 13-14

Je continue.

J’ai donné ordre que tous les Israélites, les prêtres et les lévites qui résident dans mon royaume et qui désirent aller à Jérusalem aillent avec toi. Moi, le roi et mes sept conseillers, nous t’envoyons faire une enquête dans le territoire de Juda et à Jérusalem, pour voir comment y est observée la Loi de ton Dieu qui est entre tes mains (Esdras 7.13-14).

Les historiens grecs confirment que l’empereur Artaxerxès avait effectivement sept conseillers qui jouissaient d’un accès spécial auprès de lui et qui contresignaient ses décrets.

Bien que ce ne soit pas dit, il est probable qu’Esdras a demandé l’autorisation d’aller à Jérusalem et que ce décret est la réponse qu’il a reçue. Par ailleurs, comme les rois perses envoient tous les ans et dans chaque province, un officiel chargé de l’inspecter et de lui faire un rapport, ce voyage d’Esdras fait d’une pierre deux coups.

Versets 15-22

Je continue.

Tu es également chargé d’y apporter l’argent et l’or que le roi et ses conseillers ont offerts au Dieu d’Israël qui a sa demeure à Jérusalem. Tu emporteras aussi tout l’argent et l’or que tu auras collecté dans toute la province de Babylone et les dons volontaires pour le Temple de leur Dieu qui est à Jérusalem. Avec cet argent, tu auras soin d’acheter là-bas des taureaux, des béliers, des agneaux, avec les offrandes de céréales et de vin qui doivent les accompagner, et tu les offriras sur l’autel du temple de votre Dieu à Jérusalem. Concernant les autres dépenses qu’il te sera nécessaire d’effectuer pour le temple de ton Dieu, tu les feras payer par la trésorerie royale. Moi, l’empereur Artaxerxès, je donne l’ordre à tous les trésoriers de la province à l’ouest de l’Euphrate de faire exactement tout ce que le prêtre Esdras, spécialiste de la Loi du Dieu du ciel, vous demandera, jusqu’à concurrence de 3 500 kilogrammes d’argent, 45 000 litres de blé, 4 500 litres de vin, 4 500 litres d’huile et du sel à volonté (Esdras 7.15-22).

Esdras reçoit des dons considérables de l’empereur ainsi que le produit d’une souscription faite par lui auprès de la population non-juive de Babylone et enfin les dons des Israélites qui restent en Babylonie.

L’historien juif Josèphe cite un décret semblable d’Antiochus III qui au début du second siècle avant. J-C, et en tant que souverain sur la Palestine, a ordonné de fournir aux Juifs les animaux nécessaires aux sacrifices ainsi que les divers produits pour les offrandes.

Verset 23

Je continue.

On se conformera scrupuleusement à tout ce qui est ordonné par le Dieu du ciel pour qu’il ne se mette pas en colère contre mon empire et contre mes descendants (Esdras 7.23).

Selon un historien grec, Artaxerxès avait 18 fils. En retour des dons faits aux Juifs, il compte bien sur la bénédiction de l’Éternel sur lui et sa famille et ne pas avoir d’ennuis avec la Palestine. Deux ans auparavant, une révolte avait éclaté contre lui en Égypte.

Versets 27-28

Je continue plus loin et finis ce chapitre 7.

Loué soit l’Éternel, le Dieu de nos ancêtres, qui a disposé l’empereur à donner une telle splendeur au Temple de l’Éternel à Jérusalem, et qui m’a témoigné sa bonté dans mes rapports avec l’empereur, ses conseillers, et tous les plus hauts fonctionnaires impériaux. Ainsi fortifié parce que l’Éternel mon Dieu était avec moi, j’ai pu rassembler des chefs d’Israël pour qu’ils partent avec moi (Esdras 7.27-28).

Esdras se sent poussé à rendre grâces à l’Éternel dont il reconnaît la bonne main dans toutes les bénédictions dont il est l’objet, que ce soit la bonne disposition de l’empereur à son égard ou la bonne volonté des Israélites qui partent avec lui. À partir d’ici, le texte est à nouveau en hébreu.

Chapitre 8

Introduction

Nous arrivons au chapitre 8 qui commence par la liste des compagnons d’Esdras ainsi que leur généalogie réduite. La plupart d’entre eux font partie des mêmes familles que celles qui sont retournées en Israël environ 80 ans plus tôt sous la conduite de Zorobabel. 1 712 hommes sont soigneusement recensés, mais avec les étrangers, les femmes et les enfants, la caravane doit bien compter 7 000 personnes.

Versets 15-17

Je commence à lire après la liste des colons et en compressant tout au long.

Je les rassemblai près de la rivière qui coule en direction d’Ahava et nous y avons campé pendant trois jours. Je passai le peuple et les prêtres en revue, et je constatai qu’il n’y avait parmi eux aucun lévite. Alors je convoquai les chefs et leur demandai de se rendre chez Iddo, le chef de la localité de Kasiphia, et je leur indiquai ce qu’ils devaient lui dire, à lui et à ses collaborateurs, les desservants du Temple, pour nous envoyer des assistants pour le Temple de notre Dieu (Esdras 8.15-17).

Les Lévites sont les aides de camp des prêtres ; ils s’occupent des fonctions pratiques qui permettent au Temple de fonctionner. Ce travail n’est pas de tout repos et demande beaucoup de discipline. Il n’est donc pas étonnant que le retour au pays ne les réjouit guère. Sur les 50 000 hommes qui ont accompagné Zorobabel, seulement 1,5 % d’entre eux sont Lévites. Leur présence est pourtant indispensable afin d’établir une communauté stable et pieuse, car en plus de leur rôle dans le Temple, ils sont chargés d’enseigner la Loi de Moïse au peuple.

Esdras envoie 11 chefs dans une localité où se trouve un sanctuaire juif, afin de convaincre un certain nombre de Lévites de le suivre. C’est ainsi que grâce à Dieu, la délégation parvient à ramener 41 Lévites et 220 desservants du Temple, ceux qui s’occupent des tâches les plus pénibles comme le transport du bois et de l’eau.

Versets 21-23

Je continue plus loin.

Là, au bord du fleuve Ahava, je proclamai un jeûne pour que nous nous humiliions devant notre Dieu afin de lui demander qu’il nous accorde, pour nous, pour nos enfants et pour tous nos biens, de voyager en toute sécurité. J’aurais eu honte de demander à l’empereur de nous fournir une escorte de soldats et de cavaliers pour nous protéger contre l’ennemi pendant la route, car nous avions dit à l’empereur que notre Dieu protégeait avec bonté tous ceux qui lui font confiance, tandis que sa colère pèse lourdement sur tous ceux qui l’abandonnent. C’est pour cela que nous avons jeûné et demandé cette faveur à notre Dieu, et il a exaucé notre prière (Esdras 8.21-23).

Esdras regarde tous ces rapatriés, les femmes et les enfants et il a des sueurs froides dans le dos parce qu’il sait qu’ils seront exposés aux attaques des pillards. Comme pour ce voyage il a engagé la responsabilité de l’Éternel auprès de l’empereur, il ne peut plus faire marche arrière et demander une protection militaire. La seule solution est d’invoquer Dieu par la prière et le jeûne. Soit dit en passant que Néhémie n’aura aucun scrupule à accepter une escorte quand il retournera au pays d’Israël. Ces deux hommes ont agi selon leur conviction personnelle.

Versets 24-30

Je continue.

Ensuite, je désignai comme chefs douze des principaux prêtres et dix de leurs compagnons. Je pesai devant eux l’argent, l’or et les objets de valeur offerts pour le Temple par l’empereur, ses conseillers et ses ministres, ainsi que par tous les Israélites qui se trouvaient à Babylone. Je leur confiai ainsi vingt tonnes d’argent, trois tonnes d’objets en argent et trois tonnes d’or, vingt coupes d’or valant mille pièces d’or, deux magnifiques vases de bronze poli, aussi précieux que de l’or. Puis je leur dis : — Vous êtes consacrés à l’Éternel, ces objets sont sacrés, cet argent et cet or sont des dons volontaires à l’Éternel, le Dieu de vos ancêtres. Veillez soigneusement sur ces trésors, ils sont sous votre garde jusqu’au jour où vous les pèserez devant les chefs des prêtres et les lévites, ainsi que devant les chefs des groupes familiaux d’Israël pour les porter à Jérusalem au Temple de notre Dieu (Esdras 8.24-30).

Esdras emporte un véritable trésor avec lui, une vraie fortune. Il a donc de bonnes raisons d’être inquiet et d’invoquer la protection de l’Éternel sur ce voyage.

Versets 31-32

Je continue.

Le douzième jour du premier mois, nous avons quitté le fleuve Ahava pour nous rendre à Jérusalem. Tout au long de la route, notre Dieu a pris soin de nous en nous protégeant des attaques d’ennemis et des embuscades des pillards. À notre arrivée à Jérusalem, nous avons pris trois jours de repos (Esdras 8.31-32).

Les onze premiers jours du mois du départ sont consacrés au rassemblement du peuple et à la la répartition des trésors entre 24 hommes de confiance. Ces colons ont surtout à redouter les tribus du désert, arabes et syriennes, qui ne vivent que de pillages. Nous savons qu’ils sont arrivés à Jérusalem le premier jour du 5e mois. À 11 jours près, pour couvrir les 1 500 km qui séparent Babylone de Jérusalem, le voyage a duré 4 mois. Esdras ne dit pas comment ça s’est passé sinon que Dieu a protégé la caravane.

Versets 33-34

Je continue.

Le quatrième jour, nous avons pesé l’argent, l’or et les objets de valeur dans le Temple, pour les remettre entre les mains de Merémoth, le prêtre ; il était accompagné d’Éléazar, et des lévites Yozabad, et Noadia. Tout fut compté et pesé et le poids total fut consigné par écrit à ce moment-là (Esdras 8.33-34).

Esdras fait tout selon les règles afin d’être sans reproche vis à vis de tous par rapport à cette fortune. Selon une pratique qui remonte au Code babylonien d’Hammourabi, toute transaction, toute vente et tout mariage doivent être consignés par écrit. De plus, pour les archives royales, l’empereur Artaxerxès veut sans doute un reçu contresigné indiquant que tous les objets sont arrivés à bon port et ont été déposés dans le Temple.

Versets 35-36

Je continue.

Les déportés qui revenaient d’exil offrirent alors en holocauste au Dieu d’Israël pour l’ensemble du peuple : 12 taureaux, 96 béliers, 77 agneaux et 12 boucs en sacrifice pour le péché. On offrit tous ces holocaustes à l’Éternel. Puis ils transmirent le document contenant les décrets impériaux aux hauts fonctionnaires de l’empereur et aux gouverneurs de la province à l’ouest de l’Euphrate. Ceux-ci accordèrent alors leur soutien au peuple pour la construction du Temple de Dieu (Esdras 8.35-36).

Les animaux sacrifiés à l’Éternel sont les mêmes que ceux offerts lors de la dédicace du Temple par le premier convoi de colons, mais en plus petit nombre. Les 12 boucs sont une offrande pour les péchés des 12 tribus d’Israël. Le texte a bien souligné l’intervention de Dieu en faveur de son peuple exilé. Esdras a bénéficié des largesses et de l’appui de l’empereur. De plus, il a carte blanche pour demander tout ce dont il a besoin, pour enseigner la Loi et réorganiser la justice en Israël.

Par l’intermédiaire des prophètes, l’Éternel avait promis qu’il ramènerait les Israélites dans leur pays. C’est maintenant chose faite. La fidélité de Dieu est le fil conducteur de ce livre comme de tous les autres d’ailleurs, qui forment l’ensemble des Textes Sacrés. L’homme peut compter sur la Parole de son Dieu encore plus sûrement que sur le lever du soleil.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

avril 26 2024

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