Éphésiens 6.1-4
Chapitre 6
Introduction
Une fois, mon père m’a dit : « Si un jour tu veux commander, il faut d’abord apprendre à obéir ». Voilà une phrase classique de la part d’un parent. Pourtant, cette maxime ne date pas d’hier puisque vieille de 2 700 ans, elle est attribuée à Solon d’Athènes, l’un des 7 sages de la Grèce antique. Si vous avez vu le film « Alexandre le Grand », vous savez que ce général sait se faire obéir au doigt et à l’œil. Mais quel rapport entre lui et Solon d’Athènes, deux hommes séparés par plusieurs siècles ? C’est très simple ; la maxime de Solon fut reprise par Aristote qui en tant que précepteur du futur Alexandre le Grand, la martèle dans son élève. On connaît la suite. D’abord roi d’un état qui comprend l’ancienne république macédoine de Yougoslavie, le sud-ouest de la Bulgarie et la Grèce actuelle, Alexandre établit un immense empire. Mais quel rapport entre ce conquérant et l’épître aux Éphésiens ? Eh bien il se trouve que dans le chapitre 6, les croyants sont exhortés à manifester dans leur vie les caractéristiques d’un bon soldat parce qu’ils sont entourés d’ennemis. Certes, ceux-ci ne sont généralement pas faits de chair et d’os, mais ce sont néanmoins des adversaires redoutables qui font la guerre à l’âme, comme l’idolâtrie par exemple.
Dans la ville d’Éphèse se trouve le temple de Diane, l’une des sept merveilles du monde antique. Ce temple est le centre d’une religion dépravée au plus haut degré, qui encourage tout ce qui peut être immoral au point d’être répugnant, même pour l’homme moderne et libertin d’aujourd’hui, qui ne connaît pourtant guère de tabous.
Le chapitre 6 de l’épître aux Éphésiens ouvre sur une exhortation ferme adressée par Paul aux enfants, aux parents, aux serviteurs et aux maîtres d’esclaves. À priori, ces recommandations semblent déconnectées de la vie d’un soldat en campagne, mais en fait elles ne le sont pas parce que l’apprentissage à se battre ne commence pas sous les ordres d’un sergent à forte poigne, mais déjà quand il est enfant soumis à l’autorité de ses parents, pas à l’école ou à l’église, mais chez lui à la maison. C’est là qu’il doit être formé, rendu malléable, moulé, lamellé et martelé. C’est de cette façon que petit à petit il acquiert une discipline de vie. Or il en a grandement besoin, car on est bien obligé de reconnaître que le trait dominant de tout enfant est l’égocentrisme ; il ramène tout à lui, il ne connaît que ses besoins et ne s’intéresse qu’à ce qu’il veut. Il n’est jamais trop tôt pour lui enseigner qu’il n’est pas le centre de l’univers et que le monde entier ne tourne pas autour de son nombril. L’enfant doit apprendre à partager avec les autres, à les respecter, à ne pas s’imposer à eux et à contrôler ses émotions quand il n’obtient pas ce qu’il veut tout de suite.
Verset 1
Je commence maintenant de lire le chapitre 6 de l’épître de Paul aux Éphésiens.
Vous, enfants, obéissez à vos parents à cause du Seigneur, car c’est là ce qui est juste (Éphésiens 6.1).
Aux Colossiens dans un passage parallèle, l’apôtre écrit :
Enfants, obéissez à vos parents en toutes choses, c’est ainsi que vous ferez plaisir au Seigneur (Colossiens 3.20).
On pourrait penser que quand Paul écrit ces mots, il s’inspire de la maxime du philosophe Solon dont il connaît bien tous les écrits puisque la philosophie grecque n’a pas de secret pour l’apôtre, eh bien, pas du tout ! Il ne fait que répéter ce que Moïse a déjà écrit environ 1 500 ans plus tôt, dans la Loi qui porte son nom, ce que Paul va d’ailleurs préciser plus loin.
Le mot pour « obéir » signifie exactement ce qu’il veut dire ; il s’agit de la soumission d’un inférieur à un supérieur, tous deux se situant à différents niveaux hiérarchiques. Par contre, quand Paul écrit à tous les croyants : « Soumettez-vous les uns aux autres, vous femmes, en particulier, chacune à son mari », il utilise un autre mot, car il s’adresse à des gens qui sont sur un même pied d’égalité.
Pour un enfant, obéir à ses parents est un comportement juste parce qu’il correspond à la volonté et au caractère de Dieu. Cela veut dire que tout comme le discours précédent de Paul sur le mariage concerne des couples chrétiens, ici, il s’adresse à des enfants et surtout à des parents qui sont également croyants. C’est pour cela qu’il précise : « obéissez à cause du Seigneur ». La présence d’un chrétien dans un foyer amène une bénédiction particulière sur toute la famille. Dans sa première épître aux Corinthiens, Paul écrit :
Le mari non-croyant est sanctifié par la femme, et la femme non-croyante est sanctifiée par le frère ; autrement, vos enfants seraient impurs, tandis que maintenant ils sont saints (1Corinthiens 7.14).
Quand Paul écrit ces lignes, il exprime la foi juive. Les bénédictions qui reposaient sur Israël sont dues au choix arbitraire d’Abraham et de ses descendants comme peuple de Dieu. Paul transpose un de ces bienfaits divins sur un foyer où au moins l’un des conjoints est croyant. Par la simple présence d’un chrétien, la grâce et la bénédiction de Dieu reposent sur toute la famille. Cela ne veut pas dire que les autres membres deviennent automatiquement des enfants de Dieu, car la Nouvelle Naissance a toujours lieu suite à la décision personnelle de faire uniquement et entièrement confiance à Jésus-Christ.
Cela dit, un enfant dont les parents sont croyants est aux premières loges pour ainsi dire, pour apprendre à connaître Dieu. Quand il saura obéir, il sera aussi prêt à écouter et mettre en pratique l’enseignement de papa et maman. Or dans les Écritures, on constate que la première responsabilité des parents est d’enseigner à leurs enfants la crainte respectueuse de l’Éternel et ses commandements. Ce devoir parental fait partie de « la Shama », un mot qui veut dire « écoute » et qui est la confession de foi d’Israël. Elle se trouve dans le chapitre 6 du livre du Deutéronome. Je lis le début :
Écoute, Israël, l’Éternel est notre Dieu, il est le seul Éternel. Tu aimeras l’Éternel ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. Que ces commandements que je te donne aujourd’hui restent gravés dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes enfants et tu en parleras chez toi dans ta maison, et quand tu marcheras sur la route, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras (Deutéronome 6.4-7).
À l’âge de 12 ans, Jésus resta à Jérusalem pour converser avec les Rabbins dans la cour du Temple. Lorsque ses parents vinrent le chercher, Luc dans son évangile, rapporte :
Il repartit avec eux et retourna à Nazareth. Et il leur était obéissant. Jésus grandissait et progressait en sagesse, et il se rendait toujours plus agréable à Dieu et aux hommes (Luc 2.51-52).
La plus grande bénédiction qu’un parent puisse expérimenter est de voir ses enfants aimer, marcher avec le Seigneur et le servir.
Pour en revenir au soldat, sa première responsabilité est d’obéir à ses supérieurs ; il doit strictement se conformer à leurs ordres, peu importe s’il est d’accord ou pas, s’il les comprend ou pas. Quand j’étais à l’armée, on m’a enseigné qu’on peut discuter un ordre uniquement après y avoir obéi. Un soldat qui sait obéir montre qu’il est fidèle à ceux qui l’envoient en mission ; en d’autres mots, on peut compter sur lui. Dans ces conditions et avec le temps, il pourra être promu à un grade supérieur et lui-même donnera des ordres.
Selon l’Écriture, la désobéissance aux parents sera l’une des caractéristiques des « Derniers Jours », juste avant que n’ait lieu le jugement de ce monde. Dans sa seconde épître à Timothée, Paul écrit à son disciple :
Sache bien que dans la période finale de l’histoire, les temps seront difficiles. Les hommes seront égoïstes, avides d’argent, vantards et prétentieux. Ils parleront de Dieu d’une manière injurieuse et n’auront pas d’égards pour leurs parents. Ils seront ingrats, dépourvus de respect pour ce qui est sacré (2Timothée 3.1-2).
Je ne sais pas si c’est un signe, mais dans les sociétés occidentales, les cas de parricides et de matricides sont en fortes progressions.
Cela dit, la désobéissance n’est pas à confondre avec le désir légitime d’indépendance de l’adolescent qui est une façon pour lui de commencer à quitter le foyer familial, ce qui est l’ordre normal des choses établi par Dieu. Le garçon qui agit comme s’il était encore dans les jupes de sa mère alors qu’il est au collège, a un comportement qui n’est pas anodin, mais plutôt inquiétant, c’est le moins qu’on puisse dire, parce qu’il est franchement pathologique. Lorsqu’une famille essaie par divers scénarios souvent bien rodés et récurrents d’empêcher un jeune de s’émanciper, il n’est pas rare que cette façon de fonctionner déclenche des troubles graves comme une psychose surtout chez un garçon, ou l’anorexie plutôt chez une fille.
Versets 2-3
Je continue le texte.
Honore ton père et ta mère : c’est le premier commandement auquel une promesse est rattachée : pour que tu sois heureux et que tu jouisses d’une longue vie sur la terre (Éphésiens 6.2-3).
Les 10 commandements ne sont pas une recette de cuisine pour obtenir la vie éternelle ou quoi que ce soit d’autre de Dieu, sinon ce serait de la magie blanche. Mais cela ne veut pas dire non plus que avons la liberté de les enfreindre.
Paul cite ici le 5e des X commandements; il s’adresse à la famille et aux enfants et c’est le seul qui concerne des relations humaines. Honorer ses parents est un principe clé parce qu’il gouverne les rapports hiérarchiques de la société. En effet, celui qui grandit dans un foyer où il apprend à obéir et à honorer père et mère agira pareillement quand il sera adulte vis-à-vis de l’autorité sociale et légale. Il reconnaîtra aussi les droits d’autrui et manifestera de la civilité et de la courtoisie envers autrui. Le livre des Proverbes dans l’Ancien Testament comprend une série de leçons destinées aux parents pour qu’à leur tour, ils les enseignent à leurs enfants. Dès le début de ce livre, l’auteur annonce la couleur et ses intentions quand il écrit :
Mon fils, sois attentif à l’éducation que tu reçois de ton père et ne néglige pas l’instruction de ta mère, car elles seront comme une belle couronne sur ta tête et comme des colliers à ton cou (Proverbes 1.8-9).
Et un peu plus loin, l’auteur enfonce le clou quand il dit :
Écoutez, mes enfants, l’instruction d’un père, soyez attentifs pour acquérir du discernement. Car c’est une bonne éducation que je vous donne. N’abandonnez pas mes enseignements, car j’ai été, moi aussi, un fils pour mon père, et ma mère me chérissait comme un enfant unique. Mon père m’a enseigné et m’a dit : Que ton cœur retienne mes paroles, obéis à mes commandements, et tu vivras (Proverbes 4.1-4). Mon fils, retiens mes paroles et imprègne-toi de mes préceptes. Obéis à mes directives et tu vivras, garde mes enseignements comme la prunelle de tes yeux. Porte-les comme un anneau à ton doigt, grave-les sur les tablettes de ton cœur (Proverbes 7.1-3).
Un vieux proverbe, chinois celui-là, dit : « Une génération plante les arbres et la suivante profite de leur ombre ». En d’autres mots, les enfants à qui est enseigné le respect des adultes fondent une famille et une société qui sont ordonnées, harmonieuses et productives. Tout comme un enfant obéissant est source de paix et de satisfaction pour les parents, celui qui les déshonore « cause du chagrin à sa mère » (Proverbes 10.1 ; 17.21) et est une « calamité pour son père » (Proverbes 19.13). Le respect des parents est tellement important que Moïse a dit :
Celui qui frappe son père ou sa mère sera puni de mort. Celui qui maudit son père ou sa mère sera puni de mort (Exode 21.15, 17 ; Lévitique 20.9).
Les enfants qu’on laisse livrés à eux-mêmes apprennent vite qu’ils peuvent agir comme bon leur semble et ils ne tardent pas à mépriser leurs parents, les profs, la bienséance, la bonne moralité, la loi et la société en général. Ceux qui sont indisciplinés et désobéissants laisseront derrière eux le chaos et la destruction. Toujours dans le livre des Proverbes, on lit :
Celui qui maltraite son père et chasse sa mère est un fils qui se couvre de honte et d’opprobre. Celui qui dépouille son père et sa mère et qui prétend que ce n’est pas un péché est le compagnon de celui qui détruit (Proverbes 19.26 ; 28.24).
Aux États-Unis, on recense tous les ans environ 8 millions d’agressions d’enfants contre au moins l’un des parents.
Le commandement « Honore ton père et ta mère » est accompagné de la double promesse : « pour que tu sois heureux », qui concerne la qualité de la vie et « afin que tu jouisses d’une longue vie sur la terre », qui concerne la quantité de vie. Cependant, ces bénédictions d’ordre général ne sont ni quantifiables ni automatiques sous le régime de la Nouvelle Alliance.
Cela dit, il est tout à fait certain qu’apprendre à obéir à ses parents favorise l’autodiscipline, laquelle engendre la stabilité et favorise la longévité. Une famille où parents et enfants cohabitent en se respectant mutuellement jouit d’une vie harmonieuse et agréable. Les enfants qui ont été proprement éduqués à la maison et qui respectent l’autorité n’auront généralement pas les problèmes de ceux qui font les 400 coups.
Un enfant israélite rebelle voyait souvent ses jours abrégés. Amnon fils du roi David viola sa demi-sœur puis fut assassiné par son demi-frère Absalom. Plus tard, ce dernier fomente un coup d’État contre son père et prend le pouvoir ; il engage même une guerre contre David, mais son armée est battue et alors qu’il s’enfuit, il est tué comme un chien.
Les deux fils du juge Éli, Hophni et Phinéas, se moquaient des recommandations que leur faisait leur vieux père qui, il faut bien le dire, était plutôt mou dans ses réprimandes. Eh bien tous deux furent tués par les ennemis d’Israël à cause de leur perfidie (1Samuel 4.11).
Verset 4
Je continue maintenant de lire dans le chapitre 5 de l’épître aux Éphésiens.
Vous, pères, n’exaspérez pas vos enfants, mais pourvoyez à leurs besoins en les corrigeant et en les éduquant d’une manière conforme à la volonté du Seigneur (Éphésiens 6.4).
Le mot pour « pères » signifie aussi parents. Néanmoins, comme c’est bien le père qui représente l’autorité de la famille, c’est à lui qu’incombe la responsabilité ultime et finale d’éduquer et corriger les enfants, même si c’est la mère qui fait l’essentiel du travail.
Paul a déjà utilisé le mot traduit par « pourvoyez à leurs besoins » pour désigner la bonne attitude du mari envers sa femme, et du Christ envers l’Église (Éphésiens 5.29). La grande responsabilité des parents est de satisfaire les besoins légitimes de leurs enfants, tant au niveau du corps que de l’âme. Le mot pour « corrigeant », veut dire corriger en instruisant. Il est traduit par « correction » dans le texte qui, dans l’épître aux Hébreux, traite de la discipline de Dieu. Je lis le passage :
Si vous étiez dispensés de la correction qui est le lot de tous les vrais fils, vous ne seriez pas des enfants légitimes, mais des bâtards (Hébreux 12.8).
Paul décrit les aspects positifs et négatifs des devoirs du père dans l’éducation de ses enfants ; Les pères doivent allier sagement la sévérité et la douceur; ils ne doivent donc pas provoquer la colère et la rébellion de leurs enfants par un excès de contrôle en serrant trop la visse, par le manque d’encouragements, en refusant de se sacrifier pour eux, par des exigences qui vont au-delà de leurs capacités, en les manipulant par le biais des émotions, en les maltraitant ou en faisant du favoritisme.
L’obéissance est l’éducation de base qui doit être enseignée et apprise à la maison dans la relation parent-enfant, puis continuée avec le professeur puis le patron. Mais les enfants ne sont pas les seuls qui sont en cause, car c’est aux parents qu’incombe la responsabilité de discipliner leur progéniture.
Je me suis trouvé dans des familles où il est tout à fait impossible d’avoir la moindre conversation avec les adultes parce que junior occupe constamment tout l’espace par diverses mises en scène, en parlant sans arrêt, par du bruit en tout genre, par des cris, des larmes, des caprices qui exigent l’attention immédiate et sans délai des parents qui évidemment n’ont pas la moindre prise sur lui. Il y a vraiment des coups de trique qui se perdent et ce n’est pas étonnant si plus tard, dans une telle famille, a lieu un drame. Dans un passage parallèle de son épître aux Colossiens, Paul écrit :
Vous, pères, n’exaspérez pas vos enfants, pour ne pas les décourager (Colossiens 3.21).
On ne trouve pas une telle exhortation dans l’Ancien Testament. Cependant, les exhortations de Paul ne veulent pas dire qu’il faille tenir les enfants avec une pincette, comme s’ils étaient croisés entre une orchidée et la faïence de Limoges. Quand cela est nécessaire, la trique du maître doit être appliquée au derrière, le siège de l’éducation. Le livre des Proverbes que j’ai déjà beaucoup cité est rempli de conseils concernant la correction. Je lis quelques exemples :
Qui refuse de châtier son fils ne l’aime pas ; celui qui l’aime s’empressera de le corriger (Proverbes 13.24). La folie est ancrée au cœur du jeune homme, le bâton qui châtie l’en délivre (Proverbes 22.15). N’hésite pas à corriger le jeune enfant ; si tu lui donnes des coups de bâton, il n’en mourra pas. Bien plutôt, par des coups de bâton, tu le sauveras du séjour des morts (Proverbes 23.13-14). Les coups de bâton et les réprimandes produisent la sagesse, mais un enfant livré à lui-même fera la honte de sa mère. Quand les méchants se multiplient, les crimes abondent, mais les justes seront témoins de leur chute. Corrige ton enfant et tu auras lieu d’être sans inquiétude : il fera les délices de ton cœur (Proverbes 29.15-17).
Honni soit qui mal y dise, mais le laissez-faire à la maison et la délinquance fonctionnent main dans la main. Ceux qui nous gouvernent n’ont rien trouvé de mieux qu’interdire les châtiments corporels. Ils ont ainsi tranché la gorge à la paix civile et il n’est pas nécessaire d’aller chercher d’autres explications fumeuses aux raisons pour lesquelles les jeunes brûlent des voitures pour un oui ou pour un non ou simplement pour se distraire parce qu’ils s’ennuient à mourir.
Sous le régime de la grâce, chacun a des devoirs et des responsabilités vis-à-vis de son prochain et bien sûr envers Dieu. L’éducation est à la fois un exercice de discipline et d’enseignement. Paul la présente comme une formation transmise avec sévérité, douceur et sagesse, pour le bien de l’élève. Cette éducation doit être orientée vers la connaissance de Dieu, puisque Paul précise que les enfants doivent obéir et que les parents ont la charge de les éduquer sous les regards du Seigneur.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.