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30 sept. 2024

Éphésiens 4.15-21

Chapitre 4

Introduction

La vérité est un sujet fertile et par conséquent une source de nombreuses maximes. Par exemple : « Il n’y a que la vérité qui fâche, qui blesse » ; ou encore : « Vérité engendre haine ». Mais c’est Fénelon qui a expliqué pourquoi la vérité offense et qui a recommandé la démarche suivante : « Il ne suffit point de montrer la vérité, il faut la peindre aimable. » Or, il se trouve qu’une des paroles de l’apôtre Paul va dans le même sens que celle de Fénelon.

Verset 15

Je continue à lire dans le quatrième chapitre de l’épître aux Éphésiens.

Mais en exprimant la vérité dans l’amour, nous grandirons à tous égards vers celui qui est la tête : le Christ (Éphésiens 4.15).

Le participe grec traduit par « en exprimant la vérité » veut également dire : « se conduire selon la vérité » ce qui est bien rendu par la Bible de Jérusalem, qui est une excellente traduction. En d’autres mots, la parole doit être suivie de l’action correspondante.

Les croyants sont appelés à s’opposer aux erreurs des religions et surtout des sectes d’origine chrétienne prônées par des faux prophètes. Comment ? En proclamant et en manifestant dans sa vie la vérité du message de la Bonne Nouvelle en Jésus-Christ, conformément à l’enseignement des Écritures. Or la dimension divine de la vérité a été incarnée par Jésus. Dans les évangiles selon Jean et Matthieu, nous lisons :

Si la Loi nous a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. Si je suis né et si je suis venu dans ce monde, c’est pour rendre témoignage à la vérité. Celui qui appartient à la vérité écoute ce que je dis (Jean 1.17 ; 18.37). Maître, nous savons que tu dis la vérité et que tu enseignes en toute vérité comment Dieu nous demande de vivre (Matthieu 22.16).

Selon les Écritures, la vérité doit être proclamée telle qu’elle est, mais enveloppée de douceur dans une attitude dictée par l’amour du prochain, aussi bien dans les paroles que par le comportement.

Quand Paul compare l’Église à un corps humain, la tête en fait évidemment partie comme n’importe quel autre membre ou organe, et ici comme dans d’autres épîtres, Paul dit que la tête représente le Christ. Cette métaphore est comparable au symbolisme conjugal où l’homme est la tête et le chef de la femme. En effet, la relation des conjoints à l’intérieur du couple renvoie à l’ordre hiérarchique entre le Christ et l’Église. D’une part, Jésus est la source de la croissance de l’Église dans le monde ainsi que de celle de chacun de ses membres, mais d’autre part, les croyants ont l’obligation morale de se soumettre et de ressembler à leur chef, Jésus-Christ. Celui qui place sa confiance en lui doit toujours diriger sa barque dans sa direction, car Jésus est sa boussole et son pôle magnétique.

Verset 16

Je continue de lire dans le chapitre 4 de l’épître aux Éphésiens.

C’est du Christ que tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les connections dont il est pourvu, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans l’amour (Éphésiens 4.16).

Ce passage résume ce que Paul a déjà dit concernant le corps humain comparé à l’Église avec Jésus-Christ comme tête et à sa tête. C’est de lui que le corps tire toutes ses capacités de croître et d’agir. C’est la tête qui donne les ordres à tout le corps et qui répartit les ressources entre tous ses membres. Cette autorité centrale est source d’ordre et d’harmonie.

C’est la troisième fois dans cette épître que l’apôtre répète l’expression : « dans l’amour » (Éphésiens 4.2, 15, 16) afin de bien souligner comment les croyants doivent préserver leur harmonie et donc l’unité de l’Église. Dans un corps humain, les membres et les organes prennent soin les uns des autres et font en sorte qu’ils restent tous en bonne santé afin de fonctionner correctement. C’est la même dynamique dans l’Église où les croyants sont appelés à servir leurs frères et sœurs avec les ressources, les dons spirituels, et en fonction des capacités naturelles qu’ils ont reçues de Dieu. Ce type de comportement chrétien fera boule de neige, car plus les membres coopèrent ensemble, et plus l’Église grandit, numériquement bien sûr, mais surtout spirituellement, car en imitant Jésus-Christ, les croyants se rapprochent toujours davantage du but à atteindre qui est ce que Paul a appelé : « l’état spirituel d’adulte, un stade de maturité de plus en plus semblable à Jésus-Christ dans toute sa plénitude » (Éphésiens 4.13).

Pareillement à un corps humain, les membres de l’Église ont des fonctions variées, mais ils ont tous pour tâche de contribuer à maintenir son unité et sa croissance en mettant leurs dons et talents particuliers au service de l’Église.

Versets 17-18

Je continue le texte.

Voici donc ce que je vous dis, ce que je vous déclare au nom du Seigneur : vous ne devez plus vivre comme les païens, qui suivent leurs pensées vides de sens. Ils ont, en effet, l’intelligence obscurcie et sont étrangers à la vie que Dieu donne, à cause de l’ignorance qui est en eux et qui provient de l’endurcissement de leur cœur (Éphésiens 4.17-18).

La grande majorité des Chrétiens de la province d’Asie et même de toute l’Asie Mineure (la Turquie) sont issus d’un paganisme pur et dur où débauche et idolâtrie font partie de leur vie quotidienne. Paul leur rappelle donc qu’ils ne doivent plus se conduire comme auparavant. En fait, l’apôtre a déjà entamé cette conversation avec les Éphésiens avant de prendre un détour et parler de l’unité des croyants. Dans le chapitre 2, il nous est rapporté qu’il leur a dit :

Autrefois, vous étiez morts à cause de vos fautes et de vos péchés. Par ces actes, vous conformiez alors votre manière de vivre à celle de ce monde et vous suiviez le chef des puissances spirituelles mauvaises, cet esprit qui agit maintenant dans les hommes rebelles à Dieu (Éphésiens 2.1-2).

Dans toutes ses épîtres, Paul exhorte ses lecteurs à être équilibrés dans tous les domaines de leur vie. Il défend la liberté d’action du croyant en Jésus-Christ, mais il ajoute toujours que cette liberté n’est pas une licence pour se conduire comme un païen en menant une vie de bâton de chaise ; le croyant doit au contraire diriger sa vie à l’exemple de Jésus-Christ. Bien sûr, il ne faut pas non plus tomber dans l’excès inverse du légalisme pharisaïque. En effet, certaines assemblées d’obédience protestante ont mauvaise réputation à cause de règles bizarres et même absurdes qu’elles imposent à leurs membres, et c’est souvent la tenue de la femme qui est ciblée. Pour ce qui est du maquillage par exemple, les Écritures ne l’interdisent pas ; la seule exhortation de Paul qui va un peu dans ce sens, et encore, se trouve dans sa première épître à Timothée. Je lis le passage :

Je veux que les femmes s’habillent décemment avec pudeur et modestie. Qu’elles ne fassent pas de leur coiffure un ornement recherché, qu’elles ne se parent pas d’or, de perles ou de toilettes somptueuses, mais plutôt d’œuvres bonnes (1Timothée 2.9-10).

L’apôtre établit ces règles parce qu’au premier siècle, un tel accoutrement épouse les fausses valeurs mondaines du « m’as-tu vu » qui consistent à parader et à se montrer. D’autre part, cet accoutrement est également associé à la façon dont se parent les prostituées sacrées au service du temple de la déesse locale.

Concernant le sujet des interdits, il est intéressant de noter que dans le Jardin d’Éden, c’est à dire le paradis perdu, le commandement du Dieu créateur est une prohibition ; il a dit à Adam :

Tu pourras manger de tous les arbres du jardin sauf du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras (Genèse 2.17).

Par ailleurs, les célèbres X commandements de la loi de Moïse que l’Éternel a donnés au peuple d’Israël, sont principalement des interdictions. Les trois premiers sont de nature religieuse, celui qui concerne le respect du sabbat est à la fois de nature religieuse et sociale, et les six autres sont d’ordre moral. Ces derniers sont à la base de notre culture judéo-chrétienne et de notre système judiciaire. Ces six commandements de portée morale sont toujours d’actualité dans le sens que s’ils étaient respectés par la majorité des gens, nous aurions beaucoup moins de problèmes de société. Je les rappelle :

Honore ton père et ta mère afin de jouir d’une longue vie dans le pays que l’Éternel ton Dieu te donne. Tu ne commettras pas de meurtre. Tu ne commettras pas d’adultère. Tu ne commettras pas de vol. Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain. Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain, tu ne convoiteras ni sa femme, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni rien qui lui appartienne (Exode 20.12-17).

Le fait que nos aïeux, ce qui inclut mes parents, considéraient le dimanche comme différent des jours de semaine provient d’un principe que Dieu a posé quand il a créé le monde. Comme je l’ai dit, il fait partie des X commandements. Je le rappelle :

Pense à observer le jour du sabbat et fais-en un jour consacré à l’Éternel. Tu travailleras six jours pour faire tout ce que tu as à faire. Mais le septième jour est le jour du repos consacré à l’Éternel, ton Dieu ; tu ne feras aucun travail ce jour-là, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui réside chez toi ; car en six jours, l’Éternel a fait le ciel, la terre, la mer, et tout ce qui s’y trouve, mais le septième jour, il s’est reposé. C’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du sabbat et en a fait un jour qui lui est consacré (Exode 20.8-11)

Dans son exhortation aux Éphésiens, Paul leur rappelle quatre aspects de la conduite des païens qui montrent la futilité de leur existence et donc qu’ils ne doivent pas imiter.

Premièrement, ils n’ont plus à suivre des « pensées vides de sens », comme ils le faisaient auparavant. Le mot grec signifie « sans but utile ». Il est traduit par « égarés » dans un passage parallèle de l’épître aux Romains dans lequel Paul prononce également contre les païens une condamnation sans appel. Je lis ce texte :

Ils se sont égarés dans des raisonnements absurdes et leur pensée dépourvue d’intelligence s’est trouvée obscurcie. Ils se prétendent intelligents, mais ils sont devenus fous (Romains 1.21-22).

Selon les Écritures, l’immense majorité des gens sont des païens, ce qui inclut même les religieux. Si en certains endroits de la planète le grand souci des êtres humains est de survivre, sous nos tropiques, la plupart de nos contemporains ont la chance d’avoir dépassé ce stade. Alors maintenant que cherchent-ils? Le bonheur et ils croient le trouver en voulant profiter de la vie au maximum puisque comme ils disent : « on ne vit qu’une fois ». Les gens vivent pour avoir du bon temps, les week-ends, les vacances. Voilà aussi pourquoi, beaucoup, surtout des jeunes, brûlent la bougie par les deux bouts. Les abus sont de toutes sortes : la recherche du plaisir sous toutes ses formes : les boums, l’alcool, le sexe, les drogues et j’en passe. Comme les gens de notre époque ne croient pas à l’Au-delà, ils pensent vraiment que le style de vie dévergondé est le meilleur moyen d’utiliser le peu de temps qu’ils passent sur terre. Dans sa première épître aux Corinthiens et dans son discours sur la résurrection, l’apôtre Paul exprime cette philosophie quand il dit :

Si les morts ne ressuscitent pas, Mangeons et buvons, car demain nous mourrons (1Corinthiens 15.32).

En d’autres mots, si après la mort c’est le trou un point c’est tout, eh bien effectivement, la chose à faire est de profiter au maximum du moment présent en attendant et en retardant si possible la visite de la dame à la faux.

Deuxièmement, Paul dit que les non-croyants ont « l’intelligence obscurcie ». Au niveau mental et moral, ils sont comme des aveugles qui titubent. Les cas de cécité intellectuelle et surtout morale sont légions dans le monde scientifique et philosophique où certains défendent bec et ongles la théorie de l’évolution des espèces ou plutôt le transformisme, tandis que d’autres, prennent parti pour les passions les plus viles de l’homme prétextant la liberté d’expression. Souvent d’ailleurs, ce sont les mêmes qui soutiennent et promeuvent ces deux visions du monde. Cet athéisme pratique est l’effet de la nature pécheresse de l’homme.

Troisièmement, Paul dit que les païens « sont étrangers à la vie que Dieu donne, à cause de l’ignorance qui est en eux ». C’est la situation de tous les êtres humains à la naissance à l’état brut, parce qu’ils descendent d’Adam de qui nous avons hérité une nature pécheresse rebelle. L’homme non régénéré n’a pas de contact avec son Créateur à cause de sa corruption, ses faux pas et manquements de tous ordres. Par contre, il reste toujours responsable devant Dieu de chacune de ses fautes pour lesquelles il devra un jour rendre compte.

Le Créateur nous a donné une intelligence afin que nous puissions recevoir sa révélation, laquelle nous indique le bon chemin, ce qu’il attend de nous. Les non-croyants, quelle que soit leur origine, sont comme des morts-vivants, des zombies qui errent sans but, parce qu’ils ont « l’intelligence obscurcie et sont étrangers à la vie de Dieu ». Tous ceux qui n’ont pas fait la paix avec Dieu en acceptant Jésus comme Sauveur sont spirituellement morts ; cet état est dû premièrement, et comme je ne cesse de le répéter, à leur naissance de la lignée d’Adam et deuxièmement à l’endurcissement de leur cœur qui les rend indifférents à l’égard de Dieu, sa Parole et sa volonté pour eux.

Verset 19

Je continue le texte avec le quatrième aspect de la conduite des païens qui illustre la futilité absolue et le non-sens de leur vie.

Ayant perdu tout sens moral, ils se sont abandonnés à l’inconduite pour se jeter avec frénésie dans toutes sortes de vices (Éphésiens 4.19).

Le mot pour « inconduite » qui peut aussi être traduit par « avarice, débauche, dissolution, convoitise », correspond à une intensification de la dégradation morale. Paul utilise ce mot ailleurs et en particulier dans son épître aux Galates au beau milieu d’une longue série noire qui dépeint dans toute son horreur les voies perverties du pécheur. Je lis ce passage :

Tout le monde voit bien ce qui procède de l’homme livré à lui-même : l’immoralité, les pratiques dégradantes et la débauche, idolâtrie, magie, haines, discorde, jalousie, emportements, disputes, dissensions, scissions, sentiments d’envie, orgies, ripailles et choses semblables (Galates 5.19-21).

Selon l’enseignement des Textes Sacrés, Dieu a donné à l’humanité des valeurs morales. Mais depuis toujours, elles sont battues en brèche, une tendance qui s’est fortement accélérée lorsque dans les années soixante du siècle dernier, une « nouvelle moralité » a pris son essor. Depuis, les valeurs morales, que nous appelons « traditionnelles » et qui, comme je l’ai dit, sont à la base de notre culture, sont plus ou moins considérées comme désuètes, et ont même été purement et simplement abandonnées par la grande majorité de nos concitoyens.

Paul décrit une vie qui ne s’encombre pas de normes morales ou de règles sociales, un comportement qui ne cherche qu’à assouvir ses propres désirs, ses passions et ses pulsions, sans égard pour autrui. Aujourd’hui, la pornographie est déjà un mal grave, mais quand elle est pratiquée sur de jeunes enfants, on dépasse ce qui se faisait dans la culture gréco-romaine. Le plus grave est que celui qui se comporte ainsi, a non seulement perdu toute maîtrise de soi, mais souvent, il n’a plus conscience de mal faire. Ces malfaisants sont pris dans un cercle vicieux qu’ils ne contrôlent pas, ce qui fait qu’ils continuent de plus belle et sans retenue. C’est comme une descente sans frein dans un puits sans fond. C’est le même comportement que ceux qui se droguent. Une fois qu’ils commencent à prendre de la came, ils mettent le doigt dans un engrenage dans lequel ils sont pris et piégé. Il leur faut toujours davantage de produit, et plus souvent, pour retrouver les sensations fortes qu’ils recherchent.

Le plus tragique pour ces gens qui se sont abandonnés à « l’inconduite » est que Dieu à son tour les laisse dans leur purin comme le dit Paul aux Romains. Je lis le passage :

C’est pourquoi Dieu les a abandonnés aux passions de leur cœur qui les portent à des pratiques dégradantes, de sorte qu’ils ont avili leur propre corps. Voilà pourquoi Dieu les a abandonnés à des passions avilissantes. Ils n’ont pas jugé bon de connaître Dieu, c’est pourquoi Dieu les a abandonnés à leur pensée faussée pour commettre des choses indignes (Romains 1.24, 26, 28).

La mondialisation a plus que jamais mis en lumière la pourriture qui est au fond du cœur de l’homme. Le plus grand succès commercial de l’internet — la porno et le trafic des jeunes filles qui deviennent des esclaves du sexe — est une véritable gangrène qui infecte toute la planète. En 2005, aux États-Unis, un mauvais luron du nom de Stern s’est fait virer des chaînes de radio locales à cause de son programme scandaleux lubrique et libidineux. Qu’à cela ne tienne, il a réussi à passer un contrat de 5 ans avec une chaîne câblée qui lui a offert, tenez-vous bien, la petite somme de 500 millions de $, j’ai bien dit millions. Voilà notre société occidentale dans toute sa splendeur. Les deux principales tares des païens du premier siècle étaient la débauche et la cupidité. Que dire de notre siècle?

Versets 20-21

Je continue le texte aux Éphésiens.

Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris ce que signifie pour vous le Christ, puisque vous avez compris ce qu’il est et qu’on vous a enseigné, à vous qui êtes chrétiens, ce qui est conforme à la vérité qui est en Jésus (Éphésiens 4.20-21).

Bien que la vie du Christ ne puisse pas être reproduite par un être humain, pour Paul, il est le modèle, le pionnier, l’archétype et l’étalon mesure de la conduite chrétienne d’un croyant sur terre. L’apôtre utilise le nom de « Jésus » seul, ce qui est très rare. Il veut par là souligner que « Jésus » et « la vérité » sont pratiquement synonymes et interchangeables. Dans toute sa personne, Jésus est l’image de la vérité et l’expression de la grâce de Dieu. Dans l’évangile selon Jean, on lit :

Celui qui est la Parole est devenu homme et il a vécu parmi nous. Nous avons contemplé sa gloire, la gloire du Fils unique envoyé par son Père : plénitude de grâce et de vérité ! Si la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. Il est le chemin, la vérité et la vie (Jean 1.14, 17 ; 14.6).

Et pour nous, Jésus est passé par la mort qu’il a vaincue. Tout l’enseignement du christianisme biblique est centré sur sa personne et conforme à la vérité au sens absolu du terme.

Les Éphésiens et tous les croyants ont reçu la connaissance du Christ. Ils sont dorénavant dans une situation qui est diamétralement opposée à celle des païens. Ils n’ont plus leur intelligence obscurcie ; ils ne sont pas étrangers par rapport à Dieu et leur cœur ne lui est plus indifférent. Leurs pensées qui étaient auparavant « vides de sens » ont été remplies de la connaissance de la vérité en Jésus-Christ. C’est lui qui nous a révélé le Père en sa personne et par sa vie. Son exemple et son enseignement qui exhument la vérité nous permettent d’acquérir une véritable compréhension de la personne de Dieu.

Ceux qui restent indifférents aux paroles du Christ prouvent par là que leur cœur est endurci et qu’ils ne font pas partie de son troupeau, car dans l’évangile selon Jean, on lit que ses « brebis entendent sa voix et le suivent » (Jean 10.27). Lorsque quelqu’un manifeste soudainement un intérêt pour les Textes Sacrés, c’est généralement parce qu’il est devenu un chrétien authentique.

 

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

avril 18 2024

Émission du jour | Esther 6.7 – 7.10

Mardochée honoré - Haman humilié

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