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27 déc. 2024

Ecclésiaste 1.12 – 2.7

Chapitre 1

Introduction

Montesquieu se méfiait d’une trop grande connaissance et surtout de ceux qui prétendent tout savoir, c’est pourquoi il a dit : « J’aime les paysans, ils ne sont pas assez savants pour raisonner de travers ». Le roi Salomon est non seulement un très grand érudit, mais il a reçu de Dieu des richesses et une sagesse sans commune mesure. Pourtant, son expérience personnelle de la vie est décevante.

Versets 12-13

Je continue de lire dans le premier chapitre du livre de l’Ecclésiaste.

Moi, le Prédicateur, j’ai été roi d’Israël à Jérusalem. Et je me suis appliqué à étudier et à examiner par la sagesse tout ce qui se fait sous le soleil. Dieu impose aux hommes de s’appliquer à cette occupation pénible (Ecclésiaste 1.12-13).

C’est la voix d’outre-tombe de Salomon qui parle. Le Prédicateur nous rapporte ses réflexions « sous le soleil », c’est-à-dire selon une perspective purement terrestre et humaniste, qui s’est transmise oralement de génération en génération et que lui, le Prédicateur a mise par écrit. Quand il parle de Dieu qu’il mentionne une trentaine de fois dans son livre, il utilise toujours « Élohim », le nom commun pour le Créateur, mais jamais « Yaweh » son nom d’alliance avec Israël et qui est rendu par « Éternel » en français. Il est probable que l’auteur veut ainsi donner à son discours un caractère universel et non pas seulement limité au peuple hébreu.

Le prologue terminé, Salomon personnifié nous fait part des 4 tentatives infructueuses qu’il a faites pour trouver un bonheur durable. Nul n’est mieux qualifié que lui pour entreprendre ces expériences puisque la vie, ou plutôt Dieu, lui a donné absolument tout ; il est le plus sage, le plus intelligent, le plus instruit et le plus riche de tous les souverains de son temps (1Rois 5.1-14). Il va nous expliquer comment, à la suite de chacune de ses expérimentations, il arrive toujours à la même conclusion :

Tout est dérisoire.

Dès le départ, il affirme que sa démarche est une occupation pénible, sans doute parce qu’elle conduit au découragement à cause de l’absence de résultats positifs. Le mot « occupation » est propre au livre de l’Ecclésiaste (Ecclésiaste 2.23, 26 ; 3.10 ; 4.8 ; 5.2 ; 8.16), et signifie « tâche fatigante ». Pourtant, Dieu veut malgré tout que l’homme cherche à saisir le pourquoi du comment de toute chose afin qu’il se rende compte que sa capacité de raisonnement ne lui permet pas de comprendre l’univers et qu’il doit donc accepter de rester dépendant de son Créateur.

Avec sa sagesse, Salomon a expérimenté premièrement l’activité humaine dans tous les domaines afin de déterminer quel est le véritable profit que les hommes en tirent. Il s’est fait philosophe en passant une bonne partie de son temps à réfléchir sur tout. Comme Salomon a vécu environ 1 000 ans av. J-C, nous avons 3 000 ans de recul et d’avance, par rapport à lui. Depuis, l’homme a inventé toutes sortes de gadgets et de merveilles technologiques, des bonnes, et d’autres qui sont soit inutiles soit nuisibles. Mais au niveau des grandes questions métaphysiques de l’existence : « d’où venons nous, pourquoi sommes nous ici et qu’y a-t-il après la mort », nous n’en savons pas plus que Salomon. En fait, nous avons reculé dans nos connaissances puisque maintenant l’idée la plus répandue est que notre lointain ancêtre n’est plus Adam, mais un animal qui est sorti d’une soupe primale. Aujourd’hui, les savants nous disent le plus sérieusement du monde que tout ce qui existe est sorti du néant comme ça, tout seul et sans raison. Si encore il y avait une fée avec une baguette magique, je comprendrais peut-être, mais je suis étonné qu’on essaie de nous faire croire que tout est arrivé sans personne, simplement par un monstre coup de bol. On n’arrête pas le progrès car aux dernières nouvelles, il paraît même que notre univers n’est pas unique, mais fait partie d’un ensemble de plusieurs appelé multivers, et l’ultime réalité, l’élément constitutif de la matière, est la vibration de particules d’énergie. D’où qu’elles sortent et pourquoi elles vibrent, ça, personne n’en sait rien puisqu’elles sont arrivées comme ça toutes seules. Donc au niveau de l’explication de l’homme, c’est le grand flou artistique d’un conte pour adultes. Certains appellent ça du progrès, mais il me semble que nous avons plutôt fait plusieurs pas en arrière par rapport à Salomon.

Verset 14

Je continue le texte du premier chapitre.

J’ai vu tout ce qui se fait sous le soleil, eh bien tout est dérisoire ; autant courir après le vent (Ecclésiaste 1.14).

Salomon fait une investigation rigoureuse de tout ce qui se fait sur terre, « sous le soleil », et après chacune de ses expérimentations, son verdict est sans appel, toujours le même, et se résume dans la formule :

Tout est dérisoire : autant courir après le vent.

Le mot rendu par « vent » (reouth) se trouve 7 fois ans l’Ecclésiaste, et ailleurs, uniquement dans la partie du livre d’Esdras écrit en araméen. Salomon a découvert que quoi qu’il fasse, l’homme s’agite sans arriver à accomplir quelque chose qui soit à la fois positif et durable. Il constate des problèmes partout mais ne peut les résoudre.

Tous les grands philosophes se sont interrogés sur la nature de l’homme et de ses difficultés, mais les systèmes qu’ils ont créés conduisent nulle part. Certes, ça fait travailler les méninges mais ne donne aucune solution aux grands problèmes de l’humanité. De toute façon, nul n’a accès à Dieu au moyen de la philosophie ou de la sagesse. On ne peut le connaître que par la révélation qu’il a donnée de lui-même dans les Écritures. Parallèlement, ce n’est pas non plus par l’éducation ou la psychologie qu’on peut changer le cœur d’un homme et remédier à la corruption inhérente à sa nature déchue.

Verset 15

Je continue le texte.

Ce qui est tordu ne peut être redressé, et ce qui manque ne peut être compté (Ecclésiaste 1.15).

Le rameau déformé donne un arbre tordu. Tous les êtres humains démarrent dans la vie avec une nature mauvaise qui les pousse à faire le mal. Dans une certaine mesure, on peut l’harnacher, la tenir en bride, mais pas la régénérer. Voilà pourquoi il est nécessaire à l’homme de recevoir un nouveau cœur. Dans l’évangile selon Jean, on lit que Jésus a dit :

En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair. Ce qui est né de l’esprit est esprit (Jean 3.5,6).

Depuis la nuit des temps, l’homme essaie d’améliorer son sort et de résoudre les difficultés inhérentes à la vie. Mais celles-ci ne vont pas en diminuant, au contraire, elles sont de plus en plus complexes. On a cru pendant des années que l’éducation était la solution. Mais les campus sont des bouillons de culture, des mélanges explosifs tout comme les banlieues chaudes et difficiles où les jeunes désœuvrés ne trouvent rien de mieux à faire que de brûler des voitures et de commettre d’autres larcins. Aucune des branches du savoir scientifique ne peut résoudre les problèmes qui se posent à nous. Par exemple, plus d’un milliard de personnes doivent survivre avec moins d’un euro par jour alors que certains richards, rentiers ou PDG, empochent des millions par mois. C’est scandaleux, mais on n’est pas prêt de régler ce déséquilibre structurel parce que ceux qui ont le pouvoir sont prêts à vous énoncer 101 bonnes raisons de garder le statu-quo. Après des millénaires d’histoire humaine, il faut admettre qu’il est tout simplement impossible de remédier aux conséquences du mal. L’homme a des problèmes, des aspirations et des besoins, qui, à cause de son état déchu, ne peuvent être ni remédiés ni satisfaits.

Verset 16

Je continue le texte.

Je me suis dit en moi-même : “ Voici, j’ai fait augmenter et progresser la sagesse plus qu’aucun de ceux qui ont régné avant moi à Jérusalem. J’ai acquis beaucoup de sagesse et de connaissance ” (Ecclésiaste 1.16).

Dans sa première épître aux Corinthiens (8.1), l’apôtre Paul écrit que « la connaissance rend orgueilleux ». On peut se demander si Salomon n’est pas un peu arrogant sur les bords parce qu’il sait qu’il est d’une grande sagesse et intelligence. En effet, la plupart de ceux qui sont naturellement doués ou qui jouissent d’une bonne situation à cause de circonstances favorables, ont la fâcheuse tendance à se croire supérieurs aux autres, ce qui est un bien fâcheux travers.

Verset 17

Je continue.

Je me suis, en effet, appliqué à connaître la sagesse, ainsi que les idées stupides et les plaisirs. Et je me suis aperçu que cela aussi, c’est comme courir après le vent (Ecclésiaste 1.17).

Il est intéressant de noter que sagesse et stupidité, qui a priori semblent opposées, ne sont pas en fait très éloignées l’une de l’autre. À travers l’histoire de l’humanité, on compte d’innombrables personnes qui étaient particulièrement brillantes, qui savaient prendre les bonnes décisions au bon moment et qui sont pourtant tombées dans les bas-fonds du vice. Salomon est l’archétype de ce genre d’individu et il a fait beaucoup d’émules.

Artilleur de formation, Napoléon est un tacticien de génie, mais ses succès militaires lui montent à la tête et il est pris d’un coup de folie des grandeurs qui le pousse à se lancer dans une campagne désastreuse contre la Russie. Il y épuise les forces de la nation ce qui finit par le conduire à sa perte. Le plus étonnant est qu’il savait très bien qu’on ne s’attaque pas à la Russie parce que les grandes distances posent des difficultés logistiques quasi insolubles et dans les steppes russes, l’hiver est implacable. Hitler qui lui aussi s’est pris pour le maître du monde, a répété la même erreur grossière.

Les révolutionnaires comme St Just, Desmoulins, Danton, Marat, et surtout Robespierre, sont des hommes ambitieux, intelligents, et au début de leur action politique ils font preuve d’un certain bon sens. Mais après leur succès initial, ils perdent les pédales et instituent un régime dictatorial d’état et de terreur. D’amis qu’ils étaient, ils finissent par s’entre-tuer, alimentant tous la guillotine à tour de rôle. Ils auraient dû lire l’évangile selon Matthieu qui rapporte que Jésus a dit :

Tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée (Matthieu 26.52).

Verset 18

Je finis de lire le premier chapitre de l’Ecclésiaste.

Car, plus on a de sagesse, plus on a de sujets d’affliction. En augmentant sa connaissance, on augmente ses tourments (Ecclésiaste 1.18).

Davantage de connaissance n’entraîne pas une augmentation de la satisfaction personnelle. En fait, c’est plutôt le contraire, car moins on sait et mieux on se porte. Notre monde moderne nous impose des gadgets à n’en plus finir : les ordinateurs, les tablettes, les téléphones mobiles, les baladeurs MP3 ou MP4, et encore d’autres appareils numériques. On a de quoi s’en faire tout le tour du ventre et ces trucs nous compliquent la vie un maximum. Évidemment, on peut aussi se brancher sur l’internet 24 h sur 24 et obtenir sur n’importe quel sujet des milliers de pages de lecture. Ça, c’est pour les intellectuels. Pour d’autres, c’est la porno qui est en direct jour et nuit, moyennant finance évidemment. L’information est immédiate et constamment à notre portée, alors à moins d’éteindre tous les postes, nous n’avons pas une seconde de répit. Je trouve ça dément.

Un jour, j’ai entendu la retransmission d’un bulletin d’information de la BBC qui datait du début du siècle dernier et qui était rafraîchissant comme la rosée du matin. De Londres, le commentateur a dit : « Ce soir, il n’y a aucune nouvelle à rapporter. Bonsoir ! »

Ce temps de tranquillité est révolu à tout jamais. Aujourd’hui, le journal de 20 heures apporte dans votre salon les drames et les détresses les plus terribles qui se déroulent aux quatre coins de la planète. C’est cruel de nous montrer des choses pareilles parce que de toute façon à notre échelle de simple citoyen on ne peut pas faire grand-chose sinon constater son impuissance. Quant à ceux qui détiennent le pouvoir, la misère du monde ne les intéresse pas trop. Ils voteront une augmentation de leur salaire avec prime avant d’allouer des fonds aux démunis.

S’il y avait un homme sage qui savait comment résoudre les problèmes de notre temps, de toute façon, nul ne l’écouterait. C’est pour cela que le Prédicateur conclut disant que celui qui possède la sagesse est attristé parce qu’il constate que tout est vanité, y compris la sagesse elle-même puisqu’elle ne sert à rien. Il est étonnant que le Prédicateur dise cela alors qu’il n’a vécu ni la révolution industrielle ni l’âge informatique avec ces robots qui nous envahissent de partout.

Après avoir fait une investigation des accomplissements humains et noté qu’ils engendrent amertume et déceptions, Salomon personnifié se lance dans une nouvelle aventure cherchant à déterminer la valeur du plaisir. Comme précédemment, il mène son enquête avec la sagesse. Vivons et jouissons ! Tel est son mot d’ordre.

Chapitre 2

Versets 1-2

Nous arrivons maintenant au chapitre 2 de l’Ecclésiaste que je commence à lire.

Je me suis dit en moi-même : “ Va donc, teste les plaisirs, et goûte à ce qui est bon. ” Mais cela aussi est dérisoire. Du rire, j’ai dit : “ C’est absurde ”, et de la joie : “ À quoi cela m’avance-t-il ? ” (Ecclésiaste 2.1-2).

Salomon se laisse aller à tout ce qui lui fait envie, car après tout, le cœur n’est-il pas le souverain juge en matière de bonheur ? Comme il peut se permettre absolument tout, il est facile de s’imaginer à quoi sa poursuite effrénée du plaisir a pu ressembler surtout quand on sait que chaque jour il mène la grande vie avec des festins gargantuesques et 1 000 femmes à sa disposition.

Si vous jetez un simple coup d’œil aux couvertures des magazines d’un kiosque à journaux, vous êtes forcé d’en déduire que les gens doivent être fous du sexe, car il y en a de partout. La conséquence est que le niveau de moralité est au plus bas, et certaines maladies vénériennes ou MST, comme on les appelle, ont atteint un niveau épidémique.

Salomon entretient aussi des troupes de comédiens en tous genres à sa cour pour le distraire lui et ses courtisans, et surtout pour lui faire oublier tout ce que la condition humaine peut avoir de décevant et de pénible. S’il avait voulu, à lui tout seul, il aurait pu monter un spectacle qui aurait fait pâlir d’envie le Moulin Rouge à Paris. Pourtant, la réponse à sa quête du plaisir ne s’est pas fait longtemps attendre. De toutes les vanités, c’est de l’hédonisme dont on se lasse le plus vite.

Verset 3

Je continue le texte.

Puis j’ai décidé en moi-même de m’adonner au vin, tout en continuant à me conduire avec sagesse, et j’ai résolu de me lancer dans la folie, le temps de voir ce qui est le mieux pour les hommes qui s’affairent sous le soleil pendant les jours qu’ils ont à y vivre (Ecclésiaste 2.3).

Rapidement dégoûté de ses pulsions primaires, Salomon se lance dans une nouvelle expérience. Cette fois-ci, au lieu d’assouvir ses instincts les plus bas, et tout en gardant l’esprit lucide, il teste les plaisirs mondains que ce monde peut offrir et donc, il se paie du bon temps symbolisé par le vin, mais il appelle ça « la folie ». C’est aussi le mode de vie que nos rois Louis et leurs courtisans menaient à Versailles et ailleurs. Mais Salomon veut seulement agir ainsi jusqu’à ce qu’il se rende compte si la frivolité vaut la peine d’y consacrer son énergie et son temps. Son but est toujours d’arriver, par la sagesse, à une conclusion objective.

Verset 4

Je continue.

J’ai entrepris de grands travaux. Je me suis bâti des maisons. Je me suis planté des vignes (Ecclésiaste 2.4).

À cette époque, les vignobles de Palestine sont constitués de vergers dont les arbres servent de support aux ceps de vigne. Salomon y va de bon cœur. Il est tellement riche que ces immenses chantiers qui sont décrits dans les livres historiques de l’Ancien Testament (1Rois 7.1-12 ; 9.15-19 ; 2Chroniques 8.1-6) ne sont pour lui qu’une sorte de hobby. Soit dit en passant que Salomon possède également d’innombrables chevaux qu’il achète et fait venir d’Égypte, et qu’il abrite dans d’immenses écuries éparpillées un peu partout en Israël. Aujourd’hui, on peut encore en visiter les ruines. Cependant, Salomon a franchement désobéi à la loi de Moïse. En effet dans le livre du Deutéronome, on lit :

Le roi ne devra pas avoir une importante cavalerie, et il ne renverra pas le peuple en Égypte pour s’y procurer des chevaux en grand nombre. Car l’Éternel vous a dit : Vous ne retournerez plus par ce chemin-là. Qu’il ne prenne pas un grand nombre de femmes, pour qu’il ne se corrompe pas. Qu’il n’amasse pas non plus de grandes quantités d’argent et d’or (Deutéronome 17.16-17).

Versets 5-6

Je continue le texte.

Je me suis aménagé des jardins et des parcs et j’y ai planté des arbres fruitiers de toutes sortes. Je me suis fait des bassins pour irriguer des pépinières où croissent des arbres (Ecclésiaste 2.5-6).

Après leur retour d’exil, les colons juifs utilisent le bois des arbres que Salomon a plantés, afin de réparer les portes d’enceinte de Jérusalem ; Néhémie en était alors le gouverneur. Je lis le passage :

Si l’empereur le trouve bon… qu’il me donne une lettre pour Asaph, l’intendant des forêts impériales, afin qu’il me fournisse du bois de charpente pour reconstruire les portes de la citadelle, près du Temple, et les murailles de la ville, et pour bâtir la maison où je m’installerai. L’empereur me procura ces lettres, car mon Dieu agissait avec bonté en ma faveur (Néhémie 2.7-8).

D’après la tradition, Salomon a fait creuser trois réservoirs qui sont situés aux environs de Bethlehem (à Étam, aujourd’hui Urtas, à 3 km de Bethlehem). Le plus grand a 177 mètres de long, 50 de large et 15 de profondeur. Le roi a aussi fait construire un aqueduc de plus de 11 km de long qui relie les trois réservoirs à la colline du temple. L’historien juif Josèphe rapporte que, très tôt le matin, Salomon aimait beaucoup conduire son char jusqu’à ses réservoirs d’où l’on a une vue magnifique sur des jardins et des ruisseaux. Ponce Pilate s’est servi de l’aqueduc de Salomon pour construire un immense aqueduc afin d’amener de l’eau à Jérusalem.

Verset 7

Je continue le texte.

Je me suis procuré des esclaves et des servantes, j’ai eu leurs enfants nés en ma maison. J’ai possédé en abondance du gros et du menu bétail, bien plus que tous ceux qui m’ont précédé à Jérusalem (Ecclésiaste 2.7).

Salomon est un très grand propriétaire terrien qui possède d’immenses fermes. D’après le premier livre des Rois (8.63-66), lors de l’inauguration du Temple de Jérusalem, le roi a offert en sacrifice à l’Éternel 22 000 bœufs et 120 000 moutons. Toute cette viande servit à nourrir tous les Israélites qui assistent à cette série de cérémonies qui durent 14 jours d’affilé.

Les Juifs de cette époque sont très pieux ce qui ne les empêche pas de faire la fête. Contrairement aux puritains à la mine austère et grave, ils se réjouissent et expriment leur reconnaissance à l’Éternel pour ses bontés en le célébrant par des festins. Je trouve ça une très bonne idée.

 

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

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