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17 avril 2023

Deutéronome 26.5 – 28.31

Chapitre 26

Introduction

Pour la plupart des gens et c’est vrai pour moi, chaque jour comporte son lot d’imprévus parfois de difficultés voire un gros problème. Alors il est facile de se laisser submerger par ce qui ne va pas comme on veut et oublier ce qui est positif et tous ses bienfaits. Certaines personnes sont nées avec une bonne disposition et voient toujours le bon côté des choses tandis que d’autres sont moins gâtées par la nature et ont un tempérament mélancolique ou taciturne. Mais peu importe ses tendances naturelles, apprendre à se montrer reconnaissant est une richesse qu’il faut cultiver. Je continue à lire dans le chapitre 26 du Deutéronome.

Verset 5

(Lorsque vous serez arrivés dans le pays que l’Éternel votre Dieu vous donne comme patrimoine, lorsque vous en aurez pris possession et que vous y serez installés, chacun de vous prélèvera une part de tous les premiers produits du sol qu’il aura récoltés dans le pays que l’Éternel votre Dieu vous donne, il les déposera dans une corbeille et se rendra au lieu que l’Éternel votre Dieu aura choisi pour y établir sa présence). Alors tu prendras la parole et tu diras devant l’Éternel ton Dieu : Mon ancêtre était un Araméen errant. Il s’est rendu en Égypte et y a émigré avec une poignée d’hommes, et ils y sont devenus un grand peuple puissant et nombreux (Deutéronome 26.1-2,5).

Cet Araméen errant est Jacob-Israël, le père fondateur des 12 tribus. Après avoir volé le droit d’aînesse à son frère Esaü, l’ancêtre des Édomites, Jacob a dû s’enfuir à toutes jambes de la maison familiale pour éviter d’être tué par Esaü qui voulait se venger. Il s’est alors réfugié chez son oncle Laban où il a demeuré 20 ans et épousé ses deux filles. Mais son beau-père s’est joué de lui et une fois encore Jacob a dû s’enfuir avec toute sa famille et si l’Éternel n’était pas intervenu, il se serait fait massacrer. Ensuite il est revenu dans le pays de Canaan où il a dû affronter son frère Esaü. Mais grâce à Dieu il s’est encore sorti de ce mauvais pas et a pu enfin s’installer dans le pays de ses ancêtres Abraham et Isaac. Mais pour échapper à la famine, il a dû émigrer en Égypte avec armes et bagage et une famille de 70 personnes. Alors Quand l’Éternel dit aux Israélites que leur patriarche était un Araméen errant, ce n’est pas une exagération. Maintenant, un peuple nombreux issu des douze fils de Jacob se trouve aux portes de la Terre promise, prêt à y entrer et à posséder ce pays que leurs ancêtres avaient habité en étranger. Voilà pourquoi cette cérémonie des premiers fruits rend hommage à l’Éternel pour sa protection, l’accomplissement de sa promesse et pour le don de ce bon pays.

Versets 6-11

Je continue.

Mais les Égyptiens nous ont maltraités et opprimés en nous imposant des travaux pénibles. Alors nous avons crié à l’Éternel le Dieu de nos ancêtres, et il a entendu nos plaintes, il a vu notre misère, notre peine et notre détresse, et nous a fait sortir d’Égypte en déployant sa puissance ; il a plongé les Égyptiens dans la terreur en opérant des signes miraculeux et des prodiges. Puis il nous a conduits jusqu’ici et nous a fait cadeau de ce pays où ruissellent le lait et le miel. C’est pourquoi, ô Éternel, j’apporte maintenant les premiers produits de la terre que tu m’as donnée ! Après cela, tu déposeras la corbeille devant l’Éternel ton Dieu, et tu te prosterneras devant lui pour l’adorer. Ensuite, avec le lévite et l’immigré qui réside au milieu de vous, tu te réjouiras de tous les biens que l’Éternel ton Dieu t’aura accordés, à toi et à ta famille (Deutéronome 26.6-11).

Cette belle prière est un bref résumé des vicissitudes des Hébreux : leur dure servitude, la demande de délivrance, ainsi que les puissantes interventions de l’Éternel en leur faveur. Cette déclaration des bienfaits de Dieu sera faite par les Juifs chaque année lors de la Pâque ainsi que le jour qui suit la présentation de la première gerbe pour la fête des premiers fruits. C’est de cette manière que chaque Israélite se reconnaît au bénéfice de l’action de Dieu dans l’histoire de son peuple. Au cours du repas accompagnant cette cérémonie, les Lévites et les étrangers sont invités. L’un des fils conducteurs d’un grand nombre d’articles de la Loi est le partage des bénédictions divines avec ceux qui sont dans le besoin.

Versets 12-15

Je continue le texte.

Tous les trois ans, ce sera l’année de la dîme. Quand tu auras achevé de prélever toute la dîme sur toutes tes récoltes et que tu l’auras distribuée aux lévites, aux immigrés, aux orphelins et aux veuves, pour qu’ils aient de quoi manger à satiété là où tu habiteras, tu feras cette déclaration devant l’Éternel ton Dieu : J’ai fait disparaître de chez moi tout ce qui était consacré et je l’ai distribué aux lévites, aux immigrés, aux orphelins et aux veuves, conformément aux ordres que tu m’as donnés. Je n’ai transgressé ni négligé aucun de tes commandements. Je n’ai mangé aucune part de cette dîme pendant que j’étais en deuil, je n’en ai rien prélevé pour un usage impur, ni rien donné pour une cérémonie funèbre. J’ai obéi à l’Éternel mon Dieu, j’ai fait tout ce que tu m’as ordonné. Regarde donc du haut de ta demeure sainte, du haut du ciel et bénis ton peuple, Israël, et le pays que tu nous as donné comme tu l’avais promis par serment à nos ancêtres, un pays où ruissellent le lait et le miel (Deutéronome 26.12-15).

Cette troisième année est appelée l’année de la dîme. Outre la dîme annuelle, on en prélevait une autre : la dîme de la charité. Cette année ferme un cycle de trois ans au terme duquel l’Israélite doit s’examiner devant Dieu afin de s’assurer que rien ne manque à ses offrandes, qu’il n’a pas dissimulé quelque chose rien que pour lui, et que toutes ses dîmes ont été versées ou utilisées pour des repas sacrés de réjouissance et de bienfaisance offerts aux Lévites, aux démunis, à la veuve et à l’orphelin en particulier, ainsi qu’aux étrangers.

La dîme des récoltes ou sa valeur en argent ne doit pas être employée aux achats rendus nécessaires par un deuil, ou pour faire des présents de condoléances. Le contrôle humain étant impossible, il est remplacé par une prière solennelle qu’un tricheur hésiterait à formuler. Toutes ces règles, aussi nombreuses que diverses, et qui concernent les différents domaines de la vie sociale et familiale d’Israël, ont pour objectif la pratique de la justice. J’ai déjà répété à plusieurs reprises que l’Éternel se soucie beaucoup de protéger les plus faibles et les démunis, ainsi que les droits de la femme. Il désire que son peuple soit foncièrement différent des autres par l’adoration du Dieu unique bien sûr, mais aussi par l’amour du prochain parce qu’à ses yeux, c’est un acte de justice.

Versets 16-19

Le chapitre 26 se termine par une exhortation finale qui sert de conclusion à l’énoncé de toute la Loi. Je la lis :

Aujourd’hui, l’Éternel votre Dieu vous ordonne d’appliquer ces ordonnances et ces lois. Vous y obéirez et vous les appliquerez de tout votre cœur, de tout votre être. Vous avez obtenu aujourd’hui cette déclaration de la part de l’Éternel qu’il serait votre Dieu si vous suivez le chemin qu’il vous a prescrit, en obéissant à ses ordonnances, ses commandements et ses lois, et en écoutant sa parole. À son tour, l’Éternel vous a fait déclarer aujourd’hui que vous serez pour lui, comme il vous l’a dit, un peuple précieux et qui obéit à tous ses commandements. L’Éternel votre Dieu veut vous élever en gloire, en renommée et en dignité au-dessus de toutes les nations qu’il a créées. Il veut faire de vous un peuple saint, comme il l’a déclaré (Deutéronome 26.16-19).

Israël fait de l’Éternel son Dieu et lui, fait d’Israël son peuple. Ce dernier passage fait ressortir toute la solennité de l’engagement que les deux parties ont contracté l’une envers l’autre. Le peuple promet fidélité et obéissance à son Dieu, qui à son tour garantit sa bénédiction et son secours.

Tout au long des pages des Textes Sacrés, on constate que l’Éternel conclut des alliances avec l’humanité, d’abord avec Adam, puis Noé, Abraham, Isaac, Jacob puis ses descendants, c’est à dire Israël, en utilisant Moïse comme intermédiaire. Certaines de ces alliances sont inconditionnelles, comme celle avec Abraham à qui l’Éternel a promis une postérité et un pays. Dans ce cas, Dieu accomplit ce qu’il a résolu sans tenir compte du comportement humain. Avec le peuple d’Israël, il en est tout autre, car le contrat d’alliance est conditionné par l’obéissance du peuple.

Chapitre 27

Versets 1-3

Nous arrivons au chapitre 27 du Deutéronome qui contient le 3e grand discours de Moïse. Une fois entré dans le pays de Canaan, le premier devoir du peuple sera de graver la Loi sur des pierres et de ratifier de leur bouche les bénédictions et les malédictions qu’elle contient. Ce sont des actes très solennels. Je commence à lire ce chapitre 27.

Moïse, accompagné des responsables d’Israël, donna au peuple les ordres suivants : Vous observerez tous les commandements que je vous donne aujourd’hui. Le jour où vous traverserez le Jourdain pour entrer dans le pays que l’Éternel votre Dieu vous donne, vous érigerez de grandes pierres et vous les enduirez de chaux. Dès que vous aurez traversé le fleuve, vous inscrirez toutes les paroles de cette Loi sur ces pierres. Ainsi vous entrerez dans le pays que l’Éternel votre Dieu vous donne, un pays où ruissellent le lait et le miel, comme l’Éternel, le Dieu de vos pères, vous l’a promis (Deutéronome 27.1-3).

Moïse est accompagné des responsables du peuple parce qu’après sa mort, ce sont eux qui seront chargés de faire exécuter ses ordres.

Selon l’usage des Orientaux, la surface inégale de la pierre était recouverte d’une couche de chaux, sur laquelle on gravait ensuite le texte, puis ce dernier était peint en noir. On a retrouvé de nombreuses stèles ainsi gravées comme le célèbre code d’Hammourabi, par exemple. Dans le climat sec de la Palestine, de telles inscriptions restaient lisibles très longtemps. Ce texte écrit sur de la pierre représente la charte de l’alliance; il se compose des X Commandements et d’un sommaire de la législation de Moïse.

Versets 4-8

Je continue.

Après le passage du Jourdain, vous dresserez ces pierres sur le mont Ébal comme je vous le commande aujourd’hui, et vous les enduirez de chaux. Au même endroit, vous construirez un autel à l’Éternel votre Dieu, avec des pierres qu’aucun ciseau de fer n’aura encore touchées. C’est en pierres brutes que vous bâtirez l’autel de l’Éternel votre Dieu, et vous lui offrirez sur cet autel des holocaustes ainsi que des sacrifices de communion. Vous mangerez ces derniers sur place, et vous vous réjouirez devant l’Éternel votre Dieu. Puis vous graverez sur les pierres, en caractères bien lisibles, toutes les paroles de cette Loi (Deutéronome 27.4-8).

Comme les malédictions devaient être prononcées sur le mont Ébal, c’est à cet endroit que sont dressées les stèles de pierre, qui serviront de témoins contre les violateurs de la Loi. Sur ce même mont Ébal sera dressé l’autel des holocaustes destiné aux différents types de sacrifices. Il doit être construit avec des pierres trouvées dans la nature et qui ne portent donc aucune trace de l’homme parce que c’est un être impur et tout ce qu’il fait l’est aussi. La viande des sacrifices de communion devait être consommée en de joyeux repas de fête.

Versets 9-26

Je continue.

Ensuite Moïse, assisté des prêtres-lévites, s’adressa encore à tout Israël en disant : Fais silence, ô Israël, et écoute ! Aujourd’hui, vous êtes devenus le peuple de l’Éternel votre Dieu. Obéissez donc à la voix de l’Éternel votre Dieu et observez avec soin ses commandements et ses lois que je vous transmets aujourd’hui. Le même jour, Moïse donna au peuple l’ordre suivant : Lorsque vous aurez traversé le Jourdain, les tribus de Siméon, Lévi, Juda, Issacar, Joseph et Benjamin se tiendront sur le mont Garizim pour prononcer les bénédictions en faveur du peuple. Les tribus de Ruben, Gad, Aser, Zabulon, Dan et Nephtali se placeront sur le mont Ébal pour prononcer les malédictions (Deutéronome 27.9-13).

Il faut se représenter la scène. Le tabernacle rempli de la présence de Dieu est au fond de la vallée, et les prêtres de la tribu de Lévi l’entourent. Ils regardent vers le mont Garizim et prononcent les bénédictions auxquelles 6 tribus, c’est-à-dire la moitié du peuple, répondent : Amen ! Puis ils se tournent vers le mont Ébal et prononcent les malédictions auxquelles les 6 autres tribus répondent : Amen !

Répondre « amen », c’est souscrire personnellement aux clauses de l’alliance, et donc ici accepter les bénédictions bien sûr, ça c’est facile, mais aussi subir les malédictions de Dieu en cas de désobéissance. Puis le texte donne la liste de 11 malédictions spécifiques qui atteindront les Israélites s’ils désobéissent à la Loi et en particulier aux 10 commandements.

Ce pays a été donné sans condition à Abraham et à ses descendants. Cependant, leur présence à l’intérieur de ses frontières est conditionnelle à leur obéissance. Chaque génération doit s’acquitter de ce devoir qui est une sorte de loyer dû à l’Éternel.

Le chapitre 27 se termine avec la 12e malédiction que je cite.

Maudit soit quiconque ne respecte pas les paroles de cette Loi et néglige de les appliquer. Et tout le peuple répondra : Amen ! (Deutéronome 27.26).

Le caractère global, sommaire, sévère et menaçant de cette dernière sentence résume les autres et condamne sans appel une quelconque violation de la Loi. Jésus a pris sur lui cette dernière malédiction (Galates 3.13) qui contient toutes les autres et c’est grâce à lui que nous sommes affranchis.

Chapitre 28

Versets 1-2

Nous arrivons au chapitre 28 qui donne la liste des bénédictions puis qui esquisse l’avenir du peuple d’Israël et où Moïse annonce d’avance qu’il sera chassé de son pays. Je commence à le lire.

Si vous écoutez attentivement la parole de l’Éternel votre Dieu et si vous obéissez à tous les commandements que je vous donne aujourd’hui, si vous les appliquez, alors l’Éternel votre Dieu vous fera devenir la première de toutes les nations de la terre. Si vous obéissez à l’Éternel votre Dieu, voici toutes les bénédictions dont Dieu vous comblera (Deutéronome 28.1-2).

Le paragraphe sur les bénédictions occupe aussi une grande place dans les traités d’alliance des 2e et 1er millénaires avant Jésus-Christ. Il énonce les avantages offerts par le suzerain au vassal si l’alliance est observée.

Le discours de Moïse commence avec la conjonction « Si » qui souligne bien la nature conditionnelle du traité. Pour que le peuple se rende bien compte de la portée des bénédictions et des malédictions qu’il doit prononcer sur lui-même, Moïse lui expose les bienfaits que lui attirera sa fidélité, mais surtout les fléaux qui le puniront pour sa rébellion. Les menaces sont développées avec beaucoup plus de détails et de force que les promesses, car l’homme est davantage impressionné par la sévérité de Dieu que par sa bonté.

Versets 3-6

Je continue.

Vous jouirez de ces bénédictions à la ville comme aux champs. Il vous bénira en vous donnant de nombreux enfants et d’abondantes récoltes, en multipliant le nombre de vos bœufs, de vos moutons et de vos chèvres. Il vous bénira en remplissant votre corbeille et votre pétrin. Il vous bénira lors de vos allées et venues, au départ comme à l’arrivée (Deutéronome 28.3-6).

Les bénédictions citées concernent tous les aspects de la vie des Israélites. Ils seront bénis

  • en tous lieux ;
  • avec un foyer épanoui ;
  • par la fertilité du sol ;
  • par de nombreux troupeaux ;
  • par une nourriture abondante ;
  • et enfin dans tous leurs déplacements.

C’est comme si aujourd’hui Dieu me promettait la bénédiction partout où je vais, une vie de famille agréable et sans pépin, un travail satisfaisant et qui rapporte, la satisfaction de tous mes désirs ainsi que la protection en voyage sur la route ou contre les terroristes.

Versets 7-10

Je continue.

L’Éternel mettra en déroute les ennemis qui vous attaqueront ; s’ils marchent contre vous par un seul chemin, ils s’enfuiront en débandade en tous sens. L’Éternel vous bénira en remplissant vos greniers et en faisant réussir tout ce que vous entreprendrez. Oui, l’Éternel votre Dieu vous bénira dans le pays qu’il vous donnera. Si vous obéissez aux commandements de l’Éternel votre Dieu et si vous suivez les chemins qu’il vous a prescrits, il fera de vous un peuple saint pour lui, comme il l’a promis par serment. Tous les peuples de la terre verront alors que l’Éternel est invoqué en votre faveur et ils auront du respect pour vous (Deutéronome 28.7-10).

Ces bienfaits concernent la nation. À la bénédiction sans égale que recevra Israël, tous les peuples reconnaîtront que l’Éternel, Dieu d’Israël est le seul vrai Dieu et la divinité authentique de la fertilité et de la fécondité. Comme il promet de pourvoir à tous les besoins des Hébreux, ils n’ont pas à suivre les idoles cananéennes pour devenir prospère.

Versets 15-19

Je continue plus loin.

Par contre, si vous n’obéissez pas à l’Éternel votre Dieu, si vous ne veillez pas à appliquer tous ses commandements et ses lois que je vous transmets moi-même aujourd’hui, voici quelles malédictions fondront sur vous : Vous serez maudits à la ville comme aux champs. La malédiction reposera sur votre corbeille à fruits et sur votre pétrin. Dieu maudira vos enfants et vos récoltes, et les portées de vos troupeaux de gros et de petit bétail. Maudits serez-vous dans vos allées et venues, au départ comme à l’arrivée (Deutéronome 28.15-19).

Le caractère conditionnel de l’alliance apparaît encore avec « Par contre, si vous n’obéissez pas ». Le refus des Israélites de se soumettre à l’Éternel les conduira au désastre. Tout d’abord sont énoncées six malédictions générales qui sont le pendant inverse des six bénédictions du passage précédent (v. 3-6). Ensuite, sont donnés les détails horribles des calamités qui s’abattront sur le peuple d’Israël rebelle. Divers fléaux sont cités pêle-mêle : épidémies et maladies en tous genres dont 10 spécifiques qui montrent que l’Éternel s’acharnera à détruire son peuple s’il se rebelle contre lui : peste, fièvres, inflammations, quatre maladies éruptives : ulcères, hémorroïdes, gale et pustules incurables ; et enfin trois maladies mentales : la folie, l’aveuglement et l’égarement d’esprit. Ensuite d’autres calamités sont ajoutées : l’échec tous azimuts, la disette, la guerre, la dévastation, et finalement la déportation. Les menaces sont répétées avec une intensité croissante jusqu’à la ruine complète du peuple et sa captivité en terre étrangère.

Versets 20-31

Je continue.

L’Eternel déchaînera contre vous la misère, le désordre et la ruine dans tout ce que vous entreprendrez et que vous exécuterez, jusqu’à ce que vous soyez complètement détruits, et vous ne tarderez pas à disparaître, parce que vous m’aurez abandonné et que vous aurez commis de mauvaises actions. L’Eternel vous enverra une épidémie de peste qui finira par vous éliminer du pays dans lequel vous allez entrer pour en prendre possession. Il vous frappera de maladies qui vous feront dépérir : des fièvres et des inflammations de toute nature. Il frappera aussi vos champs par la sécheresse, la rouille et le charbon. Tous ces fléaux vous poursuivront jusqu’à ce que vous disparaissiez. Le ciel au-dessus de vos têtes sera aussi dur que du bronze, et la terre sous vos pieds sera comme du fer. Au lieu de pluie, l’Eternel enverra sur votre pays de la poussière et du sable qui tomberont du ciel sur vous jusqu’à ce que vous soyez exterminés. Il vous mettra en déroute devant vos ennemis ; si vous marchez contre eux par un seul chemin, vous fuirez devant eux en débandade en tous sens. En voyant ce qui vous arrivera, tous les royaumes de la terre seront terrifiés. Vos cadavres serviront de pâture aux rapaces et aux fauves que personne ne viendra déranger. L’Eternel vous affligera d’ulcères, comme les Egyptiens, d’hémorroïdes, de gale et de pustules incurables. Si un homme se fiance, un autre homme épousera sa fiancée ; si quelqu’un bâtit une maison, il ne s’y installera pas ; s’il plante une vigne, il n’en recueillera pas les fruits. Vos bœufs seront abattus sous vos yeux, et vous n’en mangerez pas la viande. Vos ânes seront volés devant vous et ne vous seront jamais restitués ; vos moutons et vos chèvres tomberont entre les mains de vos ennemis et personne ne viendra à votre secours (Deutéronome 28.32-31).

Dieu détruira tout ce qui fait le bonheur de l’Israélite : la santé, la famille, le patrimoine foncier, la culture et l’élevage. Tout cela fait aussi le bonheur de chacun de nous, mais veillons à ne pas nous rebeller contre Dieu.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

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