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06 avril 2023

Deutéronome 12.6 – 14.21

Chapitre 12

Versets 8-12

Les encyclopédies contiennent des listes et des listes de noms et d’articles sur certains hommes et femmes qui en bien ou en mal ont fait l’histoire. Ils ont laissé derrière eux une grosse empreinte de leur passage sur terre. Tous ne l’ont pas nécessairement voulu mais la providence les a choisis. Parmi eux, on a le bon vieux Moïse qui ne rêvait qu’à une existence paisible de berger quand l’Éternel lui est apparu dans le buisson ardent. Depuis ce jour, sa vie fut métamorphosée. Il a déjà fait sortir la première génération d’Israélites hors d’Égypte puis l’a guidée dans le désert. Mais leurs os blanchissent sous le soleil d’Orient à cause de leur rébellion contre l’Éternel. Maintenant, Moïse prépare les jeunes loups de la nouvelle vague à entrer en Terre Promise. Il leur indique comment ils doivent se comporter dans leur nouveau pays s’ils veulent hériter des promesses que Dieu a faites à leurs ancêtres. Je continue à lire dans le chapitre 12 du Deutéronome tout en compressant le texte.

Vous n’agirez donc plus comme nous agissons ici aujourd’hui, où chacun fait ce qui lui semble bon. Car jusqu’à présent vous ne connaissez pas encore une existence paisible et vous n’avez pas encore reçu le patrimoine que l’Éternel votre Dieu va vous donner pour que vous meniez une existence paisible. Vous vous réjouirez en présence de l’Éternel votre Dieu, vous, vos fils et vos filles, vos serviteurs et vos servantes et les lévites habitant dans vos villes, car ils n’ont reçu ni part, ni patrimoine foncier comme vous (Deutéronome 12.8, 9, 12).

Jusqu’à présent, la Loi a été négligée; les Israélites ne respectent même pas les deux pratiques fondamentales du judaïsme qui sont la circoncision et la célébration de la Pâque. Il est même probable que certains portent dans leur bagage et font usage d’autels privés sur lesquels ils offrent des sacrifices. Mais une fois établi dans son pays, le peuple jouira d’une situation stable qui contrastera avec la longue marche dans le désert et les campagnes militaires de la conquête. Dès qu’Israël sera bien installé, la Loi devra être respectée à la lettre, ce qui inclut la partie cérémonielle avec les sacrifices complexes et continuels d’animaux, et la célébration rituelle de toutes les fêtes. Cependant, grâce à la bénédiction de Dieu, la joie caractérisera la vie du peuple et du culte qu’il rendra à l’Éternel dans le Pays promis.

Versets 21-24

Je continue plus loin en compressant.

Si le lieu que l’Éternel votre Dieu choisira pour y établir sa présence est trop loin de chez vous, vous abattrez des bêtes de votre gros ou de votre petit bétail que vous aura donné l’Éternel, en faisant comme je vous l’ai ordonné, et vous pourrez manger tout ce qui vous plaira là où vous habiterez. Seulement, évitez avec soin d’en manger le sang, car le sang c’est la vie, et vous ne mangerez pas la vie avec la viande. Vous n’en mangerez pas, vous le répandrez sur la terre comme de l’eau (Deutéronome 12.21-24).

La viande ne constituait pas une part importante de la nourriture des Israélites, cependant, tous en mangeaient à l’occasion des sacrifices et des fêtes, mais de tels festins devaient se célébrer au lieu de rassemblement de la nation.

Selon la Loi, avant de manger de la viande d’un animal, celui-ci doit être offert en sacrifice, son sang versé sur l’autel des holocaustes et sa graisse brûlée. Une fois installés dans leur pays, les Israélites qui habitent trop loin du sanctuaire unique pourront consommer de la viande mais à condition que l’animal en question soit vidée de son sang. De plus, il leur est interdit de procéder à un sacrifice cultuel car ce n’est que lorsque le prêtre en exercice accomplit ce rite sur l’autel des holocaustes, que le sang de l’animal couvre les péchés ; autrement il doit être jeté. Le sang est considéré comme sacré et le symbole de la vie dans l’Ancien Testament (comparer Genèse 9:4-6) parce qu’il préfigure le sacrifice et l’expiation accomplis par Jésus.

Versets 29-31

Je continue plus loin et finis le chapitre 12.

Lorsque l’Éternel votre Dieu aura fait disparaître les nations chez qui vous vous rendez pour les déposséder, lorsque vous les aurez chassées et serez installés dans leur pays, gardez-vous bien de vous laisser prendre au piège en les imitant après leur extermination, et n’allez pas vous rallier à leurs divinités en disant : Comment ces nations adoraient-elles leurs dieux ? Nous voulons nous aussi faire comme elles. Non, vous n’agirez pas ainsi envers l’Éternel votre Dieu. Car ces nations faisaient pour leurs dieux toutes sortes de choses que l’Éternel a en abomination et qu’il déteste ; elles allaient même jusqu’à brûler leurs fils et leurs filles en sacrifice à leurs dieux. Vous obéirez à tout ce que je vous commande et vous l’appliquerez, sans rien y ajouter et sans rien en retrancher (Deutéronome 12.29-13.1).

Selon les croyances en vigueur dans le Proche-Orient ancien, chaque territoire est sous le contrôle d’une divinité principale locale qu’il fallait adorer afin de prospérer en ce lieu. Israël n’est pas à l’abri de telles croyances, ni des pratiques qu’elles génèrent. Même en continuant à servir l’Éternel, Israël ne doit surtout pas mélanger à son culte celui des idoles adorées par les habitants du pays dont il prend possession. En fait, Dieu interdit même aux Israélites de s’enquérir sur la façon dont les Cananéens vénèrent leurs divinités car ils risquent d’être influencés ce qui conduira rapidement à une religion idolâtre.

Moïse mentionne l’une des abominations les plus hideuses de l’idolâtrie cananéenne et qui est répandue sur l’ensemble de leur territoire. Il s’agit du culte rendu au faux dieu Moloch ou Baal. Fabriqué en métal, avec les bras en avant, le corps de l’idole est creux. Lors de certaines fêtes religieuses, on y fait à l’intérieur un feu d’enfer et une fois que la statue est chauffée à blanc, on dépose sur les bras incandescents de l’idole des bébés qui sont donc brûlés vifs. Quand on sait cela, on comprend mieux pourquoi l’Éternel a ordonné l’extermination de ces peuplades.

Chapitre 13

Versets 1-6

Nous arrivons maintenant au chapitre 13 dans lequel l’Éternel appelle son peuple à réprimer, à tuer dans l’œuf, toute tentative d’introduire dans son sein le culte de faux dieux. Moïse va considérer trois possibilités de séduction : celui d’un homme se réclamant prophète de l’Éternel ; celui d’un proche qui est lui-même devenu idolâtre ; et enfin la séduction due à l’autorité d’un grand nombre. Je commence à lire.

Peut-être un prophète apparaîtra-t-il un jour parmi vous, ou un visionnaire qui vous donnera un signe miraculeux ou vous annoncera un prodige. Si le signe ou le prodige annoncé s’accomplit, et s’il vous dit : Allons suivre d’autres dieux que vous ne connaissez pas et rendons-leur un culte, vous n’écouterez pas les paroles de ce prophète ou de ce visionnaire, car l’Éternel votre Dieu se servira de lui pour vous mettre à l’épreuve, afin de voir si vous l’aimez réellement de tout votre cœur et de tout votre être. C’est à l’Éternel votre Dieu que vous rendrez un culte, c’est lui que vous révérerez ; vous obéirez à ses commandements, vous l’écouterez, c’est à lui seul que vous rendrez un culte, et c’est à lui seul que vous vous attacherez. Quant à ce prophète ou ce visionnaire, il sera puni de mort pour avoir prêché la désobéissance à l’Éternel votre Dieu, qui vous a fait sortir d’Égypte et vous a libérés de l’esclavage, car il aura voulu vous entraîner hors du chemin que l’Éternel votre Dieu vous a ordonné de suivre. Ainsi, vous ferez disparaître le mal du milieu de vous (Deutéronome 13.2-6).

L’accomplissement d’un miracle par un prophète se réclamant de l’Éternel pouvait servir à authentifier l’origine divine de sa vocation et de son message. Ce fut le cas pour Élie, Élisée, Moïse et Jésus. Cependant, l’accomplissement d’une prédiction ne prouve pas nécessairement sa validité; un signe ou un prodige peut s’accomplir sans qu’il soit la preuve incontestable que le prophète est envoyé par l’Éternel. Les Israélites doivent apprendre le discernement spirituel car les oracles trompeurs existent aussi pour tester la fidélité du peuple à son Dieu. C’est donc le contenu du message qui constitue le critère principal de jugement et il doit être en harmonie avec l’enseignement de la Loi. La Parole révélée de l’Éternel, que contredit l’imposteur, est plus importante que le sentiment d’émerveillement des yeux devant un prodige. C’est pareil pour nous aujourd’hui; il faut se méfier de ses émotions.

Quant au faux prophète, il doit être mis à mort, non seulement afin d’éliminer le mal, comme un cancer qu’il faut extirper, mais encore pour inspirer une crainte salutaire au peuple. Pour les mêmes raisons, tout Israélite contaminé par les pratiques cananéennes doit être éliminé. Malheureusement, les Israélites ont désobéi à l’Éternel et sont eux-mêmes devenus idolâtres au point où Dieu se servit des Assyriens puis des Babyloniens comme hache de guerre pour réduire Israël à un tout-petit reste exilé loin de son pays. Des centaines de milliers de Juifs périrent dans les invasions parce qu’ils ont violé la Loi de leur Dieu et toléré ceux qui les entraînaient à l’idolâtrie. Quand on tolère le mal, il finit toujours par nous empoisonner.

Versets 7-12

Je continue.

Si ton frère, fils de ta mère, ou ton fils ou ta fille, ou la femme que tu serres contre ton cœur, ou ton ami intime essaie de te séduire en secret en te disant : Allons rendre un culte à d’autres dieux que ni toi ni tes ancêtres n’avez connus, des dieux d’entre les divinités des peuples étrangers, proches ou lointains, qui habitent d’une extrémité de la terre à l’autre, tu n’accepteras pas sa suggestion et tu ne l’écouteras pas ; bien plus, tu ne t’apitoieras pas sur lui, tu ne l’épargneras pas et tu ne couvriras pas sa faute. Au contraire, tu as le devoir de le faire périr. Ta main se lèvera la première sur lui pour le mettre à mort, puis tout le peuple t’imitera. C’est à coups de pierres que tu le feras mourir, parce qu’il a cherché à te détourner de l’Éternel ton Dieu qui t’a fait sortir d’Égypte où tu étais esclave. Tout Israël l’apprendra et sera saisi de crainte, et l’on ne recommencera pas à commettre un tel méfait au milieu de vous (Deutéronome 13.7-12).

L’intimité des relations familiales est rappelée en termes très expressifs pour montrer à quel point toutes les attaches personnelles, aussi plaisantes soient-elles, doivent être refoulées sans tarder en cas d’idolâtrie et le châtiment doit être administré publiquement pour dissuader ceux qui voudraient jouer au faux prophète. Ces ordonnances font penser à certaines paroles de Jésus que je cite :

Si quelqu’un vient à moi et n’est pas prêt à renoncer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs, et même à son propre moi, il ne peut être mon disciple (Luc 14.26).

De nos jours, les systèmes judiciaires des pays occidentaux sont très laxistes, compréhensifs et sentimentaux envers les criminels. Aux États-Unis, un fameux violeur de petites filles a été relâché par un jury afin de suivre un programme de castration chimique dans l’hôpital le plus prestigieux du pays. Suite à cette première médicale, il ne fit l’objet d’aucun suivi judiciaire. Au contraire, selon le droit américain, nul dans son quartier ne devait connaître son passé. En conséquence, il a encore violé plusieurs dizaines de fois partout où il déménageait. Cela semble incroyable, mais c’est vrai. Son histoire a paru en 2002 dans une édition du magazine féminin Good Housekeeping ; et je ne parlerais pas des innombrables tueurs qui sont relâchés dans la nature pour une raison ou pour une autre par des juges véreux.

Remarquez que ces aberrations sont compréhensibles puisque nous vivons encore sous le règne du prince des ténèbres. C’est toujours Satan qui mène le bal. La méthode divine est très différente de l’humanisme sentimental qui excuse la criminalité. L’Éternel ordonne à Israël de supprimer le mal afin de protéger les innocents. Par la lapidation, chaque membre du peuple se désolidarise du coupable et exprime son accord avec le châtiment, l’éradication du mal et le respect de la Loi. Ce sont les témoins accusateurs qui jettent la première pierre.

Versets 13-19

Je continue et finis le chapitre 13.

Si vous entendez dire que, dans l’une des villes que l’Éternel ton Dieu vous donne pour y habiter, des fauteurs de trouble de votre propre peuple ont entraîné les habitants en disant : “ Allons rendre un culte à d’autres dieux que vous ne connaissez pas ! ”, vous ferez des recherches, vous mènerez une enquête approfondie en interrogeant les gens avec soin. Si la chose est vraie, s’il est établi qu’une telle abomination a été commise chez vous, vous ferez périr par l’épée tous les habitants de cette ville ainsi que le bétail. Vous la détruirez avec tout ce qu’elle contient pour la vouer à l’Éternel. Vous rassemblerez toutes ses richesses au milieu de la place et vous brûlerez entièrement la ville et tous ses biens pour l’Éternel votre Dieu. Elle restera pour toujours un monceau de ruines et ne sera plus jamais rebâtie. Vous ne mettrez la main sur rien de ce qui, voué à la malédiction, a été détruit, afin que l’ardente colère de l’Éternel s’apaise (Deutéronome 13.12-18)

Ce troisième cas est le plus grave puisque toute une population s’est laissée entraîner par des gens pervers idolâtres. Les chefs du peuple ont la charge de mener une enquête minutieuse. L’accumulation des verbes indique le soin rigoureux avec lequel les faits sont mis en lumière. Soit dit en passant que notre code de droit commun s’inspire beaucoup des décrets mosaïques.

Le crime, une fois constaté, doit alors être puni avec la plus grande sévérité même si les coupables sont nombreux. Cette communauté israélite s’étant assimilée aux cités idolâtres païennes, elle subit un jugement d’interdit encore plus sévère que les villes cananéennes.

Une fois justice rendue, il ne faut surtout pas que la convoitise gagne les Israélites, car absolument tout, et sans exception, doit être détruit. L’Éternel considère la moindre tolérance comme une connivence avec l’acte de rébellion commis, ce qui attirerait sur tous les Israélites, devenus ainsi complices, la malédiction de l’interdit ; eux-mêmes subiront alors le courroux de Dieu. Dans ce jugement, il est sous-entendu que personne dans cette ville ne s’est insurgé contre l’idolâtrie ou que s’il l’a fait il n’est plus là. Soit il s’est enfui, soit on l’a fait taire une fois pour toutes.

Le livre des Juges raconte l’extermination des habitants de la ville de Guibéa et de la majeure partie de la tribu de Benjamin (ch. 20). Quoique la raison n’ait pas été l’idolâtrie mais un viol et un meurtre, cet acte de guerre reposait sur cette loi du Deutéronome.

Sur ces paroles s’achèvent les deux chapitres qui énoncent les lois d’ordre cultuelles visant à l’éradication de l’idolâtrie. Ces règles draconiennes ont trois exigences :

  • tout d’abord, les lieux de culte cananéens doivent être détruits ;
  • en second lieu, les Israélites qui incitent le peuple à se tourner vers les faux dieux sont exécutés ;
  • et finalement, le culte israélite sera célébré dans le Pays promis en un lieu unique.

Cette dernière ordonnance est liée à l’affirmation que l’Éternel est un seul Dieu. La pratique juive de se rendre à un seul endroit pour adorer l’Éternel sera un frein au développement de particularismes religieux locaux qui menaceraient l’unité de la nation. Cette interdiction de tout culte en dehors du sanctuaire, est placée sous le contrôle des prêtres et vise à préserver les Israélites des influences et coutumes païennes et surtout de l’idolâtrie.

Chapitre 14

Versets 1-2

Nous arrivons au chapitre 14 où il est question de règles alimentaires particulièrement strictes pour le peuple de Dieu. Celles-ci étaient beaucoup plus qu’un simple rituel religieux car en les observant, les Israélites retiraient un réel bienfait physique. Au Moyen-Âge, quand la peste apparaît en Europe, la population juive est à peine touchée tandis qu’un très grand nombre de soi-disant chrétiens meurt. L’hécatombe et la différence entre ces deux populations est tellement grandes qu’on accuse alors les Juifs d’avoir empoisonné l’eau et d’être à l’origine de cette maladie. Mais ce sont leurs habitudes alimentaires et surtout leurs lois d’hygiènes et de quarantaine qui les ont préservés de la peste. Je commence à lire.

Vous êtes les enfants de l’Éternel votre Dieu : vous ne vous ferez donc pas d’incision sur le corps ni de tonsure sur le front de votre tête. Vous êtes, en effet, un peuple saint pour l’Éternel votre Dieu, et l’Éternel vous a choisis parmi tous les peuples répandus sur la surface de la terre pour que vous lui apparteniez comme un peuple précieux (Deutéronome 14.1-2).

Chez tous les peuples païens, en cas de deuil, l’usage veut que les membres de la famille concernée expriment l’intensité de leur douleur en se faisant des incisions. Dans le livre du Lévitique, il est écrit :

Vous ne vous ferez pas d’incisions sur le corps à cause d’un mort et vous ne ferez pas dessiner des tatouages sur le corps. Je suis l’Eternel (Lévitique 19.28).

Il n’est pas digne du peuple de Dieu d’altérer l’image du Père céleste en se livrant à de tels excès et à se laisser aller au désespoir. Les Israélites doivent au contraire faire confiance en ce Dieu qui est leur père et puiser en lui la force de faire face à leur chagrin.

Versets 3-6

Je continue.

Vous ne mangerez rien d’abominable. Voici les animaux que vous pourrez manger : le bœuf, le mouton et la chèvre, le cerf, la gazelle et le daim, le bouquetin, le chevreuil, le mouflon, la chèvre sauvage et toute bête qui a les sabots fendus en deux et qui rumine (Deutéronome 14.3-6).

La classification zoologique des Hébreux se fonde sur des critères extérieurs faciles à discerner. Ils peuvent manger tous les animaux décrétés purs par l’Éternel. Il s’agit des bovins qui ont le pied fendu, divisé en deux, et qui en plus ruminent. Certains pensent que c’est une belle image du croyant. En effet, le chrétien est engagé dans deux marches simultanées : une sur terre et l’autre dans le royaume de Dieu. De plus en cours de route, il est exhorté à lire, étudier et méditer les Écritures ce qui est un peu comparable à la vache qui mâche, remâche et rumine l’herbe. Le roi David à qui on doit de nombreux psaumes a écrit :

Heureux l’homme qui met toute sa joie dans la Loi de l’Éternel qu’il médite jour et nuit. Il prospère comme un arbre planté près d’un courant d’eau ; il donne toujours son fruit lorsqu’en revient la saison. Son feuillage est toujours vert ; tout ce qu’il fait réussit (Psaumes 1.2-3).

Les animaux marqués impurs sont ceux qui ne présentent qu’une seule ou aucune des deux caractéristiques énoncées ci-dessus.

Versets 9-11

Je continue un peu plus loin.

Parmi les animaux aquatiques, vous pourrez manger tous ceux qui ont des nageoires et des écailles. Mais vous ne mangerez pas ceux qui n’ont pas de nageoires et d’écailles, vous les considérerez comme impurs. Vous pourrez manger tout oiseau pur (Deutéronome 14.9-11).

Comme les animaux terrestres, certains poissons et oiseaux étaient déclarés rituellement purs et d’autres impurs. Implicitement, il est interdit de manger des crustacés, sans doute parce qu’ils se nourrissent de détritus et de matières putréfiées; pareil pour les oiseaux charognards. Au delà de la déclaration arbitraire que certains êtres vivants sont purs et d’autres impurs, Dieu enseigne à son peuple que tout n’est pas pareil et qu’il doit apprendre à faire la distinction entre ce qui est bien et mal, à reconnaître ce qui est droit devant lui, ainsi que les comportements et les attitudes qu’il estime justes.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

avril 16 2024

Émission du jour | Esther 4.4 – 5.2

Désolation et jeûne des Juifs

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