Les émissions

30 sept. 2025

Daniel 9.4-14

Chapitre 9

Verset 1

Je me souviens que quand j’étais enfant, parfois en pleine journée, le glas sonnait au clocher du village ; c’est un son lugubre et lancinant. J’entendais alors les grandes personnes parler entre elles et j’apprenais ainsi la mort de quelqu’un que je ne connaissais pas, mais ça me faisait quand même un peu froid dans le dos. Ce qui arrive aux gens ordinaires concerne aussi les rois et même les empires. Je commence maintenant de lire le chapitre 9 de Daniel.

Darius, fils de Xerxès, de la race des Mèdes, fut établi sur le trône du royaume des Chaldéens (Daniel 9.1).

Cette petite phrase apparemment bénigne est en réalité très lourde de sens, car elle signifie que le glas a sonné pour l’empire chaldéen qui a connu son heure de gloire sous le règne du puissant Nabuchodonosor, le roi qui a mis à sac Jérusalem et le Temple, et qui a déporté les habitants de Juda. Nous sommes en 539 avant J-C et ce sont désormais les Mèdes et les Perses qui dominent le Moyen-Orient, et c’est Cyrus qui est le grand patron. Étant allié aux Mèdes, et pour des raisons politiques, Cyrus installe Darius sur le trône. Nous avons déjà rencontré ce personnage, seulement des doutes planent encore sur son identité, car Darius n’est pas un nom mais un titre officiel comme roi, czar, empereur ou pharaon. La fin de l’empire chaldéen a du bon parce que le changement de régime va permettre la libération des Israélites dont certains comme Daniel sont exilés depuis déjà 66 ans.

Verset 2

Je continue.

La première année de son règne, moi, Daniel, je considérais dans les livres le nombre des années que l’Éternel avait indiqué au prophète Jérémie, et pendant lesquelles Jérusalem devait rester en ruine, c’est-à-dire soixante-dix ans (Daniel 9.2).

Suite à la victoire de Cyrus sur les Chaldéens, Daniel qui, on peut en être certain, possède un exemplaire des écrits prophétiques, les étudie pour essayer de comprendre ce que représente pour Israël le chamboulement politique qui vient d’avoir lieu. Comme il a interprété le rêve de Nabuchodonosor, il savait que tôt ou tard, le bâton passerait des Chaldéens aux Médo-Perses mais il ignorait la date de ce changement de régime.

Dans ses écrits, Jérémie prophétise la destruction du Temple et de Jérusalem, l’exil du peuple de Juda, et il mentionne deux fois que la captivité des Israélites durera soixante-dix ans (Jérémie 25.11-12 ; 29.10). Effectivement, en 587 avant J-C Jérusalem est détruite, le Temple rasé et la majorité des Israélites sont exilés. Cependant, le châtiment de Dieu avait déjà commencé lorsque Nabuchodonosor a envahi Jérusalem une première fois en l’an 605 et déporté un certain nombre de ses habitants, dont Daniel. À cette occasion, ce roi a également emmené une partie des ustensiles sacrés qui servent à rendre un culte à l’Éternel. Puis Nabuchodonosor revient une seconde fois, huit ans plus tard (en 597), mais le compte à rebours des 70 années d’exil a commencé lors de la première venue de Nabuchodonosor en 605, ce qui correspond à la quatrième année de règne de Yehoyaqim. Je le mentionne parce que tous les auteurs sacrés le considèrent comme le dernier roi légitime de Juda.

Sous le règne de Balthazar, le dernier roi de Babylone chaldéen, Daniel a été profondément ébranlé par la vision qu’il a eue de l’empire grec, la puissance qui succédera aux Mèdes et aux Perses, et surtout de la venue au pouvoir d’Antiochus IV Épiphane parce qu’il sera un puissant et cruel ennemi des Juifs qu’il persécutera à mort. Selon ce que l’ange Gabriel a dit à Daniel (8.17), ce sinistre personnage apparaîtra pendant « un temps de fin », c’est à dire dans un avenir éloigné par rapport à Daniel.

Mais entre-temps la roue tourne ; l’empire médo-perse succède à Babylone ce qui donne à Daniel l’occasion de s’intéresser de près à un événement proche et heureux qui lui tient à cœur ; il cherche à déterminer exactement quand les membres de son peuple pourront enfin rentrer dans leur pays. Or, le prophète Jérémie a établi un lien direct entre la chute de l’empire babylonien et la fin de l’exil. Je lis deux passages :

Le pays (de Juda) tout entier ne sera plus que ruines et terre dévastée. Toutes les nations seront assujetties au roi de Babylone pendant soixante-dix ans. Et au bout de ces soixante-dix ans, je demanderai compte de leur crime au roi de Babylone et à son peuple, l’Éternel le déclare, je sévirai contre le pays des Chaldéens et je le réduirai en désert pour toujours. – Mais voici ce que dit l’Éternel : dès que soixante-dix ans seront écoulés pour Babylone, je me souviendrai de vous, et j’accomplirai à votre égard ma bonne parole, en vous ramenant dans ce lieu (Jérémie 25.11-12 ; 29.10).

Dans le principe, dès que Babylone est conquise. les Israélites sont libres, mais dans les faits, il y a un décalage entre ces deux événements. En effet, Babylone tombe aux mains des Perses et des Mèdes en l’an 539 avant J-C, mais Cyrus n’a signé le décret autorisant les Juifs à rentrer dans leur pays que dans sa deuxième année comme empereur qui est aussi sa première comme roi de Babylone (538-537 ; Ésaïe 1.1-3).

Verset 3

Je continue le texte de Daniel.

Alors je me tournai vers le Seigneur Dieu pour le prier et lui adresser des supplications, en jeûnant et en portant un habit de toile de sac et en me couvrant de cendre (Daniel 9.3).

J’ai déjà dit que quand Daniel prie, il est sérieux ; il y met tout son cœur, toute son âme et même tout son corps. Aussi louable que soit un tel comportement, il n’aboutit que si Dieu l’agrée. En effet, la possibilité de se repentir, d’intercéder de manière efficace ou d’agir selon la volonté de Dieu est un don qui vient de lui. Dans son épître aux Philippiens, l’apôtre Paul écrit :

C’est Dieu qui opère en vous le vouloir et le faire selon son dessein bienveillant (Philippiens 2.13 ; SER).

Et dans un texte du prophète Zacharie qui concerne la fin des temps, l’Éternel dit :

Je répandrai (alors) sur la famille de David et sur ceux qui habitent Jérusalem un esprit de pitié et de supplication. Alors ils tourneront leurs regards vers moi, celui qu’ils auront transpercé. Ils porteront le deuil pour lui… ; ils pleureront sur lui… (Zacharie 12.10).

Il ne fait aucun doute que Daniel est mu par l’Esprit de Dieu quand il prend le sac, se couvre de cendre, jeûne et prie. Soit dit en passant que Jésus, les apôtres (comparez Jean 4.32-34 ; 2Corinthiens 11.27) et l’Église primitive jeûnaient aussi, mais ce n’est pas un commandement ; on peut le faire ou pas, à chacun de décider en son âme et conscience.

Si Daniel porte ces signes de deuil, d’humiliation et de repentance (Jérémie 6.26), c’est parce que les Chaldéens ne sont plus au pouvoir mais son peuple est toujours en exil.

Si ceux qui croient en un bon Dieu père Noël examinaient de près l’histoire d’Israël, ils constateraient que tôt ou tard Dieu juge le péché.

Verset 4

Je continue le texte.

J’adressai ma requête à l’Éternel mon Dieu et je lui fis une confession en ces termes : Ah ! Seigneur, Dieu grand et redoutable, toi qui demeures fidèle à ton alliance et qui conserves ton amour envers ceux qui t’aiment et qui obéissent à tes commandements (Daniel 9.4).

Il faut remarquer que ce qui déclenche la prière de Daniel est son étude des écrits prophétiques et de la Loi. C’est dans les Textes Sacrés que je découvre qui est le Créateur et ce qu’il exige de moi. L’étude des Écritures suivie de la prière, est le moyen de comprendre les voies de Dieu et de connaître sa volonté.

Dans la Loi, Moïse révèle comment l’Éternel se comporte à l’égard de son peuple : l’obéissance d’Israël lui vaut d’abondantes bénédictions, mais sa désobéissance entraîne des sanctions sévères, et l’une d’elles est l’asservissement à des puissances étrangères (Deutéronome 28.48-57, 64-68) ; l’exil d’Israël à Babylone est donc l’application de la Loi. Mais Moïse révèle également comment mettre fin au châtiment divin et recevoir les bénédictions promises (Deutéronome 30). Si les Israélites reviennent à l’Éternel et obéissent à sa Loi, il les délivrera de l’exil et les ramènera dans leur pays.

Daniel sait très bien que les années que son peuple a passées sous la botte babylonienne sont un châtiment divin. Comme il sait aussi que l’humiliation, la repentance et la confession des fautes sont des conditions nécessaires au pardon de Dieu et au rétablissement d’Israël dans son pays, il se lance dans une longue intercession où il va même endosser la responsabilité morale du peuple de Dieu auquel il s’identifie. Il avoue et prend à sa charge les péchés que les Israélites ont commis alors que lui-même n’y est pour rien puisqu’il n’était pas encore né.

Sa prière de contrition dénote une très grande humilité et un cœur noble. Daniel se sent personnellement très concerné par la situation de son peuple parce qu’il sait que son devoir est de le porter devant Dieu un peu comme le grand-prêtre qui, quand il exerce ses fonctions, porte sur son habit sacré les noms des douze tribus d’Israël.

Cette prière est très personnelle ce qui se voit par l’utilisation fréquente des pronoms « je, nous, nos, notre ». En principe, les gens qui font trop usage de la première personne sont orgueilleux, arrogants, ou font une hypertrophie du moi comme Nabuchodonosor quand il a dit :

N’est-ce pas là Babylone la grande que moi j’ai bâtie pour en faire une résidence royale ? C’est par la grandeur de ma puissance et pour la gloire de ma majesté que j’ai fait cela (Daniel 4.30).

Mais pour Daniel c’est l’inverse, il est par terre moralement et sans doute physiquement aussi.

La prière de Daniel est un modèle ; il commence par invoquer Dieu et reconnaître son immensité ; il l’appelle « Seigneur Dieu grand et redoutable ». Daniel est très conscient de la majesté de la personne à laquelle il s’adresse ; il ne parle pas à l’Éternel comme on le ferait à un copain du quartier.

Ensuite, Daniel reconnaît la fidélité de Dieu à son alliance ainsi que sa miséricorde envers les pécheurs. Si le Créateur était immensément grand mais ne faisait pas grâce, qui pourrait échapper au jugement ? Alors que Jérémie est tout au fond du trou, il écrit :

Voici ce que je veux repasser en mon cœur, ce pourquoi j’espère : C’est que la bienveillance de l’Éternel n’est pas épuisée, et que ses compassions ne sont pas à leur terme ; elles se renouvellent chaque matin. Grande est ta fidélité ! L’Éternel est mon partage, dit mon âme ; c’est pourquoi je veux m’attendre à lui. L’Éternel est bon pour qui espère en lui, pour celui qui le cherche (Lamentations 3.21-25).

Parce que Dieu est miséricordieux, Israël n’a pas été rayé de la carte. Il a été préservé, et pas n’importe où, mais dans le sud de la Mésopotamie sur les rives du Kebar, l’un de ces canaux qui relient Babylone à l’Euphrate. La localité s’appelle Tel Aviv, un nom charmant puisqu’il veut dire « colline des épis », ce qui indique aussi que la région est fertile. Les exilés sont donc dans un joli coin paisible de l’empire babylonien.

C’est aussi parce que Dieu est fidèle et miséricordieux que je suis encore en vie et vous aussi. Cependant il faut bien garder à l’esprit que Dieu demande à ses créatures de lui obéir.

Verset 5

Je continue la prière de Daniel.

Nous avons mal agi, nous nous sommes rendus coupables et nous nous sommes révoltés contre toi en nous détournant de tes commandements et de tes lois (Daniel 9.5).

Nous sommes dans le vif du sujet car en pleine repentance. Dans cette prière, Daniel avoue et confesse le péché de son peuple quatre fois (Daniel 9.5, 8, 11, 15). Ici, il exprime les péchés d’Israël de quatre manières différentes. Littéralement, il dit :

Nous avons manqué le but, nous avons été retors, nous avons été méchants, nous nous sommes rebellés.

Le mot « rebellés » décrit une révolte ouverte, qui dans la loi s’appelle « le péché à main levée » (Nombres 15.30 ; LSG,) et qui engendre le plus haut degré de culpabilité envers Dieu.

Daniel est très spécifique dans sa confession et c’est aussi de cette manière, en étant le plus précis possible, que les croyants doivent avouer leurs fautes. Je sais bien que ce n’est pas très agréable, mais de toute façon, comme Dieu sait absolument tout, à quoi bon essayer de noyer le poisson.

Verset 6

Je continue la prière de Daniel.

Nous n’avons pas écouté tes serviteurs les prophètes, qui ont parlé en ton nom à nos rois, à nos chefs, à nos ancêtres et à tout le peuple du pays (Daniel 9.6)

Jérémie écrit :

L’Éternel vous a envoyé, sans se lasser, tous ses serviteurs les prophètes ; mais vous n’avez ni écouté ni prêté attention à son message (Jérémie 25.4)

C’est effectivement en vain que les prophètes ont exhorté le peuple à revenir à l’Éternel, surtout que les responsables de la nation, que leur fonction soit politique, judiciaire ou religieuse, étaient les premiers coupables. En effet, ils ont répondu d’une seule voix à Jérémie :

Nous ferons plutôt selon ce que nous avons décidé : nous offrirons des parfums à la Reine du ciel et nous répandrons des libations en son honneur, comme nous l’avons fait, nous et nos ancêtres, nos rois et nos dirigeants, dans les villes de Juda et dans les rues de Jérusalem (Jérémie 44.17).

Versets 7-8

Je continue le texte.

Toi, Seigneur, tu es juste, et nous, nous rougissons de honte. C’est bien le cas aujourd’hui des Judéens, des habitants de Jérusalem et de tout Israël, de ceux qui sont près et de ceux qui sont loin, dispersés dans tous les pays où tu les as chassés à cause de leurs infidélités à ton égard. Seigneur, la honte couvre notre visage, celui de nos rois, de nos chefs et de nos ancêtres, parce que nous avons péché contre toi (Daniel 9.7-8).

Daniel reconnaît que l’Éternel a été juste en déportant la population de Juda à cause de sa rébellion et de son idolâtrie, et que maintenant, les Israélites sont couverts de honte à cause de leur conduite passée.

Cette prière de repentance n’est pas seulement pour le bénéfice des habitants de Juda qui sont en exil à Babylone, mais pour tout Israël, ce qui inclut les Israélites des 10 tribus du Nord qui ont été déportés par les Assyriens il y a déjà un peu plus de deux siècles. D’ailleurs à cette époque, beaucoup de ces Israélites du Nord se réfugièrent chez leurs frères du sud, mais maintenant, leurs descendants, qui ont participé aux mêmes péchés que les Judéens, partagent le même sort que ces derniers ; il sont tous exilés. Dans sa prière, Daniel porte donc l’ensemble du peuple élu sur ses épaules, pour ainsi dire.

Verset 9

Je continue.

Mais toi, Seigneur notre Dieu, tu as de la pitié et tu pardonnes, alors que nous nous sommes révoltés contre toi (Daniel 9.9).

Littéralement, Daniel dit : « Les compassions, les pardons sont au Seigneur notre Dieu ». Le pluriel est important parce qu’il exprime l’abondance, c’est-à-dire le fait que Dieu ne se lasse pas de pardonner et d’avoir compassion. C’est aussi ce que l’apôtre Paul écrit aux Romains. Je lis le passage :

Là où le péché a proliféré, la grâce a surabondé. – Dans la surabondance de sa grâce, notre Seigneur a fait naître en moi la foi et l’amour que l’on trouve dans l’union avec Jésus-Christ (Romains 5.20 ; 1Timothée 1.14 ; SER).

La pensée de Daniel est la suivante : « Il faut que tu pardonnes et heureusement que tu le fais, car un péché comme le nôtre, la rébellion ouverte, à main levée, ne peut être effacé que par un acte de ta grâce ».

Le péché d’Israël est tellement grave qu’aucun sacrifice d’animaux ne peut le couvrir. Bien sûr, si Dieu a compassion et pardonne les Israélites, vous et moi, c’est parce que Jésus a offert sa vie en un sacrifice parfait qui efface complètement tous les péchés, y compris les plus horribles que vous pouvez imaginer, de tous les hommes qui acceptent la rédemption et le salut que Dieu leur offrent gratuitement.

Versets 10-11a

Je continue le texte.

Nous ne t’avons pas obéi, Éternel notre Dieu, nous n’avons pas vécu selon les lois que tu nous as données par tes serviteurs les prophètes. Tout le peuple d’Israël a transgressé ta Loi et s’est détourné pour ne pas entendre ta voix (Daniel 9.10-11a).

Daniel confesse à nouveau le péché d’Israël, qui n’a pas obéi à la loi, qui l’a violée pratiquement de a à z et qui a refusé d’écouter le message de Dieu que leur apportaient les prophètes. La culpabilité du peuple élu est immense.

Versets 11b-13

Je continue.

Alors la malédiction et toutes les imprécations inscrites dans la Loi de Moïse, ton serviteur, se sont déversées sur nous, parce que nous avons péché contre Dieu. Tu as accompli les menaces que tu avais prononcées contre nous et contre les chefs qui nous gouvernaient : tu as fait fondre sur nous un malheur si grand que, dans ce monde, il n’y en a jamais eu de pareil à celui qui a frappé Jérusalem. Tout ce malheur nous a frappé conformément à ce qui était écrit dans la Loi de Moïse, et nous ne t’avons pas imploré, Éternel notre Dieu, nous ne nous sommes pas détournés de nos fautes et nous n’avons pas été attentifs à ta vérité (Daniel 9.11b-13).

Littéralement : « nous ne t’avons pas imploré et nous n’avons pas caressé la figure de l’Éternel », sous-entendu : « afin de l’adoucir et de se le concilier ». L’hébreu a beaucoup de tournures poétiques de ce genre.

Même châtiés à cause de leur rébellion, les Israélites se cabraient au lieu d’implorer la miséricorde divine.

Quand Moïse a promulgué la Loi, il a aussi dressé la longue liste de malédictions que subirait le peuple s’il lui désobéissait (Lévitique 26.14-39 ; Deutéronome 28.15-68). Dieu n’a donc pas pris les Israélites par surprise surtout qu’il n’a jamais cessé de les avertir par les prophètes, et leur a donné beaucoup de temps pour se repentir. Mais comme ils se sont obstinés, la sentence prévue par la Loi a été appliquée.

Verset 14

Je continue la prière de Daniel.

C’est pourquoi, Éternel notre Dieu, tu as veillé à ce que ce malheur fonde sur nous car tu es juste dans tout ce que tu fais, tandis que nous, nous ne t’avons pas obéi (Daniel 9.14).

L’Éternel s’est appliqué à mettre ses menaces à exécution. Il a dit à Jérémie : « je veille sur ma parole pour l’exécuter » (1.12). Cette menace de jugement que Dieu a exécuté correspond exactement aux malheurs annoncés par Moïse. Je lis un passage du livre du Deutéronome :

Il arrivera donc qu’autant l’Éternel s’était plu à vous combler et à vous multiplier, autant il prendra plaisir à vous faire périr et disparaître. Ainsi vous serez arrachés du pays où vous allez entrer pour en prendre possession (Deutéronome 28.63).

Quand je considère l’histoire des Israélites, je suis stupéfait par la dureté de leur cœur et leur indifférence à l’égard de l’Éternel. D’abord, je me dis : « J’aurais jamais fait ça », et puis je me ravise, car je suis malheureusement obligé d’avouer que je ne vaux pas mieux que les Israélites.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

déc. 03 2024

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