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06 oct. 2025

Daniel 10.11-21

Chapitre 10

Verset 11

« Je t’aime » sont probablement les deux mots les plus doux de la langue française, soit qu’on les entende soit qu’on les prononce. Presque tout le monde a expérimenté un certain degré d’amour ou d’affection au moins une fois dans sa vie. C’est merveilleux mais relativement banal car très fréquent dans l’expérience humaine. Par contre, ce qui est totalement inhabituel c’est de s’entendre dire par un ange qu’on est « bien-aimé de Dieu » ; là ça décoiffe. En bien c’est exactement ce que le prophète Daniel a entendu dire de lui à deux reprises. Je continue de lire dans le chapitre 10 du livre de Daniel.

Alors, une main me toucha, elle me fit me redresser tout tremblant sur mes genoux et sur les paumes de mes mains. Puis il me dit : Daniel, homme bien-aimé de Dieu (Daniel 9.23), sois attentif aux paroles que je t’adresse, mets-toi debout où tu es, car j’ai été maintenant envoyé vers toi. Pendant qu’il prononçait ces mots, je me relevai, tout tremblant (Daniel 10.10-11 ; Autre).

Daniel est jugé digne de recevoir cette vision et de la communiquer à ses contemporains, mais le processus n’est pas de tout repos. En effet, il voit d’abord la gloire de Dieu au-dessus du fleuve Tigre, gloire qui le terrasse au point où il s’effondre. Mais l’aide de camp et porte-parole de l’Ange de l’Éternel, qui est probablement Gabriel, vient auprès de Daniel et le texte dit :

Une main me toucha, elle me fit me redresser tout tremblant sur mes genoux et sur les paumes de mes mains.

Maintenant donc, l’ange rassure Daniel en lui disant qu’il est « bien-aimé de Dieu », afin de l’encourager et de le préparer à écouter le message qui concerne la suite des temps. Puis l’ange l’exhorte à se lever afin d’entendre la prophétie. Daniel qui est d’abord face contre terre, puis à quatre pattes, se met enfin debout, mais il tremble comme une feuille, tellement la vision de la gloire de l’Éternel qu’il a vue au-dessus du fleuve l’a secoué ; décidément, être prophète de l’Éternel n’est pas une sinécure.

Verset 12

Je continue.

Il (l’ange) poursuivit : Sois sans crainte, Daniel ; car, dès le premier jour où tu as appliqué ton cœur à comprendre et à t’humilier devant ton Dieu, ta prière a été entendue ; et je suis venu vers toi, en réponse à tes paroles (Daniel 10.12).

C’est la seconde fois qu’un ange dit à Daniel que dès qu’il commence à prier, la réponse est en route (Daniel 9.23). Ça doit être très encourageant de savoir que Dieu est attentif à son intercession et met immédiatement en œuvre son exaucement. Plus loin (Daniel 10.14), le texte précise que ce qui tient Daniel en souci est l’avenir de son peuple suite à la vision qu’il a reçue (Daniel 10.1-2) d’une grande guerre encore à venir.

Verset 13

Je continue.

Mais le chef du royaume de Perse s’est opposé à moi durant vingt et un jours. Alors Michel, l’un des principaux chefs, est venu à mon aide et je suis resté là auprès des rois de Perse (Daniel 10.13).

C’est le genre d’information qui vous coupe le souffle et vous laisse pantois parce que ses implications sont troublantes. Comme un roi n’est qu’un simple homme, il ne peut pas se battre contre un ange. « Le chef du royaume de Perse » est donc un être spirituel à la solde de Satan. Ici, le Saint-Esprit lève partiellement et momentanément le voile qui nous cache le monde invisible afin que nous puissions voir que dans l’Au-delà aussi il y a des luttes entre les puissances du bien et du mal, entre la lumière et les ténèbres, entre Dieu et le diable. Il existe bel et bien des forces célestes sataniques. Dans son épître aux Éphésiens, l’apôtre Paul écrit :

Nous n’avons pas à lutter contre des êtres de chair et de sang, mais contre les Puissances, contre les Autorités, contre les Pouvoirs de ce monde des ténèbres, et contre les esprits du mal dans le monde céleste (Éphésiens 6.12).

L’univers est beaucoup plus complexe que le monde matériel qui nous entoure et auquel nous avons accès par nos cinq sens.

Dans son principe donc, la prière de Daniel est exaucée dès le premier jour où il a eu à cœur de s’humilier devant Dieu. Mais l’information que donne Gabriel explique pourquoi la réponse qu’il apporte a été retardée. Pendant vingt-et-un jours, qui correspondent aux trois semaines de jeûne et de prières de Daniel, l’ange a été obligé de combattre une puissance hostile qui est le chef du royaume de Perse, parce que ce dernier lui barrait la route. En d’autres mots, avant de pouvoir arriver jusqu’à Daniel, l’ange a dû traverser les lignes ennemies.

Si on rassemble les différents renseignements que Dieu nous donne dans ce chapitre, ici et un peu plus loin (10.20-21), ceux du chapitre 8 (11,25), du chapitre 12 (v.1), et du livre de l’Apocalypse (16.12-14), on apprend que Satan a placé un démon de haut rang à la tête de chaque état afin qu’il lui inspire sa politique, préside à son développement selon les plans du diable, et influence les différentes générations contre Dieu et son peuple de toutes les manières possibles, par la philosophie, la religion, la fausse science, les arts, la musique, l’économie et que sais-je encore.

Israël est différent des autres nations et son ange gardien est fidèle à Dieu. Il s’agit de Michel (Daniel 10.21 ; 12.1) dont le nom signifie « Qui est semblable à Dieu ? » Et sa fonction essentielle est de rappeler au peuple élu que l’Éternel est le Dieu unique et vrai. Michel est aussi l’un des principaux chefs ce qui explique pourquoi Jude l’appelle « archange » (Jude 9). De plus dans le livre de l’Apocalypse (12.7) il est écrit que « Michel et ses anges combattirent contre le dragon », ce qui montre bien qu’il est d’un rang plus élevé qu’un simple ange.

Comme je l’ai déjà dit, en même temps que Dieu a créé les anges, il les a organisés en une hiérarchie, un peu comme à l’armée, ce qui apparaît dans plusieurs passages des Écritures. Par exemple, dans son épître aux Éphésiens, l’apôtre Paul écrit :

(Dieu nous a fait connaître sa puissance) en le ressuscitant (Jésus-Christ) d’entre les morts et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, autorité, puissance, souveraineté, au-dessus de tout nom qui peut se nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir (Éphésiens 1.20-21 ; SER).

Jusqu’à présent, nous savons que quand Daniel a eu à cœur de savoir ce qu’il adviendrait de son peuple dans la suite des temps et qu’il s’est mis à prier, Dieu a envoyé Gabriel avec la réponse. Mais à peine cet ange s’est-il mis en route qu’un prince infernal appelé « chef du royaume de Perse » lui barre la route au point où au lieu de se rendre auprès de Daniel d’un coup d’aile, il doit lutter pendant les trois semaines que dure la prière de Daniel. Finalement, Michel, l’archange assigné à Israël et qui est aussi l’un des principaux chefs des puissances combattantes, du monde angélique fidèle à Dieu arrive à la rescousse. Mais on ne nous dit pas pourquoi il a tant tardé et cette histoire suscite bien des questions.

Même si Dieu a soulevé un coin du voile qui nous cache le monde invisible, on ne sait vraiment pas grand-chose. En tout cas, l’arrivée de Michel qui se jette dans la mêlée au côté de Gabriel contre le prince infernal permet aux deux anges de triompher de ce démon qui est contraint de laisser passer Gabriel. Grâce à cette victoire, il peut d’une part, arriver jusqu’à Daniel, et d’autre part, il peut reprendre son ministère dans les hauts lieux politiques auprès des rois perses qui succèdent à Cyrus, afin de les influencer pour le bien de la nation d’Israël, et ainsi contrecarrer les projets de Satan.

Et effectivement, selon les livres d’histoire, la plupart des monarques perses sont favorables aux exilés israélites. L’exception est Cambyse II (530-522) dont j’ai déjà parlé et qui, selon l’historien grec Hérodote, est un être ignoble, un tyran qui mène une vie dissolue, un ivrogne qui fait des crises de folie éthylique pendant lesquelles il commet des sacrilèges et des actes de cruauté. Comme il est hostile aux cultes étrangers, il s’oppose aussi à la reconstruction du Temple de Jérusalem.

Bien que Michel et Gabriel aient triomphé des puissances des ténèbres, dans les hautes sphères spirituelles, la lutte se poursuit, car plus loin (Daniel 10.20) Gabriel dit à Daniel que sur le chemin du retour il va devoir affronter à nouveau le chef du royaume de Perse et plus tard, le chef de la Grèce.

Nous en sommes toujours aux premières paroles de Gabriel à Daniel au moment de son arrivée. Il est venu pour lui révéler les calamités et les guerres qui attendent son peuple et qui dureront jusqu’à la venue du Prince de la paix, Jésus-Christ le Messie. Face aux révélations extraordinaires de ce texte, on peut vraiment dire que la réalité dépasse la fiction.

Ce passage est directement applicable à notre vie de tous les jours, car il nous enseigne que la

prière fervente est une lutte, ce qui est aussi la façon dont l’apôtre Paul l’envisage. En effet, quand il dit à l’Église de Rome d’intercéder pour lui, il écrit :

Je vous le demande, frères, par notre Seigneur Jésus-Christ et par l’amour que donne l’Esprit : combattez avec moi, en priant Dieu pour moi (Romains 15.30).

Or, la racine du mot grec qui est traduit par « combattre » a donné agoniser en français ; c’est tout dire. La prière n’est ni un jeu d’esprit, ni de la belle prose, ni une énumération de ses connaissances théologiques, mais une bataille dans laquelle on se donne à fond, corps et âme parce qu’on doit lutter contre les puissances des ténèbres qui de diverses manières essaient de nous empêcher de crier à Dieu et d’accomplir sa volonté.

Il ne faut pas cependant se tromper d’adversaire ; l’intercession pour les non-croyants afin qu’ils acceptent Jésus-Christ est une lutte non contre eux, mais contre les idées, opinions, croyances auxquelles ils adhèrent, car celles-ci leur sont insufflées par une culture et une éducation contrôlées par des esprits diaboliques. Dans sa seconde épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul écrit :

Sans doute, nous sommes des hommes et nous vivons comme tels, mais nous ne menons pas notre combat d’une manière purement humaine. Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas simplement humaines ; elles tiennent leur puissance de Dieu qui les rend capables de renverser des forteresses. Oui, nous renversons les faux raisonnements ainsi que tout ce qui se dresse prétentieusement contre la connaissance de Dieu, et nous faisons prisonnière toute pensée pour l’amener à obéir au Christ (2Corinthiens 10.3-5).

Quand quelqu’un place sa foi en Jésus-Christ, il est automatiquement enrôlé dans son armée et se trouve propulsé dans une lutte face à un ennemi invisible qu’il doit combattre avec des armes spirituelles. À l’Église d’Éphèse, l’apôtre Paul écrit :

Tenez donc ferme : ayez autour de la taille la vérité pour ceinture, et revêtez-vous de la droiture en guise de cuirasse. Ayez pour chaussures à vos pieds la disponibilité à servir la Bonne Nouvelle de la paix. En toute circonstance, saisissez-vous de la foi comme d’un bouclier avec lequel vous pourrez éteindre toutes les flèches enflammées du diable. Prenez le salut pour casque et l’épée de l’Esprit, c’est-à-dire la Parole de Dieu. En toutes circonstances, faites toutes sortes de prières et de requêtes sous la conduite de l’Esprit. Faites-le avec vigilance et constance, et intercédez pour tous ceux qui appartiennent à Dieu (Éphésiens 6.14-18).

Verset 14

Je continue maintenant le texte du chapitre dix où Gabriel dit à Daniel.

Je suis venu pour te faire comprendre ce qui arrivera à ton peuple dans la suite des temps, car c’est encore une vision qui concerne ce temps-là (Daniel 10.14 ; Autre).

La révélation que va recevoir Daniel concerne le peuple de Daniel, c’est-à-dire Israël, et cette prophétie s’accomplira dans un avenir qui est compris entre le moment où elle est donnée et la fin des temps, qui se termine par la Grande Tribulation, le jugement de l’Antichrist et l’instauration du millénium avec à sa tête Jésus-Christ comme Roi des rois et Seigneur des seigneurs. Cela dit, l’horizon prophétique de chaque vision qui est communiquée à Daniel est plus ou moins éloigné selon l’époque où il la reçoit et le moment où les événements annoncés doivent se réaliser.

Verset 15

Je continue.

Pendant qu’il m’adressait ces paroles, je baissais la tête et je restais muet (Daniel 10.15 ; Autre).

Gabriel est prêt à révéler l’avenir à Daniel, mais le pauvre n’est pas en état de le recevoir parce qu’il est encore sous le choc d’avoir appris le conflit entre les puissances spirituelles, auquel s’ajoute la douleur de savoir que son peuple devra encore endurer bien des souffrances. Il faut dire que Daniel est en train de vivre un moment particulièrement difficile, alors submergé par l’émotion, au lieu de dire à l’ange : « Parle ! », il déprime, baisse la tête et reste silencieux.

Verset 16

Je continue.

Et voici que quelque chose qui avait l’aspect d’une main humaine me toucha les lèvres, alors je pus de nouveau ouvrir la bouche et parler. M’adressant au personnage qui se tenait devant moi, je lui dis : mon seigneur, cette apparition me remplit d’angoisse au point de m’ôter toute force (Daniel 10.16 ; SEM notes).

Cet incident en rappelle deux autres dans les Écritures : l’Éternel qui a touché les lèvres du prophète Jérémie, et Jésus-Christ qui a touché la langue d’un sourd-muet (Jérémie 1.9 ; Marc 7.33).

Ce n’est pas Gabriel qui touche de sa main les lèvres de Daniel mais l’Ange de l’Éternel que Daniel a vu précédemment au-dessus des eaux du fleuve Tigre (Daniel 10.5), ainsi que dans ses visions nocturnes quand il a dit :

Sur les nuées du ciel, je vis venir quelqu’un semblable à un fils d’homme (Daniel 7.13 ; comparez Ézéchiel 1.26).

Daniel peut désormais parler, mais c’est pour exprimer sa faiblesse et son angoisse.

Verset 17

Je continue.

Comment le serviteur de mon seigneur pourrait-il parler à mon seigneur alors que je n’ai plus aucune force et que j’ai perdu le souffle ? (Daniel 10.17 ; Autre).

Daniel se déclare le serviteur de celui qui lui a touché les lèvres, mais dit ne pas pouvoir parler à Gabriel parce qu’il est épuisé et démoralisé.

Il faut remarquer que ce passage ne précise pas l’identité des deux personnages qui sont en interaction avec Daniel. Il est cependant logique de penser que celui qui est venu le voir est Gabriel mais le texte ne dit jamais son nom. L’autre est très probablement celui qui est « semblable à un fils d’homme », mais lui non plus n’est pas identifié dans ce passage.

Verset 18

Je continue.

De nouveau, quelque chose qui avait l’aspect d’une main humaine me toucha et me fortifia (Daniel 10.18 ; Autre).

C’est encore le personnage semblable à un fils d’homme qui intervient. Ce toucher surnaturel donne à Daniel les forces intérieures qui lui permettent de se ressaisir.

Verset 19

Je continue.

Il me dit : Sois sans crainte, homme bien-aimé de Dieu ! Que la paix soit avec toi ! Fortifie-toi et prends courage ! Pendant qu’il me parlait, je repris des forces et je lui dis : Que mon seigneur parle, car tu m’as fortifié ! (Daniel 10.19 ; Autre).

Daniel a déjà été appelé « homme bien-aimé de Dieu » à trois reprises. La première fois (Daniel 9.23), on sait qu’il s’agissait de Gabriel. La deuxième fois (Daniel 10.11) et ici, le personnage n’est pas identifié, mais il est probable que c’est toujours Gabriel.

Maintenant que Daniel a été fortifié par l’Ange de l’Éternel, il est ouvert à l’encouragement que lui procure Gabriel et se dit prêt à entendre la révélation qui va suivre.

Verset 20

Je continue.

Il me dit : Sais-tu pourquoi je suis venu vers toi ? Je suis sur le point de m’en retourner pour combattre contre le chef de la Perse, et quand je partirai, le chef de la Grèce apparaîtra (Daniel 10.20).

L’ange Gabriel a profité de la venue de l’archange Michel (Daniel 10.13) pour traverser les lignes ennemies et se rendre auprès de Daniel pour remplir sa mission. Mais sa tâche une fois accomplie, il doit retourner combattre les puissances diaboliques hostiles au règne de Dieu. Gabriel n’est donc pas seulement un messager mais aussi un soldat tout autant que Michel.

Après une première victoire, les forces angéliques doivent s’assurer que « le chef de la Perse » ne puisse pas influencer négativement le cœur des rois perses afin qu’ils restent bien disposés à l’égard d’Israël, ce qui dans une large mesure fut le cas mais pas entièrement. Cambyse II s’est fortement opposé aux Juifs, et Esdras et Néhémie décrivent les nombreux obstacles que leurs ennemis placèrent sur leur route afin d’entraver la reconstruction du Temple puis de Jérusalem. Par ailleurs le livre d’Esther raconte le sinistre complot d’Haman qui sous le règne du roi perse Xerxès, essaya d’exterminer tous les Juifs qui se trouvaient en Perse. Mais toutes ces difficultés furent providentiellement aplanies par Dieu.

Gabriel parle également du « chef de la Grèce », une allusion à l’émergence de l’empire d’Alexandre le Grand, le troisième royaume de trois prophéties précédentes (ch. 2, 7, 8) et celui qui succède à la Perse, le deuxième royaume prophétisé.

Tout comme le chef de la Perse, le chef de la Grèce est un démon de haut rang chargé d’influencer ce pays dans une voie conforme au plan de Satan. Grâce au soutien de l’archange Michel, Gabriel a lutté avec succès contre le chef de la Perse. Mais ensuite, il devra faire face à son successeur et nouvel adversaire : le chef de la Grèce. Lui aussi doit être combattu avec acharnement, car il se révélera plus dangereux que le chef de la Perse. En effet, on a déjà appris dans une prophétie antérieure que Antiochus IV Épiphane, l’un des héritiers d’Alexandre le Grand, sera animé d’un esprit diabolique bien plus hostile aux Juifs que Cambyse II, le pire des rois perses (Daniel 8.6-14, 23-26).

Verset 21

Je finis de lire le chapitre 10 du livre de Daniel.

Mais auparavant, je vais te révéler ce qui est écrit dans le livre de vérité. Personne ne me soutient contre tous ces adversaires, excepté Michel, votre chef (Daniel 10.21).

Gabriel doit repartir combattre d’abord le chef de la Perse puis celui de la Grèce et il ne peut compter que sur le soutien de Michel, ce qu’on ne comprend pas vraiment, mais qui est apparemment ce que Dieu veut.

Au final, on se rend compte qu’on ne sait pratiquement rien concernant ce qui se passe dans l’Au-delà. Au fur et à mesure qu’on avance dans la révélation que Gabriel apporte, le mystère s’épaissit. Cependant, l’ange ne quittera pas Daniel avant de lui avoir fait connaître l’issue glorieuse de toutes ces luttes.

« Le livre de vérité » que mentionne Gabriel contient tous les décrets divins, où les événements de l’histoire humaine ainsi que leur aboutissement sont consignés d’avance (comparez Daniel 11.2 ; Ésaïe 46.9-11 ; Apocalypse 5.1 ; Psaumes 139.16). Dans ce livre figurent sans doute aussi les noms des grands de ce monde qui d’un point de vue humain ont fait l’histoire, mais dans la réalité, ce n’étaient que des pions sur l’échiquier du Dieu souverain.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

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