Colossiens 3.5-11
Chapitre 3
Introduction
Il est naturel de vouloir imiter ceux qu’on admire, et cela, dans tous les domaines de la vie, le sport et la musique bien sûr, mais aussi au niveau des idées. Seulement, voilà, plus celles-ci sont farfelues et plus elles sont dangereuses. C’est ce qui est arrivé à Origène. Pourtant, avec saint Augustin, il fut l’un des théologiens les plus remarquables de l’Église primitive. Origène est l’auteur de nombreux traités et surtout de commentaires bibliques dans lesquels il donne une interprétation à la fois littérale, mystique et morale du texte. Mais même les plus grands peuvent se planter.
Verset 6
Je lis maintenant dans le chapitre 3 de l’Épître aux Colossiens.
Faites donc mourir maintenant et pour de bon tout ce qui, dans votre vie, appartient à la terre, c’est-à-dire : la débauche, l’impureté, les passions incontrôlées, les désirs mauvais et la convoitise qui est une idolâtrie. Ce sont de tels comportements qui attirent la colère de Dieu sur ceux qui refusent de lui obéir (Colossiens 3.5-6 ; auteur).
La colère de Dieu n’est pas un vain mot ou une irritation passagère, mais un courroux permanent dirigé contre les pécheurs à cause de leurs conduites (Romains 1.18 ; 2.8), et parce qu’ils ne croient pas en Jésus (Jean 3.36). La colère de Dieu est juste et sainte (Romains 2.5), et Origène l’a prise très au sérieux puisque selon la tradition, il s’est fait castrer afin de ne plus être tenté. En fait, son problème est qu’il a interprété certaines portions des Écritures (Matthieu 19.12) en utilisant comme grille de lecture un modèle philosophique qui dénigrait la réalité matérielle et qui prônait l’ascétisme en général et la chasteté en particulier comme moyen d’élever l’âme vers Dieu.
Or c’est justement une des erreurs que Paul cherche à corriger dans cette épître. Sans le vouloir, Origène fit des émules. Au 13e et 14e siècle, en Italie, mais aussi dans la plupart des grandes villes d’Europe, on pouvait voir des flagellants qui marchaient dans les rues en une procession solennelle et qui, en pénitence, se fouettaient jusqu’au sang pour expier leurs péchés. Ça se fait d’ailleurs toujours dans plusieurs religions, mais ce n’est pas comme ça qu’on purge ses vices.
Et puis de toute façon, les croyants ne sont plus sous la colère de Dieu (Romains 5.9 ; 1Thessaloniciens 1.10 ; 5.9) puisque celle-ci est déjà tombée sur le Christ en croix.
Dans les versets que j’ai lus, Paul nous donne la première de deux listes de 5 fautes à ne pas commettre. L’apôtre fait souvent des énumérations de ce genre dans ses écrits, mais elles ne sont jamais exhaustives (Romains 1.29-31 ; 1Corinthiens 5.11 ; 6.9 ; Galates 5.19-21 ; Éphésiens 5.3-5). Les moralistes païens et certains chefs religieux juifs utilisaient des listes semblables. Cette première série concerne les sentiments pervers. Paul progresse à l’envers en partant des actions iniques pour remonter jusqu’à leur motivation cachée. La convoitise est la source empoisonnée qui engendre des désirs interdits et moralement corrompus. Ces derniers alimentent une passion incontrôlée qui attise des pensées impures qui conduisent à la débauche, c’est-à-dire le passage à l’acte.
À l’origine, le mot grec pour débauche voulait dire prostitution. Il a donné porno en français, c’est tout dire. Dans le Nouveau Testament il signifie relations sexuelles illicites. Contrairement à l’attitude libertine du monde antique, les Écritures interdisent sévèrement toute activité sexuelle en dehors du mariage entre un homme et une femme.
La racine du mot grec pour impureté se trouve en français dans catharsis, un terme utilisé en psychologie qui décrit la purge des refoulements psychiques. L’impureté est un passage à l’acte virtuel, donc en pensées (Matthieu 5.28 ; Marc 7.21-22). Tout comportement immoral n’est jamais que l’expression de pensées corrompues ; c’est pourquoi Paul écrit ailleurs :
Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées (Philippiens 4.8 ; Bible Louis Segond révisée).
Soit dit en passant que Paul utilise ensemble les deux termes désirs et passions incontrôlées dans une autre épître où il écrit aux croyants de ne pas se livrer à des désirs passionnés comme font les païens (1Thessaloniciens 4.5).
Les passions incontrôlées (Romains 1.26 ; 1Thessaloniciens 4.5) sont le ressenti émotionnel et physique de la lubricité tandis que les désirs mauvais (Jacques 1.15) traduisent les pensées du cœur, l’imaginaire du désir sexuel. L’apôtre Paul mentionne la convoitise en fin de liste parce qu’elle est à la racine des autres vices. C’est aussi le dernier des dix commandements (Exode 20.17 ; Deutéronome 5.21).
Le mot traduit par convoitise veut dire avoir plus. C’est le besoin insatiable de posséder l’interdit ou davantage. Ces désirs coupables sont à la source des discordes (Jacques 4.2), des guerres, des passions, de l’avidité, de la concupiscence et de quantités d’autres péchés.
La cupidité conduit au vol. Aspirer à un statut élevé et au prestige alimente l’orgueil et des ambitions malsaines. Le désir de dominer entraîne des comportements tyranniques et céder à ses pulsions sexuelles mène à des relations illicites. La convoitise substitue les désirs égoïstes à la volonté de Dieu, ce qui revient à l’adoration de soi et donc à une idolâtrie grossière. Dans une autre épître, Paul associe la débauche, l’impureté et la convoitise. Je lis le passage :
Que la débauche, toute forme d’impureté, ou la cupidité ne soient pas même mentionnées parmi vous, car sachez-le bien, aucun débauché, impur ou cupide, c’est-à-dire idolâtre, n’a d’héritage dans le royaume du Christ et de Dieu (Éphésiens 5.3, 5 ; Bible Louis Segond révisée).
Et ailleurs, Paul dit aux croyants :
Fuyez la débauche. Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit et que vous ne vous appartenez pas ? Car vous avez été rachetés à grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit qui appartiennent à Dieu (1Corinthiens 6.18-20 ; auteur).
L’Ancien Testament aussi associe les relations sexuelles illicites avec l’idolâtrie (Nombres 25.1-3). Les Cananéens en particulier célébraient leurs idoles au moyen d’orgies parce qu’elles leur permettaient d’assouvir leurs passions dépravées tout en donnant à leurs dévotions une apparence d’honorabilité religieuse.
Aujourd’hui encore, des multitudes vont dans les temples pour adorer des idoles. Ils sont certes dans les ténèbres, mais quelle est la différence entre ces lieux de culte et le quartier des affaires des grandes métropoles ? À la bourse de New York ou à la Défense à Paris, les maîtres de la haute finance, les courtiers, les cambistes et les autres se pressent dans leur temple pour adorer leur idole, le fric (1Timothée 6.10).
Le meilleur moyen de ne pas tomber dans la convoitise est d’éviter les situations qui risquent d’exciter mes appétits. Il était un peu plus de minuit quand maman fut réveillée par du bruit dans la cuisine, mais elle s’est tout de suite doutée de quoi ou plutôt de qui il s’agissait. Elle a appelé :
Junior, où es-tu ?
— Devant le buffet, a-t-il répondu, la boîte de gâteaux dans les mains.
— Que fais-tu ?
— J’essaie de résister à la tentation !
L’antidote à la convoitise est le contentement. Celui qui est satisfait, content de son sort, ne va pas lorgner quoi que ce soit (Philippiens 4.11). Le secret du contentement est de faire confiance au Seigneur. Aller à l’église, prier, visiter les malades, partager avec les nécessiteux, c’est très bien, mais ce sont des actes religieux externes, hors de soi, tandis que le contentement est un acte d’adoration de l’âme. On peut honorer Dieu de deux manières, soit en lui obéissant activement soit en étant satisfait de ce qu’il fait ou ne fait pas, de ce qu’il donne ou ne donne pas.
Verset 7
Je continue le texte.
Et vous-mêmes aussi, autrefois, vous étiez coupables de débauche, d’impureté, de passions incontrôlées, de désirs mauvais et de convoitise, lorsqu’ils faisaient partie de votre vie (Colossiens 3.7).
(Comparez Éphésiens 2.1-5)
L’Église de Colosses était surtout composée d’anciens païens. Paul a déjà dit que les croyants ne devraient pas commettre ces fautes parce que premièrement, ils attirent le jugement de Dieu. En second lieu, comme Dieu les en a délivrés, Paul sous-entend qu’il serait inconcevable qu’ils veuillent retourner se vautrer dans leur fumier d’antan.
Verset 8
Je continue.
Mais à présent, débarrassez-vous de tout cela : colère, emportement, méchanceté, calomnie ou insultes qui sortiraient de votre bouche ! (Colossiens 3.8).
La deuxième liste de vices de ce chapitre concerne plutôt les problèmes relationnels entre membres de l’Église. Le verbe traduit par débarrassez-vous signifie enlever comme on ôterait un manteau (comparez Actes 7.58 ; 1Pierre 2.1). Il semble que Paul avait à l’esprit le baptême comme il se pratiquait dans l’Église du 1er siècle.
Avant d’entrer dans l’eau, les baptisés ôtaient leurs vêtements de ville, ils étaient immergés. Puis dès leur sortie de l’eau, on leur donnait une robe blanche comme l’aube que je me souviens avoir portée quand j’ai fait ma communion solennelle.
Dans les Écritures, les comportements sont souvent comparés à des vêtements (Job 29.14 ; Psaumes 35.26 ; Ésaïe 11.5 ; Romains 13.12 ; 1Thessaloniciens 5.8). Par ailleurs, il est intéressant de faire le rapprochement entre habit et habitude, ces deux mots ayant la même racine. Une habitude est comme un habit qu’on porte tout le temps sur soi ; nous avons tous des habitudes et des habits différents.
Paul exhorte les Colossiens à abandonner leurs anciennes habitudes comme on jetterait de vieux habits crasseux. Faisons un petit examen de conscience. Est-ce que ma façon de vivre me démarque des gens mondains, ou est-ce que je me confonds à eux ? Jésus a dit à ses disciples :
Vous êtes le sel de la terre, mais si le sel perd sa saveur, avec quoi le salera-t-on ? Il ne vaut plus rien qu’à être jeté dehors, et à être foulé aux pieds par les hommes (Matthieu 5.13 ; Ostervald).
Un chrétien qui agit comme tout le monde, a-t-il vraiment la foi en Jésus-Christ ? Le Nouveau Testament invite régulièrement le croyant à se débarrasser de tout ce qui pourrait entraver sa marche chrétienne. Je lis quelques passages : Débarrassons-nous de tout ce qui se fait dans les ténèbres (Romains 13.12), l’ancienne manière de vivre (Éphésiens 4.22), le mensonge, amertume, irritation, colère, éclats de voix, insultes… ainsi que toute forme de méchanceté (Éphésiens 4.25, 31), le péché qui nous enveloppe si facilement (Hébreux 12.1), tout ce qui souille l’âme et tout ce qui reste de méchanceté (Jacques 1.21), toutes les formes de méchanceté et de ruse, l’hypocrisie, la jalousie, et toute médisance (1Pierre 2.1).
Le premier comportement de la deuxième liste dont les Colossiens doivent se débarrasser est la colère. Ce mot signifie une animosité profonde continuelle qui couve et qui est prête à se manifester à la moindre provocation. L’apôtre Jacques écrit :
Que chacun de vous ne se hâte pas de se mettre en colère. Car ce n’est pas par la colère qu’un homme accomplit ce qui est juste aux yeux de Dieu (Jacques 1.19-20).
Cela dit, certaines situations d’injustice et d’abus flagrants devraient susciter en nous l’indignation. Ainsi, nul ne devrait rester indifférent devant des enfants maltraités, qu’ils le soient à cause des autorités laxistes comme en Thaïlande où le tourisme sexuel rapporte gros, ou pour des prétextes bidon qui prétendent défendre les libertés comme c’est le cas dans les pays occidentaux.
Le deuxième vice est l’emportement qui est une soudaine explosion de colère. Les Grecs comparaient cette brusque éruption à un feu de paille ; il est impressionnant, mais disparaît aussi vite qu’il s’est allumé. C’est comme ça que les Juifs de la synagogue de Nazareth réagirent à la prédication de Jésus, et que se comportèrent les artisans bijoutiers de la ville d’Éphèse envers Paul parce qu’il disait que les divinités fabriquées par des hommes ne sont pas de vrais dieux (Luc 4.28 ; Actes 19.26-28 ; comparez 2Corinthiens 12.20 ; Galates 5.20 ; Éphésiens 4.31). Colère et emportement sont comme un volcan qui d’abord gronde, puis soudainement entre en éruption.
La troisième faute mentionnée par Paul est la méchanceté. Ce mot désigne quelqu’un qui a le diable au corps et qui cherche à faire le mal par n’importe quel moyen.
Le quatrième vice est blasphémia en grec. Ce mot a deux significations. Si je méprise Dieu ou si je traîne son nom dans la boue comme font ceux qui jurent comme des charretiers, je blasphème. Mais si je répands des faussetés sur mon prochain que j’ai dans le nez, et que je lui casse du sucre sur le dos comme on dit, c’est de la calomnie. Tous ces comportements sont sévèrement condamnés par la Parole de Dieu (Matthieu 5.22 ; Jacques 3.6-10).
Le cinquième travers, lié au précédent, est l’insulte, qui se fait au moyen de grossièretés ou d’injures, bien que les imprécations injurieuses soient en fait des blasphèmes. Aucun être humain vivant n’est maudit parce que nous sommes sous le régime de la grâce et elle est suffisante même pour le plus vil des hommes. Paul condamne ceux qui, tout en se déclarant croyants, commettraient l’une de ces 5 fautes (Éphésiens 5.4 ; comparez Matthieu 12.35-36)
Versets 9-10
Je continue le texte.
Ne vous mentez pas les uns aux autres, car vous vous êtes dépouillés de l’homme que vous étiez autrefois avec tous ses agissements, et vous avez revêtu l’homme nouveau qui se renouvelle dans la connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé (Colossiens 3.9-10 ; auteur).
(Comparez Romains 13.14)
Paul rajoute le mensonge à sa liste, parce que ce vice est universel et profondément enraciné dans le cœur de l’homme. Que celui qui n’a jamais menti lève la main ! C’est le premier péché rapporté par les Écritures, et il est attribué à Satan quand il a trompé nos premiers parents Adam et Ève en faisant des insinuations fausses. Jésus a d’ailleurs dit que le diable est le père du mensonge (Jean 8.44) ; c’est son identité. Par contraste, les Écritures enseignent que toutes les promesses, dont l’espérance de la vie éternelle, ont été faites par le Dieu qui ne ment point (Tite 1.1-2). Jésus a dit :
Je suis la vérité (Jean 14.6).
Plus que tous les autres, ceux qui disent être ses disciples, ne devraient pas mentir. Tous les comportements répréhensibles que Paul a mentionnés, 11 en tout, ne conviennent pas au croyant, car au moment de sa conversion à Jésus-Christ, il s’est dépouillé de son vieil homme, de son ancienne façon pécheresse de vivre qui caractérise ceux qui ne sont pas régénérés par le Saint-Esprit.
Dans notre culture, qui je suis détermine comment je m’habille. L’homme d’affaires se ballade en costume cravate. On a beau dire que l’uniforme ne fait pas le moine, il n’empêche que le moine doit porter l’uniforme et le croyant revêtir sa nouvelle identité. L’apôtre utilise une fois encore l’image du vêtement pour expliquer une double réalité spirituelle (Éphésiens 4.22-25). D’une part, le croyant a ôté les haillons souillés de sa vie passée (Éphésiens 4.17), et d’autre part, il a revêtu l’habit neuf et propre des nouvelles dispositions d’un esprit régénéré qui se caractérise par une vie digne de sa nouvelle position en Jésus-Christ (2Corinthiens 5.17).
Nous avons tous une vieille nature héritée d’Adam et nous avons tous pris des mauvaises habitudes spirituelles et morales. Notre système nerveux est programmé pour répondre aux circonstances de la vie selon un schéma donné. Si par mégarde je touche le four brûlant, un message va des nerfs de la peau au cerveau qui ordonne : Stupide, enlève tout de suite ta main qui commence à brûler ! Et l’obéissance est instantanée. Bien sûr, ce processus a lieu en bien moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Au niveau comportemental, nous agissons selon un schéma semblable et revêtir l’homme nouveau consiste donc à acquérir de nouvelles habitudes de vie.
Selon les Écritures, il n’existe que deux races, celle d’Adam et celle de Jésus-Christ, et tous les hommes qui n’ont jamais vécu se trouvent dans le sein de l’un ou de l’autre. Mais même si je suis en Christ, l’homme nouveau qui m’habite a sans cesse besoin d’être rafraîchi afin de pouvoir vaincre le péché (2Corinthiens 4.16). Ce renouveau nécessaire s’opère lorsque le croyant approfondit sa connaissance de Jésus (Colossiens 1.9 ; 2.2) dans une communion personnelle avec lui. Cet objectif ne peut vraiment s’obtenir que par une étude assidue des Écritures (2Timothée 3.16-17 ; 1Pierre 2.2). Le but de Dieu est de rendre chacun de ses enfants semblables à son Fils Jésus-Christ (Romains 8.29).
À l’origine, Adam et Ève ont été créés à l’image de leur Créateur, mais le péché ayant défiguré le visage de Dieu dans l’homme, ce dernier a besoin d’être restauré. C’est le Saint-Esprit qui accomplit la tâche de sanctification. Lorsqu’aura lieu la résurrection des corps, les croyants deviendront totalement semblables au Christ (1Corinthiens 15.49 ; 1Jean 3.2) et l’œuvre de Dieu sera achevée.
Verset 11
Je continue le texte.
Dans cette nouvelle humanité, il n’y a plus de différence entre Juifs et non-Juifs, entre circoncis et incirconcis, étrangers, barbares et Scythes, esclaves et hommes libres : il n’y a plus que le Christ, lui qui est tout et en tous (Colossiens 3.11).
Tous les peuples qui n’avaient pas adopté la civilisation gréco-romaine étaient appelés barbares. Cependant, en Jésus-Christ, il n’y a plus de distinction entre les hommes. En effet, Dieu n’a pas seulement recréé des individus (2Corinthiens 5.17) en leur donnant une vie spirituelle, mais il a aussi formé une nouvelle humanité qui est l’Église universelle, composée des Juifs et de païens ayant placé leur confiance en Jésus qui est leur chef (Éphésiens 2.13-22).
En conséquence, les croyants doivent vivre à la hauteur de leur nouvelle identité et renoncer non seulement à des comportements répréhensibles, mais aussi aux barrières nationales, culturelles, sociales et ethniques qui pourraient les diviser (Galates 3.28). Toutes les différences humaines sont supplantées par la foi en Jésus-Christ et tous les croyants sont véritablement égaux entre eux et devant Dieu.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.