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09 déc. 2026

Apocalypse 3.1-6

Chapitre 3

Introduction

On entend parfois l’expression : « Il a trouvé un pactole » ou « il est riche comme Crésus ». Un pactole est une source de richesses, ça on savait mais d’où vient ce mot ? Et Crésus, d’où il sort celui-là ? Eh bien, « pactole et Crésus » sont associés à la Lydie, l’une des cinq régions qui constituent la province romaine d’Asie (les autres sont : la Carie, la Mysie, la Phrygie et la Troade). La principale ville de la Lydie s’appelle alors Sardes et c’est l’une des sept églises auxquelles Jésus écrit une lettre que nous rapporte l’apôtre Jean.

Sardes est fondée vers l’an 1200 avant Jésus-Christ et elle devient la capitale de la Lydie, un royaume fabuleusement riche dont le roi n’est autre que Crésus, bien sûr. Cette ville qui est l’une des plus grandes de l’Antiquité, doit sa prospérité à sa situation géographique, et surtout à sa proximité de la rivière Pactole qui abonde en minerais d’or ; c’est de là que vient ce mot en français. Dans les ruines de Sardes, on a découvert des centaines de creusets qui servent alors à raffiner l’or, et c’est dans cette ville qu’on commence à frapper des pièces d’or. Ses industries sont le textile, la confection de vêtements de laine, la teinture et bien sûr l’orfèvrerie.

Sardes surplombe une vallée fertile (du fleuve Hermus) ; elle est située à environ cinquante kilomètres au sud-est de Thyatire et à l’extrémité ouest de la route royale, une grande voie de communication commerciale qui va jusqu’à Suze, la grande capitale perse.

Sardes est considérée imprenable parce que construite sur un piton rocheux dont trois faces sont lisses et à pic. On ne peut en effet approcher la ville que par le côté sud et il faut emprunter un sentier accidenté, donc très difficile à pratiquer. Comme Sardes ne peut pas s’étendre sur son piton, il se crée une ville basse au bas de la colline sur le flanc ouest, tandis que la ville haute sur le piton sert de refuge en cas de danger.

Crésus, roi de Sardes, roule sur l’or mais il s’ennuie à mourir dans son palais et sa richesse le rend arrogant. Or, l’oisiveté est mauvaise conseillère et mère de tous les vices, c’est bien connu. Qu’à cela ne tienne, pour tuer le temps, Crésus décide d’en découdre avec Cyrus, roi de Perse. Ce coup de folie est une catastrophe car il subit une défaite cuisante. Son armée est décimée et il revient au pas de course se réfugier sur son piton. Mais Cyrus n’ayant pas apprécié la plaisanterie le poursuit et fait le siège de Sardes. Crésus est réfugié dans sa forteresse mais prisonnier et toujours aussi arrogant. Comme il se sent en parfaite sécurité, il ne fait surveiller que le côté sud, la seule voie d’accès à la ville. Mais c’est stupide de sa part parce que l’impossible se produit. Les Perses réussissent à escalader les parois lisses et à se rendre maîtres de Sardes (en 549 avant Jésus-Christ). Alors que même un enfant aurait pu défendre la ville contre une telle attaque, pas une seule sentinelle ne surveille les parois du piton. Mais à quoi bon puisqu’ils sont inaccessibles !

Mais la stupidité des habitants de Sardes n’est aucunement guérie par la prise de leur ville. En effet, on a coutume de dire que ceux qui ignorent l’histoire sont condamnés à la répéter. Eh bien, c’est exactement ce qui se passe un peu plus de trois siècles et demi plus tard, lorsque Antioche le Grand fait la conquête de Sardes utilisant les prouesses d’un alpiniste crétois (en 195 avant Jésus-Christ). Comme les Perses, l’armée d’Antioche pénètre dans la ville par l’une des parois abruptes, tandis que les défendeurs se contentent de manière insouciante de garder le seul accès qu’ils croient possible.

Suite à cette nouvelle conquête, Sardes ne recouvre jamais plus son indépendance, et en 133 avant Jésus-Christ elle tombe dans le giron de Rome. Un siècle et demi plus tard, un tremblement de terre détruit entièrement la ville (en l’an 17), mais elle est reconstruite grâce au soutien financier généreux de l’empereur Tibère. Alors, pour lui témoigner leur gratitude, les habitants de Sardes érigent un temple en son honneur.

Cependant, quand le Seigneur dicte cette lettre, le principal objet de culte de Sardes n’est pas l’empereur mais Cybèle, la même déesse qu’on adore à Éphèse sous le nom d’Artémis ou Diane, et à Sardes, le temple de Cybèle en juxtapose un autre, celui d’Apollon. Tout ça pour dire que Sardes et la débauche ne font qu’un. Par ailleurs, des sources d’eau chaudes situées à proximité de la ville sont devenues célèbres parce qu’on prétend que parfois, les dieux s’y manifestent en redonnant la vie aux morts. Tout ça fait que à la fin du premier siècle, Sardes est prospère mais décadente.

Comme pour les lettres précédentes adressées à Smyrne, Pergame, et Thyatire, nous ne possédons aucun renseignement sur la fondation de l’assemblée chrétienne de Sardes. Cependant, et comme cela a déjà été dit pour les autres églises, celle de Sardes doit probablement son existence à un essaimage des croyants d’Éphèse pendant les trois années que l’apôtre Paul y réside et y exerce un ministère (Actes 19.10).

L’Histoire nous rapporte que la personne la plus connue de l’église de Sardes s’appelle Méliton. Il y occupe les fonctions d’évêque dans la deuxième moitié du second siècle. C’est un apologiste, un défenseur du christianisme contre les cultes des idoles, et on lui doit aussi la rédaction du commentaire le plus ancien portant sur plusieurs passages du livre de l’Apocalypse.

Verset 1 a

Je commence maintenant de lire le chapitre trois du livre de l’Apocalypse et la cinquième lettre de Jésus.

Au messager de l’église de Sardes, écris : Voici ce que dit celui qui a les sept esprits de Dieu et les sept étoiles (Apocalypse 3.1 a ; auteur).

Comme précédemment, le Seigneur se présente à l’aide d’éléments tirés de la vision que Jean a reçue. La mention des « sept esprits » est une manière de parler de la plénitude de l’Esprit de Dieu (comparez Ésaïe 11.2). Quant aux « sept étoiles », ce sont les sept messagers, les responsables de chaque église. Ils reçoivent tous une copie du livre de l’Apocalypse avec charge de la lire aux membres de leur assemblée. Assez curieusement, ici, Jésus ne s’identifie pas en faisant allusion à la gravité de la situation, mais comme celui qui a pleine autorité sur son Église par le biais du Saint-Esprit et de ceux qui ont la charge de pasteur.

Verset 1 b

Je continue le texte.

Je connais ta conduite, je sais que tu passes pour être vivant, mais tu es mort (Apocalypse 3.1 b ; auteur).

La seule parole du Seigneur qui n’est pas un reproche, et encore, est que l’église a la réputation d’être pleine de vie, mais malheureusement ce n’est qu’une apparence trompeuse. Pourtant, Jésus ne mentionne ni persécutions, ni fausses doctrines, ni vie dissolue qui pourraient entraver la bonne marche de ces chrétiens.

Jésus commence la lettre par un traitement de choc en disant le plus simplement du monde qu’en ce qui le concerne, l’église est morte. Ça jette un froid. La façade est belle mais derrière tout est vermoulu. Cette évaluation glaciale de l’église de Sardes rappelle ce que Jésus dit aux religieux de son temps. Dans l’évangile selon Matthieu, on lit :

Malheur à vous, spécialistes de la Loi et pharisiens hypocrites ! Vous êtes comme ces tombeaux crépis de blanc, qui sont beaux au-dehors. Mais à l’intérieur, il n’y a qu’ossements de cadavres et pourriture. Vous de même, à l’extérieur, vous avez l’air de justes aux yeux des hommes, mais, à l’intérieur, il n’y a qu’hypocrisie et désobéissance à Dieu (Matthieu 23.27-28).

L’église de Sardes existe bien, mais vis-à-vis de Dieu elle est morte. C’est tout aussi vrai pour l’immense majorité de nos contemporains. L’apôtre Paul écrit aux Éphésiens :

Alors que nous étions spirituellement morts à cause de nos fautes, il (Dieu) nous a fait revivre les uns et les autres avec le Christ (Éphésiens 2.5).

Quand Jésus écrit à l’église de Sardes, elle ressemble à un musée rempli d’animaux empaillés, placés dans un décor qui ressemble à leur habitat naturel. Au premier coup d’œil, ils semblent réels, mais ils leur manque la vie. Il semble donc bien que le péché s’est introduit dans cette église et a fait d’elle un cadavre spirituel.

Verset 2

Je continue le texte.

Sois vigilant, et affermis le reste qui est près de mourir ; car je n’ai pas trouvé tes œuvres parfaites devant mon Dieu (Apocalypse 3.2 ; LSG).

On peut être sûr que l’église de Sardes fonctionne ; elle a un credo, une liturgie élaborée, une musique sacrée, des rites, des rideaux de couleurs vives et peut-être même des statues et des cierges qui brûlent en permanence. Il se peut aussi que ces braves gens font une quête pour les pauvres de la ville, ceux qui n’ont pas accès à l’or de la rivière Pactole, ou même qu’ils ramassent les nouveau-nés exposés aux bêtes sauvages et ont créé un orphelinat. Mais toutes ces actions, aussi louables soient-elles, ne redonneront pas vie à une église où le péché est installé. La majorité des membres de cette assemblée sont des zombies spirituels, pour ainsi dire, car ils vivent un mensonge sans en être conscients. Ne sachant pas que Dieu s’est détourné d’eux (comparez Juges 16.20), ils continuent leur bonhomme de chemin. Mais le Juge céleste les a pesés dans sa balance et les a trouvés légers (comparez Daniel 5.27).

La tragédie de l’homme séparé de son Créateur, qui qu’il soit et où qu’il se trouve, est qu’il construit sa vie sur des mensonges et il ne peut pas faire autrement. Qu’il soit religieux ou un gueux qui fasse la manche, qu’il travaille pour amasser, qu’il coure après les plaisirs mondains, le sport ou les loisirs, il vit un mirage. La parole de Jésus à l’église de Sardes : « sois vigilant », est très à propos puisque deux fois au cours de son histoire, la ville imprenable est conquise parce que ses dirigeants se croient à l’abri de toute surprise. Devenus arrogants, ils n’ont pas fait preuve de la vigilance la plus élémentaire.

L’exhortation : « Sois vigilant, et affermis le reste qui est près de mourir », s’adresse à toute l’église. Tout n’est pas complètement perdu puisqu’il existe encore un peu de vie, mais seuls les croyants authentiques peuvent réagir. Premièrement, ils doivent prendre garde à eux-mêmes afin de ne pas tomber dans le péché. Dans sa première épître à l’église de Corinthe qui ne manque pas de problèmes, l’apôtre Paul déclare :

Si quelqu’un se croit debout, qu’il prenne garde de ne pas tomber (1Corinthiens 10.12).

Deuxièmement, il est impératif que les véritables croyants sortent de leur torpeur car le temps n’est pas au laisser-aller ; il leur faut changer le cours des choses en identifiant et désignant le péché dans l’église, et en y remédiant. Les coupables doivent être sévèrement repris et exhortés à se repentir.

Verset 3 a

Je continue la lettre.

Rappelle-toi donc comment tu as reçu et entendu la Parole : Obéis et change ! (Apocalypse 3.3 a).

Troisièmement, ce petit reste encore fidèle doit motiver tous les autres membres de l’assemblée à revenir aux vérités de la Parole de Dieu et surtout à l’enseignement des apôtres. En effet, à cette époque, toutes les lettres de Paul circulent d’une église à l’autre car dans sa seconde épître, l’apôtre Pierre a écrit :

Comprenez bien que la patience du Seigneur est le salut des hommes. Paul, notre frère bien-aimé, vous l’a aussi écrit avec la sagesse que Dieu lui a donnée. Il l’a fait comme dans toutes ses lettres (2Pierre 3.15-16).

Ceux qui à Sardes se disent chrétiens ont besoin de revenir aux premiers éléments de la foi qui concernent le Christ, le péché, le salut et surtout la nécessité de manifester des fruits dignes de la repentance. Une doctrine correcte ne suffit pas car il faut qu’elle soit confirmée et affirmée par une vie d’obéissance à Dieu. Mais les croyants de Sardes encore fidèles ne peuvent pas à eux seuls ranimer le chandelier. Pour que l’église redevienne un témoignage vibrant pour le Seigneur, l’ensemble de ses membres doit se repentir de ses fautes et se consacrer au Seigneur.

Verset 3 b

Je continue la lettre.

Car, si tu n’es pas vigilant, je viendrai comme un voleur et tu n’auras aucun moyen de savoir à quelle heure je viendrai te surprendre (Apocalypse 3.3 b).

Par définition, le voleur ne prévient pas de sa visite. Cette image exprime donc un événement imminent qu’on n’attend pas, mais qui peut survenir à n’importe quel moment. Si l’église de Sardes ne prend pas les mesures qui s’imposent pour sortir de son apathie spirituelle, si ceux qui ont quitté le droit chemin ne s’amendent pas, le Seigneur viendra soudainement, sans prévenir et pour les châtier.

Verset 4

Je continue la lettre à l’église de Sardes.

Cependant, tu as à Sardes quelques personnes qui n’ont pas sali leurs vêtements ; elles marcheront avec moi en vêtements blancs, car elles en sont dignes (Apocalypse 3.4).

Les croyants authentiques ont toujours constitué une minorité que Jésus appelle « petit troupeau », et qui sont les héritiers du royaume (Luc 12.32). Même s’ils sont dispersés dans une masse de gens indifférent à Dieu, le Seigneur veille sur eux et il est attentif à chacun de leurs pas. L’auteur de l’épître aux Hébreux écrit :

Dieu n’est pas injuste au point d’oublier l’activité que vous avez déployée, par amour pour lui, dans les services que vous avez rendus – et que vous rendez encore – à ceux qui lui appartiennent (Hébreux 6.10).

Dans l’église de Sardes, on trouve encore quelques gerbes de blé au milieu de l’ivraie, des fidèles parmi les mondains. Et parce qu’ils ne se sont pas laissés souiller par le péché, ils porteront des « vêtements blancs ». Dans l’Antiquité, de tels habits se portent uniquement pour les grandes occasions, les jours de fête (Ecclésiastes 9.8) et pour célébrer une victoire militaire (2 Maccabées 11.8).

Dans les Écritures, « le blanc » représente la pureté, la justice et la sainteté. Plus loin, Jean écrit que tous les croyants porteront des vêtements blancs quand ils seront à table pour célébrer les Noces de l’Agneau (Apocalypse 19.7-9).

Verset 5

Je continue la lettre à l’église de Sardes.

Le vainqueur portera ainsi des vêtements blancs, je n’effacerai jamais son nom du livre de vie, je le reconnaîtrai comme mien en présence de mon Père et de ses anges (Apocalypse 3.5).

C’est la première mention du « livre de vie ». Jean le mentionnera encore cinq fois (Apocalypse 3.5 ; 13.8 ; 17.8 ; 20.12, 15 ; 21.27).

Ce passage est difficile à interpréter et apporte de l’eau au moulin de ceux qui pensent qu’il est possible à un chrétien authentique de perdre le salut. Mais ce point de vue contredit trop de passages bibliques qui enseignent que les véritables croyants sont en sécurité car protégés par leur Sauveur (Jean 10.28-29). Il faut donc trouver une autre explication. Il est bien vrai cependant que l’Éternel a dit à Moïse :

J’effacerai de mon livre celui qui a péché contre moi (Exode 32.33).

Cependant, dans le cas précis du livre de l’Exode d’où est tiré cette parole, il ne s’agit pas du « livre de vie » mais du « registre des vivants », et la menace de l’Éternel concerne uniquement la mort physique. En effet, dans l’Antiquité, les responsables de chaque ville et village gardent une liste de tous les habitants, et quand quelqu’un meurt ou est banni, on raye son nom de la liste, du registre des vivants.

Dans la lettre à l’église de Sardes, Jésus ne dit pas qu’un croyant peut être gommé du livre de vie, mais exactement le contraire, qu’il n’effacera jamais ceux qui sont vainqueurs parce qu’ils figurent sur le rouleau de ceux dont le nom est « écrit dans le livre de vie de l’Agneau qui a été immolé dès la fondation du monde », ce que Jean précise un peu plus loin (Apocalypse 13.8 ; LSG). Jésus donne donc aux croyants l’assurance qu’une foi authentique conduit obligatoirement à la vie éternelle.

Cette manière de comprendre les paroles de Jésus est acceptable mais pas entièrement satisfaisante. En effet, si on veut être rigoureux avec ce passage, on est obligé d’y voir une menace car Jésus sous-entend qu’un nom écrit dans « le livre de vie » peut être effacé. Je préférerais que ce verset ne soit pas dans la Bible, mais il y est et je ne peux pas l’effacé.

Que savons-nous du « livre de vie ? » Qu’il est écrit depuis l’éternité et qu’il contient les noms de ceux qui feront partie du royaume éternel de Dieu. Comme c’est tout ce que nous savons, il se peut que ce fameux livre répertorie les noms de tous les êtres humains qui sont nés depuis le commencement de l’humanité, c’est à dire depuis Adam et Ève. La plupart de ces personnes ont grandi et atteint un niveau de maturité qui les a rendus responsables de leurs actions devant Dieu. Au moment de leur mort, leur nom est conservé ou effacé du livre de vie. Aujourd’hui, seuls ceux qui font confiance à Jésus et lui seul auront leur nom confirmé dans ce livre.

Au moment du jugement du grand trône blanc, ceux qui ont été gommés du livre de vie comparaîtront devant Dieu et leur châtiment éternel sera alors fixé en fonction de leurs actions, des œuvres bonnes et mauvaises qu’ils auront faites pendant leur vie. Quant au petit troupeau constitué par ceux dont les noms figurent toujours dans le livre de vie, comme ils n’ont pas été effacés, Jésus les reconnaîtra comme lui appartenant devant Dieu le Père et devant les anges.

Aux membres de l’église de Sardes qui lui sont fidèles, Jésus réaffirme donc une promesse qu’il a faite durant son ministère terrestre. En effet, dans l’évangile selon Matthieu, on lit :

Tous ceux qui se déclareront pour moi devant les hommes, je me déclarerai moi aussi pour eux devant mon Père céleste (Matthieu 10.32).

Verset 6

Comme pour les six autres lettres, la lettre adressée à l’église de Sardes se termine par la même exhortation :

Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux églises (Apocalypse 3.6).

Les zombies spirituels doivent donc prêter la plus grande attention aux avertissements de Jésus-Christ, et les croyants léthargiques doivent se réveiller avant qu’il ne soit trop tard, sinon leur jugement ne tardera pas.

L’église de Sardes a dû écouter les avertissements du Seigneur puisqu’elle a perduré encore un siècle après cette lettre. Ces chrétiens sont la démonstration d’une parole d’Ésaïe qui, parlant au nom du Serviteur de l’Éternel, c’est à dire Jésus-Christ, écrit :

Il ne brisera pas le roseau qui se ploie et il n’éteindra pas la flamme qui faiblit, mais il établira le droit selon la vérité (Ésaïe 42.3).

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

déc. 06 2024

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