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26 janv. 2027

Apocalypse 14.15 – 15.1

Chapitre 14

Verset 15

Ceux qui vivent de la terre, qui la cultivent, qui sèment et récoltent dépendent presque entièrement du bon vouloir de la nature et donc ils s’intéressent de près à la météo. Une forte grêle au mauvais moment, et les céréales et les fruits sont déchiquetés, surtout les raisins. Heureusement, ces averses dévastatrices sont souvent isolées. Par contre une sécheresse prolongée est un fléau encore pire parce qu’il sape le moral de l’agriculteur qui sait que si le ciel reste fermé trop longtemps, tous ses champs seront brûlés et c’est la totalité des récoltes qui périt sur pied. Or, dans le chapitre 14 de l’Apocalypse, il est justement question d’une moisson qui est sèche. Je continue de le lire.

Puis un autre ange sortit du temple, criant d’une voix forte à celui qui siégeait sur la nuée : – Lance ta faucille et moissonne ! Car l’heure est venue de moissonner et la moisson de la terre est desséchée (Apocalypse 14.15 ; auteur).

C’est le quatrième ange qui apparaît dans ce chapitre. Alors que les trois premiers annoncent la venue du jugement, celui-ci sort du « temple » céleste où il se tient devant « le trône de la majesté divine » (Hébreux 8.1). Il parle d’une voix forte qui communique l’urgence et l’autorité de l’Éternel. C’est la dernière fois que Jésus est appelé « Fils d’homme », cependant, il est quelque peu étrange qu’il puisse recevoir l’ordre d’un ange surtout que à partir d’ici, Jésus est le Seigneur de gloire et non plus le « Fils de l’homme ».

Admettons quand même qu’il en est ainsi et l’ange transmet donc à Dieu le Fils, de la part de Dieu le Père, que l’heure est venue d’exécuter les derniers jugements. Il s’agit des coupes de la colère de Dieu qui sont pleines à ras bord et prêtes à être déversées sur la terre. C’est le début de l’accomplissement d’un décret qu’on trouve dans le second psaume, décret promulgué par l’Éternel qui dit à son Fils :

Demande-moi : Que veux-tu ? Je te donne en patrimoine tous les peuples de la terre ; et le monde, jusqu’en ses confins lointains, sera ta propriété. Avec un sceptre de fer, tu les soumettras ; comme des vases d’argile, tu les briseras (Psaumes 2.8-9).

Dieu le Fils commence donc par assumer les pouvoirs que le Père a remis entre ses mains (Jean 5.22, 27 ; Actes 10.42 ; 17.31). En lançant sa faucille de moissonneur, le Seigneur accomplit de nombreuses prophéties de l’Ancien Testament. Oui, mais le texte dit que cette moisson est foutue car entièrement desséchée, ce qui veut dire qu’elle est tout juste bonne à être arrachée et brûlée. Ceux qui vont être ainsi moissonnés sont les impies qui portent la marque de la bête. Cette mauvaise récolte a été annoncée par Jésus dans une parabole sur la fin des temps. Dans l’évangile selon Matthieu, on lit :

Comme on arrache la mauvaise herbe et qu’on la ramasse pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde : le Fils de l’homme enverra ses anges et ils élimineront de son royaume tous ceux qui incitent les autres à pécher et ceux qui font le mal. Ils les précipiteront dans la fournaise ardente où il y aura des pleurs et d’amers regrets (Matthieu 13.40-42).

Verset 16

Je continue le texte.

Celui qui siégeait sur la nuée lança sa faucille sur la terre, et la terre fut moissonnée (Apocalypse 14.16).

Le jugement est exécuté sur-le-champ sans tambour ni sonnerie de trompettes non plus. La simplicité, la sobriété et la brièveté de ces petites phrases sont brutales. Elles font penser au tranchant du fil d’une épée. Les détails horribles seront révélés plus tard dans le chapitre 16.

Verset 17

Je continue le texte.

Un autre ange sortit du sanctuaire céleste, tenant lui aussi une faucille bien tranchante (Apocalypse 14.17).

L’apparition de ce cinquième ange est due à un changement de décor car on passe de la première phase des derniers jugements à la seconde phase, de la moisson aux vendanges, du jugement des coupes à la bataille d’Harmaguédon. Le cinquième ange sort donc du sanctuaire céleste tenant à la main, comme Jésus précédemment, une faucille bien tranchante. Mais lui, au lieu de la moisson, c’est la vendange de raisins bien mûrs et de premier choix qu’il va faire, ce qui correspond à la campagne d’Harmaguédon qui aura lieu à la fin des sept années de la Tribulation.

Tout au long de la vision de Jean, les anges jouent un rôle de premier plan. Ils font venir les quatre cavaliers, et font sonner les sept trompettes ; ils livrent bataille contre Satan et ses démons et les jettent hors des cieux et sur la terre ; et ici ils exécutent les jugements des sept coupes de la colère de Dieu (chap. 16).

Puis c’est encore un ange qui convoquera les oiseaux du ciel pour festoyer sur les corps des soldats morts pendant la bataille d’Harmaguédon (Apocalypse 19.17), et c’est encore un ange qui enchaînera Satan et l’enfermera dans l’abîme pendant les mille ans du règne de Jésus Christ (Apocalypse 20.1-3).

Verset 18

Je continue le texte.

(Un autre ange sortit du sanctuaire céleste, tenant lui aussi une faucille bien tranchante.) Puis un autre ange encore, l’ange préposé au feu, quitta l’autel et cria d’une voix forte à celui qui tenait la faucille tranchante : – Lance ta faucille tranchante et vendange les grappes de la vigne de la terre, car ses raisins sont mûrs (Apocalypse 14.18).

Décidément et comme je l’ai dit, c’est le défilé des êtres célestes, mais comme leurs noms ne nous sont pas communiqués, on ne sait jamais qui fait quoi. Si on lit ces versets l’un après l’autre comme ça à la va-vite, on est rapidement perdu. Mais si on veut suivre pas à pas les événements que rapporte la vision de Jean, et surtout les comprendre, il faut aller très doucement.

Ici donc apparaît un sixième ange. Comme les précédents il est anonyme. Par contre on sait que son rôle est d’être « préposé au feu ». Littéralement, le texte dit qu’il « sort du feu », car apparemment c’est là qu’est sa demeure. Ça nous paraît peut-être étrange mais on a déjà vu des anges préposés au vent puisque dans le chapitre 7 du livre, le texte dit :

Ils retenaient les quatre vents de la terre pour qu’aucun vent ne souffle ni sur la terre, ni sur la mer, ni sur aucun arbre (Apocalypse 7.1).

Et puis un peu plus loin dans le livre, il est question de « l’ange qui a autorité sur les eaux » (Apocalypse 16.5). Le monde angélique est dans une tout autre dimension que la nôtre. C’est une réalité qui dépasse la fiction mais qui existe réellement, et où les lois et règles de fonctionnement sont totalement différentes de l’univers physique que nous connaissons et dans lequel nous fonctionnons avec nos sens.

L’autel d’où sort le sixième « ange préposé au feu » est lié au jugement des coupes, ce qui fait que plusieurs commentateurs pensent que c’est l’original de l’autel des holocaustes que Moïse a fait construire sur terre. C’est sur cet autel céleste que Jésus a offert son sang après être monté aux cieux. Il a déjà été question de cet autel céleste au moment de l’ouverture du cinquième sceau quand Jean dit :

Je vis, sous l’autel, les âmes de ceux qui avaient été égorgés à cause de leur fidélité à la Parole de Dieu et du témoignage qu’ils avaient rendu (Apocalypse 6.9).

Cependant, après l’ouverture des sept sceaux et avant le jugement des trompettes, un second autel nous a été présenté. Il s’agit du pendant céleste de « l’autel d’or » ou « autel des parfums » qui se trouve dans le sanctuaire, c’est-à-dire dans le Lieu saint du temple de Jérusalem. Avant le jugement des trompettes, le texte dit :

Un ange prit l’encensoir, le remplit de braises ardentes prises sur l’autel et le lança sur la terre. Il y eut alors les coups de tonnerre, des voix, des éclairs et un tremblement de terre (Apocalypse 8.5).

Comme cet « autel d’or » céleste a déjà servi de plate-forme de jugement, tout porte à penser qu’ici, il s’agit de ce même autel. Et ce sixième ange qui sort de l’autel signifie que le moment est venu où les prières des martyrs vont être pleinement exaucées, c’est-à-dire que l’empire de l’Antichrist va être détruit et tous les impies, le dragon et les deux bêtes en particulier, vont être jugés une fois pour toutes.

Dès que ce sixième ange sort du feu, il ordonne au cinquième ange : « – Lance ta faucille tranchante et vendange les grappes de la vigne de la terre, car ses raisins sont mûrs », littéralement : « juste à point pour être récoltées », c’est-à-dire bien juteuses. En d’autres mots, les habitants de la terre sont mûrs pour la deuxième phase du jugement final, qui correspond à la campagne d’Harmaguédon.

Versets 19-20

Je finis maintenant de lire le chapitre 14.

L’ange lança sa faucille sur la terre et vendangea la vigne de la terre. Il versa sa récolte dans le grand pressoir de la colère de Dieu. On écrasa les raisins dans le pressoir, hors de la ville. Le sang en sortit si abondamment qu’il éclaboussa les chevaux jusqu’à leur mors sur une étendue de mille six cents stades (Apocalypse 14.19-20 ; auteur).

Dès que le cinquième ange lance sa faucille sur terre, le jugement tombe. Tous les impies qui ont échappé à la première phase du jugement final, c’est-à-dire aux sept coupes de la colère de Dieu, sont vendangés comme des grappes de raisin puis versés « dans le grand pressoir de la colère de Dieu ». Le prophète Joël écrit :

Brandissez la faucille, car la moisson est mûre ! Venez, foulez, car le pressoir est plein et les cuves débordent ! Car grande est leur méchanceté (Joël 4.13).

Dans l’Antiquité, un pressoir à raisins consiste en deux bassins de pierre surélevés et reliés entre eux par une gouttière. On foule les grappes à pieds nus dans le plus grand des deux bassins, et par gravité le jus coule dans le plus petit. Il est évidemment impossible d’écraser le raisin sans se tacher un peu partout. Mais ici, « dans le grand pressoir de la colère de Dieu », ce n’est pas du jus de raisin qui éclabousse mais du sang. Les prophètes annoncent ce jugement, surtout Ésaïe qui écrit :

Approchez, ô nations, pour écouter, vous peuples, prêtez attention ! Oui, que la terre entière et tout ce qui l’emplit, oui, que le monde et tout ce qu’il produit se mettent à l’écoute ! Car l’Éternel est en colère contre l’ensemble des nations, il est furieux contre toutes leurs troupes, il les voue à lui-même : il les livre au massacre. Leurs victimes seront abandonnées, l’odeur de leurs cadavres se répandra, leur sang ruissellera sur les montagnes (Ésaïe 34.1-3). L’épée de l’Éternel est saturée de sang et couverte de graisse […]. Car pour l’Éternel est prévu un sacrifice dans Botsra et un grand carnage en Édom (Ésaïe 34.6). Qui donc est-il, celui qui arrive d’Édom, qui nous vient de Botsra en habits écarlates, drapé avec splendeur, et qui s’avance fièrement dans l’éclat de sa force ? – C’est moi, dit l’Éternel, qui parle avec justice et qui ai le pouvoir de vous sauver. – Pourquoi tes vêtements sont-ils tachés de rouge et pourquoi tes habits ressemblent-ils à ceux des vendangeurs qui foulent au pressoir ? – C’est que j’ai été seul à fouler la cuvée. Et nul parmi les peuples n’a été avec moi, oui, j’ai foulé les peuples dans ma colère, je les ai piétinés dans mon indignation. Leur sang a rejailli sur mes habits, j’ai taché tous mes vêtements. J’avais fixé le jour de la rétribution, elle est venue, l’année de la libération de tous les miens. J’ai regardé partout : personne pour m’aider ! Je me suis étonné : n’y a-t-il donc personne pour me prêter main-forte ? Mais mon bras m’a sauvé, et mon indignation a été mon soutien. J’ai écrasé les peuples dans ma colère, je les ai enivrés dans ma fureur, j’ai fait couler leur sang par terre (Ésaïe 63.1-6).

Dans la prophétie d’Ésaïe, le commentateur imaginaire demande à l’Éternel s’il a taché ses beaux vêtements en foulant du raisin. C’est une façon d’exprimer son étonnement devant la sévérité de ce jugement.

La première fois que Jésus est venu, il a versé son sang pour tous les hommes de tous les temps, mais comme l’immense majorité des habitants de la terre le rejettent, lui ainsi que son sacrifice, ces impies vont être jugés, foulés par le Seigneur dans une immense cuve, une plaine appelée Armageddon, et c’est leur sang qui sera versé. Plus loin dans le livre, Jean nous donne la perspective céleste de cette bataille. Il écrit :

Je vis le ciel ouvert et voici, il y avait un cheval blanc. Son cavalier s’appelle “ Fidèle et Véritable ”. Il juge avec équité, il combat pour la justice. Il est vêtu d’un manteau trempé de sang. Il s’appelle La Parole de Dieu. Les armées célestes, vêtues de lin blanc et pur, le suivent sur des chevaux blancs. De sa bouche sort une épée aiguisée pour frapper les nations. C’est lui qui sera leur berger car il les dirigera avec un sceptre de fer. Il va aussi écraser lui-même le raisin dans le pressoir à vin de l’ardente colère du Dieu tout-puissant. Sur son manteau et sur sa cuisse est inscrit un titre : “ Roi des rois et Seigneur des seigneurs ” (Apocalypse 19.11-16). Je vis la bête et les rois de la terre. Ils avaient rassemblé leurs armées pour combattre le Cavalier et son armée. La bête fut capturée et, avec elle, le faux prophète qui avait accompli des signes miraculeux pour le compte de la bête. Par ces miracles, il avait trompé les hommes qui portaient la marque de la bête et qui avaient adoré son image. Ils furent tous deux jetés vifs dans l’étang ardent de feu et de soufre. Les autres hommes furent tués par l’épée qui sort de la bouche du Cavalier. Et tous les oiseaux se rassasièrent de leur chair (Apocalypse 19.19-21).

La cuvée de raisins est foulée « hors de la ville », dit Jean parce que Jérusalem est protégée. L’épicentre de cette campagne meurtrière se situe dans la plaine d’Harmaguédon, à 95 km au nord de Jérusalem. C’est un gigantesque bain de sang, le carnage le plus horrible de l’Histoire par la quantité de sang qui est répandue en très peu de temps. Alors que pendant la guerre de 14-18, il meurt en moyenne mille soldats par jour dans chaque camp, ici ce seront des millions en quelques jours. Il y a tellement de vastes quantités de sang partout qu’il éclabousse les chevaux jusqu’aux harnais. Maintenant on peut se demander si c’est une image ou de véritables chevaux ? La plupart des commentateurs, même ceux qui adoptent l’interprétation littérale, pensent qu’il s’agit d’une hyperbole, une façon de parler, et ces chevaux pourraient représenter des chars d’assaut par exemple. Mais d’un autre côté, il n’est pas impossible que de vrais chevaux soient engagés dans cette guerre en même temps que des véhicules blindés, car on ne sait pas quelle est la situation qui prévaudra à cette époque, surtout à la lumière des destructions sans précédent qui ont eu lieu sur toute la terre.

La bataille principale s’étend sur 1 600 stades, dit Jean, soit environ 290 km, ce qui est la distance du territoire d’Israël qui va de la ville de Dan (anciennement Léschem ou Laïs et au même niveau que l’ancienne ville de Tyre) à l’extrême nord d’Israël jusqu’à la ville de Beersheba tout au sud. Mais ce passage ne veut pas dire que la campagne d’Harmaguédon est limitée à la Palestine, car souvent les auteurs sacrés s’intéressent aux événements qui ont lieu dans leur patrie et passent sous silence ceux hors d’Israël.

Par exemple, dans la prophétie qui mentionne que l’Éternel était « seul à fouler la cuvée », Ésaïe mentionne « Botsra », une ville de l’ancien royaume d’Édom, à 32 km au sud-est de la mer Morte, et Daniel qui prophétise la campagne d’Harmaguédon, cite l’Égypte, le grand Nord et l’Orient (Daniel 11.40-45 ; comparez Apocalypse 16.14). Armageddon est donc une guerre mondiale.

Chapitre 15

Introduction

Nous arrivons au chapitre 15, le plus court du livre de l’Apocalypse. Il sert d’introduction à la vision des « sept coupes de la colère de Dieu » (chap. 16). Ces « coupes » sont contenues dans « la septième trompette » qui est le « troisième malheur » annoncé par « l’aigle qui planait au zénith et qui s’est écrié d’une voix forte : – Malheur, malheur, malheur aux habitants de la terre, quand retentiront les trois trompettes que les trois derniers anges vont faire sonner ! » (Apocalypse 8.13).

Ces sept coupes de la colère de Dieu constituent la troisième et dernière série de jugements. Elle fait suite aux sept sceaux et aux six premières trompettes. Ces coupes qui vont être déversées sur terre s’appellent aussi « la moisson de la terre » (Apocalypse 14.15), qui est la première phase du grand jugement final, la deuxième phase étant la campagne d’Harmaguédon. C’est un peu difficile de s’y retrouver, j’en conviens.

Une certaine confusion est due au fait que dans le livre de l’Apocalypse, Jean décrit une série de jugements qui est sur le point d’arriver puis il ouvre une autre fenêtre de sa vision. Ensuite il revient sur ce qu’il a dit et ajoute quelques détails. Cette méthode didactique n’est pas toujours facile à suivre et pourtant elle est fréquente dans les Écritures.

Par exemple, dès le premier chapitre de la Genèse, Moïse raconte la création du monde puis au chapitre deux, le Saint-Esprit revient sur la création de l’homme et donne beaucoup de détails supplémentaires. Plus loin dans le livre de l’Exode, on a le compte rendu de la loi de Moïse, puis 40 ans plus tard, dans le livre du Deutéronome, nous est donnée son interprétation et surtout comment l’appliquer dans la vie de tous les jours.

Tout comme c’est le cas avant les jugements des sceaux (chap. 4–5) et celui des trompettes (Apocalypse 8.2-6), le chapitre 15 qui précède le jugement des coupes, ouvre une fenêtre sur une scène céleste.

Verset 1

Je commence de lire ce chapitre 15.

Puis je vis dans le ciel un autre signe grandiose qui me remplit d’étonnement : sept anges portant sept fléaux, les sept derniers par lesquels se manifeste la colère de Dieu (Apocalypse 15.1).

C’est le troisième « signe grandiose » que Jean voit. Les deux autres sont relatés dans le chapitre 12. Le premier est « une femme (qui) avait pour vêtement le soleil, la lune sous ses pieds et une couronne de douze étoiles sur sa tête », et le second signe est : « un dragon énorme, couleur de feu. Il avait sept têtes et dix cornes. Chacune de ses sept têtes portait un diadème » (Apocalypse 12.1, 3).

Comme les deux précédents, ce troisième signe est très important car il introduit les jugements des coupes qui vont frapper les êtres humains qui sont encore vivants, par un feu nourri, une suite ininterrompue de salves, genre « orgues de Staline ».

« Sept anges portant sept fléaux ». Le mot « fléaux » (plêgê) signifie « coup ou plaie ». Il est appliqué quatre fois à l’apôtre Paul dans le livre des Actes et dans la seconde épître aux Corinthiens (Actes 16.23, 33 ; 2Corinthiens 6.5 ; 11.23). C’est aussi le mot qui est utilisé pour la blessure mortelle que subit la première bête, c’est-à-dire l’Antichrist. Les sept coupes de la colère de Dieu vont donc être des coups portés directement aux habitants de la terre.

Ces coupes sont « les sept derniers fléaux » ce qui sous-entend que les deux autres séries, c’est-à-dire les sceaux et les trompettes, sont aussi des « fléaux », et que dans l’ordre chronologique des jugements, elles ont effectivement précédé les coupes. Ce qui est également sûr et certain est que Dieu, qui jusqu’à l’époque de la Tribulation contient sa colère avec patience, va maintenant lui donner libre cours contre les habitants de la terre.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

avril 26 2024

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