Apocalypse 14.12-14
Chapitre 14
Verset 12
Dans la vie, nous traversons tous des circonstances difficiles, et dans ces moments-là, généralement on ne peut pas faire grand-chose sinon prendre son mal en patience. C’est vrai pour tout le monde, autant pour les non-croyants que pour les fidèles du Seigneur. Cependant, ces derniers ont un gros avantage, un gros atout dans leur jeu parce qu’ils bénéficient du soutien de Dieu.
Je continue de lire dans le chapitre 14 de l’Apocalypse.
C’est là que les membres du peuple de Dieu, ceux qui obéissent aux commandements de Dieu et vivent selon la foi en Jésus, doivent faire preuve d’endurance (Apocalypse 14.12).
Jean a déjà exhorté les croyants à la persévérance de la même manière quand il a dit :
C’est là que ceux qui appartiennent à Dieu doivent faire preuve d’endurance et de foi (Apocalypse 13.10).
Littéralement, le texte dit : « C’est ici la patience à endurer des saints (ou encore la persévérance des saints) ». Cette doctrine chrétienne, tirée entre autres de l’épître de Paul aux Romains (8.30), affirme que « ceux que Dieu a élus, il les a aussi appelés, déclarés justes et conduit à la gloire ». Oui, tous les verbes sont au passé. En d’autres mots, les élus ne peuvent pas se perdre en route et ils ont déjà leur place réservée dans le royaume des cieux. Comme la foi authentique est d’essence divine, elle ne peut être ni détruite ni perdue, et les croyants qui meurent à cause de leur fidélité au Seigneur ne perdent absolument rien, bien au contraire car ils obtiennent la couronne du vainqueur.
Les véritables croyants persévèrent dans la foi jusqu’au bout parce que c’est Dieu qui les préserve et les soutient. En effet, du début à la fin, le salut s’obtient uniquement par la grâce de Dieu (Éphésiens 2.8-9). Le croyant ne peut rien faire ni pour le mériter, ni pour le conserver. Dans sa bénédiction, à la fin de sa première épître aux Thessaloniciens, l’apôtre Paul écrit :
Que le Dieu de paix vous rende lui-même entièrement saints et qu’il vous garde parfaitement esprit, âme et corps pour que vous soyez irréprochables lors de la venue de notre Seigneur Jésus-Christ (1Thessaloniciens 5.23).
Puis il ajoute :
Celui qui vous appelle est fidèle et c’est lui qui accomplira tout cela (1Thessaloniciens 5.24).
D’un côté, Dieu garde les siens, mais de l’autre, ceux-ci doivent persévérer jusqu’à la fin (Matthieu 24.13 ; Actes 11.23 ; 14.22 ; Romains 2.6-8 ; Hébreux 10.39). Ce sont les deux côtés de la même pièce, deux vérités qui fonctionnent ensemble comme des droites parallèles et il y a au moins deux passages, dans les épîtres aux Colossiens et aux Hébreux, où ces vérités apparaissent côte à côte (Colossiens 1.21-23 ; Hébreux 3.14).
Les croyants de la Tribulation subissent les pires persécutions que le monde ait jamais connues et ils sont abandonnés de tous car rares sont les personnes parmi les non-croyants qui acceptent de leur venir en aide. Quand Jésus parle de la Tribulation, il dit :
Parce que le mal ne cessera de croître, l’amour du plus grand nombre se refroidira. Mais celui qui tiendra bon jusqu’au bout sera sauvé (Matthieu 24.12-13 ; comparez Luc 21.19).
Les croyants ne peuvent guère compter sur le soutien de leur famille ou de leurs anciens amis, car ces derniers craignent les représailles de la bête. Au mieux, ils ferment les yeux sur leur présence, et au pire, ils les dénoncent aux autorités. Les croyants sont alors dans une telle détresse que Jésus dit :
Vraiment, si le Seigneur n’avait pas décidé de réduire le nombre de ces jours, personne n’en réchapperait ; mais, à cause de ceux qu’il a choisis, il abrégera ce temps de calamité (Matthieu 24.22).
Pendant ces jours de ténèbres, les croyants ont très peu de marge de manœuvre ; leur préoccupation première est de survivre tant bien que mal en se cachant et en essayant d’échapper aux battues organisées par les hommes de main de la bête. Ils seront poursuivis jour et nuit comme les Juifs par la Gestapo pendant la dernière guerre mondiale. Ils ont constamment l’épée de Damoclès pendue au-dessus de leur tête, et pourtant ils « doivent faire preuve d’endurance ».
En grec comme en français d’ailleurs, le mot « sauvé » a deux significations. On peut être sauvé moralement et spirituellement de la condamnation éternelle, ou bien sauvé physiquement de la noyade, par exemple. Jésus a probablement ces deux sens à l’esprit. Les croyants authentiques seront, d’une part, délivrés de leurs ennemis, et d’autre part, fidèles au Seigneur jusqu’à la mort. Il faut également dire en passant que le sort réservé à ceux qui adorent la bête (Apocalypse 14.9-11) est une excellente raison de persévérer dans la foi. En résumé donc, les véritables croyants bénéficient du soutien de Dieu mais ce ne sera pas une sinécure car ils sont aussi appelés à faire preuve d’endurance et de persévérance jusqu’à la fin, quelle qu’elle soit.
Cependant, ce n’est pas leur seul devoir, car en attendant le retour de leur Seigneur et Sauveur, qui les tirera définitivement des griffes de la bête, Jean dit qu’il faut qu’ils « obéissent aux commandements de Dieu et vivent selon la foi en Jésus », c’est à dire qu’ils mènent une vie d’obéissance à Dieu ce qui est la conséquence normale de la foi authentique. Jésus déclare aux Juifs qui croient en lui :
Si vous vous attachez à la Parole que je vous ai annoncée, vous êtes vraiment mes disciples (Jean 8.31).
Et à ceux qui le suivent, il dit :
Celui qui m’aime vraiment, c’est celui qui retient mes commandements et les applique (Jean 14.21). Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande (Jean 15.13-14).
Et dans sa première épître, Jean déclare :
Aimer Dieu, c’est accomplir ses commandements (1Jean 5.3).
Verset 13 a
Je continue le texte du chapitre 14.
Puis j’entendis une voix venant du ciel me dire : – Écris : Heureux, dès à présent, ceux qui meurent unis au Seigneur (Apocalypse 14.13 a).
C’est la sixième fois dans le livre de l’Apocalypse que Jean dit : « j’entendis une voix » (comparez Apocalypse 10.4, 8. 11.12 ; 12.10 ; 14.2) et cette voix se manifestera encore trois autres fois (Apocalypse 18.4 ; 19.5 ; 21.3). Ici, c’est probablement Dieu qui s’adresse à Jean et lui ordonne pour la dixième fois d’écrire ce qu’il entend.
C’est ici la deuxième béatitude sur les sept que contient l’Apocalypse (Apocalypse 1.3 ; 14.13 ; 16.15 ; 19.9 ; 20.6 ; 22.7, 14). La première que nous avons rencontrée au tout début du livre est :
Heureux celui qui donne lecture des paroles de cette prophétie et ceux qui les entendent, et qui obéissent à ce qui est écrit dans ce livre, car le temps est proche (Apocalypse 1.3).
Il faut remarquer que cette deuxième béatitude n’est pas « Heureux les vivants », mais « Heureux ceux qui meurent unis au Seigneur ». C’est une bénédiction pour les morts, mais seulement pour une catégorie bien précise, ceux qui meurent à cause de leur foi en Jésus-Christ pendant la Tribulation. Ce passage ne convient absolument pas à une homélie pour des funérailles car ce serait tordre le sens des Écritures.
Ces morts sont appelés « heureux » à cause des circonstances de leur mort, mais d’une manière générale, il n’est pas normal de vouloir mourir. D’ailleurs, Dieu m’a doté d’un instinct de survie grâce auquel, si je me trouve face à face avec un grizzly, je ferais tout ce que je pourrais pour m’en sortir et rester en vie. Cependant, je reconnais que pour celui qui vit dans d’atroces souffrances, la situation est différente, et je me garderais bien de critiquer quelqu’un, qui, étant dans une profonde détresse, choisit de prendre sa propre vie ; ce n’est pas à moi de juger. Cela dit, un croyant authentique ne doit pas aspirer à mourir bien que pour lui, mourir ne présente que des avantages.
Un jour, à l’école du dimanche, le moniteur demande à un petit groupe de pré-adolescents : « Qui parmi vous veut aller au paradis » ? Tous lèvent le doigt comme un seul homme, sauf Albert. Alors bien sûr, le moniteur le regarde et lui dit : « Alors, Albert, tu ne veux pas aller au ciel ? Bien sûr que si », a-t-il répondu « mais je croyais que vous prépariez une charrette pour aujourd’hui » ! Plus sérieusement, dans son épître aux Philippiens, l’apôtre Paul écrit :
Je suis tiraillé de deux côtés : j’ai le désir de quitter cette vie pour être avec le Christ, car c’est, de loin, le meilleur. Mais il est plus nécessaire que je demeure dans ce monde à cause de vous (Philippiens 1.23-24).
Les morts bienheureux comprennent tous les martyrs de tous les temps, mais ici, sont plus spécialement déclarés « heureux », ceux qui pendant la Tribulation perdent la vie à cause de leur foi en Jésus-Christ. Jean en a déjà vu deux groupes. Il a écrit :
Quand l’Agneau ouvrit le cinquième sceau, je vis, sous l’autel, les âmes de ceux qui avaient été égorgés à cause de leur fidélité à la Parole de Dieu et du témoignage qu’ils avaient rendu (Apocalypse 6.9). Alors chacun d’eux reçut une tunique blanche, et il leur fut dit de patienter encore un peu de temps jusqu’à ce que soit au complet le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères qui allaient être mis à mort comme eux (Apocalypse 6.11).
Ensuite Jean dit :
Après cela, je vis une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer. C’étaient des gens de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, de toute langue. Ils se tenaient debout devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de tuniques blanches et ils avaient à la main des branches de palmiers (Apocalypse 7.9). Ce sont ceux qui viennent de la grande détresse. Ils ont lavé et blanchi leurs tuniques dans le sang de l’Agneau (Apocalypse 7.14).
Tous ces martyrs sont « heureux » pour deux raisons ; ils sont croyants et ils ont persévéré jusqu’au bout « car ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à redouter de mourir » (Apocalypse 12.11 ; auteur). Et dans le psaume 116, le psalmiste écrit :
Elle est précieuse aux yeux de l’Éternel la vie de ses fidèles (Psaumes 116.15).
Une foi personnelle en Jésus-Christ est une bénédiction qui dépasse de beaucoup le fardeau des difficultés présentes, y compris la mort en martyr.
Verset 13 b
Je continue le texte.
(Heureux, dès à présent, ceux qui meurent unis au Seigneur). Oui, dit l’Esprit, car ils se reposent de toute la peine qu’ils ont prise, et ils seront récompensés pour leurs œuvres (qui les suivent) (Apocalypse 14.13 b).
Ce passage mentionne « l’Esprit », c’est à dire le Saint-Esprit, qui n’apparaît qu’une autre fois à la fin du livre (Apocalypse 22.17).
En grec, le « Oui » de l’Esprit, est franc et massif ; il est particulièrement énergique car il est renforcé par une particule (nai) qui joue un peu le rôle du poing qu’on tape sur la table. Le Saint-Esprit est le consolateur qui assiste et accompagne les croyants dans toutes leurs difficultés surtout quand on tire à boulets rouges sur eux à cause de leur foi.
On sait déjà que les croyants doivent persévérer dans leur foi et jusqu’à la mort si besoin est, pour motif de conscience, c’est-à-dire par devoir et parce que nous devrons rendre des comptes au Seigneur. Mais ici, le Saint-Esprit donne deux autres raisons pour lesquelles les martyrs sont bienheureux : la perspective de la récompense et du repos que Dieu promet à ses fidèles (comparez Apocalypse 6.11).
Dans la phrase « Ils se reposent de toute la peine qu’ils ont prise ». Le mot pour « peine » (kopos) exprime un labeur éreintant et pénible, comme par exemple le travail du plâtrier d’antan qui tire un plafond à la taloche, ou le mineur qui extrait le charbon au pic et à la pioche. Ce mot pour « peine » signifie aussi « de graves contrariétés » et c’est bien sûr la situation des croyants pendant la Tribulation quand ils sont chassés comme du vulgaire gibier ou quand ils voient leurs amis et membres de leur famille persécutés et mis à mort.
Comme ils ne portent pas « le nombre de la bête », il leur est impossible d’acheter ou de vendre quoi que ce soit, ce qui fait qu’ils vivent en nomades, toujours sur le qui-vive et prêts à fuir. En pareilles circonstances, la mort est presque la bienvenue car elle les soulage de toutes leurs souffrances. Une fois dans l’éternité, ils peuvent alors goûter le repos céleste ce qui contraste avec ceux, qui ayant reçu la marque de l’Antichrist, ne connaîtront pas un seul instant de répit de toute l’éternité (Apocalypse 14.11).
En second lieu, le Saint-Esprit déclare que les martyrs en général et ceux de la Tribulation en particulier sont « heureux » parce que « ils seront récompensés pour leurs œuvres qui les suivent ». Bien que nul ne soit sauvé par ses actes, ceux-ci sont importants quand même parce qu’ils déterminent le statut du racheté dans les cieux, et pour l’éternité. En effet, tout le monde ne sera pas sur le même pied d’égalité car certains jouiront de plus grands privilèges que d’autres et seront d’un rang hiérarchique supérieur. L’auteur de l’épître aux Hébreux écrit :
Dieu n’est pas injuste au point d’oublier l’activité que vous avez déployée, par amour pour lui, dans les services que vous avez rendus – et que vous rendez encore – à ceux qui lui appartiennent (Hébreux 6.10 ; comparez 2Timothée 4.7-8 ; 1Corinthiens 3.12-14).
C’est le moment de faire une petite digression pour rappeler que les choix que je fais dans cette vie ont une portée infinie car ils déterminent ce que sera ma destinée éternelle. Tant que je vis, je peux encore changer mon sort dans l’au-delà, mon état éternel, mais une fois les portes de la mort franchies, les dés sont jetés à tout jamais et d’une manière irrévocable.
Nous arrivons maintenant à l’exécution du jugement de la septième trompette, à laquelle correspondent les coupes de la colère de Dieu qui vont être déversées sur terre. Cela fait maintenant plus de six ans que le monde dans son ensemble subit, d’une part, le règne despotique de la bête, et d’autre part, les châtiments dévastateurs de Dieu. Tout le monde est affecté par ces jugements et on peut être sûr qu’avec plusieurs milliards de morts, il n’y a guère de familles qui n’ont pas enterré un ou plusieurs de leurs membres.
Tous ceux qui sont encore debout espèrent que le pire est derrière eux et que la vie va enfin reprendre son cours normal. Mais ce n’est pas le cas car de nouveaux cataclysmes se préparent dans les coulisses célestes. Ces jugements sont décrits à la fois comme « une gigantesque moisson » (Apocalypse 14.14-16), et « une vendange avec le raisin écrasé dans un pressoir » (Apocalypse 14.17-20).
Ces deux métaphores correspondent aux deux types de jugements encore à venir : celui des coupes qui va détruire Babylone, c’est-à-dire l’empire de l’Antichrist, et deuxièmement, la campagne d’Armageddon. En ce qui concerne le sang répandu par cette dernière grande bataille, c’est bien pire que tout ce qu’on peut voir dans le film d’horreur le plus sanguinaire jamais réalisé puisque Jean dit :
Le sang en sortit (du pressoir) si abondamment qu’il atteignit la hauteur du mors des chevaux sur une étendue de mille six cents stades (290 km ; Apocalypse 14.20).
Verset 14 a
Je continue le texte.
Alors je vis une nuée blanche sur laquelle siégeait quelqu’un qui ressemblait à un fils d’homme (Apocalypse 14.14 a).
Comme c’est généralement le cas dans le livre de l’Apocalypse, l’expression : « Alors je vis » marque une transition et ouvre une nouvelle fenêtre de la vision de Jean. L’apôtre décrit ici à grands traits un spectacle très similaire à ce que le prophète Daniel voit. Je le cite :
Je regardai encore dans mes visions nocturnes : Sur les nuées du ciel, je vis venir quelqu’un semblable à un fils d’homme. Il s’avança jusqu’au vieillard âgé de nombreux jours et on le fit approcher devant lui. On lui donna la souveraineté, et la gloire et la royauté, et tous les peuples, toutes les nations, les hommes de toutes les langues lui apportèrent leurs hommages. Sa souveraineté est éternelle, elle ne passera jamais, et quant à son royaume, il ne sera jamais détruit (Daniel 7.13-14).
Jésus s’appuie sur la révélation donnée à Daniel quand, parlant de son retour sur terre, il dit :
C’est alors que le signe du Fils de l’homme apparaîtra dans le ciel. Alors tous les peuples de la terre se lamenteront, et ils verront le Fils de l’homme venir sur les nuées du ciel avec beaucoup de puissance et de gloire (Matthieu 24.30).
Quant à nous, au tout début du livre de l’Apocalypse, nous avons déjà rencontré ce « fils d’homme » quand Jean nous a dit :
Voici ! Il vient au milieu des nuées, et tout le monde le verra et même ceux qui l’ont percé et toutes les familles de la terre se lamenteront à cause de lui. Oui, amen ! (Apocalypse 1.7). Il y avait sept chandeliers d’or et, au milieu des chandeliers, quelqu’un qui ressemblait à un homme (Apocalypse 1.12-13).
C’est dans ce verset du chapitre 14 de l’Apocalypse que Jésus apparaît pour la dernière fois sous les traits de « fils d’homme » car à partir d’ici il est présenté comme le Seigneur tout-puissant. D’ailleurs, « la nuée blanche » qui l’entoure et le porte symbolise sa gloire et sa majesté. Et il va supprimer les usurpateurs : le dragon et les deux bêtes, c’est à dire Satan, l’Antichrist et le faux prophète, puis il établira son règne sur terre.
Verset 14 b
Je continue le texte.
Il avait sur la tête une couronne d’or et tenait à la main une faucille bien tranchante (Apocalypse 14.14 b).
Ce moissonneur porte sur sa tête « une couronne d’or » ; c’est à dire la couronne (stephanos) de victoire qui récompense le général qui a gagné une bataille ou l’athlète qui a remporté une épreuve sportive. Cette « couronne » que porte Jésus signifie donc qu’il a triomphé de tous ses ennemis, en l’occurrence du dragon, des deux bêtes et des impies qui ne veulent pas qu’il règne sur eux.
Le moissonneur « tenait à la main une faucille bien tranchante ». Il s’agit d’une longue lame d’acier courbée, affinée comme une lame de rasoir, et attachée à un manche de bois. Dans l’Antiquité, on s’en sert pour couper le blé au ras du sol, et elle est encore très utilisée dans les pays du tiers monde. Cette image sert évidemment à décrire le Seigneur qui détruit ses ennemis, car tous ceux qui s’opposent à Jésus-Christ seront fauchés comme les blés.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.