Apocalypse 13.17 – 14.5
Chapitre 13
Verset 17
Au premier siècle, sous la botte de certains empereurs romains, il faut voler bas si on veut rester en vie. Certains d’entre eux exigent de leurs sujets qu’ils prouvent leur loyauté en leur offrant des sacrifices. Ceux qui refusent sont passibles de la peine de mort, mais heureusement tous les gouverneurs locaux ne sont pas des sauvages assoiffés de sang et beaucoup n’appliquent pas la sentence.
Pendant la seconde moitié de la Tribulation, la situation est similaire à ce qu’elle était sous Néron ou Domitien mais en bien pire car une bonne partie du monde est alors sous le contrôle de la trinité diabolique, c’est-à-dire Satan, la première bête qui est l’Antichrist et la seconde bête qui est le faux prophète. Ce dernier est le chargé d’affaires religieuses et de relations publiques. Son attrait et son charme reposent sur sa capacité de marier opportunisme politique et passion religieuse.
Ses arguments sont subtils, séduisants et convaincants. Son éloquence est envoûtante car avec des mots il peut autant émouvoir que choquer, et c’est lui qui orchestre habilement une publicité de masse visant à promouvoir ses propres intérêts et ceux de son maître, la première bête qui est l’Antichrist.
Ce dernier, poussé par Satan, fait une chasse sans pitié aux Juifs et aux croyants, et il passe au peigne fin toutes les parties du monde qui sont sous son contrôle afin de les déloger et les exterminer.
Je continue de lire dans le chapitre 13 de l’Apocalypse.
Et personne ne pouvait acheter ou vendre sans porter ce signe : soit le nom de la bête, soit le nombre correspondant à son nom (Apocalypse 13.17).
Non seulement le refus de porter la marque de la bête, c’est-à-dire de l’Antichrist, fait peser une constante menace de mort, mais il comporte aussi de graves conséquences pratiques, surtout d’ordre économique. L’argent liquide n’existe sans doute plus mais ceux qui ont la marque de la bête, possèdent un code-barres sur le front ou la main relié à un système informatique central. Ce code est indispensable pour toute activité ou transaction quelle qu’elle soit. Sans ce code, il est impossible de se procurer ou de vendre quoi que ce soit, impossible de recevoir des soins médicaux, d’acheter un titre de transport, des médicaments, de la nourriture, des vêtements ou de l’essence. Le contrôle que l’Antichrist exerce est comme un immense étau.
Aujourd’hui, la vie sous un régime totalitaire comme la Corée du Nord donne un petit aperçu de ce qui attend les habitants de la terre. Il y aura toujours des parties du monde ici et là qui ne se soumettront pas à l’Antichrist, mais d’une manière générale, il sera très difficile d’échapper à ses griffes. On peut être sûr qu’un vaste marché noir se mettra en place, mais les denrées sont hors de prix parce que, d’une part elles sont rares à cause de toutes les dévastations que le monde a subies, et d’autre part, tous ceux qui se font prendre à trafiquer en douce sont sommairement exécutés.
Les pressions que les deux bêtes exercent pour forcer les populations à se soumettre au système diabolique qu’elles ont mis en place sera bien pires que les exactions commises sous la botte communiste ou sous le régime des Khmers rouges.
Verset 18
Je finis maintenant de lire le chapitre 13.
C’est ici qu’il faut de la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence déchiffre le nombre de la bête. Ce nombre représente le nom d’un homme, c’est : six cent soixante-six (Apocalypse 13.18).
Jean exhorte les croyants qui vivront pendant la Tribulation à faire preuve de sagesse et d’intelligence afin qu’ils sachent d’avance qui, sur la scène internationale, est l’Antichrist. Cette première bête aura un nom numérique qui formera les premiers chiffres de toutes les marques que porteront ses adorateurs. Le chiffre de l’Antichrist représente aussi son nom et Jean nous le donne, c’est « six cent soixante-six ». Cette information est sans conteste celle qui dans le livre de l’Apocalypse est la plus étrange.
En grec, en hébreu et en latin, les lettres ont un équivalent numérique. Au fil des siècles, on ne compte plus le nombre de noms de personnages, souvent des despotes de haut niveau, à qui, en fonction du mode de calcul tarabiscoté adopté, on a réussi à donner le chiffre 666. Il y a eu les empereurs Néron, Caligula et Domitien, Napoléon, Hitler, Mussolini, Staline et d’autres à l’infini, mais aucun candidat ne correspond.
L’alphabet hébreu n’a pas de lettre « w » mais celle que les Israéliens utilisent pour l’Internet et qui est équivalente au « w » a « 6 » comme valeur numérique. Le www hébreu est donc équivalent à 666. Cependant, l’énigme que nous propose Jean ne pourra être résolue que lorsque l’Antichrist fera son entrée sur la scène politique internationale. En attendant, il est futile d’essayer d’identifier qui est la bête.
Jean dit aussi que « le nombre de la bête », c’est-à-dire 666, « représente le nom d’un homme ». Or, dans les Écritures, le nombre de la perfection ou « nombre de Dieu » est 7 et celui qui symbolise l’homme est 6. En effet, l’homme a été créé le sixième jour et doit travailler six jours par semaine. Selon la loi, les esclaves sont libérés après six ans de service (Exode 21.2), et les champs doivent être cultivés seulement six années consécutives (Lévitique 25.3).
Tout comme la triple affirmation « Saint, saint, saint le Seigneur » qui apparaît plusieurs fois dans les Écritures (Apocalypse 4.8 ; Ésaïe 6.3), met l’accent sur la sainteté de Dieu, la répétition trois fois de suite du chiffre 6 affirme que c’est un nombre d’hommes. Le 666 de la trinité malfaisante constituée par Satan, la première et la seconde bête, singe le 777 de la Sainte Trinité, mais il lui reste toujours inférieur.
Le chapitre 13 que je viens de terminer est au milieu de l’intermède constitué par les chapitres 12 à 14. Cet intermède se situe entre les jugements de la sixième et de la septième trompette. Le retentissement de cette dernière (Apocalypse 11.15) déclenche la troisième série de châtiments qui sont les coupes de la colère de Dieu. Au chapitre 15 on assiste à leur préparation et au chapitre 16, à leurs effets dévastateurs sur terre.
Les chapitres 12 et 13 récapitulent les événements de la Tribulation en nous montrant les efforts que Satan déploie pour détruire Israël, les croyants, et pour empêcher l’établissement du royaume de Dieu sur terre. Comme nous l’avons vu, le chapitre 13 vomit les antres de l’enfer : le mal, le mensonge, la corruption, des blasphèmes, une idolâtrie grotesque, la marque de la bête et les massacres du peuple de Dieu, tout ça orchestré par la trinité diabolique formée par Satan, l’Antichrist et le faux prophète.
Chapitre 14
Verset 1
Le chapitre 14 par contre, est à l’opposé du chapitre 13 car on y trouve vérité, justice, pureté, louanges et adoration, l’Agneau de Dieu, les anges, les rachetés et les 144 000 témoins préservés. Ce chapitre 14 contient trois scènes qui donnent un aperçu des jugements encore à venir mais qui s’ouvriront sur un jour nouveau : le retour de Jésus-Christ. Je commence maintenant de lire le chapitre 14.
Alors je vis l’Agneau qui se tenait debout sur le mont Sion, et avec lui, les cent quarante-quatre mille qui portent son nom et le nom de son Père inscrits sur leurs fronts (Apocalypse 14.1).
Dans le livre de l’Apocalypse, l’apôtre Jean dit au moins neuf fois « Alors je vis » ou son équivalent, pour introduire une nouvelle scène de sa vision (Apocalypse 14.1, 14 ; 4.1 ; 6.2, 5, 8 ; 7.9 ; 15.5 ; 19.11). Jésus l’Agneau y est décrit immolé, glorifié, exalté, le grand berger, et le Roi des rois et Seigneur des seigneurs (Apocalypse 5.6, 8, 12, 13 ; 7.9, 10, 14, 17 ; 13.8 ; 17.14).
Nous avons déjà fait connaissance des 144 000 témoins juifs (Apocalypse 7.3-4) ; leur nombre n’a pas changé car Dieu n’en a pas perdu un seul en route, et tous se tiendront avec le Christ sur la montagne de Sion quand il reviendra pour régner. Il n’en est pas de même des croyants car beaucoup périssent aux mains de l’Antichrist, mais ceux qui survivent les années terribles de la Tribulation entreront aussi dans le millénium.
Ces 144 000 témoins, 12 000 de douze tribus d’Israël, sont sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Ils constituent une armée conquérante de croyants militants qui est chargée de s’opposer au dragon, défier la bête et contredire le faux prophète. Ces Juifs annoncent la Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu en Jésus-Christ sur tous les toits et sans être inquiétés. Ils se rient de tous les dangers parce qu’ils sont entourés d’un bouclier divin impénétrable qui les protège contre tous les traits de leurs ennemis, qui, impuissants, ne peuvent que leur montrer les dents.
Selon cette vision de Jean, ces témoins auront aussi le privilège de servir de garde d’honneur et de comité d’accueil au Seigneur quand il paraîtra sur le mont Sion, aussi appelé « colline du temple » (à l’époque des Maccabées). La gloire de cette montagne est célébrée dans tout l’Ancien Testament. Dans le psaume 48, le psalmiste, et le prophète Ésaïe écrivent respectivement :
Colline magnifique, joie de la terre entière, montagne de Sion, tu es la demeure de Dieu, la cité du grand roi ! (Psaumes 48.3). La lune sera humiliée, et le soleil couvert de honte, car l’Éternel, le Seigneur des armées célestes, règne sur le mont de Sion et à Jérusalem. Il fera resplendir sa gloire devant les responsables de son peuple (Ésaïe 24.23).
Tandis que les non-croyants portent la marque de la bête (Apocalypse 13.16-17), les 144 000 témoins ont le nom « de l’Agneau et de son Père inscrits sur leurs fronts » (Apocalypse 7.3). En toute probabilité, pendant le millénium, ils font partie de l’administration du royaume et poursuivent leur œuvre d’évangélisation auprès de ceux qui naissent durant ces mille ans.
En effet, même si ceux qui entrent dans le royaume sont croyants, ils ont des enfants (Ésaïe 65.23) qui doivent donc accepter personnellement Jésus comme leur Maître et Sauveur. Or, à la fin des mille ans de règne, il y a suffisamment de rebelles pour permettre à Satan de monter à l’échelle planétaire un coup d’État contre le Seigneur (Apocalypse 20.7-10).
Verset 2
Je continue de lire dans le chapitre 14.
J’entendis une voix qui venait du ciel et qui résonnait comme de grandes eaux, comme le grondement d’un coup de tonnerre violent. C’était comme le son d’un orchestre de harpistes jouant de leurs instruments (Apocalypse 14.2).
Alors qu’ils sont sur la montage de Sion en compagnie de l’Agneau, les 144 000 témoins se joignent au chœur céleste pour célébrer la victoire du Seigneur. Ce n’est ni la première ni la dernière fois que Jean entend une voix majestueuse venant du ciel (Apocalypse 4.1 ; 10.4, 8 ; 11.12 ; 12.10 ; 14.2, 13 ; 18.4 ; 19.1). Le prophète Ézéchiel (Ézéchiel 43.2) compare la voix de l’Éternel au bruit de « grosses eaux », et au début du livre de l’Apocalypse, Jean décrit la voix du Seigneur Jésus dans les mêmes termes (Apocalypse 1.15).
Ici, l’apôtre compare la voix céleste à la puissance de résonance d’une chute d’eau qui frappe les rochers, au grondement du tonnerre, et au son harmonieux « d’un orchestre de harpistes ». Il est difficile d’imaginer ce chant mais il doit être très impressionnant, surtout qu’il s’agit des voix de ceux qui habitent le ciel, car plus loin dans le livre, Jean dit :
Et j’entendis comme la voix d’une foule immense, semblable au bruit de grandes eaux et au grondement violent du tonnerre. Elle disait : Alléluia ! Loué soit Dieu ! Car le Seigneur, notre Dieu tout-puissant, est entré dans son règne (Apocalypse 19.6).
En général, quand Jean voit une nouvelle scène s’ouvrir devant lui dans le ciel, c’est un concert de louanges. Or, dans le chapitre cinq, il a entendu un cantique nouveau qui était entonné par les quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards ou anciens. Je rappelle ce passage :
Ils chantaient un cantique nouveau : Oui, tu es digne de recevoir le livre, et d’en briser les sceaux car tu as été mis à mort et tu as racheté pour Dieu, par ton sang répandu, des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, de toutes les nations. Tu as fait d’eux un peuple de rois et de prêtres au service de notre Dieu, et ils régneront sur la terre (Apocalypse 5.9-10).
Puis des myriades d’anges se joignent à eux.
Ils disaient d’une voix forte : Il est digne, l’Agneau qui fut égorgé, de recevoir la puissance, la richesse et la sagesse, la force et l’honneur et la gloire et la louange (Apocalypse 5.12).
Enfin, Jean ajoute :
Toutes les créatures dans le ciel, sur la terre, sous la terre et sur la mer, tous les êtres qui peuplent l’univers, je les entendis proclamer : À celui qui siège sur le trône et à l’Agneau soient louange et honneur, gloire et puissance pour toute éternité (Apocalypse 5.13).
Toutes ces louanges se trouvent dans le chapitre 5. Plus loin dans le chapitre 7, ce sont les croyants martyrs qui se joignent au chœur céleste pour louer le Seigneur. Jean dit :
Après cela, je vis une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer. C’étaient des gens de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, de toute langue. Ils se tenaient debout devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de tuniques blanches et ils avaient à la main des branches de palmiers. Ils proclamaient d’une voix forte : – Le salut appartient à notre Dieu qui siège sur le trône, et à l’Agneau (Apocalypse 7.9-10).
Le thème de ce « cantique nouveau » est la rédemption accomplie par Jésus-Christ. Tous les croyants de tous les temps y participent parce qu’ils sont les premiers concernés, mais les anges aussi les accompagnent de leurs voix divines. Bien qu’ils ne soient pas au bénéfice du sacrifice du Christ, les anges se réjouissent quand même du salut des hommes parce qu’il est la manifestation suprême de la pitié, de la miséricorde et de la grâce divines, des bénédictions de Dieu que les anges ne peuvent pas expérimenter.
Verset 3
Je continue le texte.
Tous ces gens chantaient un cantique nouveau devant le trône, devant les quatre êtres vivants, et devant les vieillards. Et ce cantique, personne ne pouvait l’apprendre excepté les cent quarante-quatre mille, les rachetés de la terre (Apocalypse 14.3).
Le « cantique nouveau » qui est chanté dans les cieux est également entonné sur terre par les 144 000 témoins et par eux seuls. Plus loin, on apprend qu’il inclut des passages du cantique de Moïse et de l’Agneau (Apocalypse 15.3-4). Ce chant de triomphe ne peut être appris que par ceux qui ont remporté la victoire ultime et ne sont plus sous la malédiction dont Dieu a frappé la terre (Genèse 3.17). Les 144 000 témoins sont dans cette situation bien qu’ils soient encore en pleine Tribulation parce qu’ils n’ont pas à redouter les souffrances et la mort.
Oui, mais ce n’est pas le cas des autres croyants qui, parce qu’ils ne portent pas le sceau protecteur de l’Agneau et de son Père (Apocalypse 14.1) voient leur vie constamment menacée. Pour eux, l’ordre du jour est moins spirituel et plus pratique. Leur préoccupation n’est pas d’apprendre à chanter un « cantique nouveau » mais plutôt d’échapper aux griffes de l’Antichrist.
Verset 4 a
Je continue le texte.
Ce (les 144 000 témoins) sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes, ils sont restés vierges (Apocalypse 14.4 a).
Ce texte est interprété de différentes manières. Pour commencer, il faut rappeler que le lit conjugal et les relations sexuelles dans les liens du mariage sont dignes de tout honneur et ne comportent pas de souillure morale ou spirituelle. C’est l’adultère qui est un péché (Hébreux 13.4). Dans le Nouveau Testament, l’apôtre Paul considère les assemblées de croyants comme des vierges au sens spirituel du terme (2Corinthiens 11.2), hommes et femmes, mariés ou célibataires.
Sous le régime de l’Ancien Testament et dans certains cas, la relation sexuelle même licite, comme d’ailleurs d’autres fonctions corporelles, ainsi que la maladie, procurent une souillure rituelle (Lévitique 15.24 ; 1Samuel 21.5), mais il ne semble pas que ce soit la situation ici.
Pendant la Tribulation, Dieu abandonne les habitants de la terre à eux-mêmes (Romains 1.24-28) ; il les laisse s’avilir et ils peuvent descendre aussi bas qu’ils le désirent. Les perversions sexuelles qui aujourd’hui se font encore sous le couvert des ténèbres, la nuit en des endroits peu recommandables, se feront alors au grand jour. Les impies vont s’adonner à une frénésie et une idolâtrie sans frein.
Pour commencer, ils adorent l’Antichrist ce qui dans les Écritures, est considéré comme un adultère spirituel. Mais ils renouent également avec l’idolâtrie grotesque des rites de fertilité des cultes païens de l’Antiquité qui se pratiquent avec des prostituées sacrées ; je vous passe les détails.
Ces 144 000 témoins juifs restent donc purs à l’égard de toute forme d’idolâtrie et donc de la corruption sexuelle qui sera extrêmement répandue à cette époque (1Corinthiens 6.13, 18). Ils se distinguent par leur vie exemplaire. De plus, il est probable qu’ils sont célibataires car il est difficile de les imaginer chefs de famille à cause de leur ministère et des temps difficiles qu’ils doivent traverser.
Verset 4 b, c
Je continue le texte.
Ils suivent l’Agneau partout où il va. Ils ont été rachetés d’entre les hommes pour être offerts comme des premiers fruits à Dieu et à l’Agneau (Apocalypse 14.4 b, c).
Sous le régime de l’Ancienne Alliance, les premières récoltes sont offertes à l’Éternel (Deutéronome 18.3-5). Les 144 000 témoins sont les premiers Juifs de la Tribulation à être entièrement dévoués au service de Dieu. D’ailleurs, ils sont le fer de lance du plus grand réveil spirituel de l’Histoire, son point d’orgue étant la conversion du petit reste survivant d’Israël au moment du retour du Seigneur (Zacharie 12.10 ; Romains 11.15, 26-27).
Verset 5
Je continue.
Il ne s’est pas trouvé de mensonge dans leur bouche. Ils sont irréprochables (Apocalypse 14.5).
Les 144 000 témoins disent la stricte vérité aux habitants de la terre sur Dieu, le salut, le jugement, les deux bêtes et le dragon. Dans le livre de l’Apocalypse, le mensonge est présenté deux fois comme le point culminant des fautes qui excluent le pécheur de la présence de Dieu (Apocalypse 21.8 ; 22.15).
Ces témoins sont dits : « irréprochables » (amômoi), un mot qui décrit les animaux sans défaut offerts en sacrifice à l’Éternel. Parce que ces témoins disent la vérité, seulement la vérité et rien que la vérité, Jean dit qu’ils sont au-dessus de tout reproche dans les autres domaines de leur vie. En d’autres mots, on peut faire une évaluation juste du caractère de quelqu’un en utilisant comme étalon de mesure la véracité de ses dires.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.