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14 janv. 2027

Apocalypse 12.7-9

Chapitre 12

Verset 7

Sous nos tropiques, ceux qui se considèrent évolués et modernes contestent l’existence des miracles et le surnaturel en général car tout peut et doit être expliqué d’une manière scientifique, logique et rationnelle. À l’opposé sont ceux qui croient voir et entendre des créatures invisibles, anges ou démons, un peu partout. Une majorité de gens, cependant, se situe entre ces deux extrêmes. Ils y croient sans y croire tout en y croyant. En fait, on peut commettre deux erreurs aussi grossières et graves l’une que l’autre.

La première consiste à nier l’existence du diable et des mauvais esprits, et la seconde à les voir cachés derrière chaque bosquet. Quelle que soit la perception qu’on peut avoir du diable, tant qu’elle est fausse, il est satisfait, et il fait tout son possible pour semer la confusion en ce qui le concerne, qui il est vraiment et quels sont ses objectifs. Nous ne pouvons connaître la vérité sur Satan que d’une seule façon, en prêtant attention à ce que les Saintes Écritures enseignent sur lui. Jésus dit aux religieux juifs :

Votre Père, c’est le diable, et vous voulez vous conformer à ses désirs. Depuis le commencement, c’est un meurtrier : il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il ment, il parle de son propre fond, puisqu’il est menteur, lui le Père du mensonge (Jean 8.44).

« Il est menteur et meurtrier » car c’est lui qui a trompé Adam et Ève, et inspiré et entraîné Caïn à tuer son frère Abel, ce qui est le premier meurtre de l’histoire de l’humanité. Dans son épître aux Éphésiens (6.11), l’apôtre Paul mentionne les « ruses du diable » et dans sa seconde épître aux Corinthiens, il dit que c’est un séducteur (2Corinthiens 11.3), que c’est un magicien hors pair car pour tromper il « se déguise en ange de lumière » (2Corinthiens 11.14). Mais il sait faire l’inverse également car c’est un artiste du déguisement. Par le biais de la mythologie, des religions dégénérées et des pratiques occultes, toutes des inventions à lui, il a convaincu une foule de gens qu’il se ballade une fourche à la main et qu’il est facilement reconnaissable à ses cornes et à sa queue pointue ou fourchue.

Dans l’inconscient populaire, on le croit dans les enfers très occupé à tourmenter les damnés. En réalité, Satan n’a jamais été enfermé où que ce soit et il est libre comme l’air. Pour cette raison, dans son épître aux Éphésiens, l’apôtre Paul l’appelle « le prince de la puissance de l’air » (Éphésiens 2.2 ; LSG) et dans son évangile, Jean rapporte que Jésus lui donne trois fois le titre de « Prince de ce monde » (Jean 12.31 ; 14.30 ; 16.11 ; LSG). Ce n’est qu’au début du règne du Seigneur sur terre que Satan sera mis hors d’état de nuire, bouclé à double tour dans une prison appelée « abîme » (Apocalypse 20.1-3). Cependant, il sera relâché à la fin du millénium et arrivera à déclencher et conduire une ultime rébellion de l’humanité contre Dieu. Mais une fois celle-ci mâtée, il est enfin jeté dans l’étang de feu (Apocalypse 20.7-10) d’où il ne sortira jamais.

En ce moment même, Satan partage son temps entre d’une part, la terre où, dans sa première épître, l’apôtre Pierre écrit : « il rôde autour de vous (des croyants) comme un lion rugissant, qui cherche quelqu’un à dévorer » (1Pierre 5.8), et d’autre part le ciel où il a ses entrées. Là, il se rend devant la cour de justice céleste pour porter des accusations contre les croyants jour et nuit (Apocalypse 12.10). Quand il est face à l’Éternel, le diable fait appel à sa sainteté pour dénoncer la conduite outrageuse ou répréhensible du peuple de Dieu.

Satan est un hypocrite bien sûr, mais le trône céleste est probablement le seul endroit de l’univers où il ne ment pas, car malheureusement ses accusations contre nous sont toujours fondées. Son but est double. Il cherche, d’une part, à détourner les croyants de la foi simple en Jésus, foi grâce à laquelle ils ont reçu la vie éternelle, et d’autre part, à exciter la colère de Dieu contre ses enfants désobéissants.

Vis-à-vis des croyants fidèles qui mènent une vie pieuse et agréable au Seigneur, Satan n’a qu’une idée en tête, les faire tomber dans le péché ou alors les persécuter et les faire périr ; il veut en faire des martyrs. Si cela lui était permis, il ôterait la vie à tous ceux qui servent Dieu d’un cœur sincère. Mais comme le Seigneur protège les siens, le diable les tente par tous les moyens et souvent il arrive à ses fins parce que comme le dit Jésus : « la chair est faible » (Matthieu 26.41 ; Marc 14.38).

En ce qui concerne les non-croyants, la stratégie de Satan consiste simplement à les tromper aux niveaux idéologique, philosophique, théologique ou scientifique. Il n’a nul besoin de les faire tomber dans le péché parce que c’est déjà leur comportement naturel. Tant que les hommes croient au mensonge, le diable est satisfait. Dans sa seconde épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul écrit :

Si notre évangile demeure “ voilé ”, il ne l’est que pour ceux qui vont à la perdition, pour les incrédules. Le dieu de ce monde a aveuglé leur esprit et les empêche ainsi de voir briller la lumière de la Bonne Nouvelle qui fait resplendir la gloire du Christ, lui qui est l’image de Dieu (2Corinthiens 4.3-4).

Pour certains de nos contemporains qui ont avalé tout rond les mensonges de Satan, la vie consiste autant que possible à une partie de plaisirs, pour d’autres ce qui compte vraiment c’est sauver la planète ou qu’il faut être bon envers son prochain. D’autres encore pensent que comme Dieu est amour, il ne punira personne sinon peut-être les grands méchants loups. C’est donc la grande foire aux idées.

Non seulement Satan et les démons s’attaquent aux croyants, mais ils se battent également contre les anges de Dieu car assez curieusement, leur théâtre d’opérations comprend autant le ciel que la terre. L’apôtre Paul écrit aux Éphésiens que « nous avons à lutter contre les Puissances, contre les Autorités, contre les Pouvoirs de ce monde des ténèbres, et contre les esprits du mal dans le monde céleste » (Éphésiens 6.12).

Je continue maintenant de lire dans le chapitre 12 du livre de l’Apocalypse.

Alors une bataille s’engagea dans le ciel : Michel et ses anges combattirent contre le dragon, et celui-ci les combattit avec ses anges (Apocalypse 12.7).

Littéralement, le texte dit : « Michel et ses anges durent combattre le dragon ». En d’autres mots, c’est Satan qui déclenche cette attaque obligeant Michel et son armée à se défendre. La répétition du verbe « combattre » montre qu’il ne s’agit pas d’une simple échauffourée mais d’une bataille de grande envergure à cause de ses enjeux, et donc Satan engage toutes ses forces et lutte avec l’énergie du désespoir.

Les Écritures enseignent que les anges fidèles à Dieu et les démons sont en conflit perpétuels mais ne nous révèlent pas comment ils se battent, ni avec quelles armes et par quelles tactiques. Comme ce sont des êtres spirituels, il est impossible de les tuer ou même de les blesser au moyen de forces physiques. Il semble cependant qu’ils utilisent des formes d’énergie que nous connaissons mal et maîtrisons encore moins bien.

On peut se demander qu’est-ce qui a pu être à l’origine de cette guerre dans le ciel que nous rapporte l’apôtre Jean ? Il y a eu l’ouverture des sceaux et les sonneries des trompettes, mais ces jugements sont dirigés contre les hommes et font même intervenir certains esprits méchants qui jusque-là étaient enfermés dans l’abîme.

Il est difficile de voir pourquoi ces catastrophes perturbent les démons. Par contre, juste avant que ne débute la Tribulation a eu lieu l’Enlèvement de l’Église, ce qui, on peut être sûr, a dû profondément déstabiliser Satan et le monde démoniaque. On ne peut pas être dogmatique mais il est possible que cet événement a pu être l’élément déclencheur de la guerre dont il est ici question.

Les deux principaux antagonistes sont « le dragon », c’est-à-dire Satan, et « Michel », à qui Jude donne le titre de « archange » (Jude 9). Dans le judaïsme, « Michel » est considéré comme d’un très haut rang et même l’ange gardien d’Israël. Satan et Michel se connaissent de longue date, depuis qu’ils ont été créés en fait, et la bataille qui est mentionnée ici n’est pas la première où ils s’affrontent soit directement soit par ange interposé. En effet, à la mort de Moïse, Jude nous dit :

L’archange Michel lui-même, lorsqu’il contestait avec le diable et lui disputait le corps de Moïse, se garda bien de proférer contre lui un jugement insultant. Il se contenta de dire : Que le Seigneur te punisse ! (Jude 9).

Apparemment, le diable veut alors se servir de la dépouille de cet homme de Dieu à des fins maléfiques, mais Michel l’en a empêché.

Dans le livre du prophète Daniel aussi il est question de conflits entre les démons et les anges du Seigneur. Suite à une longue prière de Daniel, Dieu lui envoie un ange avec sa réponse. L’ange dit : (Daniel 10.12).

Le chef du royaume de Perse s’est opposé à moi durant vingt et un jours. Alors Michel, l’un des principaux chefs, est venu à mon aide et je suis resté là auprès des rois de Perse (Daniel 10.13).

En d’autres mots, l’émissaire céleste a été retardé, en fait il a même été bloqué par un puissant ange déchu qui est l’ambassadeur de Satan auprès de l’empire perse, et ce n’est que lorsque Michel vient lui prêter main-forte, qu’il peut continuer son chemin et se rendre auprès de Daniel pour délivrer son message. Plus loin, toujours dans le livre de Daniel, il est encore question de Michel. Un ange explique :

En ce temps-là (pendant la Tribulation), se lèvera Michel, le grand chef qui a pour mission d’aider ton peuple. Ce sera un temps de détresse tel qu’il n’y en a jamais eu depuis que des nations existent jusqu’à ce moment-là (Daniel 12.1).

Dans les Écritures, mis à part le livre de Jude, le seul autre endroit où le mot « archange » apparaît se trouve dans un passage de la première épître de Paul aux Thessaloniciens qui traite de l’enlèvement de l’Église. l’apôtre écrit :

Au signal donné, sitôt que la voix de l’archange et le son de la trompette divine retentiront, le Seigneur lui-même descendra du ciel, et ceux qui sont morts unis au Christ ressusciteront les premiers. Ensuite, nous qui serons restés en vie à ce moment-là, nous serons enlevés ensemble avec eux, dans les nuées, pour rencontrer le Seigneur dans les airs. Ainsi nous serons pour toujours avec le Seigneur (1Thessaloniciens 4.16-17).

Il se peut donc que la voix de l’archange soit celle de Michel et qu’il est présent avec ses anges pour écarter Satan et les démons au moment de l’arrivée dans les cieux des croyants du temps de l’Église.

Verset 8

Je continue maintenant le chapitre 12 de l’Apocalypse.

(Michel et ses anges combattirent contre le dragon, et celui-ci les combattit avec ses anges,) mais le dragon ne remporta pas la victoire et ne put maintenir leur position au ciel (Apocalypse 12.8).

Satan a toujours eu accès à Dieu mais il doit demander sa permission avant d’éprouver ou tenter quelqu’un, ce qui apparaît clairement dans le cas du patriarche Job (Job 1–2). Tout au long de l’histoire d’Israël, Satan accuse la nation coupable et ses chefs à cause de leur rébellions incessantes. Par exemple, le prophète Zacharie écrit :

Puis il me fit voir Josué, le grand-prêtre, qui se tenait debout devant l’ange de l’Éternel. Et l’Accusateur, ce que veut dire le nom Satan, se tenait à sa droite pour l’accuser (Zacharie 3.1).

Bien plus tard, le diable s’attaque aux disciples et il faut que Jésus vole à leur secours ; il dit à Pierre :

Simon, Simon ! fais attention : Satan vous a réclamés pour vous passer tous au crible, comme on secoue le blé pour le séparer de la bale. Mais moi, j’ai prié pour toi, pour que la foi ne vienne pas à te manquer (Luc 22.31-32).

Au cours des siècles, Satan s’est démené tant et plus pour s’opposer à Dieu, ce qui lui a permis de remporter quelques succès. Par exemple, il réussit à empoisonner la doctrine de l’Église du premier siècle qui devient une organisation politique et religieuse qui n’a plus grand-chose de commun avec la foi simple et pure enseignée dans le Nouveau Testament par les apôtres.

Toutes les églises d’Asie Mineure et d’Afrique du Nord ont disparu au profit de l’Islam, et le diable a fait mettre à mort un grand nombre de fidèles serviteurs du Seigneur. Mais comme dans une course c’est l’arrivée qui compte. Or, Satan a été complètement vaincu par Jésus-Christ à la croix et ce n’est plus qu’une question de temps avant que la sentence soit exécutée.

Le jugement de Satan et des anges déchus se produit par étapes. Ici a lieu la première puisqu’ils perdent une bataille cruciale ainsi que le droit de se maintenir dans le royaume des cieux.

La deuxième étape aura lieu juste avant le début du millénium quand Satan est lié pour mille ans (Apocalypse 20.1-3). Après le Millénium, Dieu le relâche pendant une courte période de temps, ce qui lui donne l’occasion de conduire la dernière révolte de sa longue carrière. Ensuite, il est jeté dans l’étang de feu et de souffre pour l’éternité (Apocalypse 20.10). Cette fois-ci, c’est vraiment fini pour lui.

Verset 9

Je continue le texte.

Il fut précipité, le grand dragon, le Serpent ancien, qu’on appelle le diable et Satan, celui qui égare le monde entier. Il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui (Apocalypse 12.9).

On ne sait pas combien de temps a duré cette guerre ni quand elle a eu lieu, mais c’est probablement vers le milieu des sept ans de Tribulation, à moins qu’elle ait débuté au moment de l’Enlèvement de l’Église et se soit prolongée jusqu’en son milieu. En tout cas, ce conflit se solde par l’expulsion pure et simple de Satan et de ses démons. C’est le grand nettoyage du royaume des cieux, la dépollution des « esprits impurs » comme Jésus les appelle. Cependant, c’est la pire pollution que la terre ait jamais connue car maintenant que Satan n’a plus accès à Dieu et qu’il sait que ses jours sont comptés, il est fou de rage. Un peu plus loin, il est dit :

Réjouis-toi donc, ô ciel, et vous qui habitez au ciel, réjouissez-vous ! Mais malheur à la terre et malheur à la mer : le diable est descendu vers vous rempli de rage car il sait qu’il lui reste très peu de temps (Apocalypse 12.12).

Pendant les trois ans et demi qu’il lui reste (Apocalypse 13.5), Satan va diriger toute sa haine et toutes ses forces contre les Juifs et les croyants, ce qui fait que les persécutions sont particulièrement sanglantes.

L’accumulation des titres que Jean donne au « dragon » est ironique car elle donne l’impression que Satan cherche à rivaliser les noms divins attribués à Dieu ou au Seigneur Jésus-Christ. On retrouve à nouveau ces titre sataniques vers la fin du livre quand il est dit qu’un ange puissant « se saisit du dragon, de ce Serpent ancien qui est le diable et Satan. Il l’enchaîna pour mille ans » (Apocalypse 20.2).

Ici, « le dragon » est d’abord appelé « grand » parce que quand il s’agit de faire du mal et de déclencher des catastrophes, il possède une puissance de destruction massive.

En second lieu, « le dragon » reçoit le titre de « Serpent ancien », ce qui nous renvoie au jardin d’Éden où il prend cette apparence afin de tromper Adam et Ève. Dans le livre de la Genèse, on lit que « le Serpent était le plus tortueux de tous les animaux des champs que l’Éternel Dieu avait faits » (Genèse 3.1), un qualificatif que reprend l’apôtre Paul quand dans sa seconde épître aux Corinthiens, il écrit :

J’ai bien peur que vous laissiez votre esprit se corrompre et se détourner de votre attachement sincère et pur au Christ, comme Ève s’est laissé séduire par le mensonge “ tortueux ” du serpent (2Corinthiens 11.3).

Satan est à la fois rusé et traître, d’une très grande intelligence et foncièrement méchant.

Troisièmement, « le dragon » est appelé « le diable », un mot qui signifie « calomniateur, diffamateur ». Il accuse les croyants devant Dieu, essayant sans cesse de les faire condamner, et à juste titre. Mais heureusement pour nous, Jésus se tient à la barre de la justice divine et prend notre défense. Jean dans sa première épître et Paul dans son épître aux Romains, écrivent respectivement :

Mes chers enfants, je vous écris ceci afin que vous ne péchiez pas. Si, toutefois, il arrivait à quelqu’un de commettre un péché, nous avons un Défenseur auprès du Père : Jésus-Christ le juste (1Jean 2.1). Si Dieu est pour nous, qui se lèvera contre nous ? Lui qui n’a même pas épargné son propre Fils, mais l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnerait-il pas aussi tout avec lui ? Qui accusera encore les élus de Dieu ? Dieu lui-même les déclare justes. Qui les condamnera ? Le Christ est mort, bien plus : il est ressuscité ! Il est à la droite de Dieu et il intercède pour nous (Romains 8.31-34).

Quatrièmement, « le dragon » est pleinement identifié à « Satan », un moit qui signifie « adversaire », et un titre qui va comme un gant à l’ennemi juré de Dieu et de son peuple, que ce soient les Juifs ou les croyants. Alors qu’il a été créé « astre brillant, fils de l’aurore », écrit Ésaïe (14.12), il est devenu « le dragon, ce Serpent ancien qui est le diable et Satan ». Quelle infamie !

Cinquièmement, « le dragon » est « celui qui égare le monde entier ». Ce verbe (planaô) signifie aussi « tromper, induire en erreur ». Ici c’est un participe présent, ce qui veut dire que le dragon est constamment en train de tromper et de séduire le monde entier ; c’est un menteur invétéré et « le Père du mensonge », ce dont Jésus l’accuse (Jean 8.44). C’est ainsi qu’il a réussi à convaincre la communauté scientifique et la majorité des hommes que Dieu n’existe pas car tout est déterminé par des processus naturels, ce qui veut dire que nous ne sommes pas des êtres créés, mais que nous descendons d’un bouillon de culture primal d’où est sorti un protozoaire qui a donné naissance à tous les êtres vivants et à l’homme.

Il me semble qu’il faut franchement être dérangé de la tête pour croire à une histoire aussi invraisemblable, mais tout compte fait, ce n’est pas vraiment la tête qui est malade car elle ne fait jamais que suivre le cœur qui lui est « tortueux par-dessus tout et il est méchant » comme l’écrit le prophète Jérémie (Jérémie 17.9 ; LSG).

Quant aux gens religieux, le dragon les affectionne et les encourage à fréquenter régulièrement une église tant qu’ils mettent Jésus de côté et considèrent les Écritures comme un vieux livre poussiéreux qu’il ne faut pas prendre trop au sérieux. Au final, la recette de Satan pour réussir est extrêmement simple mais efficace.

 

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

avril 19 2024

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