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08 janv. 2027

Apocalypse 11.1-12.2

Chapitre 11

Introduction

J’ai vu à la télé qu’il existe des gens qui se souviennent de tout, absolument tout : ce qu’ils ont vu, entendu, vécu, fait, éprouver, tous les jours de leur vie d’adolescent et d’adulte. Sans faire le moindre effort, ils se rappellent de l’heure, de la date de tous les événements dont ils ont entendu parler de chaque journée qu’ils ont vécue ainsi que les noms des personnes. Ils peuvent décrire tous les matchs de foot auxquels ils ont assisté, les tournois de tennis qu’ils ont joués, le score final, qui a marqué les buts et comment s’est déroulée la partie ; ou encore les poissons qu’ils ont pris à la pêche. Incroyable mais vrai ! Je les envie.

D’un autre côté, il y a des moments de ma vie qui me reviennent en mémoire et que j’aurais aimé oublier. Le simple fait qu’on puisse se rappeler d’une partie de son passé et certaines personnes de tout, confirme l’enseignement des Écritures. Le jour où quelqu’un comparaît devant son Créateur pour rendre des comptes, toute sa vie se déroule en détail devant lui, tout, sauf pour les croyants. En effet, les fautes que je reconnais avoir commises sont effacées et disparaissent à tout jamais dans le néant. Dieu ne les rappellera pas à ma conscience parce qu’il les a lui-même oubliées. Dans le psaume 103, le roi David écrit :

Autant l’Orient est loin de l’Occident, autant il éloigne de nous nos mauvaises actions (Psaumes 103.12).

Et le prophète Ésaïe écrit :

C’est moi (l’Éternel), moi, qui efface tes infidélités pour l’amour de moi, et je ne me souviendrai plus de tes péchés (Ésaïe 43.25 ; BBA).

Et à la fin des temps, quand le reste d’Israël reconnaîtra en Jésus son Messie, le prophète Jérémie écrit :

Aucun d’eux n’enseignera plus son prochain, ni aucun son frère, en disant : Connaissez l’Éternel ; car ils me connaîtront tous, depuis le plus petit d’entre eux jusqu’au plus grand, dit l’Éternel, parce que je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché (Jérémie 31.34 ; BBA ; comparez Hébreux 8.12).

Cette promesse de Jérémie est répétée deux fois dans l’épître aux Hébreux (Hébreux 8.12 ; 10.17) du Nouveau Testament.

Bien évidemment, il n’en sera pas ainsi pour les non-croyants. Non seulement ils garderont en mémoire toutes les fautes qu’ils ont commises pendant leur passage sur terre, sans en oublier aucune, mais ils se souviendront également des opportunités que Dieu leur a données de le chercher, de le trouver, de venir à lui, de recevoir son pardon, des occasions qu’ils n’ont pas saisies ou qu’ils ont rejetées et qui les hanteront pendant l’éternité. Dans le livre des Proverbes, la sagesse personnifiée dit :

J’ai appelé et vous m’avez résisté, j’ai tendu la main et personne n’y a prêté attention. Vous avez rejeté tous mes conseils et vous n’avez pas voulu de mes avertissements. C’est pourquoi, lorsque le malheur fondra sur vous, je rirai, quand la terreur vous saisira, je me moquerai (Proverbes 1.24-26).

Tout au long de l’histoire de l’humanité, Dieu se révèle par l’intermédiaire de ses porte-parole, des hommes pieux qui invitent leurs compatriotes à reconnaître leurs fautes et à se repentir en changeant d’attitude envers leur Créateur. C’est particulièrement vrai pour le peuple d’Israël. L’auteur du livre des Rois écrit :

L’Éternel avait averti Israël et Juda par l’intermédiaire de tous ses prophètes, de tous ceux qui reçoivent des révélations. Il leur avait fait dire : – Abandonnez votre mauvaise conduite et obéissez à mes commandements et à mes ordonnances contenus dans toute la Loi que j’ai donnée à vos ancêtres et que je vous ai communiquée par l’intermédiaire de mes serviteurs les prophètes. Mais ils n’avaient rien voulu entendre ; ils s’étaient obstinés, comme leurs ancêtres qui n’avaient pas fait confiance à l’Éternel leur Dieu. Ils avaient rejeté ses ordonnances, violé l’alliance que Dieu avait conclue avec leurs ancêtres, et n’avaient pas tenu compte des avertissements qu’il leur avait adressés. Ils avaient couru après des dieux qui ne sont que du vent pour n’être plus eux-mêmes que du vent. Ils avaient suivi les coutumes des nations qui les entouraient, alors que l’Éternel leur avait défendu de les imiter (2Rois 17.13-15).

L’auteur du livre des Chroniques tient le même langage, la même litanie quand il écrit :

L’Éternel, le Dieu de leurs ancêtres, leur avait adressé très tôt et à maintes reprises des avertissements par l’intermédiaire de ses messagers, car il aurait voulu épargner son peuple et le lieu de sa résidence. Mais les Israélites méprisaient les envoyés de Dieu, ils faisaient fi de ses paroles et tournaient ses prophètes en ridicule, jusqu’à ce que la colère de l’Éternel contre son peuple eut atteint le point de non-retour (2Chroniques 36.15-16).

On pourrait multiplier ce genre de reproches à l’infini tellement il est fréquent dans les Écritures. À un moment donné de son ministère, le prophète Jérémie dit aux habitants de Juda :

Cela fait vingt-trois ans que la parole de l’Éternel m’est adressée et que je vous la transmets, sans me lasser, mais vous ne m’avez pas écouté. L’Éternel vous a envoyé, sans se lasser, tous ses serviteurs les prophètes ; mais vous n’avez ni écouté ni prêté attention à son message. Ils vous disaient : “ Que chacun de vous abandonne sa mauvaise conduite et ses actes mauvais ! Alors vous demeurerez dans le pays que l’Éternel vous a donné, à vos ancêtres et à vous, depuis toujours et pour toujours. Ne courez pas après d’autres dieux pour leur rendre un culte et vous prosterner devant eux, et ne m’irritez pas par les idoles que vous vous êtes fabriquées ” (Jérémie 25.3-6).

Puis après la destruction de Jérusalem par les Babyloniens, Jérémie a dit :

Voici ce que déclare le Seigneur des armées célestes, Dieu d’Israël : Vous avez vu tous les malheurs que j’ai fait venir sur Jérusalem et sur toutes les villes de Juda ; elles sont aujourd’hui en ruines et personne n’y habite plus. Pourtant, sans me lasser, je vous ai envoyé tous mes serviteurs les prophètes pour vous dire : “ Ne commettez donc pas ces choses abominables qui me sont en horreur. ” Mais ils n’ont pas écouté, ils n’ont pas prêté attention mais ont refusé d’abandonner leurs actes mauvais et ils ont continué à offrir des parfums à d’autres dieux. Aussi mon indignation et ma colère ont éclaté contre eux et elles ont consumé les villes de Juda et les rues de Jérusalem, qui ont été dévastées et sont devenues des tas de ruines, comme c’est actuellement le cas (Jérémie 44.2, 4-6).

Ces paroles du prophète sont aussi déprimantes que les nouvelles rapportées par le journal de ce matin. Cependant, même dans les ténèbres les plus épaisses filtre un rayon de lumière. Dieu a toujours eu un petit groupe d’hommes et de femmes qui lui sont fidèles. C’était vrai du temps d’Israël et c’est encore vrai au 21e siècle. Aujourd’hui est un jour de grâce, « aujourd’hui, écrit l’auteur de l’épître aux Hébreux (3.15), si vous entendez la voix de Dieu, ne vous endurcissez pas, comme l’ont fait vos ancêtres lorsqu’ils se sont révoltés ».

Depuis le début de l’histoire humaine, Dieu envoie des prédicateurs fidèles pour appeler les pécheurs à la repentance et à la foi en leur offrant le pardon de leurs fautes. Les premiers à être mentionnés dans l’Ancien Testament sont Hénoc (Genèse 5.21-24) et Noé qui est appelé « prédicateur de la justice » par l’apôtre Pierre (2Pierre 2.5 ; LSG). Ils furent suivis par de nombreux autres et ainsi jusqu’à Jean-Baptiste le dernier prophète de l’Ancien Testament.

Puis Jésus est venu pour offrir la vie éternelle à ceux qui croient en lui. Après lui, les apôtres puis leurs disciples ont pris la relève et continué son ministère et ainsi de suite. Dieu aura toujours des témoins fidèles qui annonceront le salut en Jésus-Christ et cela jusqu’à l’Enlèvement de l’Église et même après.

Dans le livre de l’Apocalypse, il a déjà été question de 144 000 prédicateurs juifs (Apocalypse 7.1-8) qui jouissent de la protection de Dieu et qui inlassablement annoncent la Bonne Nouvelle du royaume de Dieu.

Le chapitre 11 du livre nous présente deux nouveaux personnages venus du ciel et qui servent également de témoins au Seigneur pendant la deuxième moitié des sept années de Tribulation. Ces deux hommes annoncent pour la dernière fois la grâce de Dieu en Jésus-Christ qui est offerte aux pécheurs repentants, et ils adressent les ultimes avertissements aux impies restants avant que le jugement ne les extermine. Mais avant de nous présenter ces deux témoins, l’apôtre Jean nous rapporte une curieuse scène à laquelle il participe.

Verset 1

Je commence de lire le chapitre 11 du livre de l’Apocalypse.

Je reçus un roseau, une sorte de baguette d’arpenteur, avec cet ordre : – Debout, prend les mesures du temple de Dieu et de l’autel, compte ceux qui s’y prosternent dans l’adoration (Apocalypse 11.1).

Il est déjà arrivé plusieurs fois que Jean participe activement à la vision qu’il reçoit en pénétrant dans la scène qui s’ouvre à lui et en devenant l’un des acteurs (Apocalypse 1.17 ; 4.1 ; 5.4-5 ; 7.13-14 ; 10.8-10). L’ange qui a le pied droit sur la mer et le gauche sur la terre lui tend « un roseau » (kalamos). Cette plante pousse dans la vallée du Jourdain et peut atteindre jusqu’à 6 mètres de haut. Sa tige est creuse et légère, mais assez solide pour servir de bâton. À cause de ces qualités, le roseau est taillé pour servir de plume ou comme « baguette d’arpenteur ».

D’ailleurs, dans la vision d’Ézéchiel, l’ange qui prend les dimensions du temple qui sera construit pendant le millénium (Ézéchiel 40.3–43.17) se sert d’un roseau comme instrument de mesure.

Le mot que Jean utilise pour « temple » (naos) désigne le Tabernacle, c’est-à-dire les deux pièces principales du sanctuaire appelées Lieu saint et Lieu très saint séparés par un épais rideau. Seuls les prêtres peuvent aller dans le Lieu saint où se trouve l’autel des parfums, et seul le grand-prêtre, une fois l’an, peut et doit entrer dans le Lieu très saint pour enduire de sang le couvercle du coffre sacré. Les Juifs n’ont pas accès au Tabernacle, l’intérieur du bâtiment qui constitue le temple proprement dit. Ils se massent donc à l’extérieur dans le parvis intérieur (1Rois 6.36) où se trouve l’autel des holocaustes qui est en bronze et que Jean doit évaluer.

L’apôtre reçoit donc l’ordre de prendre les dimensions du temple, de l’autel des holocaustes en bronze, et de compter les adorateurs. Il y a tout à parier qu’il s’exécute bien que sa démarche soit avant tout symbolique. En effet, ce ne sont pas vraiment les dimensions physiques qui sont importantes mais l’action de mesurer.

Parfois, dans l’Ancien Testament, prendre les mesures d’un lieu au cordeau, au niveau, ou au fil à plomb annonce sa destruction ou sa perte (2Rois 21.13 ; Lamentations 2.8 ; Amos 7.7-9, 17). Mais ici, c’est le contraire, l’évaluation que Jean fait du temple et de ses adorateurs représente la faveur divine envers le petit reste rescapé d’Israël, ainsi que la protection dont il est entouré (comparez Zacharie 2.5-9). Ceux que Jean voit se prosterner et adorer Dieu sont les fidèles de toute origine ethnique car sous la Nouvelle alliance, écrit l’apôtre Paul aux Galates et aux Colossiens :

Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme, car vous tous, vous êtes un en Christ-Jésus (Galates 3.28 ; SER). Il n’y a là […] ni circoncis ni incirconcis, ni barbare ni Scythes […] mais Christ est tout et en tous (Colossiens 3.11 ; SER).

Les croyants forment ensemble le peuple unique de Dieu, et à ce titre ils seront préservés quand les prochains jugements vont tomber.

Ce passage de l’Apocalypse comme tout le livre doit être pris littéralement car si on utilise un autre système d’interprétation, on s’enlise jusqu’aux essieux. La perspective littérale n’empêche pas Jean de jongler avec les deux réalités céleste et matérielle. Ce texte enseigne que sous la botte de l’Antichrist, il y aura un temple à Jérusalem (Matthieu 24.15 ; 2Thessaloniciens 2.4) où on observera les rites du judaïsme avec des sacrifices d’animaux (Daniel 9.27 ; 12.11).

Dans les Écritures, on compte cinq temples : celui de Salomon, de Zorobabel, d’Hérode, celui-ci et le temple du millénium. Le quatrième que Jean doit mesurer sera reconstruit par les Juifs orthodoxes, probablement au tout début de la Tribulation et avec l’aval de l’Antichrist (Daniel 9.27).

Aujourd’hui le site du temple de Jérusalem est occupé par la mosquée appelée « Dôme du Rocher ». Comme les musulmans croient qu’il s’agit du lieu d’où Mahomet est monté au ciel, cette mosquée compte parmi les monuments les plus sacrés de l’Islam. Si les Israéliens s’avisaient de le détruire, du jour au lendemain le monde musulman, et tout le Moyen-Orient seraient embrasés. Or, comme l’état hébreu compte peu d’amis voire aucun, il ne peut pas prendre un tel risque. Mais pendant la Tribulation, les Juifs seront en mesure de reconstruire le temple, peut-être même qu’il sera à côté du Dôme du Rocher.

Pendant la première moitié de la Tribulation, le rétablissement du culte judaïque ravive l’intérêt des Juifs pour leur Messie. Ils prêtent alors attention au message de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ qui est prêché dans le monde, et beaucoup d’entre eux se rallieront à lui. Mais cette tournure des événements rend l’Antichrist fou furieux, ce qui fait que vers le milieu de la Tribulation, il met fin au culte des Juifs, profane le temple (Daniel 9.27 ; 12.11 ; Matthieu 24.15) et se déclarant Dieu, il exige qu’on lui célèbre un culte (Apocalypse 13.15 ; 2Thessaloniciens 2.4).

Verset 2

Je continue le texte.

(Debout, prends les mesures du temple de Dieu.) Mais laisse de côté le parvis extérieur du temple, ne le mesure donc pas, car il a été abandonné aux nations païennes ; elles piétineront la ville sainte pendant quarante-deux mois (Apocalypse 11.2).

Jean reçoit l’ordre explicite de ne pas mesurer le parvis extérieur du temple. Il s’agit de la cour qui est réservée aux non-Juifs. Elle est éloignée de l’autel des holocaustes qui lui se trouve dans le parvis intérieur et qui est réservé aux Juifs. Au premier siècle, les Romains autorisent les Juifs à exécuter tout païen qui s’aventure dans le parvis intérieur car c’est profaner le temple. La première fois que l’apôtre Paul est arrêté et emprisonné, c’est justement après avoir été accusé d’avoir fait pénétrer des païens dans le temple, ce qui déclenche alors une émeute (Actes 21.28-29).

L’ange explique à Jean que le parvis extérieur du temple est « abandonné aux nations païennes qui piétineront Jérusalem pendant quarante-deux mois », c’est-à-dire pendant la seconde moitié des sept ans de la Tribulation. Dans l’évangile selon Luc, on lit que Jésus dit :

(Pendant cette période,) ses habitants seront passés au fil de l’épée ou déportés dans tous les pays étrangers, et Jérusalem sera occupée par les païens jusqu’à ce que le temps de leur domination soit révolu (Luc 21.24).

« Les temps ou la domination des nations » est une expression technique qui couvre les siècles pendant lesquels l’Assyrie, Babylone, les Perses, la Grèce, Rome, les Turcs, les Anglais et les Arabes dominent Jérusalem, et le pire est encore à venir sous la botte de l’Antichrist. Même si aujourd’hui c’est bien Israël qui contrôle la ville sainte, il n’est pas certain qu’il en sera toujours ainsi car la nation juive est dans une situation précaire faisant la cible d’attaques quasi constantes.

Au cours de ces quarante-deux mois, appelés « la Grande Tribulation » Dieu prépare un lieu de refuge pour les Juifs qui fuiront Jérusalem. Dans le chapitre suivant, on lit :

La femme (qui représente Israël) s’enfuit au désert, où Dieu lui avait préparé un refuge pour qu’elle y soit nourrie pendant mille deux cent soixante jours (c’est-à-dire trois ans et demi ; Apocalypse 12.6).

Il se peut que ce refuge soit Pétra, l’ancienne capitale des Édomites taillée dans le roc. Elle est située en Jordanie et aujourd’hui abandonnée. Cette ville était réputée imprenable, ce qui veut au moins dire qu’elle peut être militairement défendue.

Jésus a prévenu ses disciples qu’à la fin des temps il y aura des événements tragiques et surtout des persécutions. Elles seront déclenchées par l’Antichrist qui fera cesser le culte du temple de Jérusalem, qui se proclamera lui-même dieu et réclamera qu’on l’adore. Plus loin dans le livre de l’Apocalypse, on lit :

Il lui fut donné (à la bête, c’est-à-dire l’Antichrist) une gueule pour proférer des discours arrogants et insultants contre Dieu. Elle reçut le droit d’exercer son autorité pendant quarante-deux mois (Apocalypse 13.5).

Cette seconde période de trois ans et demi a été prophétisée par Daniel (Daniel 9.27) et Jésus a dit :

Quand donc vous verrez l’abominable profanation annoncée par le prophète Daniel s’établir dans le lieu saint – que celui qui lit comprenne – alors, que ceux qui sont en Judée s’enfuient dans les montagnes. Si quelqu’un est sur son toit en terrasse, qu’il ne rentre pas dans sa maison pour emporter les biens qui s’y trouvent ! Que celui qui sera dans les champs ne retourne pas chez lui pour aller chercher son manteau ! Malheur, en ces jours-là, aux femmes enceintes et à celles qui allaitent. Priez pour que votre fuite n’ait pas lieu en hiver, ni un jour de sabbat (Matthieu 24.15-20).

Alors s’accomplira la prophétie de Zacharie qui écrit :

Dans le pays entier, l’Éternel le déclare, les deux tiers des humains seront exterminés, seul un tiers survivra. Et je ferai passer ce tiers-là par le feu, oui, je l’épurerai ainsi qu’on épure l’argent. Et je l’éprouverai comme on éprouve l’or. Ce tiers m’invoquera et je l’exaucerai. Je dirai : “ C’est mon peuple. ” Lui, il confessera : “ L’Éternel est mon Dieu ” (Zacharie 13.8-9).

Ce tiers qui sera sauvé entrera dans la gloire du royaume terrestre du Messie. Ainsi donc, en dépit des efforts acharnés de l’Antichrist pour détruire Israël, Dieu mesurera son peuple afin de le préserver.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

nov. 11 2024

Émission du jour | Proverbes 17.1-28

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