Les émissions

11 janv. 2027

Apocalypse 11.3-12

Chapitre 11

Verset 3

À une époque déjà lointaine, certains voyageurs de commerce vendaient leur produit en faisant du porte-à-porte. Je me souviens encore d’un représentant en aspirateurs faisant une démonstration dans notre salle à manger. C’est un métier très difficile et j’en sais quelque chose, non pas pour l’avoir exercé mais parce que j’ai moi-même fait du colportage dans les cités universitaires, les tours et les barres de plusieurs villes. Et parfois, quand on me recevait comme un chien dans un jeu de quilles, je me disais : « Mais pourquoi donc, Dieu n’envoie-t-il pas un ange ou toute une armée frapper aux portes ? Ça irait vite car ils peuvent travailler 24 heures sur 24 sans jamais s’arrêter, et puis si on veut éviter les ennuis, on ne maltraite pas un ange ».

Eh bien pendant la Tribulation, ce ne sont pas des anges que Dieu va envoyer en mission sur terre mais presque, puisque ce sont deux êtres célestes, deux hommes venant du ciel.

Je continue de lire dans le chapitre 11 du livre de l’Apocalypse.

Je confierai à mes deux témoins la mission de prophétiser, revêtus de sacs, pendant mille deux cent soixante jours (Apocalypse 11.3 ; auteur).

Celui qui parle ne peut être que Dieu, le Père ou le Fils. Le mot pour « témoins »” a donné « martyr » en français et il est toujours utilisé pour désigner un croyant fidèle à son Seigneur. Cette correspondance de mots nous rappelle qu’un vrai témoin de Jésus-Christ est prêt à donner sa vie pour lui. Ces deux témoins, ces deux hommes sont finalement mis à mort et leurs cadavres exposés à la vue de tous, ce qui prouve que ce sont de véritables êtres humains et non pas des anges, des symboles ou des organisations anonymes.

Ils sont deux parce que selon les Écritures, il faut au moins deux témoignages pour confirmer un événement ou une vérité. Dans le livre du Deutéronome, on lit :

La déposition d’un seul témoin ne suffira pas pour établir la culpabilité d’un homme accusé d’un crime, d’un délit ou d’une faute, quelle qu’elle soit, on ne pourra instruire l’affaire qu’après avoir entendu les déclarations de deux ou de trois témoins (Deutéronome 19.15 ; comparez Deutéronome 17.6 ; Hébreux 10.28).

Et Jésus a dit aux Juifs :

Le témoignage commun de deux personnes n’est-il pas vrai ? C’est ce qui est écrit dans votre Loi ! (Jean 8.17).

Jésus a aussi enseigné :

Si ton frère s’est rendu coupable à ton égard, va le trouver, et convaincs-le de sa faute : mais que cela se passe en tête-à-tête. S’il t’écoute, tu auras gagné ton frère. S’il ne t’écoute pas, reviens le voir en prenant avec toi une ou deux autres personnes, pour que tout ce qui sera dit soit appuyé sur les déclarations de deux ou de trois témoins (Matthieu 18.15-16).

L’apôtre Paul également respecte cette règle car dans sa seconde épître aux Corinthiens et dans sa première lettre à Timothée, il écrit :

Voici donc la troisième fois que je viendrai chez vous. Comme le dit l’Écriture, toute affaire sera réglée sur la déposition de deux ou trois témoins (2Corinthiens 13.1). N’accepte pas d’accusation contre un responsable d’église si elle n’est pas appuyée par deux ou trois témoins (1Timothée 5.19).

La mission des deux témoins, les deux hommes venus du ciel est de « prophétiser », un mot qui ne signifie pas seulement annoncer l’avenir, mais aussi « déclarer, proclamer, ou encore prêcher ».

Ils sont « revêtus de sacs », qui est une sorte de toile grossière qu’on porte en signe de deuil, de détresse et d’humiliation. Jacob s’est ainsi vêtu quand il croit que son fils Joseph a été tué par une bête sauvage (Genèse 37.34). Ézéchias, roi de Juda se revêt d’un sac quand Jérusalem est encerclé par les Assyriens (2Rois 19.1). Et Job déclare :

J’ai cousu sur ma peau une toile de sac, et j’ai traîné ma dignité dans la poussière (Job 16.15).

David, Ésaïe, Daniel, et bien d’autres se sont aussi revêtus de sacs.

Les deux témoins portent cette toile grossière parce que, d’une part, la Tribulation est une période d’angoisses terribles et d’intenses jugements sous forme de catastrophes extraordinaires qui détruisent la terre et ses habitants, et d’autre part, ils sont chargés de proclamer que le pire est encore à venir. Leur ministère s’étend sur mille deux cent soixante jours mais il ne nous est pas dit quand il débute ou finit. Il semble cependant que ces deux hommes apparaissent avant le milieu des sept ans de Tribulation et que leur ministère soit à cheval sur les deux moitiés.

Verset 4

Je continue le texte.

Ces deux témoins sont les deux oliviers et les deux chandeliers qui se tiennent devant le Seigneur de la Terre (Apocalypse 11.4).

Cette description énigmatique est tirée du livre de Zacharie (Zacharie 4.1-14) mais elle ne nous donne pas les noms des deux personnages.

Comme beaucoup de prophéties, la vision de Zacharie s’accomplit en deux étapes qui se télescopent mais qui sont séparées par un laps de temps très long. Le premier accomplissement est la reconstruction du temple sous la direction de deux chefs, l’un religieux, le grand-prêtre Josué, et l’autre politique, le gouverneur Zorobabel. Mais le deuxième accomplissement de la prophétie de Zacharie est la restauration d’Israël qui aura lieu à la fin du millénium (Zacharie 3.8-10).

« Les deux oliviers et les deux chandeliers » pris ensemble symbolisent la lumière parce que le combustible qui alimente les lampes des chandeliers est l’huile d’olive.

Tout comme Josué et Zorobabel, les deux témoins président le renouveau spirituel d’Israël et leur prédication joue un rôle crucial dans la conversion d’Israël en tant que nation (comparez Romains 11.4-5, 26).

Concernant l’identité précise de ces deux témoins, il va sans dire qu’elle a fait couler beaucoup d’encre. Une majorité de commentateurs s’accordent pour dire que l’un d’eux est le prophète Élie car Malachie écrit :

Voici : je vous envoie Élie, le prophète, avant que le jour de l’Éternel arrive, ce jour grand et terrible (Malachie 3.23).

Et à la question des disciples : « Pourquoi donc les spécialistes de la Loi disent-ils qu’Élie doit venir en premier lieu ? » (Matthieu 17.10), Jésus répond :

Effectivement, Élie doit venir remettre toutes choses en ordre. Or, je vous le déclare : Élie est déjà venu, mais ils ne l’ont pas reconnu. Au contraire, ils l’ont traité comme ils ont voulu. Et c’est le même traitement que va subir de leur part le Fils de l’homme. Les disciples comprirent alors qu’il parlait de Jean-Baptiste (Matthieu 17.11-13).

Il faut bien noter que « Élie doit venir et Élie est déjà venu » sont deux accomplissements différents d’une même prophétie mais qui se télescopent. Le premier Élie auquel Jésus fait référence est Jean Baptiste et le second est Élie lui-même, Elie le Thischbite qui prophétise à l’époque de l’horrible roi Achab. Quand l’ange Gabriel a parlé au prêtre Zacharie, futur père de Jean Baptiste, il lui a dit que son fils « accomplira sa mission sous le regard de Dieu, avec l’esprit et la puissance d’Élie » (Luc 1.17), mais il ne dit pas que c’est Élie en personne. Donc, on l’attend toujours. Quant au second témoin, les avis sont très partagés. C’est Moïse qui obtient le plus de suffrages, devant Hénoc et loin derrière on a aussi Jean Baptiste.

En faveur de Moïse, on a le fait qu’avec Élie, ils représentent la Loi et les prophètes, c’est-à-dire l’Ancien Testament. Ensuite, les prodiges que les deux témoins accompliront, comme détruire leurs ennemis par le feu, empêcher la pluie de tomber, changer l’eau en sang ou frapper la terre de diverses plaies, rappellent les miracles que Élie et Moïse ont fait chacun en leur temps (Exode 7.17-21 ; 1Rois 17.1 ; 2Rois 1.10, 12 ; Jacques 5.17).

Deuxièmement, Élie et Moïse font tous deux leur apparition lors de la Transfiguration, un événement où Jésus est revêtu de gloire ce qui annonce sa seconde venue (Matthieu 17.3).

Maintenant, en faveur d’Hénoc, nous avons l’argument suivant. On sait que les deux témoins venus du ciel sont tués, et il se trouve qu’Hénoc n’est encore jamais mort car dans le livre de la Genèse, on lit :

Hénoc vécut en communion avec Dieu puis il disparut, car Dieu le prit auprès de lui (Genèse 5.24).

Or, un passage de l’épître aux Hébreux dit que « le sort de tout homme est de mourir une seule fois après quoi il est jugé par Dieu ». Donc en toute logique, il faut que Hénoc revienne sur terre pour mourir. Je ne suis pas contre le retour de ce fidèle du Seigneur mais ce raisonnement est un peu tiré par les cheveux parce qu’une interprétation correcte des Écritures demande plus de sagacité que résoudre une équation par la logique.

Premièrement, on peut objecter qu’à la lumière du passage de l’épître aux Hébreux, ni Moïse ni personne d’autre ne devrait mourir deux fois, et pourtant c’est bien arrivé. Je pense à Lazare que Jésus a ressuscité (Jean 11.14, 38-44), mais autant qu’on sache il est mort une seconde fois.

Deuxièmement, l’emphase de la règle générale que donne l’auteur de l’épître aux Hébreux ne porte pas sur le fait de mourir une fois mais bien plutôt sur la certitude du jugement après la mort. De plus, quand ces deux témoins descendent sur terre, l’Enlèvement de l’Église a déjà eu lieu et avec elle tous les croyants qui étaient sur terre et donc bien vivants à ce moment-là. Or, eux non plus ne connaîtront jamais la mort. Donc ce verset de l’épître aux Hébreux est insuffisant pour prouver que le second témoin est Hénoc.

Je connais au moins un prédicateur (J. Vernon McGee) qui pense que le deuxième témoin est Jean Baptiste parce que, d’une part, il était le précurseur de Jésus lors de sa première venue, et d’autre part, sa façon de vivre et de se vêtir rappelle celle du prophète Élie. Et troisièmement, tous deux ont le même message : ils appellent leurs contemporains à revenir à l’Éternel (Matthieu 3.1-4). Comme Jean ne nous donne pas les noms de ces deux témoins, gardons-les anonymes.

Versets 5-6

Je continue le texte.

Si quelqu’un veut leur faire du mal, un feu jaillit de leur bouche et consume leurs ennemis. Oui, si quelqu’un veut leur faire du mal, c’est ainsi qu’il lui faudra mourir. Ces deux témoins ont le pouvoir de fermer le ciel pour empêcher la pluie de tomber durant tout le temps où ils prophétiseront. Ils ont aussi le pouvoir de changer les eaux en sang et de frapper la terre de toutes sortes de plaies, aussi souvent qu’ils le voudront (Apocalypse 11.5-6).

On ne sait peut-être pas qui sont les deux témoins, mais ce qui est sûr est qu’ils ont une puissance de feu impressionnante, et comme je l’ai déjà dit, leurs miracles sont similaires à ceux de Élie et Moïse.

En pleine Tribulation, le chaos règne à tous les niveaux de la société. Le monde foisonne de fausses religions et même de faiseurs de miracles. Mais Dieu authentifie ses deux témoins et leurs messages en les dotant de pouvoirs surnaturels supérieurs à ceux des démons. Par leurs prodiges, ils attirent l’attention des habitants de la terre pour les avertir des jugements terribles encore à venir, et pour leur annoncer la nécessité de se repentir afin de saisir la grâce de Dieu en Jésus-Christ.

Évidemment le monde impie éprouve une profonde haine pour ces témoins et cherche par tous les moyens de les faire taire, mais en vain, car ils sont invincibles pendant toute la durée de leur ministère. Soit dit en passant, le croyant est lui aussi immortel jusqu’à ce que Dieu décide que son œuvre ici-bas est terminée.

Bien que ces témoins soient détestés, on les redoute car ceux qui veulent leur faire du mal sont transformés en torches vivantes.

L’absence de pluie pendant trois ans et demi exacerbe les souffrances des populations car elle entraîne la destruction des récoltes, la mort des animaux, des famines à répétition et de nouvelles pertes en vies humaines.

Verset 7

Je continue.

Mais lorsqu’ils (les deux témoins) auront achevé de rendre leur témoignage, la bête qui monte de l’abîme combattra contre eux, elle les vaincra et les tuera (Apocalypse 11.7).

C’est la première apparition de « la bête qui monte de l’abîme », c’est-à-dire l’Antichrist et Jean nous apprend que l’origine de sa puissance est « l’abîme », c’est-à-dire que ce dirigeant d’envergure mondial est doté d’un pouvoir surnaturel qui lui vient de Satan. Au grand soulagement des habitants de la terre et avec l’aval de Dieu, bien entendu, l’Antichrist réussit à mettre à mort les deux témoins.

Verset 8

Je continue.

Leurs cadavres resteront exposés sur la place de la grande ville qui s’appelle symboliquement Sodome et Égypte, c’est la ville où leur Seigneur a été crucifié (Apocalypse 11.8).

Une fois ces deux témoins morts, par mépris on laisse leurs dépouilles satisfaire la curiosité morbide du monde entier.

Dans l’Antiquité, exposer ainsi un cadavre est le comble de l’ignominie, l’ultime moyen de le profaner et de le déshonorer. Cette pratique est d’ailleurs interdite par la loi de Moïse aux Israélites (Deutéronome 21.22-23).

Jean donne un nouveau nom symbolique à Jérusalem pour exprimer combien elle est dominée par le mal, ce qui n’est pas étonnant puisque l’Antichrist a profané le temple « en se proclamant lui-même Dieu » écrit Paul dans sa seconde épître aux Thessaloniciens (2.3-4). L’apôtre n’est pas le premier à donner le nom de « Sodome » à Jérusalem ; le prophète Ésaïe est tout aussi sévère quand il dit :

Vous, les chefs de Sodome, écoutez bien ce que dit l’Éternel, vous, peuple de Gomorrhe, écoutez bien la Loi de notre Dieu (Ésaïe 1.10).

La comparaison de Jérusalem à « l’Égypte » tient au fait que dans les Écritures cette nation a généralement très mauvaise presse parce que pour les Hébreux c’est le lieu d’esclavage, le centre de l’idolâtrie et des plaisirs mondains.

Verset 9

Je continue.

Des gens de tout peuple, de toute tribu, de toute langue et de toute nation regarderont leurs cadavres pendant trois jours et demi et s’opposeront à leur ensevelissement (Apocalypse 11.9).

Après la mort de Jésus sur la croix, Ponce Pilate permet à ses disciples de prendre son corps pour l’ensevelir. Mais il n’en sera pas ainsi pour les deux témoins. Le monde est tout d’abord agréablement surpris d’apprendre qu’ils sont morts et chacun peut les voir sur son gadget préféré : la télé, un ordinateur ou un téléphone portable, car les corps sans vie des deux hommes font le tour du monde grâce aux transmissions audiovisuelles.

Les habitants de la terre veulent que ces cadavres pourrissent sur place, et ils se réjouissent avec l’Antichrist et lui rendent hommage pour avoir réussi à mettre à mort les deux témoins à cause de la sécheresse qu’ils ont provoquée et de leur message. Tout ce qu’on sait du contenu de leur prédication est qu’ils « prophétisaient », c’est à dire « prêchaient ». On peut cependant s’aventurer à dire qu’ils exhortaient les hommes à la repentance et annonçaient la justice et le jugement de Dieu.

Une fois morts, l’étalage macabre de leurs dépouilles dure trois jours et demi, mais tout compte fait, la défaite apparente des témoins de Dieu est de très courte durée comparée à la période de leur témoignage qui a duré trois ans et demi.

Verset 10

Je continue.

Tous les habitants de la terre seront dans la joie à cause de leur mort, ils s’en réjouiront et échangeront des cadeaux, car ces deux prophètes leur auront causé bien des tourments (Apocalypse 11.10).

L’Antichrist et le monde entier impie jubilent et le diable en profite pour se déguiser en Père Noël. L’ironie de cette liesse internationale est que c’est le seul endroit dans le livre de l’Apocalypse où il y a des réjouissances, mais c’est plutôt une exultation frénétique qui sort tout droit des antres de l’enfer.

Les habitants de la terre pensent s’être débarrassés de ces deux témoins gênants, et avec eux des châtiments divins, mais c’est vraiment méconnaître Dieu. La mise à mort de ces deux prédicateurs et les jubilations qui suivent mettent un terme à l’annonce de la Bonne Nouvelle dans le monde. Les impies confirment qu’ils ont atteint le point de non-retour. À l’exception de certains habitants de Jérusalem, ceux qui n’ont pas accepté de s’humilier devant le Seigneur n’en auront plus l’occasion et leur sort est désormais scellé pour l’éternité.

Jean ne nous donne guère d’indice sur la chronologie des événements. Il semble cependant que nous sommes dans la dernière année des sept ans de Tribulation mais pas encore à la fin car il reste les jugements de la septième trompette qui déclenche les sept coupes de la colère de Dieu.

Verset 11

Je continue.

Mais au bout de ces trois jours et demi, un esprit de vie venu de Dieu entra en eux, et ils se dressèrent sur leurs pieds. La terreur s’empara de tous les assistants (Apocalypse 11.11).

Voilà plus de trois jours que les caméras de télévision sont braquées sur les cadavres des deux témoins, qui sont étalés en disgrâce sur la place principale de Jérusalem quand tout à coup un commentateur de télé s’écrie : « Mais on dirait qu’ils bougent ! Oui ! Ils se lèvent (Ézéchiel 37.9-10), s’étirent comme s’ils sortaient d’un profond sommeil ».

Les habitants de la terre les observent épouvantés. Les réjouissances cessent abruptement pour faire place à la plus grande consternation ! On ne parle que de ça ; c’est la panique ; le monde entier est sous le choc.

Verset 12

Je continue.

Une voix puissante venant du ciel cria aux deux témoins : “ Montez ici ! ” ; ils montèrent au ciel dans la nuée sous les regards de leurs ennemis (Apocalypse 11.12).

C’est la voix du Seigneur qui se fait entendre, la même que celle qui au début a dit à Jean : « Monte ici » (Apocalypse 4.1). Quand Dieu commande, on obéit et les deux témoins sont enlevés au ciel devant les caméras de télévision qui retransmettent cette scène en direct et en boucle. Devant leurs petits écrans, les impies sont stupéfaits.

Cette ascension rappelle celle du prophète Élie. En effet, alors qu’il marche en compagnie d’Élisée, son successeur, dans le second livre des Rois, on lit :

Un char de feu tiré par des chevaux de feu vint entre eux et les sépara l’un de l’autre. Élie fut entraîné au ciel dans un tourbillon de vent (2Rois 2.11).

Les deux témoins ne reprennent pas leur ministère pour deux raisons. Premièrement, la prédication universelle du salut et le temps de grâce sont terminés.

Deuxièmement, si les impies n’ont pas accepté le message de ces deux hommes, ce n’est pas leur résurrection qui changera quoi que ce soit (Luc 16.31) ; leur cœur impénitent et dur restera de pierre.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

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