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09 mars 2026

Amos 4.12 – 5.9

Chapitre 4

Verset 12

Un jour que je flânais dans un magasin où on ne vendait que des horloges, j’ai vu écrit sur l’une d’entre elles : « Vulnerant omnes ultima necat », du latin qui veut dire : « Toutes blessent, la dernière tue ». Voilà une petite phrase qui a de quoi faire réfléchir car il s’agit bien sûr des secondes, des minutes et des heures, qui inlassablement s’égrènent une à une. Puis sur une autre horloge, était écrite une autre parole encore plus inquiétante : « Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu ». Hou là ! Je me suis dit, il faut que je sorte d’ici.

À cette époque, j’ignorais qui avait proféré cette menace, mais maintenant je sais que c’est le prophète Amos. Je continue de lire dans le chapitre quatre de son livre.

C’est pourquoi, Israël, voici comment j’agirai avec toi : et puisque je vais agir contre toi, prépare-toi, Israël, à rencontrer ton Dieu ! (Amos 4.12 ; Autre).

Dans le contexte de la prophétie d’Amos : « prépare-toi, Israël, à rencontrer ton Dieu », sont des paroles qui devraient glacer le sang des Israélites parce qu’elles annoncent le jugement final du royaume des X tribus du Nord.

Cependant, « prépare-toi » est aussi une dernière main tendue au peuple d’Israël, une exhortation à se repentir afin d’obtenir grâce. Mais le royaume est tellement endurci qu’un revirement national salutaire est désormais impossible sinon peut-être pour quelques membres épars ici et là. L’avertissement d’Amos est donc un « prépare-toi à recevoir le salaire de ton impénitence ». Au final, Dieu ne se laisse pas duper par un étalage de religion, et il ne continue pas non plus à donner indéfiniment des avertissements. Le caractère terrible de ce passage est son imprécision et aucune autre menace n’est formulée. Les châtiments passés provisoires ne sont rien comparés à la rencontre avec Dieu lui-même.

Chacun d’entre nous est individuellement exhorté à se préparer à rencontrer son Créateur avant que la dernière heure, celle qui tue, s’égrène. Car il faut se rappeler qu’à ce rendez-vous, ma présence n’est pas simplement souhaitée comme si j’étais invité à un gala, mais elle est requise et exigée. Or, si je devais me tenir seul devant Dieu, je serais terrorisé. Mais ce n’est pas ce qui va se passer parce que j’ai trouvé refuge auprès de Jésus-Christ à l’ombre de la croix, et c’est donc lui, qui dans sa justice parfaite se présentera devant Dieu en mon nom. Dans son épître aux Romains, l’apôtre Paul écrit : « Jésus a été livré pour nos fautes, et Dieu l’a ressuscité pour que nous soyons déclarés justes » (Romains 4.25).

Les paroles : « c’est pourquoi, Israël, voici comment j’agirai avec toi », renvoient au chapitre précédent où Amos a déjà précisé comment Dieu allait agir avec le royaume des X tribus. Je rappelle ce passage :

C’est pourquoi, le Seigneur, l’Éternel, dit ceci : Un ennemi viendra tout autour du pays, il abattra ta force et tes palais seront pillés. Car le jour où j’interviendrai pour punir Israël de ses crimes nombreux, j’interviendrai contre les autels de Béthel, leurs cornes seront abattues et elles tomberont à terre. Je ferai s’écrouler ses maisons pour l’hiver, ses maisons pour l’été, et ses maisons ornées d’ivoire seront anéanties, ses nombreuses maisons vont toutes disparaître, l’Éternel le déclare (Amos 3.11, 14-15).

À cause de la révolte permanente du royaume des X tribus contre l’Éternel, le jugement ne peut pas être évité. Dieu va commanditer les Assyriens qui envahiront le pays, assiégeront Samarie sa capitale, la prendront, la détruiront, massacreront ses habitants et emmèneront la quasi-totalité du peuple en captivité, ce qui mettra une fin définitive à la nation d’Israël Nord.

Verset 13

Je finis maintenant de lire le chapitre quatre du livre d’Amos.

Car voici celui qui a formé les montagnes et créé le vent, et qui fait connaître à l’homme ses pensées, celui qui change l’aurore en ténèbres, et qui marche sur les hauteurs de la terre : Son nom est l’Éternel, le Dieu des armées (LSG). Car attention : c’est lui qui a fait les montagnes, qui a créé le vent. C’est lui qui fait connaître à l’homme sa pensée, lui qui des ténèbres fait naître l’aube, lui qui marche sur les sommets, les hauteurs de la terre. Son nom est l’Éternel, Dieu des armées célestes (Amos 4.13).

Amos ouvre ici une parenthèse qui rappelle la toute-puissance de Dieu, son omniscience puisqu’il connaît tout d’avance, et son omniprésence car il est partout en même temps. Dans le psaume 139 qui est un magnifique poème, le roi David écrit :

Où irais-je loin de ton esprit, et où fuirais-je loin de ta face ? Si je monte aux cieux, tu y es ; Si je me couche au séjour des morts, t’y voilà. Si je prends les ailes de l’aurore, et que j’aille habiter à l’extrémité de la mer, là aussi ta main me conduira, et ta droite me saisira. Si je dis : Au moins les ténèbres me couvriront, La nuit devient lumière autour de moi ; Même les ténèbres ne sont pas obscures pour toi, la nuit brille comme le jour, et les ténèbres comme la lumière (Psaumes 139.7-12 ; LSG).

Trois fois dans le livre et parlant de Dieu, Amos utilise l’expression : « Son nom est l’Éternel » (Amos 5.8 ; 9.6) pour souligner qu’il est le Créateur et le Tout-Puissant, que c’est lui qui est à l’origine de tout ce qui existe, aussi bien des montagnes que du vent. Les premières sont ce qu’il y a de plus solide et de plus durable, tandis que le second est de l’air en mouvement, ce qu’il y a de plus subtil et de plus immatériel.

Ces paroles du prophète ont pour but de rappeler aux Israélites que rien ni personne ne peut empêcher l’Éternel d’exécuter ce qu’il a résolu selon le conseil de sa seule volonté. Il s’ensuit qu’il est évidemment tout à fait impossible d’échapper au jugement à venir. Non seulement on ne peut pas fuir devant Dieu, mais il nous connaît de fond en comble. Dans le psaume 90 écrit par Moïse, ce dernier prononce des paroles qui font froid dans le dos quand il dit :

Tu as mis devant toi tous nos péchés, et tu mets en lumière tout ce qui est caché (Psaumes 90.8).

Or, un péché secret sur terre est un scandale public au ciel ; il est donc tout à fait inutile d’essayer de donner le change et il vaut beaucoup mieux aller à Dieu et lui avouer toutes nos fautes afin d’obtenir grâce.

Amos termine le chapitre quatre sur une note grave car il semble que le sort d’Israël Nord est désormais irrémédiablement fixé, définitivement arrêté et le jugement inévitable. Tout espoir est perdu et la nation sera détruite. Pour confirmer la certitude du châtiment, le prophète va réciter d’avance un chant funéraire. Pourtant, dans un dernier élan de miséricorde, l’Éternel tente une dernière fois d’amener son peuple à se repentir et à revenir à lui.

Chapitre 5

Verset 1

Nous arrivons maintenant au chapitre cinq que je commence à lire.

Écoutez bien cette parole que je profère contre vous, cette lamentation sur vous, gens d’Israël (Amos 5.1).

En hébreu, le mot pour « lamentation » est un terme technique qui désigne un hymne funèbre chanté au moment des funérailles d’un parent, d’un ami ou d’un chef du peuple (2Samuel 1.17-27 ; 3.33-34 ; 2Chroniques 35.25). Cette forme de poésie est également utilisée pour exprimer sa détresse suite à la destruction d’une ville ou d’une nation (Jérémie 7.29 ; 9.X-11 ; 17.22 ; Lamentations ; Ézéchiel 19 ; 26.17-18 ; 27.2 ; etc.).

Ici, Amos se lamente sur la fin imminente d’Israël Nord. Pourtant quand il écrit ces lignes, le royaume des X tribus est prospère et en apparence, rien ne laisse présager la catastrophe à venir, d’autant plus que le roi Jéroboam II a réussi à reprendre tous les territoires que les Syriens avaient précédemment conquis, et deuxièmement, Jéroboam a réussi à élargir son royaume jusqu’aux frontières qui délimitaient le pays d’Israël sous le règne du puissant roi Salomon.

Ceux qui entendent le chant de deuil du prophète doivent être interloqués, aussi choqués que celui qui lit l’annonce de son décès dans les pages nécrologiques du journal.

Verset 2

Je continue le texte.

Elle est tombée, et ne se relèvera plus, la vierge d’Israël. Elle sera détruite dans son propre pays et nul ne la relève (Amos 5.2 ; Autre).

Il n’y a plus d’espoir et la nation est déjà comme morte parce qu’elle n’a pas la force intérieure, la force spirituelle et morale pour se relever, ni aucune aide extérieure pour la relever.

La personnification d’Israël sous les traits d’une jeune fille est une expression de tendresse car ce n’est pas de gaieté de cœur que Dieu châtie son peuple. Pourtant, au moment du jugement, la vierge d’Israël sera couchée dans la boue et ne se « relèvera plus ». Sa disparition en tant que nation ne peut plus être évitée et le prophète la voit déjà tombée à terre. Le mot pour « tombée » décrit généralement la mort au combat par l’épée (2Samuel 1.19, 25, 27 ; 3.34).

Verset 3

Je continue.

Car voici ce que dit le Seigneur, l’Éternel : La ville qui levait un millier de soldats n’en aura plus que cent. Et celle qui en levait cent n’en aura plus que dix pour la défense d’Israël (Amos 5.3).

Les forces combattantes d’Israël seront décimées. À cette époque, une armée peut supporter jusqu’à la perte de 50 % de ses effectifs et continuer à se battre, mais quand 90 % sont morts ou fait prisonniers, la défaite est totale, car il n’y plus suffisamment de soldats valides pour défendre même une ville fortifiée.

Versets 4-5

Je continue.

Voici ce que dit l’Éternel au peuple d’Israël : Tournez-vous donc vers moi et vous vivrez. N’allez pas chercher à Béthel, n’allez pas à Guilgal, et ne vous rendez pas à Beer-Chéba. Car Guilgal sera déporté et Béthel deviendra néant (Amos 5.4-5).

Même si le jugement du royaume des X tribus est irrévocable, en tant qu’individus les Israélites peuvent encore trouver le salut en se tournant vers l’Éternel, c’est-à-dire en abandonnant leurs pratiques idolâtres et en obéissant aux prescriptions morales de la Loi.

La ville de « Beer-Chéba » se trouve à environ 80 km au sud-ouest de Jérusalem, à l’extrême sud du royaume de Juda et au bord du désert du Néguev. C’est là qu’eut lieu une sombre histoire entre Abraham et Abimélec, roi des Philistins qui fait enlever sa femme Sara (Genèse 20), mais au final ces deux hommes se réconcilient et font alliance (Genèse 21.32). C’est aussi en cet endroit qu’Abraham invoque l’Éternel et Beer-Chéba devient un lieu d’adoration du Dieu unique et vrai au temps des patriarches (Genèse 21.31-33 ; 26.23-25) tout comme Béthel et Guilgal également. Mais au 8e siècle avant notre ère, les Israélites superstitieux s’adonnent au syncrétisme religieux car ils se rendent dans ces localités afin de célébrer un culte aussi bien à l’Éternel qu’aux idoles. Il est tout à fait curieux de constater que même les Israélites du nord vont en pèlerinage à Beer-Chéba aux fins fonds du royaume du sud, sans doute pour assister à certaines fêtes religieuses, mais probablement pour assister aux trois solennités obligatoires prescrites par la loi de Moïse (Pâques, Pentecôte, les Cabanes), car elles ne peuvent être célébrées qu’à Jérusalem.

Dans l’Ancien Testament, l’expression « de Dan à Beer-Chéba » désigne la totalité du pays d’Israël du nord au sud.

Les trois mots constitués par la phrase « Guilgal sera déporté » font assonance en hébreu. C’est comme si on disait « Paris périra ». C’est à Guilgal que les Israélites établirent leur premier campement après avoir traversé le Jourdain pour conquérir la Terre promise sous la conduite de Josué. C’est aussi à Guilgal qu’ils ont fabriqué le tabernacle.

« Béthel » signifie « maison de Dieu ». Mais en annonçant que cette ville « deviendra néant », Amos fait écho au prophète Osée qui appelle Béthel, « Beth-Aven », qui veut dire « maison du néant » (Osée 4.15 ; X.5, 8). Aujourd’hui, cette ville a entièrement disparu et on n’est pas sûr de son lieu géographique exact.

Rien n’est dit du sort final de Beer-Chéba parce que Amos ne s’intéresse qu’au royaume des X tribus.

Verset 6

Je continue le texte.

Tournez-vous donc vers l’Éternel et vous vivrez, autrement, il fondra tout comme un feu qui les consumera, sur les descendants de Joseph sans qu’à Béthel personne ne parvienne à l’éteindre (Amos 5.6).

« Les descendants de Joseph » est une expression qui désigne le royaume d’Israël Nord dans sa totalité parce que les tribus d’Éphraïm et de Manassé, les deux fils de Joseph (Genèse 48.1), constituent les tribus principales de la nation.

« Le feu qui les consumera » est une référence au jugement à venir. Dans les Écritures, l’Éternel est parfois appelé : « un feu dévorant ou qui consume » (Deutéronome 4.24 ; Hébreux 12.29). Il semble aussi que le prophète Jérémie, qui parle aux Israélites du sud, se soit inspiré des paroles d’Amos quand il leur dit :

Purifiez-vous pour l’Éternel, circoncisez vos cœurs, ô hommes de Juda, habitants de Jérusalem, car sinon ma colère jaillira comme un feu, et elle brûlera sans que nul ne l’éteigne à cause de la perfidie de vos agissements (Jérémie 4.4).

De toute évidence, pour ce qui est de mal faire, les Israélites du sud emboîtent le pas à leurs frères du nord et cela même après avoir vu de leurs yeux la destruction totale du royaume des X tribus. C’est bien la preuve que l’homme a de nature « le diable au corps » ; il ne peut pas s’empêcher de violer les ordonnances divines.

L’impératif : « Tournez-vous donc vers l’Éternel », ne veut pas dire lui rendre un culte, mais se se conformer à tous les préceptes de la loi de Moïse, tant moraux que religieux. Ceux qui obéiront à cette exhortation auront la vie sauve quand les Assyriens envahiront le pays et détruiront la nation d’Israël Nord.

Verset 7

Je continue.

Vous changez le droit en poison et vous jetez parterre la justice (Amos 5.7 ; Autre).

Le droit est ce qui régit les relations entre les êtres humains. Un proverbe dit :

Lorsqu’un homme fait ce qui est juste et droit, cela fait plaisir à l’Éternel, plus que s’il lui offrait des sacrifices (Proverbes 21.3 ; comparez Amos 5.23-24).

Une justice équitable est essentielle au bon fonctionnement d’une société afin de protéger les plus faibles et les démunis des loups et des requins. Mais en Israël, l’avidité des puissants et des riches a transformé le pays en une jungle où la loi du plus fort est toujours la meilleure. L’une des raisons du jugement de Dieu d’Israël Nord est justement l’absence de justice dans les tribunaux. Au lieu d’offrir guérison et réparation, les magistrats du royaume prononcent des jugements empoisonnés. Or, Dieu attend de son peuple, qu’il soit du nord ou du sud, qu’il se conforme aux prescriptions de la loi de Moïse. Le prophète Ésaïe écrit :

La nation d’Israël est la vigne de l’Éternel, du Seigneur des armées célestes. Le plant qui faisait ses délices ce sont les habitants du pays de Juda. Il attendait d’eux la droiture, et ce n’est qu’injustice ; il attendait d’eux la justice, et ce sont des cris de détresse (Ésaïe 5.7 ; comparez Proverbes 1.3 ; 2.9 ; 8.20 ; Ésaïe 1.21 ; 28.17).

Versets 8-9

Je continue le texte.

L’Éternel a créé Orion et les Pléiades, il transforme en aurore les profondes ténèbres et il réduit le jour en une nuit obscure. Il appelle les eaux de la mer pour les répandre sur la surface de la terre. L’Éternel est son nom. C’est lui qui fait venir la ruine sur les gens puissants et sur la forteresse (Amos 5.8-9 ; Autre).

Amos fait une digression avant de poursuivre son plaidoyer contre la perversité des Israélites du nord. Cette parenthèse a pour but d’établir une fois encore (comparez Amos 4.13) la toute-puissance de l’Éternel, pour bien montrer que tous ceux qui se sont rendus coupables de crimes n’échapperont pas au châtiment.

Le mot pour « Pléiades » est littéralement « le monceau ». C’est un groupe d’étoiles qui fait partie de la constellation du Taureau et qui comprend sept astres relativement proches les uns des autres.

Quant à Orion, c’est l’une des plus belles constellations de notre hémisphère. Le mot pour « Orion » est littéralement « le fou ou le rebelle » parce qu’assez curieusement, cette constellation tire son nom de Nimrod, un arrière-petit-fils de Noé et un personnage violent qui n’apparaît que dans l’Ancien Testament. Dans la table des nations du chapitre 10 du livre de la Genèse, on lit :

Kouch eut aussi pour fils Nimrod qui se mit à exercer un grand pouvoir sur la terre (Genèse 10.8).

Il semblerait que Nimrod fut le premier roi de la plus ancienne dynastie mésopotamienne établie tout de suite après le déluge. Elle compte 23 monarques qui prennent tous le titre de « rois du monde », rien que ça. Le nom Nimrod est associé à plusieurs villes de Mésopotamie en Irak (Birs Nimrud ; Tell Nimrud près de Bagdad ; et mont Nimrud). De plus, l’art babylonien et assyrien nous a laissé de nombreuses scènes de chasse montrant que Nimrod est bien le grand chasseur dont parle la Genèse (10.9).

L’Orion et les Pléiades sont mentionnés ensemble deux fois dans le livre de Job (Job 9.9 ; 38.31). Ce sont les constellations qui président au changement de saison en Palestine. La montée des Pléiades à l’horizon avant l’aube signale l’arrivée du printemps et la montée de l’Orion après le coucher du soleil annonce la venue de l’hiver.

La mention de ces constellations par le prophète Amos est tout à fait naturelle de la part de quelqu’un qui mène une vie pastorale, qui s’occupe de troupeaux et de sycomores, car il est souvent dehors tôt le matin et rentre tard le soir. Cependant, Amos ne parle pas de l’Orion et des Pléiades pour faire état de ses connaissances. Il veut plutôt rappeler à ceux qui adorent les astres et les éléments naturels que les mouvements cosmiques sont régis par l’Éternel, le Dieu créateur de l’univers ; c’est lui qui contrôle le cycle du jour et de la nuit, la succession des saisons ainsi que la transformation de l’eau des mers en vapeur qui devient des nuages et qui arrose la végétation sur terre.

Quand Amos dit : « c’est l’Éternel qui fait venir la ruine sur les gens puissants et sur la forteresse », il désigne Samarie, la capitale d’Israël Nord, qui est extrêmement bien fortifiée au point où il a fallu trois ans aux envahisseurs assyriens pour en venir à bout. Il faut dire aussi qu’ils n’avaient rien à faire sinon d’attendre jusqu’à ce que la ville tombe comme un fruit mûr dans leur besace du fait de la famine qui régnait à l’intérieur de ses murs.

Quand Dieu décide de juger une personne ou une nation, même si elle est puissante, pour lui c’est bien sûr un jeu d’enfant. Que ce soit sur les forces de la nature ou sur l’histoire du monde, c’est toujours Dieu qui a le dernier mot.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

nov. 11 2024

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