Les émissions

09 sept. 2026

Aggée 2.5-7

Chapitre 2

Verset 5

Je n’ai guère eu d’occasion de fréquenter du beau monde, des nobles, des personnes célèbres ou richissimes. Mais une fois quand même j’ai eu l’opportunité de rencontrer un homme d’affaires qui est alors à la tête d’une multinationale. Alors que nous parlons à bâtons rompus en évoquant divers problèmes de société, il me fait part d’une expérience remarquable qu’il a vécue quand il a fait construire plusieurs usines par la même entreprise de bâtiment. Après avoir expliqué au bureau d’étude ce qu’il voulait, il va voir le PDG et tous deux se mettent d’accord sur les plans et le coût de l’opération. L’affaire est alors conclue sans la signature d’un contrat en bonne et due forme, où tout est écrit noir sur blanc ; seulement une poignée de mains. Il existe encore des personnes à qui on peut faire totalement confiance parce qu’ils font exactement ce qu’ils disent ; on peut dépendre de leur parole comme sur de l’argent comptant.

De nos jours, les exagérations, les demi-vérités et même les gros mensonges sont aussi répandus que l’air du temps. Je suis sûr que vous avez remarqué qu’il n’existe pas une seule publicité qui dise toute la vérité et rien que la vérité, et autour des politiciens ça sent la sciure parce qu’ils parlent un langage très particulier qui est « la langue de bois », et qui leur permet de parler sans rien dire et de tordre le sens des mots dans toutes les directions. Avant d’être élus, ils promettent la lune, mais une fois au pouvoir, ce sont les gros nuages noirs qui s’amoncellent.

Autant sous l’Ancienne Alliance qu’au premier siècle, la fidélité à sa parole est une vertu personnelle et une valeur sociale car son sens de l’honneur en dépend. S’appuyant sur une parole du Deutéronome, Jésus dit :

Si ton frère (qui t’a offensé) […] ne t’écoute pas, reviens le voir en prenant avec toi une ou deux autres personnes, pour que tout ce qui sera dit soit appuyé sur les déclarations de deux ou de trois témoins (Matthieu 18.15-16).

Oui, mais une telle démarche ne peut être effectuée que si les témoins en question sont dignes de foi, ce qu’on tenait alors pour acquis. L’apôtre Paul admet lui aussi que les gens disent la vérité quand dans sa seconde épître aux Corinthiens, il écrit :

Voici donc la troisième fois que je viendrai chez vous. Comme le dit l’Écriture, toute affaire sera réglée sur la déposition de deux ou trois témoins (2Corinthiens 13.1).

Notre société ayant subi un bouleversement considérable de ses valeurs, bien des personnes se demandent d’où provient notre sens moral et cette curieuse idée d’être digne de foi. Cette question serait légitime si, comme on nous l’enseigne, l’homme descend effectivement d’un primate quelconque, étant donné que les animaux ne possèdent pas un sens du bien et du mal mais agissent seulement en fonction de leurs instincts. La réalité est tout autre ; l’homme ayant été créé à l’image de Dieu, il porte en lui la marque du caractère de son Créateur qui est « le Dieu qui ne ment pas » (Tite 1.2), qui est droit, juste et fidèle à sa parole.

Je continue de lire dans le second chapitre du livre du prophète Aggée.

(Voilà ce que déclare le Seigneur des armées célestes.) Selon l’engagement que j’ai pris envers vous quand vous avez quitté l’Égypte, mon Esprit est présent au milieu de vous tous ; vous n’avez rien à craindre (Aggée 2.5).

J’ai une entière confiance dans les versions des Saintes Écritures que nous possédons. Cependant, il faut quand même tenir compte que nous n’avons que des copies de copies des manuscrits originaux et que ces reproductions divergent. Ainsi, la phrase : « Selon l’engagement que j’ai pris envers vous quand vous avez quitté l’Égypte » n’apparaît pas dans l’ancienne version grecque (la Septante) parce qu’elle ne se trouve pas dans les manuscrits hébreux qui ont aujourd’hui disparu, mais que les soixante-dix sages ont utilisés pour leur traduction en grec. Par contre, ce qu’on appelle « le texte hébreu traditionnel » contient bel et bien cette phrase, et comme c’est ce manuscrit qu’on utilise comme base de traduction, elle se trouve dans nos bibles.

Un autre problème que nous rencontrons et que j’ai déjà souligné est qu’il arrive parfois que le texte hébreu traditionnel soit obscur, difficile à comprendre, et puisse être interprété différemment.

Une troisième difficulté provient de l’hébreu biblique lui-même : comme il ne comporte que des consonnes, quelques fois, le même mot peut être vocalisé de plusieurs façons ce qui lui donne un sens différent. Moi aussi je préférerais que tous les détails qui constituent tous les domaines de la vie puissent être rangés dans un casier qui est soit blanc soit noir. Malheureusement, le plus souvent c’est le gris qui domine.

En hébreu, l’expression « Selon l’engagement que j’ai pris envers vous » est simplement « la parole que je ». Par son prophète, l’Éternel donne un message d’encouragement aux colons abattus. Il veut détourner leurs regards de la situation déprimante dans laquelle ils sont plongés et diriger leur attention vers le futur glorieux de leur peuple. Il est en effet très facile de perdre de vue la forêt quand on est au milieu des arbres. Tout comme une pièce de dix centimes juste devant l’œil bloque le soleil de la vue, nos circonstances présentes nous empêchent de voir qu’au-delà du bout de notre nez, Dieu a un plan merveilleux pour chacun de ses enfants. Dans son épître aux Romains, l’apôtre Paul écrit :

Nous savons en outre que Dieu fait concourir toutes choses au bien de ceux qui l’aiment, de ceux qui ont été appelés conformément au plan divin (Romains 8.28).

Les colons peuvent et doivent espérer une intervention de l’Éternel en leur faveur à cause de l’Alliance qu’il a conclue avec leurs ancêtres dans le passé. Dans le livre du Deutéronome, Moïse a dit à Israël :

Tu es, en effet, un peuple saint pour l’Éternel ton Dieu, il t’a choisi parmi tous les peuples qui se trouvent sur la surface de la terre pour que tu sois son peuple précieux (Deutéronome 7.6 ; comparez Exode 19.5-6 ; 29.45).

Parce que les colons juifs font partie du peuple de Dieu, ils ont accès à lui et le droit de l’appeler à leur secours.

« Mon esprit est au milieu de vous » est une promesse de l’Éternel d’agir envers les colons juifs comme il l’a fait autrefois quand les Hébreux sont sortis d’Égypte. Cela veut dire qu’il va ordonner providentiellement la séquence des événements, et ôter les obstacles qui les empêcheraient de poursuivre à rythme soutenu les travaux du Temple. Cependant, Dieu n’est au milieu des Israélites que lorsque ceux-ci lui obéissent, ce qui a rarement été le cas dans leur histoire.

Quand ils sombrent dans l’idolâtrie et d’autres vices, ils sont généralement punis très sévèrement. Alors, ils se repentent, se remémorent comment, par son Esprit, Dieu les a délivrés des Égyptiens et conduits sous la direction de Moïse. Puis ils crient à l’Éternel pour être délivrés de leurs ennemis. Le prophète Ésaïe décrit ce processus sous une forme poétique ; je le cite :

Ils se sont souvenus des temps anciens et de Moïse, et ils ont dit : “ Où est celui qui a fait sortir de la mer son troupeau avec son berger ? Et où est celui qui a mis son Esprit Saint au milieu d’eux, celui qui a tendu son bras glorieux aux côtés de Moïse, pour fendre les eaux devant eux et qui s’est fait ainsi un renom éternel ? ” Oui, il les a fait avancer à travers les abîmes comme un cheval dans le désert sans qu’ils trébuchent. Ils ressemblaient à un troupeau qui rejoint la vallée, lorsque l’Esprit de l’Éternel les a menés vers le repos ; ainsi tu as conduit ton peuple et tu t’es fait une glorieuse renommée (Ésaïe 63.11-14).

La promesse de l’Éternel : « mon esprit est présent au milieu de vous ; vous n’avez rien à craindre » est l’occasion de comparer le ministère du Saint-Esprit sous l’Ancienne et sous la Nouvelle Alliance. Sous l’Ancienne Alliance, Dieu est avec son peuple et ce n’est qu’exceptionnellement qu’il réside à l’intérieur de l’un d’entre eux car il faut pour cela que cette personne doive accomplir une tâche spécifique comme ce fut le cas des juges, des prophètes ou du roi David. Dans la prière de repentance du psaume 51, David implore Dieu en disant :

Ne me renvoie pas loin de ta présence, et ne me retire pas l’Esprit Saint qui vient de toi ! (Psaumes 51.13).

Quant aux prophètes, dans sa première épître, l’apôtre Pierre écrit :

Ils cherchaient à découvrir à quelle époque et à quels événements se rapportaient les indications données par l’Esprit du Christ. Cet Esprit était en eux et annonçait à l’avance les souffrances du Messie et la gloire dont elles seraient suivies (1Pierre 1.11).

Aujourd’hui, par contre, le Saint-Esprit établit sa résidence dans chaque croyant. Dans sa première épître aux Corinthiens, aux Romains et aux Galates, l’apôtre Paul écrit respectivement :

Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? (1Corinthiens 3.16). Ignorez-vous que votre corps est le temple même du Saint-Esprit qui vous a été donné par Dieu et qui, maintenant, demeure en vous ? Vous ne vous appartenez donc pas à vous-mêmes (1Corinthiens 6.19). Vous […] dépendez de l’Esprit, puisque l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit du Christ, il ne lui appartient pas. – Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité le Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous (Romains 8.9, 11). Puisque vous êtes bien ses fils, Dieu a envoyé dans nos cœurs l’Esprit de son Fils qui crie : Abba, c’est-à-dire “ Père ” (Galates 4.6).

Et dans la dernière lettre qu’il adresse à son disciple Timothée, Paul dit :

Garde intact, par l’Esprit Saint qui habite en nous, le bien précieux qui t’a été confié (2Timothée 1.14).

Non seulement le Saint-Esprit habite chaque croyant, mais il est également présent au milieu d’eux dans l’Église de Jésus-Christ. L’apôtre Paul écrit aux Éphésiens :

Unis au Christ, vous avez été intégrés ensemble à cette construction pour former une demeure où Dieu habite par l’Esprit (Éphésiens 2.22).

Alors que précédemment (Aggée 2.4), l’Éternel dit à toute la colonie juive : « courage » trois fois de suite, ici il ajoute : « vous n’avez rien à craindre », ce qui revient au même. Nous sommes véritablement comme des moutons, facilement apeurés. C’est sans doute pour cette raison que sous une forme ou sous une autre, il paraît que l’exhortation « ne crains pas, n’aie pas peur » se trouve 366 fois dans les Écritures, une fois pour chaque jour y compris les années bissextiles. Dans son épître aux Romains, l’apôtre Paul écrit :

Si Dieu est pour nous, qui se lèvera contre nous ? (Romains 8.31).

D’un côté, l’Éternel ordonne aux colons juifs d’être forts, de prendre leur courage à deux mains et de ne pas craindre, mais d’un autre, il fait dire à Zorobabel par le prophète Zacharie :

Cette œuvre, vous l’accomplirez ni par votre bravoure ni par la force, mais par mon Esprit, le Seigneur des armées célestes le déclare (Zacharie 4.6).

Ici encore, on observe ce paradoxe : Dieu s’occupe de tout, mais en même temps il veut que son peuple mette tout son cœur à l’ouvrage sans se laisser intimider par les difficultés, et qu’il se donne corps et âme comme si le résultat final ne dépendait que de lui.

Versets 6-7 a

Je continue le texte du livre d’Aggée.

Car voici ce que dit l’Éternel, le Seigneur des armées célestes : Une fois encore, et dans peu de temps, j’ébranlerai le ciel et la terre, la mer et la terre ferme. J’ébranlerai les peuples (Aggée 2.6-7 a).

« Une fois encore » fait référence au futur tout en rappelant le passé fondateur du peuple de Dieu, c’est-à-dire la promulgation de la loi de Moïse sur le mont Sinaï. Selon le livre de l’Exode, cet événement unique dans l’histoire fut effectivement accompagné d’un grand chamboulement (Exode 19.16 ; Psaumes 68.9).

L’expression, « j’ébranlerai le ciel et la terre, la mer et la terre ferme », décrit un cataclysme terrestre et céleste dû à une intervention surnaturelle. Cette image, fréquente dans les Écritures, annonce des bouleversements aussi bien politiques, sociaux que religieux, et surtout ceux qui auront lieu le « Jour de l’Éternel », un jour qualifié de « grand et terrible » qui verra l’ordre naturel de la création et de l’humanité secoués. Le prophète Joël écrit :

Il rugit, l’Éternel, à partir de Sion et, de Jérusalem, il donne de la voix, et le ciel et la terre sont ébranlés (Joël 4.16).

L’expression « dans peu de temps » doit être comprise selon la perspective du prophète qui ne voit pas, et donc ne tient pas compte de cette période que nous vivons actuellement qui s’appelle « le temps de la grâce ou temps de l’Église », et qui se terminera par l’enlèvement de l’Église. Aggée voit ce qui arrivera au-delà de cet interlude quand Dieu reprendra son programme avec Israël, programme qu’il a interrompu après le rejet de son Fils par les autorités religieuses juives qui l’ont livré aux Romains. Dans sa vision prophétique, Aggée décrit les sept années de tribulation pendant lesquelles « le ciel et la terre, la mer et la terre ferme » seront ébranlés plusieurs fois. Dans les évangiles selon Luc et Matthieu et concernant son retour sur terre, Jésus dit :

Il y aura des signes extraordinaires dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur la terre, les peuples seront paralysés de frayeur devant le fracas d’une mer démontée (Luc 21.25). Immédiatement après ces jours de détresse, le soleil s’obscurcira, la lune perdra sa clarté, les étoiles tomberont du ciel, les puissances célestes seront ébranlées. C’est alors que le signe du Fils de l’homme apparaîtra dans le ciel (Matthieu 24.29-30).

Ce chamboulement universel ainsi que la seconde venue du Christ prendra l’humanité par surprise. Dans sa première épître aux Thessaloniciens, l’apôtre Paul écrit :

Quand les hommes diront : Paix et sûreté ! alors une ruine soudaine les surprendra, comme les douleurs de l’enfantement surprennent la femme enceinte, et ils n’échapperont point (1Thessaloniciens 5.3 ; LSG).

Quand le prophète Aggée fait sa prédiction, les colons juifs ont deux événements en tête auxquels ils peuvent comparer les bouleversements à venir. Premièrement, à cause de leur culture, ils ont en mémoire les secousses du mont Sinaï après la sortie d’Égypte de leurs ancêtres. Deuxièmement, ils ont présent à l’esprit les récents chamboulements qui ont secoué l’Empire perse après la mort de Cambyse (529-522) et avant l’accession au pouvoir de Darius Hystape (522-486).

Mais Aggée annonce des bouleversements bien plus considérables que ceux que je viens de mentionner, car ils déboucheront sur l’instauration d’un monde nouveau. L’auteur de l’épître aux Hébreux cite ce verset du prophète Aggée d’après l’ancienne version grecque puis l’explique. Je le cite :

Celui dont la voix a fait alors trembler la terre fait maintenant cette promesse : Une fois encore j’ébranlerai, non seulement la terre, mais aussi le ciel. Ces mots : une fois encore signifient que tout ce qui peut être ébranlé, c’est-à-dire ce qui appartient à l’ordre ancien de la création, disparaîtra, pour que subsistent seules les réalités inébranlables (Hébreux 12.26-27).

Les réalités inébranlables seront instaurées en même temps que le Royaume messianique qui durera mille ans, puis ces réalités continueront dans l’éternité où Dieu créera une nouvelle terre et de nouveaux cieux.

Verset 7 b

Je continue le second chapitre du livre d’Aggée.

Les richesses de toutes les nations afflueront en ce lieu (Aggée 2.7 b).

Littéralement : « Ce qui est convoité par les nations viendront ». Le mot traduit par « ce qui est convoité » est au singulier tandis que le verbe « venir » est au pluriel. Dans deux autres passages, « ce qui est convoité » désigne les richesses du roi Ézéchias (2Chroniques 32.27) ainsi que les objets précieux du Temple (2Chroniques 36.10). Cette explication est confirmée dans le verset suivant où l’Éternel déclare :

C’est à moi qu’appartient tout l’argent et tout l’or (Aggée 2.8).

Tout comme les richesses des nations ont conflué vers Jérusalem sous le règne de Salomon (1Rois 10.14 et suivants), le même phénomène, mais considérablement multiplié, aura lieu quand du monde entier afflueront vers la Nouvelle Jérusalem, des gens de toutes les nations apportant au Temple leurs trésors et tout ce qu’elles ont de précieux pour en faire don à l’Éternel. C’est aussi ce que prophétise Ésaïe écrit :

Tu le verras alors, tu brilleras de joie, ton cœur tressaillira et se dilatera car, les richesses que transportent les vaisseaux sillonnant la mer seront détournées vers tes ports. Les trésors des nations arriveront chez toi. Tu seras submergée par le flot des chameaux. Les dromadaires de Madian et d’Épha couvriront ton pays. Tous les habitants de Saba viendront et ils apporteront de l’or et de l’encens, et ils proclameront les louanges de l’Éternel. Les moutons et les chèvres de Qédar s’assembleront chez toi, tous les béliers de Nebayoth seront à ton service, ils monteront sur mon autel en offrande agréée, et je rendrai splendide le Temple où ma splendeur réside. – Tes portes, jour et nuit, seront toujours ouvertes, on ne les fermera jamais pour laisser affluer vers toi les trésors des nations, et leurs rois en cortège qu’on mène de force vers toi (Ésaïe 60.5-7, 11 ; comparez Zacharie 14.14 ; Apocalypse 21.24, 26).

Il ne fait guère de doute que les paroles du prophète Aggée ont mis du baume au cœur des colons juifs et leur ont permis de dépasser leurs circonstances présentes. Ils comprennent désormais que leur travail de reconstruction du Temple n’est pas vain mais qu’il contribue à la gloire à venir de leur peuple et de l’Éternel.

 

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

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