Aggée 1.10-15
Chapitre 1
Verset 10
En automne, quand je fais un footing de grand matin, l’herbe est souvent mouillée même s’il n’a pas plu. Alors, je rentre avec chaussettes et chaussures trempées et c’est très désagréable. Par contre, si je vais aux champignons, je suis bien content qu’il y ait de la rosée car elle fait sortir de terre les « petits gris », « roses des prés » et les « boules de neige » qui sont délicieux dans une omelette. Dans l’Ancien Testament aussi, la rosée est toujours considérée comme un bienfait de Dieu. Quand Isaac prononce la bénédiction patriarcale sur son fils Jacob, il lui dit :
Que Dieu t’accorde la rosée qui descend du ciel, qu’il rende tes terres fertiles, qu’il te donne avec abondance du froment et du vin (Genèse 27.28).
Par la suite, Jacob bénit lui-même son fils Joseph d’une manière similaire quand il lui dit :
L’Éternel bénit son pays par la rosée précieuse qui vient du ciel et par les eaux profondes, des nappes souterraines (Deutéronome 33.13).
Après avoir prononcé la bénédiction sur chacun de ses fils, Jacob bénit la nation qu’ils forment en disant :
Israël demeure dans la sécurité, la source de Jacob jaillit bien à l’écart vers un pays où poussent le froment et la vigne et où le ciel distille la rosée (Deutéronome 33.28).
Tout ça pour dire que dans les pays chauds comme la Palestine, la rosée est extrêmement importante et une bénédiction. En Israël, de mai à octobre il ne pleut pas et c’est l’époque des grandes chaleurs. Dans ces conditions arides, la survie de la végétation ainsi que les récoltes d’été dépendent de l’abondance de la rosée. Je continue de lire dans le premier chapitre du livre d’Aggée.
(Parce que mon Temple est en ruine, tandis que vous courez chacun pour sa maison.) Voilà pourquoi le ciel a retenu la rosée, voilà pourquoi la terre a refusé ses fruits : c’est à cause de vous (Aggée 1.10 ; auteur).
Non seulement l’Éternel retient la pluie mais également la rosée qui fait partie des bienfaits qu’il accorde à son peuple. L’absence de rosée fait partie de la longue liste des malédictions de la loi que Moïse a prononcées. Dans le livre du Deutéronome, on lit :
Le ciel au-dessus de vos têtes sera aussi dur que du bronze, et la terre sous vos pieds sera comme du fer (Deutéronome 28.23 ; comparez Deutéronome 11.17 ; Lévitique 26.19).
Verset 11
Je continue le texte.
J’ai appelé la sécheresse sur les champs et les monts, sur le blé, sur le vin, sur l’huile, sur tout produit du sol, ainsi que sur les hommes, sur le bétail, sur tout le fruit de vos travaux (Aggée 1.11).
En hébreu, les mots « épée » et « sécheresse » s’écrivent pareil ; ils ont les mêmes consonnes et c’est leur vocalisation, c’est-à-dire la façon de les prononcer, qui donne à chaque mot leur sens. Par écrit, c’est le contexte qui dicte s’il s’agit de « épée ou sécheresse ». Or, les anciennes versions grecque et syriaque traduisent « épée » au lieu de « sécheresse ». Même si ce choix est grammaticalement correct, il est surprenant parce qu’il ne cadre pas du tout avec le reste du texte.
Alors qu’ici, l’Éternel appelle la sécheresse, et non l’épée, comme moyen de jugement, à l’époque du prophète Élie, il avait appelé une famine (2Rois 8.1). C’est Dieu qui contrôle tous les caprices de la nature. Cette sécheresse qui frappe les colons juifs s’étend partout, en plaine mais aussi sur les monts et collines qui sont cultivés en terrasses. Le prophète Ésaïe parle de « coteaux fertiles » (Ésaïe 7.25) et Joël dit qu’un jour, « le vin nouveau coulera des montagnes, et les coteaux ruisselleront de lait » (Joël 4.18 ; Segond 3.18).
Ici, Dieu est fâché avec son peuple et il a fermé le robinet du ciel. Cette malédiction qui est dirigée contre les produits du sol a pour but d’attirer l’attention des colons juifs sur le Temple de l’Éternel qui est en ruine et qui attend toujours sa restauration. Dieu sabote le travail des champs des Israélites en ne permettant pas qu’ils récoltent le fruit de leur dur labeur sous la forme d’une bonne récolte. De plus, tous les êtres vivants, hommes et animaux, vont pâtir de cette situation.
Toutes les tragédies qui font partie de l’existence, comme la maladie, les accidents et les catastrophes naturelles, sont dus au péché de l’homme. Cela veut aussi dire que dans la majorité des cas mes problèmes personnels proviennent du fait que je fais partie d’une race maudite et non pas d’une faute particulière que j’ai commise. Cela dit, quand une tuile me tombe sur la tête, je m’interroge quand même pour essayer de discerner si Dieu est en train de me tirer les oreilles à cause d’une mauvaise action que j’ai faite, ou bien s’il veut simplement me faire passer dans le creuset de l’épreuve pour affiner mon caractère.
Quand une catastrophe arrive, la première réaction est de demander pourquoi. Mais il est généralement très difficile de trouver une réponse. Ensuite, on cherche à blâmer une instance gouvernementale parce qu’il faut absolument un bouc émissaire, quelqu’un qui soit déclaré coupable. Certains n’hésitent pas à lever le poing au ciel, un comportement ridicule et pathétique. Cependant, il est exact que tout bien considéré, puisque Dieu est le souverain absolu de cet univers, c’est lui qui décide les tragédies, les petits tremblements de terre et les grands cataclysmes.
Aggée parle de « la sécheresse sur le blé, sur le vin, sur l’huile ». Ces trois produits apparaissent souvent ensemble dans les Écritures parce que ce sont les cultures de base de l’agriculture palestinienne. Dans le psaume 104, le psalmiste écrit :
Du haut de ses palais, Dieu verse la pluie sur les monts […]. C’est toi qui fais […] prospérer les plantes pour les hommes afin qu’ils tirent de la terre le pain pour se nourrir. Le vin réjouit le cœur de l’homme et fait resplendir son visage, le rendant brillant plus que l’huile. Le pain restaure sa vigueur (Psaumes 104.13-15).
Ces trois produits de la terre sont mentionnés dans les formules de bénédiction et de malédiction de la Loi. Je lis deux passages tirés du livre du Deutéronome.
Je répandrai sur votre pays la pluie au temps opportun, la pluie d’automne et la pluie de printemps, et vous aurez de belles récoltes de blé, de vin nouveau et d’huile (Deutéronome 11.14). Vous mourrez de faim, car ils ne vous laisseront ni blé, ni vin, ni huile, ni veaux, ni agneaux, ni chevreaux jusqu’à ce qu’ils vous aient fait périr (Deutéronome 28.51 comparez Deutéronome 7.13 ; Osée 2.7, 24).
J’ai eu l’occasion de dire que le prophète Aggée n’est pas vraiment poète, mais ici il fait quand même un jeu de mots. Quand il écrit : « Parce que mon Temple est en ruine […]. J’ai appelé la sécheresse […] », en hébreu, il y a assonance entre « ruine » qui se dit « châreb » et « sécheresse » qui est « chôreb ». Ce rapprochement de sonorités est comme un écho qui établit un lien direct entre l’état délabré du Temple et des récoltes misérables. Ce n’est pas que Dieu se venge, mais il châtie son peuple dans le but de l’amener à prendre conscience qu’il se rend coupable en ne pensant qu’à son bien-être et en ignorant les droits de l’Éternel. Mais dès que la reconstruction aura recommencé, Dieu étendra sa bénédiction sur les colons juifs et une fois le temple en fonctionnement, il habitera au milieu d’eux.
En Occident, nous bénéficions d’un climat tempéré favorable entre la mer et l’océan et à proximité des massifs montagneux, ce qui fait que même quand nous avons des sécheresses prolongées, elles ne durent pas indéfiniment. De plus, comme nos sociétés sont plutôt industrielles qu’agricoles et qu’elles sont axées sur les échanges commerciaux, à moins d’une tragédie sans précédent, nous continuons à vivre normalement, quelles que soient les caprices de la nature. Parfois, il faut arroser le jardin tous les jours et le gazon sèche, mais ce n’est qu’un petit inconvénient.
Par contre, dans les sociétés agraires, qui dépendent uniquement des récoltes agricoles pour leur survie, l’absence prolongée de pluie est une catastrophe sans nom. C’est le cas en Afrique et un peu en Australie, par exemple, où d’immenses zones sont désertiques, ce qui a forcé les populations à les fuir.
Verset 12
Je continue le texte d’Aggée.
Alors Zorobabel, fils de Shealtiel, Josué, fils de Yehotsadaq, le grand-prêtre, et tout le reste du peuple écoutèrent la voix de l’Éternel, leur Dieu, ils écoutèrent les paroles du prophète Aggée, que l’Éternel leur Dieu leur avait envoyé, et le peuple éprouva une crainte respectueuse envers l’Éternel (Aggée 1.12 ; auteur).
Il est rare dans l’histoire d’Israël qu’un prophète reçoive un tel accueil, une réponse aussi rapide et favorable au message qu’il donne au peuple de la part de l’Éternel. Mais c’est bien ce qui est arrivé. Les chefs et les colons eux-mêmes adoptent deux attitudes nobles : ils écoutent la Parole de Dieu et y croient, et ils se font tout petits devant l’Éternel. Voilà une très bonne disposition d’esprit car comme le dit un proverbe :
La clé de la sagesse, c’est de révérer l’Éternel (Proverbes 9.10).
Il faut dire aussi qu’au vu des malheurs qui les ont frappés, les colons se sont probablement dit que ça commençait à bien faire, et ils craignaient peut-être aussi de nouveaux châtiments.
Il est intéressant de remarquer que les dirigeants Zorobabel et Josué sont mentionnés en premier. Ce sont eux qui donnent le ton et battent la mesure. Quand les chefs prennent la bonne direction, en général, les moutons suivent. Ce principe est également valable pour les nations. En France, aux postes clés du gouvernement, nous avons besoin de gens capables qui aient une crainte respectueuse de Dieu. Mais ce n’est pas trop le cas car la plupart de ceux qui nous gouvernent font de la politique pour leur propre avantage, exactement comme « Isnogood qui veut être calife à la place du calife ». Se prenant pour les brillants produits de la sélection naturelle des espèces, ils se croient tout permis, et utilisent leur position pour augmenter leur toison, soigner leur blason, avancer leurs pions sur l’échiquier, et se remplir les poches.
Verset 13
Je continue le texte.
Alors Aggée, le messager de l’Éternel, transmit au peuple le message suivant de la part de l’Éternel : “ Moi, je suis avec vous, l’Éternel le déclare ” (Aggée 1.13).
Aggée est le seul prophète de l’Ancien Testament qui se déclare « le messager de l’Éternel ». Ce rôle et ses paroles appelées « le message de la part de l’Éternel » sont mis en évidence dans ce verset plus que dans tout autre de ce livre. L’origine divine de toutes les déclarations d’Aggée est clairement affirmée.
Même si Aggée est seul à se déclarer « le messager de l’Éternel », ce titre est fréquent et c’est aussi la signification du nom « Malachie », le dernier prophète de l’Ancien Testament. Dans sa prophétie il applique le terme « messager » aux prêtres, à Jean-Baptiste et au Messie, le Seigneur Jésus (Malachie 2.7 ; 3.1).
Ici, le message d’Aggée n’est plus une menace mais une parole d’encouragement. Il promet à la petite colonie juive la faveur de l’Éternel et lui garantit son secours.
En hébreu, l’expression « Je suis avec vous » n’a que deux mots : « je » et « avec vous ». « Je suis avec vous » apparaît encore deux fois dans le chapitre suivant (Aggée 2.4, 5 ; comparez Ésaïe 43.5). Cette garantie de la présence de Dieu et de son soutien devraient suffire au peuple pour balayer toute leur appréhension concernant la reconstruction du Temple. En effet, « Je suis avec vous ou avec toi » ne sont pas de vaines paroles en l’air puisque ce sont les mots que l’Éternel a prononcés aux ancêtres Abraham, Joseph (Genèse 28.15 ; 39.2), Josué (1.5), Moïse (Exode 3.12), Gédéon (Juges 6.16) et Jérémie (1.8). « Je suis avec vous » est la promesse immuable d’un Dieu immuable, et qui ont toujours poussé les hommes à croire et agir. Par ailleurs, juste avant de quitter cette terre, Jésus dit à ses disciples :
Allez donc dans le monde entier, faites des disciples parmi tous les peuples (Matthieu 28.19).
Puis il leur fait cette promesse solennelle :
Et voici : Je suis moi-même avec vous chaque jour, jusqu’à la fin du monde (Matthieu 28.20).
Verset 14
Je continue le texte d’Aggée.
Et l’Éternel anima d’un nouveau zèle Zorobabel, fils de Shealtiel, gouverneur de Juda, Josué, fils de Yehotsadaq, le grand-prêtre, et tout le reste du peuple, de sorte qu’ils vinrent et se mirent à l’ouvrage au Temple du Seigneur des armées célestes, leur Dieu (Aggée 1.14).
Le premier signe des dispositions nouvelles qui animent le peuple est un « nouveau zèle » qui se concrétise quand ils se mettent « à l’ouvrage au Temple ».
Quand Saül, premier roi d’Israël, décide de n’en faire qu’à sa tête au lieu de suivre les directives que lui a données l’Éternel, le juge Samuel lui dit :
L’obéissance est préférable aux sacrifices, la soumission vaut mieux que la graisse des béliers. Car l’insoumission est aussi coupable que le péché de divination et la désobéissance aussi grave que le péché d’idolâtrie (1Samuel 15.22-23).
Aggée présente la réaction des colons et de leurs dirigeants, comme le résultat d’une œuvre que l’Éternel accomplit en eux. Dix-huit ans plus tôt, Dieu avait déjà œuvré dans le cœur de certains membres de la communauté juive, afin qu’ils aient à cœur de quitter Babylone où ils sont alors plutôt confortablement installés, de retourner dans leur pays et de le reconstruire en commençant par le Temple.
Il faut comprendre que si les Israélites obéissent aux exhortations d’Aggée, et je vais être un peu cru dans mes propos, c’est parce que Dieu leur a mis le feu aux fesses. Ça brûle et il n’y a rien de tel pour faire avancer quelqu’un. C’est bien ainsi qu’au travers de l’histoire, l’Éternel s’est comporté envers les Israélites. Quand ils tombent très bas dans l’idolâtrie, il les secoue en leur suscitant des ennemis. Dans les deux livres des Chroniques, on lit que « L’Éternel excita contre eux l’esprit des rois d’Assyrie, des Philistins et des Arabes » (1Chroniques 5.26 ; 2Chroniques 21.16).
La race humaine est pathétique et les croyants en font partie. À moins d’une intervention du Saint-Esprit, je m’enfonce dans l’immobilisme ; je ne change pas et je ne fais rien d’utile pour le royaume de Dieu, et de toute façon j’en suis incapable. Heureusement, l’apôtre Paul déclare aux Philippiens :
C’est Dieu lui-même qui agit en vous, pour produire à la fois le vouloir et le faire conformément à son projet plein d’amour (Philippiens 2.13).
Quand Dieu décide d’accomplir une certaine œuvre sur terre, il choisit les personnes susceptibles de le réaliser, il leur donne envie de se lancer dans ce projet et pourvoit à tout ce dont ils ont besoin pour qu’ils l’accomplissent avec succès. Mais comme en ce bas monde rien n’est parfait, il est bien rare que l’opération ronronne du début jusqu’à la fin sans anicroche, preuve en est la reconstruction du Temple qui s’est bien faite, mais avec beaucoup de difficultés.
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, Dieu n’accomplit pas toutes ses volontés tout de suite. Par contre, tous ses décrets sont appliqués en temps voulu. C’est très déroutant et l’exemple type de ce paradoxe est la faute commise par Adam et Ève. Il est évident que Dieu ne voulait pas qu’ils lui désobéissent, pourtant il s’est arrangé pour que le diable les tente ; il ne les a pas empêchés de manger le fruit défendu et il n’a pas suscité en eux « le vouloir et le faire » de lui rester soumis.
Pour nous, la volonté de Dieu est un mystère qui nous dépasse complètement. Cependant, et sachant que c’est l’Éternel le grand patron, notre intérêt est de faire ce qu’il dit. Or, il a décrété qu’il n’y a de salut qu’en Jésus-Christ (Actes 4.12). Alors, vouloir chercher ailleurs est un acte de rébellion contre lui. Dans sa première épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul écrit :
Voulons-nous provoquer la jalousie du Seigneur ? Sommes-nous plus forts que lui ? (1Corinthiens 10.22 ; LSG).
Je vous laisse le soin de répondre à ces questions.
Les colons juifs ont pris leurs outils et sont allés sur le chantier du Temple. C’est l’Éternel qui a suscité en eux la foi et l’obéissance en réponse à la prédication du prophète, et c’est la même dynamique qui opère chez les croyants sous la Nouvelle Alliance. Mes penchants naturels m’orientent à faire ce que je veux et à quitter le droit chemin. Si le Saint-Esprit ne me remet pas sur les rails, je me perds dans la nature, et comme une brebis je finis par me retrouver face à un loup, c’est à dire une tentation quasi irrésistible.
Verset 15
Je finis maintenant de lire le premier chapitre du livre d’Aggée.
(Ils se mirent à l’ouvrage au Temple du Seigneur des armées célestes, leur Dieu) le vingt-quatrième jour du sixième mois de la deuxième année du règne de Darius (Aggée 1.15).
Nous sommes le 21 septembre de l’an 520 avant Jésus-Christ. La proclamation du prophète Aggée a eu lieu le 29 août et les colons acceptent immédiatement de reprendre la construction du Temple. Cependant, les travaux ne reprennent que 23 jours plus tard, un délai mentionné pour montrer l’empressement des colons à obéir. En effet, si on considère que le chantier du Temple est interrompu depuis plus de 15 ans, le redémarrer en trois semaines est un accomplissement phénoménal. Ces 23 jours de battement sont nécessaires pour deux raisons. Premièrement, c’est l’époque de la récolte des figues, des raisins et des grenades. A priori, il ne doit pas y en avoir beaucoup mais il faut quand même les engranger. Il se peut aussi que Dieu ait fait un miracle et que les fruits se soient multipliés ou qu’ils sont devenus énormes et donc il y a beaucoup à faire pour les récolter. Deuxièmement, il faut préparer le chantier, c’est à dire organiser les équipes de travail, chercher les matériaux, aller en montagne couper les arbres, les descendre et scier les planches, etc. Tout ça prend du temps, mais si j’ai l’esprit bien disposé, Dieu est prêt à m’attendre car il n’est jamais pressé.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.