Actes 4.11 – 4.37
Chapitre 4
Introduction
On voudrait bien croire que seuls les malfaiteurs sont au banc des accusés, mais c’est sans compter sur la perversité humaine et croire qu’on vit dans un monde juste. Les apôtres Pierre et Jean sont mis en examen devant le grand tribunal juif pour une bonne action, pour avoir guéri un paralytique de naissance. Ce grand malade est allé tout droit en prison pour le punir d’avoir trouvé l’usage de ses jambes. Pierre ne se laisse pas démonter et proclame haut et fort que c’est au nom de Jésus que cet homme est maintenant en pleine santé.
Versets 11-12
Je continue à lire dans le chapitre 4 du livre des Actes.
Jésus est la pierre rejetée par les constructeurs, par vous, et qui est devenue la pierre principale, à l’angle de l’édifice. C’est en lui seul que se trouve le salut. Dans le monde entier, Dieu n’a jamais donné le nom d’aucun autre homme par lequel nous devions être sauvés (Actes 4.11-12).
Le véritable auteur de la guérison du paralytique est le Christ ressuscité, la pierre d’angle que les bâtisseurs, c’est à dire les chefs juifs, ont rejetée. Pierre applique à Jésus une prophétie très connue de l’Ancien Testament (Psaume 118.22). Il répète en cela ce que le Seigneur avait déjà dit de lui-même. Rejeté par les autorités religieuses et le peuple juif, Jésus a été choisi par Dieu pour le salut de l’humanité. Il est difficile de se représenter le courage et la hardiesse dont Pierre fait preuve en témoignant ainsi pour le nom de Jésus de Nazareth, en disant qu’il est le seul que Dieu a donné aux hommes, à notre humanité déchue, par lequel il nous faut être sauvé. Dorénavant ce sont les chefs du peuple qui sont à la barre des accusés. Ils croyaient s’être débarrassés pour de bon du Sauveur et maintenant ils essaient d’empêcher l’établissement de l’Église, le nouvel édifice de Dieu. Décidément, ils ne cessent d’amonceler des charbons ardents sur leur tête.
Il n’y a cependant aucun autre moyen de salut ni pour Israël en tant que nation ni pour les Juifs en tant qu’individus, ni pour moi, ni pour vous que Jésus-Christ. Tous les chefs religieux que le monde a connus, aussi vertueux qu’ils aient pu être, sont totalement corrompus aux yeux de Dieu. Ils ne peuvent pas être comparés à la personne parfaite du Christ ; de plus, autant que je sache, aucun d’entre eux ne s’est porté volontaire pour laver mes péchés dans son sang. Jésus est incomparable. Dans la longue histoire de ce monde, d’innombrables religions et sectes sont apparues ; il en existe plusieurs milliers, et pourtant, pas une seule n’offre la certitude du pardon, la connaissance de la vérité et la vie éternelle. Jésus-Christ seul garantit tous ces bienfaits; il a solennellement déclaré :
Celui qui croit en moi n’est pas jugé. Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. Je suis la résurrection et la vie. Celui qui place toute sa confiance en moi vivra, même s’il meurt. Et tout homme qui vit et croit en moi ne mourra jamais (Jean 3.18 ; 14.6 ; 11.25-26).
Versets 13-14
Je continue le texte.
Les membres du Grand-Conseil étaient étonnés de voir l’assurance de Pierre et de Jean, car ils se rendaient compte que c’étaient des gens simples et sans instruction ; ils les reconnaissaient pour avoir été avec Jésus. Mais, comme ils voyaient, debout à côté d’eux, l’homme qui avait été guéri, ils ne trouvaient rien à répondre (Actes 4.13-14).
Les autorités religieuses sont stupéfaites d’entendre Pierre et Jean, de simples hommes du peuple illettrés, s’exprimer aussi aisément et avec autant de conviction. Ces pêcheurs n’ont pas reçu la formation rabbinique qui convient à des professeurs de théologie. Cependant, les membres du Grand-Conseil prennent note que ces hommes étaient des disciples du Christ, ce qui veut dire qu’ils manifestent la même puissance et la même autorité que leur Maître. Bien sûr, les chefs religieux ne peuvent pas comprendre que c’est le Saint-Esprit qui leur donne ce courage et cette éloquence. Pierre et Jean n’ont pas froid aux yeux; ils sont indifférents au fait que leur liberté et même leur vie dépend des chefs. L’assurance des apôtres est mentionnée 10 fois dans le livre des Actes; c’est l’une des caractéristiques de leurs prédications.
Versets 15-16
Je continue.
Alors ils leur ordonnèrent de sortir de la salle et délibérèrent entre eux : — Qu’allons-nous faire de ces gens-là ? disaient-ils. Car ils ont accompli un signe miraculeux évident et tous les habitants de Jérusalem sont au courant. Nous ne pouvons pas le nier (Actes 4.15-16).
Il est probable que Luc, qui n’était pas présent, a su ce qui s’est passé derrière les portes closes du Grand-Conseil grâce à l’un de ses membres, à moins que ce soit par une révélation divine. Même les Sadducéens, qui ne croient pas au surnaturel, ne peuvent nier qu’une guérison extraordinaire a eu lieu. J’ai entendu pas mal de gens me dire que s’ils voyaient un miracle, ils croiraient en Dieu, en Jésus, ou en n’importe qui d’autre, mais c’est faux. Certes, ils seraient impressionnés, pour quelques jours, et puis la routine reprend vite ses droits et le souvenir de l’événement s’estompe peu à peu et on oublie. On sait que plusieurs hauts dignitaires religieux avaient vu de leurs yeux les miracles du Christ, mais au lieu de croire en lui comme envoyé de Dieu, ils ont décidé de le faire exécuter.
Verset 17
Je continue.
Mais il ne faut pas que cela s’ébruite davantage parmi le peuple. Défendons-leur donc, sous peine de sanctions, de parler désormais à qui que ce soit en ce nom-là (Actes 4.17).
Les religieux qui ne peuvent contredire ce prodige optent pour l’intimidation. Ce qu’ils veulent empêcher est à la fois que la nouvelle de cette guérison se répande et que l’enseignement des apôtres, auquel ce miracle accompli au nom de Jésus donne une autorité particulière. Il est des plus intéressants de remarquer que ces lâches de faux jetons refusent délibérément de parler de Jésus, et se réfèrent à lui en disant « ce nom-là ». Quelle mauvaise foi ! Dans le chapitre suivant, le grand-prêtre jouera à ce même jeu de cache-cache.
Versets 18-22
Je continue.
Là-dessus, ils les firent rappeler et leur interdirent formellement de parler ou d’enseigner au nom de Jésus. Mais Pierre et Jean leur répondirent : — Jugez-en vous-mêmes : est-il juste devant Dieu de vous obéir, plutôt qu’à Dieu ? Quant à nous, nous ne pouvons pas garder le silence sur ce que nous avons vu et entendu. Après leur avoir fait de nouvelles menaces, ils les relâchèrent. En effet, ils n’avaient pas trouvé de moyen de les punir, parce que tout le peuple louait Dieu pour ce qui venait d’arriver. L’homme qui avait été miraculeusement guéri était âgé de plus de quarante ans (Actes 4.18-22).
Luc nous donne l’âge du paralysé guéri pour bien montrer que tout le monde le connait depuis toujours comme infirme. Cette guérison ne s’est pas faite en cachette, au contraire, elle est connue et c’est d’ailleurs ça qui a valu à Pierre et Jean d’être arrêtés. L’influence des chefs religieux est gravement menacée, c’est pourquoi ils défendent avec menaces aux apôtres de parler ou d’enseigner au nom de Jésus. Mais devant leurs accusateurs qui cherchent à les intimider, Pierre et Jean en appellent à une loi bien plus haute que celle des autorités terrestres qui leur interdisent de ne pas faire ce que le Seigneur exige d’eux. Dans un conflit de ce genre, la seule chose qui importe est d’obéir à Dieu. Par définition, les apôtres sont des témoins du Christ et ils ont explicitement reçu la charge de rendre compte de ce qu’ils ont vu, entendu et vécu. C’est là leur mission, comme d’ailleurs celle de tout disciple. Jésus leur a dit :
Le Saint-Esprit descendra sur vous : vous recevrez sa puissance et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’au bout du monde (Actes 1.8).
Maintenant que Pierre et Jean sont devenus des modèles de courage, grâce à l’action du Saint-Esprit dans leur vie, ce ne sont pas les menaces de la pègre religieuse qui vont leur clouer le bec. De toute façon comme la vérité divine qui leur a été confiée pour le salut du monde ne leur appartient pas, il leur est moralement impossible de la taire. En attendant que se décide le sort des apôtres à huis clos, la foule a rempli les rues de Jérusalem; elle est en état d’excitation à cause du miracle qui a eu lieu sous ses yeux, mais aussi à cause de l’attitude des membres du Grand-Conseil qui leur est incompréhensible. Or les chefs religieux, des Sadducéens très libéraux pour la plupart, désirent avant tout conserver les bonnes grâces des Romains. Or ceux-ci n’apprécient pas du tout les mouvements de foules en colère, alors, sous la pression du peuple, le Grand-Conseil n’a pas d’autres choix que de relâcher les apôtres.
Versets 23-24
Je continue.
Sitôt libérés, Pierre et Jean se rendirent auprès de leurs amis et leur racontèrent tout ce que les chefs des prêtres et les responsables du peuple leur avaient dit. Après les avoir écoutés, tous, unanimes, se mirent à prier Dieu, disant : — Maître, c’est toi qui as créé le ciel, la terre, la mer et tout ce qui s’y trouve (Actes 4.23-24).
Dès qu’ils sont libres, les apôtres vont faire le rapport de tout ce qui s’est passé aux disciples. Devant cette première persécution, les croyants unanimes font monter une prière magnifique au ciel. Dire à Dieu qu’il a « créé le ciel, la terre, la mer et tout ce qui s’y trouve », c’est croire et se confier en lui de la manière la plus absolue. En effet c’est en créant le monde que le Dieu vivant et vrai a manifesté sa puissance infinie de la manière la plus éclatante possible. Cette affirmation se retrouve souvent dans l’Écriture, surtout dans les prières des serviteurs de Dieu car elle est le fondement de leur confiance en lui (Psaume 124:8 ; Esaïe 37:15). Les disciple reconnaissent donc la main de Dieu dans ce qui est arrivé à Pierre et Jean; ce n’est ni un accident de parcours ni la faute à pas de chance; c’est la puissance créatrice et souveraine de Dieu qui a tout orchestré; il est à l’arrière-plan de cet événement qui n’est donc pas fâcheux du tout. Cette unité du groupe des disciples à prier ensemble d’une même voix est remarquable; elle est mentionnée à plusieurs reprises dans le livre des Actes.
Versets 25-27
Je continue la prière des disciples.
C’est toi qui as dit par l’Esprit Saint qui s’est exprimé par la bouche de notre ancêtre David, ton serviteur : Pourquoi cette agitation parmi les nations ? Et pourquoi les peuples ont-ils conspiré pour rien ? Les rois de la terre se sont soulevés et les chefs se sont ligués contre le Seigneur et son Messie. En effet, c’est bien une ligue qu’Hérode et Ponce Pilate, les nations et les peuples d’Israël ont formée dans cette ville contre ton saint serviteur Jésus, que tu as choisi comme Messie (Actes 4.25-27).
Le passage cité est le commencement du Psaume 2 selon la version des Septante, et conforme à l’hébreu. Comme son auteur ne s’est pas identifié, il est attribué à David selon l’usage des Juifs qui faisaient remonter à ce grand roi tous les Psaumes dont l’origine était inconnue. Cette prophétie a également une application à la fin des temps, pendant la « Tribulation », et qui est décrite ailleurs et surtout dans l’Apocalypse. Cependant, et d’une manière générale, elle décrit l’opposition subie par le Messie qui a commencé pendant son ministère, et qui continue contre les apôtres et l’Église primitive. Cette haine contre Jésus et Dieu a augmenté au cours des 2 000 ans révolus et atteindra son paroxysme à la fin des temps.
Le Psaume 2 est considéré messianique autant par les docteurs juifs que par les écrivains du Nouveau Testament ( comparez Actes 13:33 ; Hébreux 1:5; 5:5 ; Apocalypse 2:26,27; 12:5; 19:15). Les paroles de la prière : « C’est toi qui as dit par l’Esprit Saint qui s’est exprimé par la bouche de notre ancêtre David », soulignent, comme le font beaucoup d’autres passages, l’inspiration divine des Écritures par l’entremise d’agents humains. Cette citation tirée du Psaume 2 identifie les apôtres à Jésus lui-même : quand ils sont persécutés, le Seigneur l’est également. Les Juifs et les païens qui se sont ligués pour assassiner Jésus vont maintenant s’attaquer à ses disciples.
Versets 28-31
Je continue.
Ils n’ont fait qu’accomplir tout ce que tu avais décidé d’avance, dans ta puissance et ta volonté. Maintenant, Seigneur, vois comme ils nous menacent, et donne à tes serviteurs la force d’annoncer ta Parole avec une pleine assurance. Étends ta main pour qu’il se produise des guérisons, des miracles et d’autres signes au nom de ton saint serviteur Jésus. Quand ils eurent fini de prier, la terre se mit à trembler sous leurs pieds à l’endroit où ils étaient assemblés. Ils furent tous remplis du Saint-Esprit et annonçaient la Parole de Dieu avec assurance (Actes 4.28-31).
Des despotes juifs et romains ont choisi de leur propre gré de mettre à mort Jésus-Christ. Leur volonté était libre et Dieu ne leur a pas forcé la main. Mais sans le savoir et sans le vouloir, ces rebelles ont accompli ce que la puissance et sagesse de Dieu avaient déterminé d’avance (Actes 2:23; 3:18), c’est à dire que le Christ devait être sacrifié sur la croix. Maintenant, les premiers chrétiens en appellent à la même souveraineté de Dieu pour que sa puissance soit manifestée au travers de leur témoignage en paroles et en prodiges. Les signes miraculeux qu’accomplissent les apôtres authentifient leur témoignage et assoient leur autorité.
Il faut remarquer que les disciples n’ont pas prié pour que cessent les persécutions, mais pour que leur assurance soit renouvelée afin qu’ils puissent accomplir la tâche que Jésus leur a confiée. La réponse à leur prière ne s’est pas fait attendre car Dieu s’est manifesté pour dire que leur requête a été entendue et exaucée. Ils sont alors revêtus de la puissance du Saint-Esprit qui va agir par leur entremise.
Le début du livre des Actes permet d’entrevoir la théologie de l’Église apostolique, c’est-à-dire, ce que croient les premiers chrétiens. Pour eux, Jésus-Christ est le personnage central de la foi; c’est par sa venue que les promesses de l’Ancien Testament se sont réalisées et que le plan de l’Éternel s’est accompli, conformément à l’alliance qu’il avait conclue avec Israël. Le peuple a suivi ses chefs en rejetant le Messie et en le faisant exécuter par les Romains, mais Dieu a montré qu’il l’approuvait en le ressuscitant des morts et en le faisant siéger en Seigneur et Maître sur son trône jusqu’au jour de son retour sur terre, quand il viendra établir son royaume de 1 000 ans. La mort de Jésus elle-même a été conforme au plan divin, car il devait souffrir et mourir comme l’Agneau de Dieu pour expier les péchés du monde. Voilà pourquoi, malgré le crime affreux que le peuple d’Israël a commis, Dieu proclame sa grâce à qui accepte de se repentir et de se confier en Jésus-Christ. Le croyant reçoit alors le Saint-Esprit et la vie éternelle. Mais à ceux qui rejettent le Christ, c’est la mort éternelle qui les attendent. Les prédications de Pierre sont exclusivement centrées sur Jésus : Il est le Messie, le Prophète qui devait venir et le Serviteur de l’Éternel. Comme Dieu lui-même, il est le Saint et le Juste, l’auteur de la vie, le nom puissant qui guérit et le seul qui sauve, car il est le Seigneur tout puissant.
Versets 32-35
Je continue le texte.
Tous ceux qui étaient devenus des croyants vivaient dans une parfaite unité de cœur et d’esprit. Personne ne se prétendait propriétaire de ses biens, mais ils partageaient tout ce qu’ils avaient. Avec une grande puissance, les apôtres rendaient témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus, et la grâce de Dieu agissait avec force en eux tous. Aucun d’eux n’était dans le besoin, car ceux qui possédaient des champs ou des maisons les vendaient, apportaient le produit de la vente et le remettaient aux apôtres : ceux-ci le répartissaient alors entre tous et chacun recevait ce dont il avait besoin (Actes 4.32-35).
Les croyants forment un seul corps avec une seule âme. La plus intime union de pensée, de volonté et de sentiment existe entre eux. C’est le Saint Esprit seul qui crée cette précieuse unité des âmes. Le puissant lien qui les unit est la même foi et le même amour pour le même Sauveur et c’est là essentiellement ce qui constitue l’Église (Philippiens 1:27; 2:2). Cet amour ardent qui anime les chrétiens efface entre eux cette distinction entre le mien et le tien que l’égoïsme des hommes rend si acerbe. Le début de l’Église est marqué par une période de grande libéralité car des milliers de Juifs de l’étranger se sont convertis à Jésus-Christ et doivent rester à Jérusalem jusqu’à ce qu’ils soient suffisamment instruits dans la Parole de Dieu. Il faut donc que les disciples qui en ont les moyens se montrent à la hauteur et leur fournissent de quoi survivre. La vente des biens est volontaire et la distribution se fait selon les besoins. Le communisme biblique est une charité spontanée.
Ici encore, Luc indique que l’essence de la prédication des apôtres est la résurrection de Jésus. La grâce de Dieu dont il est ici question, est mentionnée au moins dix fois dans le livre des Actes.
Versets 36-37
Je finis le chapitre 4.
C’est ainsi que, par exemple, un certain Joseph possédait un terrain. C’était un lévite originaire de Chypre ; les apôtres le surnommaient Barnabas, ce qui veut dire “ l’homme qui encourage ”. Il vendit son terrain, apporta l’argent et en remit le produit aux apôtres (Actes 4.36-37).
Ici, nous faisons brièvement connaissance de Barnabas. Par la suite, et conformément à son nouveau nom, il réapparaîtra sur scène comme compagnon de Paul et pour jouer un rôle important dans des situations délicates. Généreux et désintéressé, et ayant reçu le don de prophétie (Actes 13.1), cet homme possède les qualités nécessaires pour être un faiseur de paix et exhorter ceux qui sont en proie à des difficultés personnelles.
Entre le flot incessant de mauvaises nouvelles qui nous bombarde tous les jours et les aléas de la vie, il y a des jours où il est difficile de sourire. Alors si dans mon cercle d’intimes j’ai la chance de fréquenter un Barnabas qui a ce don d’encouragement, je jouis d’un privilège qui n’a pas de prix. Barnabas a résolu de suivre Dieu ; ayant abandonné les vaines poursuites qui animent les passions ici-bas, il illustre bien une parole célèbre de Jésus quand il a dit :
Nul ne peut être en même temps au service de deux maîtres, car ou bien il détestera l’un et aimera l’autre, ou bien il sera dévoué au premier et méprisera le second. Vous ne pouvez pas servir en même temps Dieu et l’Argent (Matthieu 6.24).
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.