Les émissions

25 mars 2026

2 Pierre 1.9-15

Chapitre 1

Verset 9

La plupart des gens pensent qu’aller dans un lieu de culte le dimanche, et suivre certains rites sont des gestes contraignants, ce qui fait que le nombre de fidèles des églises traditionnelles est en chute libre. Pourtant, ces actions que les gens trouvent si gnian-gnian ne sont que de petits ravalements de façade qui exigent peu d’effort comparé à une refonte complète de l’intérieur d’un bâtiment. C’est justement ce chamboulement que l’apôtre Pierre demande à ses lecteurs de faire dans leur vie, mais au niveau spirituel et moral, car la maison en question, c’est chacun d’eux.

Pierre a commencé par donner une liste de sept caractéristiques que tout croyant est non seulement censé posséder, mais qui doivent être présentes en abondance afin que le disciple soit efficace dans son action et donc utile à son Maître. Ces qualités prennent appui sur la foi en Jésus-Christ qui est l’élément vital et la fondation de la vie chrétienne. Cette liste se compose de « la force de caractère, la connaissance, la maîtrise de soi, l’endurance pleine d’espérance dans l’épreuve, l’attachement à Dieu, l’affection fraternelle, et enfin l’amour » (2Pierre 1.5-8). Je continue maintenant de lire dans le premier chapitre de la seconde épître de Pierre.

Celui à qui ces qualités font défaut est comme un aveugle, il est myope. Il a oublié qu’il a été purifié de ses péchés d’autrefois (2Pierre 1.9 ; Autre).

C’est un avertissement sévère que Pierre adresse à des membres d’église ou à des croyants qui se disent comme tel. Leur problème est qu’ils ne font pas de progrès dans la foi, ce dont ils ne sont pas conscients parce qu’ils sont « aveugles » (typhlos) au regard de leur condition spirituelle. Dans les Écritures, la cécité symbolise souvent l’ignorance ou l’incrédulité à l’égard de Dieu.

Non seulement ces gens ne voient pas leur état présent mais ils sont « myopes » (myôpazô), un mot qui n’est utilisé qu’ici dans le Nouveau Testament. D’une part, ils sont indifférents à l’égard de leur condition spirituelle rétrograde, et d’autre part, ils ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, c’est-à-dire qu’ils ne discernent que leurs intérêts immédiats charnels et terrestres sans considérer leur bien-être éternel. Il est probable que d’une manière ou d’une autre, ils mènent une vie décousue, car séduits par l’immoralité ou l’attrait des richesses, ou par les deux.

En troisième lieu, Pierre leur reproche d’avoir « oublié » qu’un jour dans le passé ils ont dit avoir placé leur foi en Jésus et ont été « purifiés de leurs péchés ». Le mot pour « oublié » (léthén) est courant en grec classique, mais n’est utilisé qu’ici dans le Nouveau Testament.

Le mot pour « purifiés » (katharismou) a donné « catharsis », qui veut dire « nettoyage » en français.

Pierre rappelle à ces gens qu’ils ont été « purifiés de leurs péchés » afin qu’ils se ressaisissent et s’amendent. Mais en attendant un changement spirituel et moral notable, l’apôtre se demande si ce sont de véritables croyants. Paul a eu les mêmes doutes au sujet de certains membres de l’église de Corinthe à qui il écrit :

Examinez-vous vous-mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est en vous ? À moins peut-être que vous ne soyez réprouvés (2Corinthiens 13.5 ; LSG).

Voilà un questionnement plein de menaces mais à prendre très au sérieux.

Le croyant efficace et productif n’est ni spirituellement aveugle ni myope. Tout au long de sa vie il tente d’arranger ses valeurs et ses priorités selon le modèle des Écritures et il œuvre en vue de l’éternité.

Verset 10

Je continue le texte.

C’est pourquoi, frères, redoublez d’efforts avec d’autant plus de zèle pour vous assurer en vous-mêmes de votre vocation et de votre élection : car si vous agissez ainsi, vous ne tomberez jamais (2Pierre 1.10 ; Autre).

Le verbe traduit par « redoublez d’efforts » (spoudasate) est un impératif. Il a précédemment été traduit par « faites tous vos efforts » (2Pierre 1.5 ; comparez 2Pierre 3.14) et exprime un sentiment d’urgence et d’empressement.

Le mot grec traduit par l’expression « pour vous assurer en vous-mêmes » (bebaian) est couramment utilisé pour désigner la souscription d’un contrat pour lequel on doit montrer patte blanche en hypothéquant sa maison ou d’autres biens pour garantir sa bonne foi.

Pareillement, le croyant qui adopte une conduite conforme à l’enseignement des Écritures montre par là qu’il est purifié de ses péchés, qu’il appartient à Jésus-Christ et qu’il a été élu et prédestiné par Dieu avant la fondation du monde (comparez Éphésiens 1.4 ; 1Pierre 1.20). Il prouve l’authenticité de son élection en manifestant les sept qualités (2Pierre 1.5-7) que Pierre a énumérées précédemment. Il faut en effet garder à l’esprit que lorsque Dieu choisit quelqu’un pour le salut, il l’appelle en même temps à l’obéissance et à mener une vie sainte.

Comme c’est Dieu qui choisit, « l’élection » est l’aspect objectif du salut tandis que « la vocation » est son aspect subjectif. La vocation décrit l’homme qui répond à l’invitation de Dieu en acceptant Jésus comme son Sauveur.

La sécurité éternelle du croyant est objective et absolue car elle repose uniquement sur Dieu. Par contre, l’assurance du salut est un sentiment subjectif qui dépend en grande partie de mes comportements. Si je vis dans le mensonge, j’ai de bonnes raisons de me demander si je suis un véritable croyant. Même si Jésus a fait tout le nécessaire pour me sauver et me garder, je dois continuellement tenir mon corps en bride et m’efforcer de conformer ma vie à l’enseignement des Écritures.

« Si vous agissez ainsi, vous ne tomberez jamais », dit Pierre. Oui, à condition que ce soit une pratique permanente. Le croyant, qui persévère en vue d’acquérir les sept vertus morales que l’apôtre a décrites, ne tombera pas dans les griffes du péché, du doute, de la peur, du découragement ou d’autres maux encore, ce qui lui permettra d’avoir une vie spirituelle abondante et productive pendant tout son séjour sur terre.

Le mot pour « tomberez » (ptaisête) signifie « commettre une erreur ou subir un revers ». Franchement, j’aurais préféré que Pierre ne fasse pas une telle affirmation parce qu’elle me gêne pas mal. En effet, devant Dieu je ne brille pas toujours comme un sou neuf parce qu’il m’arrive justement de dévier de la bonne trajectoire, de manquer une super occasion de me taire par exemple, et puis je n’ai pas envie de vous en dire davantage. Ce qui me console est que Pierre ne dit pas : « soyez arrivés au but », mais « avec zèle, redoublez d’effort, efforcez-vous, appliquez-vous », alors j’essaie.

Verset 11

Je continue le texte.

Ainsi vous seront grand ouvertes les portes du royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ (2Pierre 1.11).

L’expression grandiose « royaume éternel », est unique dans le Nouveau Testament bien qu’il en existe d’autres qui lui sont proches. Pierre utilise le futur, ce qui renvoie au nouveau ciel et à la nouvelle terre que mentionne l’apôtre un peu plus loin (2Pierre 3.13). Il n’a pas à l’esprit l’enlèvement de l’Église (1Thessaloniciens 4) parce que d’une part, il n’a pas reçu cette révélation, et d’autre part, il sait qu’il finira martyr. En effet, il y a de cela bien des années, quelque part sur les bords du lac de Tibériade, Jésus lui a dit :

Vraiment, je te l’assure : quand tu étais plus jeune, tu mettais toi-même ta ceinture et tu allais où tu voulais, mais quand tu seras vieux, tu étendras les bras, un autre nouera ta ceinture et te mènera là où tu n’aimerais pas aller. Par ces mots, il faisait allusion au genre de mort que Pierre allait endurer à la gloire de Dieu (Jean 21.18-19).

L’expression « Seigneur et Sauveur Jésus-Christ », que Pierre emploie n’apparaît que quatre fois dans les Écritures et elles se trouvent toutes dans cette épître (2Pierre 1.11 ; 2.20 ; 3.2, 18). L’apôtre insiste sur la seigneurie du Christ parce que les faux docteurs la dénient ou la renient.

L’ultime récompense d’une vie de disciple qui marche avec son Maître en honorant Dieu, est d’être reçu personnellement par le Sauveur dans son royaume et de s’entendre dire :

C’est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître (Matthieu 25.21 ; LSG).

Quand on y réfléchit tant soit peu, il n’y a rien, absolument rien en ce bas monde qui puisse se comparer à un tel accueil, les bras ouverts, par le Seigneur de gloire. Et tout compte fait, mourir martyr pour Jésus est un détail insignifiant si à l’instant de votre départ vous êtes soudainement en face de lui qui vous tend chaleureusement les bras et les mains. C’est probablement ce que le diacre Étienne a expérimenté parce qu’au moment où il est mis à mort, il dit :

Je vois le ciel ouvert et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu (Actes 7.56).

Notez bien que le Seigneur, qui est toujours décrit assis à la droite de la majesté divine, s’est levé pour accueillir Étienne en personne. Quel honneur !

L’apôtre Paul aussi a connu cette même félicité. Dans sa dernière lettre, à Timothée, il écrit :

J’ai combattu le bon combat. J’ai achevé ma course. J’ai gardé la foi. Le prix de la victoire, c’est-à-dire une justice éternelle, est déjà préparé pour moi. Le Seigneur, le juste Juge, me le remettra au jour du jugement, et pas seulement à moi, mais à tous ceux qui, avec amour, attendent sa venue. Le Seigneur continuera à me délivrer de toute entreprise mauvaise et me sauvera pour son royaume céleste. À lui soit la gloire pour l’éternité. Amen (2Timothée 4.7-8, 18).

Littéralement, Pierre dit : « Ainsi vous sera richement accordée l’entrée dans le royaume ». On a déjà rencontré le mot pour « accordé » (epichorégétetai, 2Pierre 1.5), qui a donné chorégraphie en français et qui contient l’idée d’abondance et de générosité. Les croyants qui cherchent sincèrement à plaire au Seigneur meurent comme tout le monde, seulement au moment où ils rendent leur dernier soupir, ils voient devant leurs yeux s’ouvrir toutes grandes les portes du royaume de Dieu dans lequel ils entrent sur un tapis rouge en quelque sorte. C’est une autre manière pour Jésus d’exprimer sa bonté à l’égard de ses disciples fidèles.

Verset 12

Je continue le texte.

Voilà pourquoi je ne cesserai de vous rappeler ces choses, bien que vous les sachiez déjà et que vous soyez fermement attachés à la vérité qui vous a été présentée (2Pierre 1.12).

« La vérité » désigne l’ensemble de la foi évangélique tel que les apôtres l’ont fixé, et Pierre conjugue le verbe « fermement attachés » (estérigmenous, fortifier ou être ferme, participe passé parfait) de manière à communiquer qu’il reconnaît en ces croyants des disciples fidèles qui persévèrent dans la foi. En d’autres mots, ne voulant pas que ses destinataires interprètent de travers ses intentions, Pierre leur dit qu’il ne doute pas qu’ils ont été proprement instruits, et sont fermement établis dans la Parole de Dieu. Cependant, sachant que ses jours sont comptés, Pierre tient quand même à ce que ses lecteurs gardent à l’esprit tout ce qu’il leur écrit ce qu’il mentionne quatre fois dans cette lettre (comparez 2Pierre 1.12, 13, 15 ; 3.1).

Le problème de beaucoup de croyants n’est pas qu’ils ne connaissent pas l’enseignement des Écritures, mais plutôt qu’ils ont une très mauvaise mémoire et j’en fais partie. Nous oublions trop facilement comment nous devrions nous conduire ou alors nous faisons la sourde oreille quand le Saint-Esprit nous interpelle.

Connaissant nos mauvais penchants et l’intérêt de la répétition, dans le livre du Deutéronome, on lit que l’Éternel a dit aux Hébreux :

Que ces commandements que je te donne aujourd’hui restent gravés dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes enfants et tu en parleras chez toi dans ta maison, et quand tu marcheras sur la route, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. Qu’ils soient attachés comme un signe sur ta main et comme une marque sur ton front. Tu les inscriras sur les poteaux de ta maison et sur les montants de tes portes (Deutéronome 6.6-9).

En fait, les Textes sacrés comptent d’innombrables versets qui d’une manière ou d’une autre exhortent le lecteur à ne pas oublier les bienfaits de Dieu ou bien de s’en souvenir. L’apôtre Paul aussi n’a pas peur de se répéter. Il écrit aux Philippiens :

Au reste, mes frères, réjouissez-vous dans le Seigneur. Je ne me lasse point de vous écrire les mêmes choses, et pour vous cela est salutaire (Philippiens 3.1 ; LSG).

Les évangiles racontent la même histoire de plusieurs façons différentes. Et dans son enseignement, Jésus répète le même message sous forme de paraboles ou de leçons d’objet partout où il va, exposant encore et toujours les mêmes vérités à ses disciples ainsi qu’au foules qui l’écoutent. C’était sa méthode pour préparer ses futurs apôtres pour la tâche qui les attendait.

C’est par la répétition que la vérité peut s’ancrer dans l’esprit et le cœur des croyants. L’intérêt d’un enseignement biblique systématique qui couvre la totalité des 66 livres des Textes sacrés est qu’il aborde et répète maintes fois tout ce que Dieu veut communiquer à l’homme.

Verset 13

Je continue le texte.

Mais j’estime juste de continuer à vous tenir bien éveillés par mes rappels, tant que je serai encore de ce monde (2Pierre 1.13 ; Autre).

Littéralement, Pierre dit : « aussi longtemps que je suis dans cette tente ». Le corps mortel que vous et moi habitons est comparé à un abri temporaire et précaire dont se servent les pèlerins et les nomades. Pierre est très conscient qu’il habite une demeure provisoire et que bientôt Dieu pliera sa tente afin de libérer son âme éternelle pour qu’elle entre dans les cieux. Dans sa seconde épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul écrit :

Nous savons, en effet, que si notre demeure terrestre, qui n’est qu’une tente, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est l’ouvrage de Dieu, une demeure éternelle qui n’a pas été faite par la main des hommes (2Corinthiens 5.1 ; SER).

Il y a tout à parier que quand Pierre a écrit qu’il cherche à « tenir bien éveillés » ses lecteurs, il s’est rappelé que lui-même avait été incapable de rester éveillé dans le jardin de Gethsémané la nuit qui précéda la crucifixion du Seigneur (comparez Matthieu 26.36-46).

L’apôtre estime que sa démarche est « juste », c’est-à-dire qu’il est de son devoir de pasteur de s’assurer du bien-être spirituel des brebis dont il a la charge. Bien que les croyant connaissent la vérité, le devoir du prédicateur est de la leur redire constamment.

Versets 14-15

Je continue le texte

Car je sais que mon départ de ce corps mortel sera brusque, comme notre Seigneur Jésus-Christ me l’a révélé. Cependant, je prendrai grand soin que, même après mon départ, vous vous rappeliez toujours ces choses (2Pierre 1.14-15 ; Autre).

Ce passage montre bien que cette épître est le chant du cygne de l’apôtre Pierre, son testament et ses dernières paroles. Il sait que son départ sera « brusque », un mot qui signifie « imminent ou rapide » A la fin de l’évangile selon Jean, on apprend qu’entre sa résurrection et son ascension, Jésus a clairement indiqué à Pierre que sa mort serait soudaine et violente (Jean 21.18-19).

Pierre parle de sa mort comme un « départ ». C’est le mot grec exodos qui a donné « exode » en français et qui veut dire « aller hors de, quitter un lieu pour se rendre dans un autre » (comparez Luc 9.31). Pour l’apôtre Pierre, quitter son corps signifie entrer dans le royaume des cieux. C’est aussi ce que Paul enseigne dans sa seconde épître aux Corinthiens quand il dit :

Nous aimons mieux quitter ce corps et demeurer auprès du Seigneur (2Corinthiens 5.8).

Quand Dieu a créé Adam, il l’a façonné à partir de la poussière, et quand quelqu’un décède, son corps retourne à la terre et disparaît. Cependant, le Nouveau Testament utilise le mot « dormir » (1Thessaloniciens 4.13) pour la mort des croyants parce que Dieu les ressuscitera et leur donnera un corps de gloire qu’ils posséderont pour l’éternité (comparez 1Corinthiens 15). Comme l’âme est immortelle, la résurrection concerne uniquement le corps. Il n’existe pas de stade ou de palier intermédiaire entre la mort d’une personne et son état éternel. Dès que quelqu’un entre dans l’éternité, il est soit dans la présence de Dieu soit dans l’antichambre du jugement et de la mort éternelle.

J’aimerais bien pouvoir dire qu’après cette vie les êtres humains ont une seconde chance d’accepter Jésus comme leur Sauveur, mais les Écritures me l’interdisent.

Pierre dit œuvrer d’arrache-pied afin de laisser derrière lui un testament, constitué de ses deux épîtres, qui servira à rappeler aux croyants la grandeur de leur salut ainsi qu’à les préserver des mensonges que répandent et répandront les faussaires spirituels.

Lorsque quelqu’un se trouve sur son lit de mort, il est bien rare qu’il mente même si c’est un traître ou le pire des imposteurs. Et même si de toute sa vie il n’a jamais rien dit de significatif, au moment de sa mort il n’est pas rare qu’il donne à ceux qui l’entourent une ou des informations de première importance.

Dieu prête beaucoup d’attention aux dernières paroles de ses fidèles serviteurs ce qui fait qu’on les trouve dans les Écritures. Cette épître de Pierre, la deuxième de Paul à Timothée ainsi que l’enseignement de Jésus dans la Chambre haute sont des discours d’adieu qui contiennent leurs dernières recommandations testamentaires.

Dans l’Ancien Testament aussi, nous avons de longues déclarations d’hommes de Dieu. À la fin de sa vie (Genèse 49.1-33), Jacob a réuni ses douze fils autour de son lit de mort et a prophétisé sur chacun d’eux.

Quand la seconde génération des Hébreux est sur le point d’entrer en Terre promise, Moïse qui sait alors qu’il va mourir a rassemblé les douze tribus d’Israël, en réalité treize, afin de les bénir, un peu comme l’avait fait Jacob (Deutéronome 33).

Puis Josué prend la relève de Moïse et dirige la conquête de la Terre promise. Devenu vieux, et juste avant de mourir, il rassemble lui aussi les tribus d’Israël et leur fait ses dernières recommandations (Josué 23.1–24.29).

À la fin de sa vie, David convoque son fils Absalom son successeur et lui dit : « Je m’en vais par le chemin de toute la terre » (1Rois 2.2) avant de l’exhorter à obéir à l’Éternel.

Je ne vous connais peut-être pas et je ne sais pas où vous êtes, mais je peux vous dire sur quelle route vous voyagez. Vous allez « par le chemin de toute la terre », c’est-à-dire vers le cimetière. Ce n’est pas très réjouissant ni pour vous ni pour moi, mais nous sommes tous des morts vivants destinés à devenir de la poussière. Seulement, si vous avez placé votre espérance en Jésus-Christ, c’est la vie éternelle qui vous attend.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

oct. 04 2024

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